jeudi 19 septembre 2024

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Les ex-otages du groupe terroriste Boko Haram, le médecin Besso Mahamat Ernest et ses compagnons ont été élevés à différents grades de l’Ordre du Mérite civique du Tchad par le président Idriss Déby Itno.

Les 3 hommes ont été enlevés par les éléments de la secte islamique Boko Haram en octobre 2019. Après 6 mois de captivité, ils ont été libérés le 30 août.

Ce lundi 5 octobre 2020, Dr Besso Mahamat Ernest, médecin-chef district de Baga Sola, Aser Adoum, agent d’hygiène et d’assainissement et Brahim Adam Abdoulaye, chauffeur ont reçu les mérites de la nation. Par décret 2003/PR/EMP/CH/2020, ces trois ex-otages de Boko Haram ont été élevés à différents grades de l’Ordre du Mérite civique du Tchad par le Maréchal Idriss Déby Itno, président de la République.

Ainsi, Dr Besso Mahamat Ernest est élevé au grade d’Officier. Aser Adoum et Brahim Adam Abdoulaye, eux sont élevés au grade de Chevalier.

L'ordre du mérite civique du Tchad est une décoration honorifique créée le 14 août 1963 par décret 147. Il récompense les fonctionnaires et agents de l'administration qui ont rendu des services signalés à la République. Il comprend trois grades : chevalier, officier et commandeur.

Prévue pour être opérationnelle en mars 2020, la plateforme de scannage des services de la Douane est enfin inaugurée ce mercredi au poste frontalier de Ngueli. C’est un don de la République populaire de Chine.

Le ministre des Finances et du Budget Hamid Tahir Nguilin, en inaugurant la plateforme de scannage à saluer la coopération sino-tchadienne. Il a émis le vœu de voir que cette plateforme aide à augmenter les recettes douanières et faciliter le travail des agents. « Je voudrais appeler l’ensemble des régies du ministère des Finances et tous les services de l’État compétents en matière de collecte des recettes de redoubler d’efforts pour battre le bon record de l’année dernière à la Douane et toutes les régies des finances publiques. »

La plateforme de scannage des containers et des véhicules de la Douane nationale, en chantier depuis fin novembre 2019, est enfin opérationnelle. Elle a été inaugurée ce mercredi 7 octobre pour inspecter et dédouaner les marchandises. Le scannage va augmenter les recettes douanières, éviter les déperditions et l’identification efficace des marchandises. Aussi, elle permettra d’éviter le déchargement et le rechargement qui occasionnent des coûts financiers aux clients et une perte de temps.

La plateforme de scannage est dotée de 4 scanners, la plateforme. Selon l’ambassadeur de Chine au Tchad M. Li Jin Jin, ce projet s’inscrit dans le cadre du forum de la coopération sino-africaine. Et ce don vise à aider le Tchad à améliorer le travail de la Douane. La direction de la Douane apprécie cette aide et salut ce projet innovant. Pour le directeur général des Douanes et Droits indirects Abdelkerim Mahamat Charfadine, « cette innovation va contribuer efficacement à lutter contre la fraude douanière, la contrebande des marchandises prohibées et les criminalités transfrontalières. »

Cinq techniciens de la Douane sont formés en Chine pour opérer ces appareils. Aussi, d’autres scanners seront installés dans les provinces notamment à Belaba, Adré et Daboua.

Une cérémonie de levée des couleurs s’est déroulée hier dans les locaux du ministère de la Santé publique. L’initiative est du Réseau des jeunes pour le développement et le leadership au Tchad (RJDLT).

La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre, Dr Abdoulaye Sabour Fadoul. Elle consistait à encourager le civisme et les actes de citoyenneté. C'est une action à saluer, a dit la coordinatrice du projet « Mon drapeau, ma fierté », Germaine Fita. « Cette action civique consiste aussi à reconnaître les efforts fournis pour servir les populations en matière du bien-être sanitaire », a-t-elle ajouté.

Le ministre a pris la parole. Il a déclaré que tous les 5 de chaque mois, une cérémonie similaire se tiendra dans tous les établissements de santé pour donner de la valeur à ce qui unit les Tchadiens. Pour lui, les couleurs nationales unissent les Tchadiens dans toutes leurs diversités. C’est pour le M. Sabre un signe fort pour l’unité des fils du Tchad. Selon lui, le patriotisme, le civisme et l’unité nationale se construisent à travers ce genre d’actions.

Les membres du RJDLT ont, à l'occasion, encouragé le personnel du ministère de la Santé et de la Solidarité nationale pour le combat qu’il mène contre le Covid -19.

L’hôpital de la Renaissance de N’Djamena a reçu ce mercredi la visite des autorités responsables de la santé publique.

Le ministre de la Santé publique, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul et le secrétaire d’État à la Santé, Dr Djiddi Ali Sougoudi, se sont rendus à l’hôpital de la Renaissance de N’Djamena pour s’imprégner des conditions de travail des agents, mais aussi de l’accueil et du traitement des patients.

La visite guidée a été dirigée par le directeur général de l’hôpital de la Renaissance, M. Gustave Bassanguen. Tout y est passé : la centrale d’oxygène, le système de traitement des eaux, l’unité de dialyse et celle des laboratoires, etc. Tout au long de la visite, le directeur a expliqué en détail à ses hôtes le fonctionnement de chaque service et les difficultés de l’établissement.

À la fin de la visite, le directeur général M. Bassanguen  a mis l’accent sur la formation des agents, l’ajout et la maintenance des équipements pour mieux soigner les patients. L’hôpital, dit-il, compte 54 médecins, dont 49 spécialistes. Il a une capacité de 223 lits et 17 places.

Enfin, le secrétaire d’État à la Santé, Dr Djiddi Ali Sougoudi a pris la parole pour rassurer l’administration de l’hôpital au sujet des moyens de travail, de la formation des agents et du transfert des compétences, « Ils sont les priorités pour le ministère », dit-il. Il n’a pas manqué au passage de saluer l’implication du personnel dans la lutte contre le Covid-19. Pour finir, le Secrétaire d’État a insisté sur l’accueil et la prise en charge normale des malades.

Les enseignants du Tchad ont célébré ce 5 octobre la journée mondiale des enseignants. À N’Djamena, capitale du Tchad, les festivités se sont déroulées au Centre Almouna. Ialtchad Presse était présent. Reportage.

« L’enseignant a tout donné, jusqu’au fond de son savoir, l’enseignant a donné. Si aujourd’hui tu es président, c’est le fruit de l’enseignant ». C’est par cet hymne dédié à l’enseignant que les festivités commémoratives de la journée mondiale des enseignants, édition 2020, ont démarré au centre Al Mouna de N’Djamena ce lundi 5 octobre.

À 7 heures du matin, le Centre est pris d’assaut par les enseignants. L’auditorium d’une capacité de 700 personnes était plein à craquer. À 9 heures, les protocoles indiquent qu’il n’y a plus de places disponibles. Les retardataires sont orientés vers l’École du Centre où la cérémonie de réjouissance aura lieu. 9heures 30mn, la cérémonie démarre en trombe.

Le président du Comité d’organisation est le premier à prendre la parole. Il rend un vibrant hommage aux enseignants-retraités avant de souligner que l’édition 2020 est placée sous le thème : « les enseignants : mener en temps de crise, repenser l’avenir ».

Il lance le débat sur les aptitudes et les compétences des enseignants à adopter afin de répondre au nouveau défi du Covid-19. Pour le secrétaire provincial du Syndicat des enseignants du Tchad, Mbayana Laoukoura, la journée mondiale des enseignants est le lieu indiqué de saluer l’engagement des enseignants qui se sacrifient pour la réussite de l’éducation de tous les enfants tchadiens. Malheureusement, fait-il remarquer, l’enseignant tchadien travaille dans des conditions défavorables caractérisées par la précarisation. En référence, il cite les mesures drastiques prises par le gouvernement en 2016 pour juguler la crise financière et le risque de contracter la maladie à coronavirus avec la reprise des cours. « La pléthore des élèves expose probablement l’enseignant aux mêmes risques que le corps médical », a-t-il relevé.

Aussi, M. Laoukoura s’est prononcé sur la qualité de l’enseignant. Il précise qu’elle est un critère à ne pas négliger. « La problématique de la qualité de l’enseignement dépend de la qualité de l’enseignant », dit-il. C’est pourquoi il invite la commission chargée de recruter les 20 000 diplômés à la Fonction de prendre en compte cet aspect. « Il faut recruter des enseignants de qualité sans discrimination, loin du clientélisme, du népotisme et de la géopolitique (salve d’applaudissements de l’assistance) », dit-il, sur un ton ferme.

Ensuite c’était au Secrétaire Général du SET M.  Ngartoidé Blaise de s’adresser à l’assistance. Il a axé son discours sur les négociations en vue de l’application intégrale de l’accord du 9 janvier dernier. Il affirme qu’elles sont sur les bons rails. « La levée du gel des effets financiers des avancements et reclassements est prévue pour le mois d’octobre (acclamation de la salle). Le paiement des frais de transport est pour le mois de décembre (brouhaha). » Il souligne que 90% des revendications des enseignants sont satisfaites. Et le maître de cérémonie d’ironiser « l’enseignant a tout donné, mais il a aussi tout gagné. Nous aurons notre 13e mois avec la mention honorable (hilarité dans la salle). »

Le gouvernement de son côté dit avoir fait des progrès. Et soutient que les principes syndicaux n’autorisent pas à enclencher des actions au risque de mécontenter le partenaire. Le secrétaire provincial du SET de N’Djamena prévient, « le débrayage sera automatique si au mois d’octobre les salaires sont payés sans aucune augmentation (applaudissements). »

La célébration a pris fin dans une ambiance bon enfant au centre Al Mouna autour de 12 heures. Toute l’assistance se dirige vers l’École du Centre. « La fête se passe là-bas », lance au micro le maitre de cérémonie. Au rythme de la musique, des rafraîchissements ont été offerts, des pas de danse ont été esquissés le tout accompagné des fortes déclarations des différentes positons des syndicalistes. « Rendez-vous, l’année prochaine », disent les enseignants.

Christian Allahdjim

Réunis ce 5 octobre dans le cadre des festivités de la journée mondiale des enseignants, les militants de la plateforme syndicale du secteur de l’éducation ont après plusieurs recommandations au gouvernement.

Pour améliorer leurs conditions de vie, de travail et assainir leur profession, les militants de la plateforme syndicale du secteur de l’éducation ont fait 15 recommandations au gouvernement. Ialtchad Presse vous propose in extenso les recommandations des enseignants.

  1. Mettre à la disposition des enseignants pour toute la période de la pandémie le gel hydro alcoolique, les masques répondant aux normes sanitaires ;
  2. Désinfecter les salles de classe et assainir l’enceinte des établissements ;
  3. Verser des primes de risques à tout le personnel de l’éducation ;
  4. Appliquer intégralement le reste des points contenus dans l’accord du 9 janvier 2020, notamment le paiement des effets financiers des avancements et reclassements à compter de janvier 2020 et le paiement des frais de transport de 2016 à 2019 ;
  5. Construire et équiper les salles des classes dans les écoles, collèges, lycées et universités en vue de décongestionner les structures d’accueil existantes à l’effet de la pandémie de Covid-19 ;
  6. Impliquer les syndicats du secteur de l’éducation dans le recrutement des diplômés à la Fonction publique ;
  7. Recruter sur la base des critères bien définis, notamment par promotion en vue de donner la chance à tous les enfants tchadiens ;
  8. Répartir équitablement les ressources humaines, matérielles et financières en tenant compte de la carte scolaire ;
  9. Affecter les agents selon les critères techniques et non les utiliser à des fins mercantiles ;
  10. Organiser les examens et concours uniquement avec les professionnels de l’éducation sur le terrain en évitant l’intrusion des corps étrangers dans les différents jurys ;
  11. Payer les allocations de congé de retraite, les primes de départ à la retraite, payer mensuellement la pension par virement bancaire ;
  12. Donner des autorisations d’étude à ceux qui en font la demande suivant les textes en vigueur ;
  13. Donner des indemnités de craie et documentation aux enseignants, surveillants généraux des collèges et lycées ainsi que des contractuels de l’État intervenant dans les classes ;
  14. Recruter des maîtres communautaires ayant fini leurs formations dans des    Écoles normales des Instituteurs ;
  15. Verser les primes de suggestion aux chefs de division et responsables des services du ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Christian Routouang Mohamed Ndonga a refusé de renouveler le contrat du sélectionneur national des Sao du Tchad, M. Emmanuel Trégoat. Son contrat a pris fin depuis le mois d’août.

Il est en sursis depuis un mois et attend un probable renouvellement de son contrat. Mais Emmanuel Trégoat, coach de l’équipe tchadienne de football s’est vu refusé le renouvellement de son contrat.

Dans une correspondance adressée ce lundi 5 octobre 2020 au président de la Fédération tchadienne de Football association (FTFA), le ministre de la Jeunesse et des Sports a fait part de son renoncement à renouveler le contrat du sélectionneur national. « Le ministre tient à vous signifier qu’en l'espèce et à partir de cet instant, il renonce à signer la prolongation du contrat du sélectionneur national Emmanuel Trégoat et vous demande de prendre les décisions qui s'imposent », a notifié le directeur général du ministère à la FTFA.

La goutte d’eau de trop

La cause de ce refus est dit-on la non-convocation de Bakhit Djibrine, milieu offensif de l’équipe nationale par Emmanuel Trégoat pour la tournée de préparation au Niger et pour les deux matches avec la Guinée équatoriale. Cette décision du coach intervient à la suite de celle de la commission d’homologation des litiges et des disciplines de la FTFA de sanctionner Bokhit Djibrine du club Foullah Édifice pour de « supposé » double contrat. Argument que rejette en bloc le ministre Christian Routouang Mohamed Ndonga qui ne voit qu’une manipulation du coach Emmanuel pour compromettre l’avenir de celui qu’il qualifie de « figure montante de notre football ». « Dans cette affaire répugnante, l’instigateur principal se trouve être Emmanuel Trégoat qui, pour ses intérêts personnels a outrepassé ses fonctions de sélectionneur national pour se transformer en manager ou agent recruteur », peut-on lire dans la correspondance. D’après le document, cette implication du coach est en violation des dispositions de l’article 5 de son contrat du contrat paraphé fin août 2019.

Titulaire d’un diplôme UEFA « A », Emmanuel Trégoat a été rappelé en fin août 2019 pour reprendre les rênes de l’équipe nationale tchadienne. Il a comme cahier de charge de qualifier le Tchad à la Coupe d’Afrique des nations de 2021 au Cameroun. Depuis son retour, l’entraîneur a à son compteur six défaites, un match nul et une victoire en huit matches. En 2015, il a été limogé pour résultat non probant. Ne reste qu’à la FTFA de trouver dans un plus bref délai, un nouvel entraîneur qui doit piloter les matches de poule retour dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2021.

La guerre vient de commencer ?

Le 2 octobre, le ministre Christian Routouang, visiblement exaspéré, a fait une sortie fracassante sur les réseaux sociaux pour s’en prendre à  des « mafieux » qui, écrit-il, ont  pris en otage le football tchadien. « Ils sont souvent prétentieux et se disent ayant les « bras longs » et prêt à réduire l'autorité du ministre au néant », les a-t-il décrits dans son post. Pour lui, il n’est plus question de fermer les yeux, mais il faut agir, quelles que soient les conséquences. « Soyez rassuré que je plongerai dans ce monde inconnu sans réserve et avec un mental de fer… On ne continuera pas à caresser la vérité au sens de poils tout le temps », a-t-il prévenu.  Trois jours après cette sortie, le ministre renonce au renouvellement du contrat du coach Emmanuel arrivé à terme. Est-ce le ministre veut par cet acte affirmer son autorité ? La question reste posée. En soirée le président de la FTFA M. Moctar Mahmoud Hamid dit prendre acte de la décision du ministre.

Le baccalauréat est un diplôme qui sanctionne le cycle secondaire et ouvre les portes des études supérieures aux lauréats. Au Tchad, après l’obtention de ce diplôme, les jeunes bacheliers ont du mal à s’orienter et à s’intégrer dans la vie active. Reportage.

L’obtention du baccalauréat est une chose et s’orienter dans les études supérieures en est une autre. Beaucoup de jeunes sont confrontés à ce problème. Ils ne savent pas ou hésitent à faire un choix clair. Pourtant, ce choix s’avère déterminant pour la future carrière des jeunes et comme le dit un adage populaire « si on ne sait pas d’où on vient, il faut savoir où on va ».

Saleh Moïdjingar Issa, jeune de 22 ans habitant le quartier Amtoukoui, dans la commune du 7e arrondissement. Il vient de réussir son baccalauréat série A4, « jusqu’à présent il n’a pas encore choisi sa filière de formation. Avant, il voulait faire la communication et dit-on que ceux qui finissent en communication n’ont pas beaucoup de débouchés, donc il est pour le moment dans l’embarras de choix », dit-il.

Ildjima Katcheng est bachelière de 18 ans. Elle a choisi les Relations Internationales. Ce choix, elle l’a fait elle-même. Ses parents lui ont demandé de faire le Droit, mais elle préfère les Relations Internationales puisque ça fait déjà quelque temps qu’elle a jeté son dévolu sur cette filière. « Bien que cette filière n’existe pas encore à l’Université de N’Djamena, je compte commencer avec une autre filière avant de me spécialiser en Relations Internationales », dit la jeune bachelière.

Ces deux exemples illustrent bien, la difficulté dont sont confrontés les jeunes pour choisir une filière après le baccalauréat. Et souvent leur choix est en inadéquation avec le marché du travail. Du côté des parents, les avis divergent. Certains parents laissent libre cours à leurs enfants. D’autres estiment qu’il est préférable que les parents fassent le choix de formation à leurs places.

Quelle filière pour quel débouché ?

Pour Bananeh EHNENKI, Enseignant à l’École Normale Supérieure (ENS) de N’Djamena et pédagogue, « jadis, le conseil d’orientation allait d’établissement en établissement avec des dépliants qui offraient des possibilités après le baccalauréat, mais cette pratique a disparu aujourd’hui ». Pour une bonne orientation, il faut que l’élève ait une capacité ou une aptitude à exercer tel ou tel métier. Et la décision ne doit pas être prise seule, elle doit être prise en concertation avec les parents, l’élève et le conseil d’orientation de son établissement. « Malheureusement aujourd’hui, il y a des élèves qui, après le baccalauréat font parfois de choix erroné, hasardeux et par suivisme », se désole Bananeh EHNENKI. Le pédagogue rajoute qu’il ne faut pas faire le choix par rapport à son ami, mais par rapport à ses propres aptitudes, à ses ambitions et à ses moyens.

Le critère de l’offre d’emploi entre aussi dans le choix de la filière de formation, car vous pouvez suivre une formation, l’achever dans de bonnes conditions et vous vous rendriez compte qu’il n’y a rien sur le marché de travail. Il faut donc, bien analyser le marché de travail avant de faire le choix. Auquel cas, votre choix doit s’orienter vers l’auto-emploi.

« Le système éducatif tchadien manque de système de récupération et de passerelles pour permettre à tous les élèves d’aller vers les qualifications qui leur permettront d’être pratiques. Et de faire quelque chose dans la vie », dit Bananeh EHNENKI. Pour résoudre ce problème, le pédagogue suggère la multiplication des établissements de formation professionnelle pour récupérer des élèves qui ne sont pas destinés à faire de longues études, ainsi dit-il, on aura le moyen de limiter le chômage et de promouvoir l’auto-emploi. Il existe de nos jours, des filières prometteuses comme l’informatique, la médecine, l’enseignement, le secteur agricole et bien d’autres que les jeunes bacheliers peuvent aisément s’orienter.

Pour ne pas tomber dans le piège de l’embarras de choix de filière de formation ou de choisir une filière en inadéquation avec le marché de travail, le pédagogue conseille aux jeunes bacheliers de ne pas faire de choix hasardeux et par suivisme. Avant de s’engager dans une formation, il faut se fixer un objectif et ne pas compter sur la Fonction. Aussi, il faut demander conseil aux aînés, discuter avec les parents et se rapprocher des spécialistes pour éviter le regret d’avoir fait des études qui ne conduisent nulle part.

Ousmane Mahamat Alfahal

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