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Ce lundi 01 juillet 2024, la correction des copies des candidats a commencé. Une correction repartis en différentes commissions spécialisées, dans différents centres à savoir le Lycée Sacré-Cœur, lycée Évangélique, lycée Maarif, Lycée Ibnou Cina ainsi que le lycée Féminin. L’ambiance dans ces différents centres est conviviale.
Armés de leurs stylos rouges, les enseignants ont commencé la correction des copies du baccalauréat. Ils sont au total 364 correcteurs et 80 vérificateurs déployés dans chaque centre. Ils  ont chacun 50 copies à corriger par jour. D'après le coordonnateur de l'épreuve de la philosophie  M. Moussa Moidé , la première journée s'est passée dans de meilleures conditions ainsi que la deuxième « la correction a commencé hier aux environs de 8h  et pour le moment nous avons 391 correcteurs, parmi lesquels les vérificateurs. Nous sommes à notre deuxième jour, mais nous n’avons pratiquement pas de problème, tout se déroule   dans des bonnes conditions », dit-il.
 Comme  d’usage, la  correction du baccalauréat de cette  année abrite aussi les correcteurs et vérificateurs ainsi que certains enseignants venus des différentes localités du Tchad. Jusqu'ici, il faut noter que cette correction se déroule dans de très bonnes conditions et les correcteurs se disent être satisfaits de cette organisation qui n'épargne pas aussi la gastronomie.
 
Nadège Riradjim

J’ai pigé pour vous trois moments marquants de ces dernières semaines pour l’examiner froidement pour vous. Et  les analyser pour mieux les comprendre. J’avoue que c’est difficile, mais même tardif l’exercice vaut la peine…
 
D’abord, le programme du gouvernement Halina. Le nouveau Premier ministre (PM) Allah Maye Halina a présenté le programme de son gouvernement. Dans les faits ce sont les promesses du candidat élu président, Mahamat Idriss Deby. Ce programme est un vaste chantier. Qui de mieux que le PM Halina, comme maçon, pour exécuter ce gigantesque chantier constitué de 12 petits chantiers? Je viens de comprendre le choix du président en nommant M. Halina PM. Il est fidèle, loyal et ne dérogera pas aux instructions du locataire du Palais Toumaï.
 
De tous les chantiers, celui de rendre l’eau et l’énergie accessible à tous est le plus intéressant. L’eau potable pour tous est une nécessité absolue. Si j’étais le conseiller du président, je lui aurait soufflé à l’oreille de rendre cette ressource gratuite pour tous. Reste que le PM n’a pas dit dans son programme comment faire? Avec quel moyen? Quel est le délai ? Sinon ce chantier restera un discours, une promesse comme une autre. Il a aussi annoncé la baisse progressive du prix du gasoil qui passe de 828 F CFA à 800 F CFA et celui de l’essence de 730 F CFA à 700 F CFA. C’est mieux que rien. Mais alors, pourquoi ne les avoir pas ramené au prix initial, 518F pour le super et  700F pour le gasoil?
 
Ensuite, la visite éclair de Lavrov. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est passé pour quelques heures le 5 juin dernier à N’Djamena, la capitale. Depuis quelques mois l’ours russe fait des yeux doux au président bédouin. Il s’est même rendu en visite à Moscou quelques mois auparavant pour, dit-il, diversifié les relations du pays. Il clame souvent la souveraineté de son pays qui lui permet de tisser de relation avec qui il veut et quand il veut. Il faut dire que l’ours russe rêve de chasser le coq gaulois (la France) de sa bassecour, le Tchad. Cette nouvelle relation russo-tchadienne n’enchante pas le coq gaulois. En conférence de presse, M. Lavrov a d’abord calmé les choses en soutenant que cette relation ne va pas influencer le rapport entre le Tchad et la France. Quelques phrases après, il n’a pas pu s’empêcher de décocher une flèche vers la France en affirmant que « c’est la France qui demande aux autres de choisir leurs amis et leurs ennemis ». Fierté tchadienne piquée au vif,  le nouveau ministre des Affaires étrangères Abdramane Koulammah s’est lâché en lançant son « …nous ne sommes l’esclave de personnes. Ni de la France, ni de la Russie, ni d’aucune puissance ». Sans s’en rendre compte, la conférence de presse a tourné sur les relations franco-tchadiennes qui risquent de se tendre dans les prochains mois. Je crois que le général président Mahamat Idriss Deby tentera de faire cohabiter l’ours et le coq. Il fera l’équilibriste. C’est une question de survie, d’intérêts et de «si tu me tiens par ma barbichette, moi aussi je te tiens par ta crête. Si tu ne te tiens pas tranquille, je te lâche mon nouvel ami, l’ours ».
 
Enfin, la réserve stratégique de l’armée à Goudji explose. Dans la nuit du 18 à 19 juin, les habitants de N’Djamena ont vécu l’effroi. Dans mon quartier, rue de 30 mètres, la force des déflagrations secouait les murs des maisons, faisaient éclater les vitres, faisaient vaciller les hangars. Je n’ai pas supporté de me cloîtrer à l’intérieur. Je suis sorti. Dehors, les explosions tonnaient, au loin on voyait le feu éclaircir la noirceur de la nuit, les obus sifflaient en déchirant le ciel de leur vitesse pour exploser plus loin. Cela a duré plus d’une heure. J’ai couru chez mon voisin pour chercher des informations, c’est un homme bien informé. Il me dit, « c’est le dépôt d’armes de Goudji qui a pris feu ». Le lendemain, le gouvernement annonce 9 morts et une quarantaine de blessés. Je crois qu’il y a eu plus de morts et des blessés. Quatre ministres sont envoyés pour faire face aux journalistes. Ils se sont loyalement contredits. Depuis, des interrogations remplissent la ville. Des rumeurs de toute sorte circulent. Est-ce un incident? Est-ce un attentat? Des affirmations fusent, du genre « ce n’est pas anodin ». Le président de la République demande une enquête. Sera-t-elle une enquête indépendante? Des scénarios les plus fous sont évoqués. Les Tchadiens commentent, argumentent, chacun à sa version. Ils s’accordent sur une chose : la version officielle ne les convainc pas. Déjà, les « rumeurs n’Ndjaménoises » ont étouffé tout le reste. Les résultats de l’enquête ne les convaincront pas plus.

Bello Bakary Mana

La population de la commune du 9e arrondissement se désole dès qu’on les aborde au sujet de la digue de Walia, banlieue sud de la capitale tchadienne, N’Djamena. Après quelques jours de pluie, les habitants sont inquiets. Ils ne savent pas quoi faire ? Ni comment éviter les inondations cette année ?
Les citoyens de la commune disent que rien n’est fait.  Selon eux, le côté ouest de la digue est simplement remblayé avec du sable au lieu d’être fait en béton. « Nous attendons à ce que toute la chaîne de la digue soit faite en béton et bien construite », disent les résidents. Ils rappellent aux autorités que ce qu’ils ont vu sur le terrain est étonnant. « Ils doivent faire l’effort de faire un bon travail afin de rendre la vie de citoyens moins pénibles durant cette saison pluvieuse », dit un riverain.
Le  secrétaire général de l’Action Tchadienne pour la Paix et le Développement durable (ATPAD), M. Moubane Guepelbe  affirme, « selon les experts, cette digue normalement doit  durer 15 ans, mais après les deux ou trois pluies passées l’état de l’ouvrage se dégrade à grande vitesse. C’est à la veille de la visite des autorités que ces ingénieurs accourent pour colmater ici et là pour que cela soit un ouvrage, mais en réalité ça ne répond pas à nos attentes ».
Les résidents de Walia lancent un cri d’alerte à l’endroit des personnes de bonnes volontés pour les aider. Et demandent au gouvernement de prendre ses responsabilités au sujet de cette digue.

Ano Nadège

Le groupe Ngone Saar a annoncé leur nouveau projet intitulé « 48h chez nous » lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 27 juin.  Ce projet, disent-ils, vise à promouvoir la paix et l’unité à travers les rythmes du sud du Tchad.
Composé de 2 jeunes talentueux, le groupe Ngone Saar revient avec un nouveau projet dénommé « 48h chez nous ». Selon le groupe, ce projet permettra aux artistes nationaux des différents horizons de démontrer leurs talents aux publics. Le groupe compte aussi à travers ce projet conserver, consolider la paix et le Vivre ensemble.
Toujours selon le groupe, la musique et les traditions sonores sont des vecteurs puissants pour encourager l’amour et la solidarité parmi les citoyens. « 48h chez nous » envisage d’être une plateforme où la jeunesse pourra redécouvrir la richesse culturelle de nos ancêtres, disent les promoteurs.
Au-delà s’un simple concert, ces 48h sont une démarche de réflexion pour relever les défis actuels. Cette initiative, dit le groupe, vise à démontrer le rôle essentiel que peuvent jouer les artistes dans la promotion de la paix ainsi, de la stabilité au pays.

Ano Nadège

Au cours d'un point de presse animé ce dimanche 23 juin, le président du jury Dr Gotoum Nadjinangar a annoncé le nombre des candidats du baccalauréat du session de juin 2024 à l'office des Examens et concours du supérieur (ONEC). C’était au quartier Gassi dans le 7ème arrondissement de la ville de N’Djamena.

Selon Dr Gotoum Nadjinangar 93 605 candidats sont inscrits sur l'ensemble du territoire. Ils sont répartis dans 144 centres. « Le baccalauréat tchadien est constitué de plusieurs séries. Entre autres les séries littéraires, scientifiques et techniques. Pour les séries littéraires les candidats représentent 69%, séries scientifiques 28 % et 3% pour les séries techniques. Sur 39,69 %, 29, 66 % sont des séries littéraires, 8,80% en séries scientifiques et 1,23% ».

La présidente du jury explique que le déroulement des épreuves les séries AA AB, C, CA E D, DA et tous les G composeront le lundi, 24 le mercredi 26 et le vendredi 28 juin. La série A4 composera le mardi 25, le jeudi 27 et le samedi 29 juin 2024.

Dr Gotoum Nadjinangar ajoute que cette année l'innovation du baccalauréat a amorcé avec la numérisation des épreuves écrites pour tous les centres des provinces. Elle affirme aussi que chaque président de centre a reçu les matériels informatiques nécessaires pour lui permettre d'imprimer les épreuves sur place.

Enfin, elle a encouragé l'équipe de l'ONECS pour sa sérénité, son abnégation, sa discrétion et la confidentialité durant cette phase sensible et délicate et a souhaité bonne chance aux candidats.

Ousmane Bello Daoudou

Ces stupéfiants, en provenance de la Lybie, ont été interceptées dans le grand Nord du pays, précisément dans le Tibesti par les autorités tchadiennes il y a de cela trois semaines.

Les cartons contenaient de drogues comme le tramadol, le haschisch et autres. Il ont été brulés par les autorités le samedi 15 juin en présence de plusieurs autorités locales. Selon le gouverneur du Tibesti M. Mahamat Tochi, les principaux auteurs de cet acte ne sont pas encore arrêtés mais les autorités ont réussi à mettre la main sur les chauffeurs des véhicules transportant ces cartons de drogues à la frontière Lybie-Tchad.

NDM

Le Premier ministre Allah-Maye Halima face aux conseillers nationaux, le 13 juin 2024, a annoncé la réduction des prix des carburants à la pompe.  L'essence qui se vendait autrefois à 730 F CFA  doit coûter désormais 700 F CFA et le gasoil est à 800 F CFA au lieu de 828. Mais certains consommateurs semblent  insatisfaits de cette décision. Malgré le respect de cette décision dans les stations-service, les consommateurs disent être insatisfaits.
« Je salue la décision du Premier ministre au sujet de la réduction des prix de carburant. Je constate que la décision est respectée dans presque toutes stations-service. Mais , il faut dire que ce n’est pas suffisant. On aurait souhaité voir le prix du carburant passer de 730 F à 600 F ou 550 F au lieu de 700 F le litre », se désole  Israël , mototaximan.
Même si la décision est effective dans certaines stations, dans d'autres, ce n'est pas le cas. Certaines stations-service affirment qu'elles ne se sont pas prêtes à appliquer tout de suite cette réduction, mais elles le feront progressivement. 
« On nous demande de diminuer les prix sans nous donner un délai pour nous permettre d’épuiser l’ancien stock. Du coup, on ne se retrouve pas, parce que nous avons  acheté à un prix élevé, nous  subirons une perte énorme », se défend un pompiste sous couvert de l’anonymat.
Ano Nadège

De retour de mission terrain dans plusieurs provinces, Dr Sophie Léonard plaide pour une bonne utilisation des compléments alimentaires qui permettent de traiter les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère. Il s’agit de plumpy'Nut appelé communément « plimplim »
 
Sur place, elle a appris que des intrants sont détournés pour être vendus sur le marché. Elle a aussi constaté que certains adultes consomment ce traitement destiné aux enfants malades. Pour elle, c’est inacceptable, « cette pratique qui met en péril la vie des enfants doit être combattue par chacun à chaque niveau », dit-elle.

NDM

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