lundi 20 mars 2023

DT

DT

N’Djamena, la capitale tchadienne, est couverte d'une tempête de poussière depuis quelques jours. Pour avoir plus des précisions sur les impacts sanitaires, la rédaction a interrogé Aicha Daoud infirmière, major en chirurgie à la pédiatrie au centre hospitalier universitaire de la Mère et de l’Enfant.

Selon les responsables de l'agence nationale de la météorologie, la tempête de poussière qui couvre la ville est un phénomène naturel, cyclique qui se produit en moyenne 100 jours par an. Elle joue un rôle dans l'écosystème mondial, modifie le climat et peut causer les effets sur la santé notamment les personnes vulnérables (les enfants et les femmes enceintes).

Pour Aicha Daoud, c'est très risqué pour les enfants parce que cela peut impacter sur l'appareil respiratoire des enfants. Et causer ses infections respiratoires comme la respiration aiguë, les bronchites, etc. « Les plus petits n'ont pas des poumons bien développés. Il faut éviter qu’ils entrent en contact avec les germes de brouillard qui viennent de partout et de toutes les directions ».

À propos des femmes enceintes, Mme Aicha Daoud affirme que celles qui sont en début de grossesse, si elles s’exposent trop, cela peut provoquer un avortement prématuré, « parce que quand la femme est infectée, elle tousse beaucoup. Cela peut créer de problème sur le col de l'utérus et occasionner son ouverture qui risque de provoquer cet avortement », dit-elle.

Le brouillard a des effets comme les infections respiratoires. Mme Aicha Daoud demande à la population de se protéger en portant les masques. Et aux mamans de garder les enfants à l'intérieur et de les couvrir.

Ousmane Bello Daoudou

Le Djarabé FC équipe de football de première division de la province du Logone occidentale réalise un doublé, l’équipe remporte le championnat et la coupe.

Après un long moment de tergiversation et d'incertitude sur le match de la coupe de la ligue, il s'est finalement joué cet après-midi de jeudi 16 février au stade municipal.

Cette coupe a mis aux prises Djarabé FC à AS-LAD de Moundou. La finale s’est soldée par la victoire méritée de Djarabé FC par un score de 2 buts à 1. Ce match met fin à la saison sportive 2021-2022. Désormais, c’est à la ligue départementale d'organiser le championnat qui regroupe 8 équipes.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Le procès des prisonniers de guerre du FACT prévu ce mercredi n'a pas eu lieu. Un tir de gaz lacrymogène a causé la panique à Kléssoum où s'est ouverte l'audience de ces prisonniers, membre du mouvement rebelle de Mahamat Mahdi Ali. La séance a été aussitôt suspendue a rapporté une des avocates à la rédaction.

L’audience a tourné au vinaigre alors que tout devait commencer ce matin pour le plus de 400 prisonniers de guerre qui attendaient depuis plus d'une année l'ouverture de leur procès. L'audience de ce jour a été interrompue. Pour cause, un garde nomade par fausse manipulation a tiré le gaz lacrymogène, dit Me Vétada Vounsia Atchenemou, avocate des prisonniers. « C'était la débandade, tout le monde a couru », dit-elle. « Comment un garde nomade formé laisse échapper son arme de gaz par imprudence ? Est-ce que c'est intentionnel ou non-intentionnel? On ne sait pas », s'est-elle interrogée? Elle affirme que ce n'est pas normal qu'un garde nomade ou un gendarme bien formé tire de gaz lacrymogène et justifié par imprudence. « C'est grave si c'était une arme », dit-elle. Elle souligne que l'audience a été suspendue et aucune date de reprise n’a pas été annoncée.

Au sujet de l'interdiction des journalistes à ce procès, elle affirme ignorer les raisons toutefois, Me Atchenemou relève que «si c'était une audience publique, c'est possible qu'ils assistent, mais dans le cas d'espèce, c'est une chambre spéciale où on se trouve à Kléssoum. Le parquetier et les juges sont mieux placés pour répondre », a-t-elle laissé entendre.

Abderamane Moussa Amadaye

Ce 15 février 2023, le Mécanisme de coordination pour la participation des femmes au Dialogue National Inclusif (MCPF/DNIS) a remis son rapport à la ministre du Genre et de la Solidarité Nationale, Amina Longoh Priscille. Une cérémonie s'est déroulée au sein de ce ministère.

C’était en présence de ses membres exécutifs, à leur tête la Conseillère nationale, Mme Loum Ndoadoumngué Neloumsei Élise a remis son rapport. Pour la Coordonnatrice, le DNIS qui s'est tenu du 20 août au 8 octobre 2022 à N'Djamena a regroupé plus de 250 femmes de différentes corporations. Elle affirme que le rapport contient les activités et l'apport significatif des femmes pour la refondation du Tchad.

Toujours selon la conseillère, dans ce rapport de 39 pages, le nombre des femmes a été insignifiant, « sur les 1.500 participants, si on tenait compte des textes, on devrait être à 500 femmes, dont les 30%. Mais la sous-représentativité a permis aux femmes de se concerter, de réfléchir et d'échanger malgré nos divergences culturelles, politiques », affirme-t-elle. Pour elle, les interventions ont permis aux femmes d'arriver à des recommandations permettant de tracer une feuille de route pour la phase II de cette transition qui a déjà commencé, disent les femmes. Dans ce rapport les femmes veulent le retour à l'ordre constitutionnel. Elles ne doivent pas rester les bras croisés, « nous devons militer, savoir où est la place de la femme dans cette deuxième phase de transition. Elles doivent participer aux différentes phases électorales et avoir leur voix pour le retour à l'ordre constitutionnel », a-t-elle renchéri.

Pour rappel le MCPF/DNIS regroupe 44 associations des femmes. Il a permis à plus de 200 femmes d’associer leur voix afin de lutter pour le droit et la place de la femme dans toutes les décisions politiques, économiques et sociales du pays.

Abderamane Moussa Amadaye

Ce lundi 13 février, une nouvelle alliance composée de 8 partis politiques de l’opposition dénommée Fédération de l’Opposition crédible (FOC) est née. Elle est composée du Parti Socialiste Sans Frontière (PSF), de Yaya Dillo Djérou Betchi, qui est désigné coordinateur, de 8 autres partis politiques le PISTE, PNGT, ALTAKHADOUM, CDS, AL NADJA, CPPT et ASSALAM. L’annonce a eu lieu au siège du PSF dans le 7e arrondissement de la capitale tchadienne, N'Djamena. Reportage.

« Le paysage politique de notre pays est infecté par les manipulations, les manœuvres dilatoires, les infiltrations et les achats des consciences du régime passé », dit le coordonnateur Yaya Dillo. Pour le FOC la junte a réussi à créer la confusion et le doute dans la tête des Tchadiens en inondant l’environnement politique par des pseudo partis politiques créés de toutes pièces par les services des renseignements afin d’empêcher l’émergence d’une opposition crédible. Pire encore, avec l’avènement de la junte, les partis politiques de l’opposition subissent toutes sortes de pression, a-t-il déclaré. Menaces judiciaires, intimidations des militants de la vraie opposition et les restrictions permanentes des libertés publiques sont monnaies courantes.

Selon Yaya Dillo Djérou Betchi, la prolifération des tendances politiques, la lutte de positionnement pour le partage du gâteau a rendu difficile l’unité d’actions des opposants sincères, sérieux et engagés pour le changement démocratique du Tchad. Il ajoute que le pouvoir, dans sa logique de caporaliser les partis politiques, a toujours su subtilement mettre en place un cadre de manipulation politique dit « Cadre National de Dialogue Politique (CNDP) » où les hommes politiques se battent pour entrer dans le bureau de ce machin qui offre des traitements salariaux conséquents. « C’est une sorte d’achat des consciences. C’est un instrument de manipulation qui n’existe nulle part au monde », a t'il dit.

Toujours selon lui, c’est dans ce climat délétère qu'une partie importante des partis de l’opposition crédible, ont décidé de mettre sur pieds une nouvelle fédération autour des valeurs de crédibilité politique, d’honnêteté et de sincérité dans l’engagement politique pour le changement démocratique et de la préservation de l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de tout calcul politicien.  

La nouvelle alliance FOC ambitionne parler d’une seule voix et d’adopter une position commune vis-à-vis de l'opinion nationale et internationale et mener des actions diplomatiques communes auprès des partenaires du Tchad.

La FOC exige de la junte de surseoir à son macabre projet de dévolution du pouvoir par la force et la fraude électorale avec la mise en place des institutions aux ordres. Au cas contraire, dit-elle, le peuple sera sur son chemin. Pour apaiser le climat politique pollué par les très nombreuses dérives de la junte, il importe que celle-ci mette la pendule à zéro et arrête la mise en œuvre des résolutions de son monologue dont la finalité a été la répression sanglante du 20 octobre 2022.

Les Partis politiques membres de la FOC, demandent aux autorités de la transition, la dissolution pure et simple de l’actuel Conseil National de Transition (CNT) et de la Commission Nationale d’Organisation du Référendum constitutionnel (CONEREC), la reconfiguration de la Cour Suprême actuelle, la libération immédiate de tous les prisonniers politiques et d’opinion. Notamment les manifestants civils arrêtés le 20 octobre 2022, l’arrêt de tous les harcèlements judiciaires et politiques à l’endroit des militants et sympathisants des partis de l’opposition, le retour sans préjudice de l'opposant Masra Succès, le président des Transformateurs, la mise en place de nouvelles institutions de la transition dotées de réels pouvoirs d’autonomie et d’indépendance en vue d’organiser des élections libres, justes, transparentes et démocratiques, le déclenchement de nouveaux pourparlers avec les mouvements politico-militaires non signataires de l’Accord de Doha et tous les mouvements en gestation en vue de parvenir à une paix définitive.

Enfin, le coordonnateur de la FOC affirme qu'aucune paix n’est possible sans la justice. « La communauté internationale de procéder à la mise en place d’une nouvelle Commission d’Enquête internationale sur les événements du 20 octobre et sanctionner la junte pour ses crimes contre l’humanité ».

Noël Adoum

La Directrice de la Société Tchadienne des Eaux (STE) Koubra Hisseine Itno a animé une conférence de presse sous le thème, « l'utilisation des forages d'eau privée à finalité commerciale ou industrielle dans les zones desservies du périmètre de délégation de service public d'eau potable et l'urgence de leur régulation (mise en conformité) » au quartier Bololo dans la commune de 3e arrondissement de la ville de N'Djamena.

La Directrice Mme Koubra Hissein Itno a commencé par présenter brièvement la STE. Elle affirme que depuis la dissolution de l’ancienne Société Tchadienne d'Eau et d'Électricité (STEE), le périmètre de gestion s’est élargi passant de 11 villes à sa création à 19 villes actuellement. Et sa production d'eau brute a aussi augmenté passant de 22,7 millions en 2011 à 32, 3 millions de m³ en 2022, soit une hausse de 49%, a-t-elle précisé.

La STE a pour mission principale, la réalisation et l'exploitation des ouvrages nécessaires à la production, au transport, à la distribution et la commercialisation de l'eau potable en milieu urbain et périurbain des zones concédées, dit-elle.

Selon elle, le service de l'eau potable est un domaine exclusif de l'État, consacré par le code de l'Eau. Il est confié à la STE. Le service est régi par un contrat de délégation et un contrat de performance, signés entre l'État et la STE qui définit les performances contractuelles ainsi que les objectifs.

Mme Koubra ajoute que, beaucoup d'établissements industriels ou commerciaux comme des boulangeries, des stations de lavage, des entreprises de mise en bouteille des boissons, des hôtels, auberges, bars et restaurants, qui disposent et utilisent des forages privés au détriment des branchements de la STE, sur l'ensemble des 19 villes concédées et dans les zones bien alimentées, sont en porte à faux avec la réglementation. « Le non-respect des textes est un énorme manque à gagner qui freine l'activité de la STE et le développement du secteur de l'eau potable ».

Elle demande aux sociétés exploitatrices de se reprocher de la STE pour se mettre en conformité avec la loi. « La STE est disposée à accompagner spontanément des sociétés qui veulent déjà régulariser leur situation ».

La STE donne un délai franc ouvrable de 8 jours à compter de ce 13 février. Passé ce délai, elle compte prendre de mesures pour contraindre les fautifs et rentrer dans ses droits. Mme Koubra affirme, qu'un branchement sur le réseau de le STE offre des avantages notamment le faible coût de 5 fûts sont vendus à seulement 200 francs, la qualité de l'eau et sa disponibilité.

Enfin, Mme Koubra a annoncé que des nouveaux réseaux sont disponibles dans les quartiers d'Abena, Atrone, Gassi, Ndjari, Daressalam, Walia, Guinebor et Farcha. Elle invite la population qui souhaite être branchés, de se rapprocher des services de la STE pour bénéficier de 50% de rabais pour 3 mois.

Noël Adoum

Plus d'un an après leur arrestation à la suite de l’attaque des rebelles du Front pour l'Alternance et la Concorde au Tchad (FACT) ont été présenté devant les juges ce 13 février à la Maison d'arrêt de Kléssoum, en banlieue Est de la capitale tchadienne, N'Djamena. L'audience est reportée pour mercredi prochain, affirme une des avocates des prisonniers à rédaction.

Me Vetada Vounsia Atchenemou soutient que l'audience a été ouverte par une cérémonie et a terminé vers midi pour reprendre à 14h. « 50 accusés présentés sur les 25 extraits pour entamer l'audience », dit-elle. Elle ajoute, « nous avons estimé que c'est trop prématuré. Nous ne sommes pas prêts, alors nous avons demandé un renvoi le mardi. Ils ont jugé nécessaire de renvoyer le mercredi », a-t-elle confié.

Sur la tenue de l'audience au sein de la Maison d'arrêt de Klessoum, Me Vetada répond, «il y a une session criminelle qu'ils ont déjà organisée plusieurs fois à la Maison d'arrêt, compte tenu de la sécurité et vu le nombre de ces accusés, je pense que s'est dû à cela », a-t-elle justifié.

Pour rappel, les accusés sont plus de 400 combattants, tous arrêtés en avril 2021 après le combat entre la rébellion du FACT et l'armée tchadienne où le président Idriss Deby Itno. Aujourd'hui, ces prisonniers sont accusés de terrorisme, d’enrôlement des mineurs, d’atteinte à la sécurité et à l’intégrité du territoire et d’assassinat.

Abderamane Moussa Amadaye

Le ministère de la Communication célèbre la journée mondiale de la Radio ce lundi 13 février à sous le thème « Radio et Paix » dans la grande salle de l'Office Nationale des Médias audiovisuels (ONAMA) par un exposé débat animé pour la circonstance en présence du ministre de la Communication Aziz Mahamat Saleh Tibeck et plusieurs acteurs des médias.

Pour Dr Évariste Ngarlem Toldé, la radio est un moyen puissant pour célébrer l'humanité dans sa diversité. Pour lui, elle constitue une plate-forme pour le discours démocratique. Il indique que c'est un outil stratégique, « c'est un vecteur de développement et un pilier de la prévention des conflits. La radio reste un moyen de communication de masse incontournable parce qu'elle arrive à toucher à la fois un monde dispersé et diversifié dans l'espace et dans le temps. Elle concilie le passé et le présent d'un peuple fortement attaché à l'oralité » dit-il.

La radio est le média le plus largement consommé dans le monde soutient Dr Évariste. « Au Tchad, nous comptons soixante radios associatives, communautaires, commerciales et culturelles, confessionnelles ». Toutefois elle manque de moyens financiers et techniques puis l'accès difficile à l'information officielle. Dr Évariste affirme que les médias doivent jouer un rôle pédagogique comme un outil de paix et de prévention des conflits. Il conseille aux journalistes de s’assurer de l'exactitude des faits, cela relève de leur responsabilité.

Pour finir la radio est le premier vecteur culturel et idéologique et doit rester neutre de la politique pour la sauvegarde de la paix.

Ousmane Bello Daoudou

  1. Arts & Culture
  2. Musique
  3. Mode-Beauté

-Vos Annonces sur le site Ialtchad Presse-

  1. Divertissement
  2. Sports
  3. Mon Pays