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Pendant les vacances scolaires, certaines jeunes filles de la capitale tchadienne, N'Djaména, gèrent de petits commerces en vendant du manioc, des arachides, de la banane, des avocats et autres produits en ville.  Ces activités les exposent parfois  aux dangers d'accidents, d’harcèlements sexuels et de viols. Reportage.

Elles sont nombreuses, ces filles qui ne se croisent pas les bras pendant les vacances scolaires. Avec des différentes marchandises, des jeunes dames, des adolescentes et même des mineures arpentent les rues de la capitale toute la journée, parfois tard dans la nuit pour écouler leurs produits. Ces activités leur permettent de subvenir à leurs besoins et aider leurs familles.

C'est le cas de  Rémadji Alliance « j'ai commencé à vendre le manioc depuis 2 mois. Je sors dès 6h et je rentre à 17h. La vente du  manioc me permet d'assurer mes  besoins scolaires. Cette activité  nous expose  aux accidents,  harcèlement sexuel et viol. Comme nous sommes des filles, les hommes veulent en profiter », déplore-t-elle.

Elle ajoute qu’à cause du harcèlement sexuel, beaucoup de filles et parents refusent de laisser leurs enfants se débrouiller durant les grandes vacances de peur de mettre leur vie en péril. Alors, dit-elle les conditions de vie précaires poussent des jeunes filles à sortir. « Quand je sors avec mes marchandises et qu'un homme m'appelle dans un coin caché, je refuse d'aller ».

« Je pratique cette activité pendant vacances scolaires . Je sors à 8 heures du matin pour rentrer à 18h. J'aide ma mère à vendre la banane. C'est avec ce commerce  qu'elle m'inscrit à l'école et assure mes besoins. Depuis que j'ai commencé à vendre la  banane, aucun homme ne m'a harcelée  ni violée. Parce que je suis très prudente », dit Koura Stéphanie.

Toutefois, certains parents encouragent leurs enfants  à faire des petites activités commerciales grâce auxquelles ils arrondissent les dépenses scolaires en début de rentrée scolaire.  « J’ai mes filles qui vendent la banane et les arachides pendant les vacances pour m'épauler un peu. Et c'est avec cet argent que je  paie leurs fournitures scolaires et les habille », affirme Zenaba  Michael, une veuve.

Cette mère martèle  qu'elle forme ses enfants pour affronter les difficultés de la vie. Si à l'école ses filles ne réussissent pas , elles peuvent se rattraper avec le commerce pour survivre. Elle est consciente que ses filles courent des dangers, « mais je n'ai pas le choix ».

Nadège Riradjim
Kingabaye dogo

Le Premier ministre Allah-Maye Halina a annoncé que l’année académique  2024-2025 au Tchad, l’admission est gratuite pour les filles dans toutes les universités  et les institutions de l’enseignement supérieur public. Cette déclaration du chef du gouvernement, encourageante semble être momentanée si d’autres mesures d’accompagnement ne sont pas prises pour permettre aux jeunes filles de finir le cursus primaire et secondaire.  

Beaucoup de filles s’inscrivent à l’école, mais peu franchissent le seuil du second cycle au Tchad. D’après l’Institut des statistiques de l’Unesco, le taux d’achèvement de l’enseignement primaire était de 38  %  en 2021. Cependant, le taux d’achèvement du premier cycle de l’enseignement secondaire relève de 14,1 %  pour les filles.

Certes, l’annonce du Premier ministre va  peut-être hausser le taux et augmenter le nombre de filles au supérieur. Mais le véritable problème est au niveau du cycle primaire à cause du phénomène de mariage précoce et de grossesse aussi précoce. « Je crois que c'est une annonce qui aura un effet positif. La proportion de la gent féminine au niveau de l'enseignement supérieur est très faible. Cela s'explique en grande partie par des choix familiaux lorsque les parents sont pauvres le réflexe est de privilégier la scolarisation des garçons au détriment des filles. Parce que pour plusieurs familles, la fille est faite pour le foyer », fait savoir Dr  Yamingué Bétinbaye,  analyste  politique et directeur du Centre de Recherche en Anthropologie et Sciences humaines. Il rajoute que les filles sont  confrontées à d'autres contraintes comme le harcèlement de leurs condisciples garçons, « et même de certains enseignants, du coup elles sont désorientées, découragées ».

Tout en saluant la déclaration du chef du gouvernement, Dr  Yamingué Bétinbaye martèle que l’État doit lever toutes les barrières qui entravent la scolarisation des filles tchadiennes. « Cela leur donne la possibilité de ne pas douter de leur chance d’accéder à l'enseignement supérieur. Il y a beaucoup de jeunes filles qui sont  à N’Djamena, après leur baccalauréat, elles ne réussissent pas à s'inscrire à l'université faute des moyens financiers. Elles sont obligées de blanchir une ou deux années pour aller à la recherche de ressources financières avant de s'inscrire dans un centre de formation ou à l’université », renseigne-t-il.

M. Bétinbaye suggère que pour maintenir les filles jusqu'au supérieur, il faudrait lever toutes les barrières qui entravent leur progression à l’école de la maternelle jusqu'au supérieur. « Il faut se mobiliser pour minimiser certains facteurs socioculturels coriaces et apporter du sang neuf dans la société tchadienne pour que la grande partie de la population accepte les mesures entreprises ».

Nadège Riradjim

Le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) avec les organisations des jeunes ont commémoré la Journée internationale de la jeunesse (JIJ)  qui se célèbre chaque 12 août, ce 13 août 2024 au Cefod.

Cette cérémonie  a réuni beaucoup de jeunes provenant des différentes organisations des jeunes des provinces et de N’Djaména. L’édition de cette année est placée sous le thème : « le progrès à portée de clic : la jeunesse et le secteur numérique au service du développement durable ». Une journée qui vise à mettre en évidence le lien essentiel entre le numérique et l’accélération de l’atteinte des Objectifs de Développement  Durable (ODD).

Selon  le président  du comité d’organisation  Issa Ali Barka, le monde d’aujourd’hui est confronté à plusieurs défis dont la grande partie touche la jeunesse. Il s’agit des conflits, le changement climatique, les maladies, le chômage et les inégalités sociales.  « Cette situation nous interpelle tous  et nous devons agir d’une manière urgente. Conscient de l’apport significatif  de la jeunesse  dans la création de l’environnement stable paisible et durable  est  l’un des défis de tous les jeunes du monde en général  et ceux du Tchad en particulier », a-t-il indiqué.  M. Barka a poursuivi que la technologie de l’information et de la communication offre des possibilités pour accélérer le progrès pour la réalisation des ODD. Toujours selon lui,  les jeunes jouent un rôle crucial dans la consolidation de la paix, la résolution des conflits et la cohésion sociale.  Il a invité  le gouvernement à créer les conditions d’épanouissement pour la jeunesse tchadienne qui est confrontée à plusieurs obstacles.

La représentante résidente de  l’UNFPA au Tchad Yewande Osarhienne  Odia de son côté, a souligné que c’était  le 17 décembre que l’Assemblée générale des Nations-Unies à travers  sa résolution 5420 a institué la  journée internationale de la jeunesse le 12 août. « La célébration de cette journée révèle  d’une  importance particulière puisqu’elle constitue  une opportunité de mener  des plaidoyers auprès des dirigeants pour la promotion des jeunes, de les sensibiliser ainsi que la population sur l’importance de la jeunesse, mais également de renouveler les engagements en faveur de cette vénérable couche de la population afin de  pallier  aux  défis qu’elle rencontre ».

Mme la représentante a ajouté que la population du Tchad va doubler d’ici 20 ans a, il y a déjà  beaucoup de jeunes qui souffrent parce qu’ils n’ont pas assez à manger, la malnutrition est élevée  dans le pays, les inégalités et le chômage des jeunes sont très avancés. « Pour cela, il faut qu’on investisse dans l’éducation, dans la santé, dans la nutrition et aussi dans le planning familial. Les jeunes ne sont pas seulement nombreux, mais ils ont également la force, le pouvoir et la créativité dans le domaine de l’innovation numérique. Ils disposent des potentiels, des compétences et des connaissances dans le domaine de la technologie de l’information et de la communication pour devenir des agents de changement », a insisté la représentante de l’UNFPA. Mais pour que les jeunes exercent pleinement  ce potentiel, dit-elle  il est nécessaire de renforcer leurs capacités, leur trouver des opportunités d’emploi, les rendre autonomes tout en assurant leur participation à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des différentes politiques stratégiques de développement.

Nadège Riradjim

Les hépatites sont des maladies infectieuses et virales qui font des ravages au Tchad. Elles sont de plusieurs catégories, mais la plus rependue est l’hépatite B.  Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la prévalence actuelle du virus de l’hépatite B est de 19  % chez les adultes et 22 % chez les enfants. Chronique.   

Il existe plusieurs types d’hépatites notamment A, B, C, D et E. Selon Dr Takoundjou Elie, médecin généraliste,  l’hépatite est une inflammation et d’infection du foie. Il renseigne que  cette inflammation peut avoir plusieurs causes dont toxiques dus au surdosage des médicaments et parfois à la consommation abusive de l’alcool. « Mais nous avons également les causes infectieuses qui sont provoquées par les virus ».  

M. Takoundjou affirme que les hépatites peuvent aussi se transmettre par la voie sanguine ou orale.  « Pour prévenir les hépatites, il faut connaître d’abord les moyens de transmission de ces virus. Par exemple, les virus des hépatites A, D et E sont des virus qui se transmettent  par la voie orale par contre les virus des hépatites B et C se transmettent de la même façon que le VIH/Sida,  c’est qui veut dire par le contact sanguin, par les rapports sexuels et surtout de  la mère à l’enfant », informe-t-il.     

Dr Takoundjou martèle que  les moyens de prévention sont,  entre autres,  évités d’entrer en contact avec une personne qu’on ne connaît pas, protéger les rapports sexuels, éviter les multipartenariats, s’abstenir pour mieux maîtriser sa sérologie. Pour ce qui concerne les femmes enceintes, il faut s’assurer  que l’enfant dans le ventre ne sorte avec cette  maladie. « C’est ce qu’on appelle la prévention de  transmission  de mère à l’enfant ».  Il poursuit  que l’hépatite virale, c’est une maladie silencieuse donc, il  ne faut  pas attendre que cette maladie se déclenche ou atteigne un niveau avancé avant de faire le dépistage. Il invite tout le monde à faire le dépistage afin de connaître sa sérologie à temps.

Au sujet de la guérison des hépatites,  il souligne  qu’on peut guérir l’hépatite A, par contre on ne peut  pas guérir l’hépatite B, mais il y a une proportion naturelle. « C’est-à-dire certaines personnes portantes de l’hépatite, B  arrivent à dégager cette maladie spontanément  de leur organisme  ou encore elles peuvent vivre avec et mourir d’un autre problème. Donc  elles doivent se faire contrôler par  un médecin pour voir si le foie est détruit  par le virus  et si c’est le cas, elles  seront soumises à un traitement ».

M. Takoundjou conclut que la vaccination se fait lorsque l’on est séronégatif. Il n’y a pas de vaccin pour tous les types d’hépatites. L’hépatite B a son vaccin qui est compatible avec l’hépatite D et le vaccin de l’hépatite A  peut aussi aller avec l’hépatite E.

Kinga Baye Dogo

Les vendeurs aux alentours de l’ancien site de marché de Dembé font leur retour deux semaines plus tard après avoir été déguerpis dans le 20 juillet dernier. Reportage.

Le 20 juillet dernier, la pelleuse de la mairie a détruit les petites boutiques aux abords de l’ancien site du marché de Dembé. Depuis quelques jours, les vendeurs occupant autrefois cet espace se réinstallés aux mêmes endroits. La police municipale vient souvent remettre de l’ordre sans espoir de changer quelque chose. Les raisons du déguerpissement ne sont toujours pas connues des vendeurs.  Plusieurs disent être encore sous le choc.  

Pour des nombreux de vendeurs, la mairie devrait laisser un préavis avant le déguerpissement. Sauf que les choses ne se sont pas déroulées comme telles. « C’est un déguerpissement sans préavis. Des marchandises ont été saccagées à l’absence de leurs propriétaires. Le déguerpissement se faisait en même temps que les préavis. Sinon, comment expliquer qu’une fois les cabines détruites des croix en rouge ont été taguées pour le signifier », se confie Koudangbé, vendeur de médicaments.

Zakaria Youssouf, vendeur de citron rencontré sur les lieux affirme que le déguerpissement a été une surprise pour la plupart des vendeurs. « On ne nous a rien proposé comme espace ni informés du départ. Nous n’avons appris dans la matinée du déguerpissement que libéré l’espace. Il n’y a pas eu de compromis pour notre retour. Nous sommes revenus dans l’espoir de faire quelques bénéfices avant le verdict. Nous continuons à payer la mairie pour le droit de place. D’autres payent jusqu’à 250 F CFA. Certains payent entre 100 F CFA et 50 F CFA. Sauf que des gens sans tenue viennent également prélever de l’argent. Celui qui n’obéit pas se verra chassé de l’espace par la police municipale. Car ses hommes reviennent accompagnés de la police municipale. Ils sont complices avec ces personnes» justifie-t-il.

Plusieurs jours après le déguerpissement, les vendeurs reviennent s’installer peu à peu à leurs anciennes places. « Notre déplacement était brusque sans un préavis. Ils peuvent repasser à tout moment. Nous ne sommes informés de rien. On ne fuit qu’à leurs arrivées pour revenir plus tard à chaque fois. Nous ne connaissons pas la cause encore moins la suite » affirme Aigongué Djasnabaye, propriétaire d’une mini-cabine téléphonique.

Gonzébé Mahamat Yang-Ching

À l'occasion de 64e anniversaire de la République du Tchad, la rédaction de ialtchad Presse a eu une entrevue avec Prof Ahmat Mahamat Hassan consultant indépendant ce samedi 10 août 2024.

Pour Ahmat Mahamat Hassan d'une manière théorique comme les autres anciennes colonies africaines de la France et de l'Angleterre, le Tchad est déclaré État indépendant le 11 août 1960.

Selon lui la dépendance politique de la révolution du pouvoir souvent reste redevable à l'ancienne puissance colonisatrice avec ses bases qui sont déployées au Tchad. Le consultant souligne que le Tchad reste toujours dépendant de la France. Il ajoute que les Élites politiques arrivent au pouvoir par la bénédiction de Paris.

Pour lui, au plan économique, le Tchad a connu des avancés après l'exploitation du pétrole en 2003 avec beaucoup des progrès dans les infrastructures routières, sanitaires et scolaires.

Ahmat Mahamat Hassan affirme que le Tchad reste un pays qui est confronté à la crise de l’accession au pouvoir et le règlement politique des conflits  par la violence. «  La vie civile comme la vie militaire et politique sont dominées par la violence. Elle est illustrée par la violence et les guerres. La pauvreté est le terreau sur lequel prospère la violence ».

Le consultant indépendant confirme que pour que le Tchad retrouve son unité et sa prospérité, il faut résoudre le problème de Leadership et de la gouvernance politique. Il faut aussi un changement de mentalité de la jeunesse sur la citoyenneté républicaine pour que les Tchadiens soient conscients qu’ils ont un destin commun. Aussi conscientiser toutes les générations.

Pour lui, il faut cette refondation fasse une analyse profonde de la crise tchadienne pour construire un état de droit, l’égalitaire citoyenne. Et bannir le repli identitaire, la haine et le rancune. « Personne n'a choisi d'être Tchadien. C'est le résultat du destin et de la colonisation », confie-t-il.

Ousmane Bello Daoudou

Presque toutes les autorités communales qui se sont succédé à la tête de la mairie centrale de N’Djaména, la capitale du Tchad ont interdit la divagation des animaux dans la ville. Mais, ces mesures ne sont pas toujours respectées. Reportage. 

Dans une note datant du 25 août 2021, le maire de la ville de N'Djaména, de l’époque Ali Haroun, a interdit la divagation des animaux dans la ville de N'Djaména. La note indique les mesures à prendre pour les animaux de compagnie tels que le chien, le chat, l’âne, le dromadaire, les moutons, les bœufs et autres. Bien avant, son prédécesseur avait signé une circulaire allant dans le même sens en 2019. 

Cependant, aujourd’hui, la ville de N’Djaména a le visage d’une zone pastorale. Des bœufs, moutons, dromadaires et autres bovins divaguent partout dans la rue, même au centre-ville. Derrière le Lycée technique commercial (LTC) à Sabangali dans le 3e arrondissement, il y a  un troupeau de bœufs campés depuis longtemps.   Sur les voies publiques, il parfois difficile de se frayer un chemin  à cause du passage des bœufs, dromadaires et moutons, dans certains axes comme double voie. Cette pratique obstrue la circulation, crée des embouteillages et cause parfois des accidents et salit la ville. Cette situation  qui prend de l’ampleur  préoccupe la population et particulièrement les conducteurs.

« La divagation des animaux est un  problème sérieux, parce que quand le berger  laisse les animaux errer sur les voies publiques cela cause des embouteillages et laissant aussi des insalubrités parce que les animaux défèquent  partout »,  dénonce Rassedjim Allahoundengar Bruno automobiliste  rencontré sur le rond pont  à double voie. Il raconte, « j’ai vécu une histoire concernant la divagation des animaux pendant les heures de travail. J’étais au pont de Nguéli en direct de Kousseri. Les bergers faisaient traverser leurs animaux. Tout à coup au milieu du pont, les animaux ont refusé de bouger, les bergers les poussaient à avancer, ils ont débordé sur les trottoirs rendant la circulation infernale. Un embouteillage monstre s’est créé et les voleurs ont profité pour me soutirer de l’argent ». Il affirme que les autorités doivent sensibiliser les propriétaires des animaux et prendre des mesures vigoureuses  à  leur endroit en cas de violation des textes.

Pour  Yacoub Tourgou il n’est pas normal que les animaux traversent les voies publiques en pleine circulation.  « Déjà qu’on n’a pas assez de routes, en plus les animaux  nous empêchent de circuler, cela cause des accidents.  La fois dernière quand il pleuvait, je rentrais et ces animaux ont bloqué la circulation. Il y  avait un bœuf qui voulait coûte que coûte me renverser. Il faut une voie spéciale  pour faire  traverser les  animaux ou les faire circuler la nuit », déplore-t-il.

Nadège Riradjim

Après le musée national, les femmes parlementaires se sont rendues  à la Maison nationale de la femme ce 31 juillet pour constater ce que cette maison fait pour les femmes en matière d’autonomisation de la femme.

C’était dans un climat détendu que la délégation conduite par la presidente du Caucus du Parlement Panafricain a été accueillie par le staff de la Maison de la Femme. Selon la  directrice générale adjointe de la Maison Mme Kanika  Laure Agnès, la Maison de la Femme forme, encadre, donne des cours de perfectionnement, fait la promotion, accompagne les victimes des violences basées sur le genre (VBG), enseigne le leadership et encourage à l’entrepreneuriat.

Pour  Nangtoingué Ronel Directrice d’Appui psychosocial, son institution a un service médical en cas de violence conjugale avec blessures. «  Nous apportons les premiers soins à la victime. La situation de vulnérabilité expose les femmes et filles à toutes formes de violence ».
La directrice de formation technique et professionnelle  Amira  Charfadine  a rajouté que la direction de la formation technique et professionnelle forme les vulnérables dans  la couture, l’hôtellerie, l’informatique, l’alphabétisation et  transformation des produits locaux  et en climatisation.

Nadège Riradjim

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