jeudi 19 septembre 2024

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Le monde du football tchadien est en pleine ébullition depuis que le ministre de la Jeunesse et des Sports a dénoncé, sur les réseaux sociaux, les responsables de la Fédération tchadienne de football association (FTFA), les qualifiant des mafieux à l’origine de la contre-performance du football. Pendant que sa publication faisait débat chez les internautes, une note signée de son directeur général FTFA met fin au contrat de l’entraîneur français Emmanuel Tregoat.

Dans le milieu sportif, le lobbying est une réalité connue de tous et le Tchad n’en fait pas exception. Mais pourquoi ailleurs cela évolue-t-il? Pourquoi pas au Tchad ? Depuis fort longtemps, les Tchadiens ont toujours dénoncé la manière avec laquelle les dirigeants de la FTFA gèrent le foot. Cette fédération comme son statut relève à la fois du ministère des Sports car, elle est non seulement affilée à une organisation supranationale qu’est la Fédération internationale de football association (FIFA), elle bénéficie aussi directement du financement de l’Etat. L’idée ici est de faire des fédérations des entités autonomes et de leur permettre d’être plus performantes pour l’évolution des sports tout en les préservant des interférences politiques. Le ministère des Sports en tant que département chargé de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière des sports, se doit d’avoir un regard afin que les fonds alloués par les instances internationales contribuent à rendre performant le secteur. Un contrôle encadré par un cahier de charge bien défini pour éviter ce que les gens qualifient d’ingérence. Le ministre à travers son post sur sa page Facebook, a dit tout haut ce que beaucoup disent tout bas. Le cas de la FTFA est édifiant dans la mesure où même la gouvernance interne est contestée par les uns et les autres. Et au cœur des divergences, la gestion des fonds alloués par la FIFA. Il y a même une affaire encore pendante à la justice.

Dénoncer un réseau de mafieux qui n’a aucune notion de patriotisme comme a relevé le ministre, reviendrait à se demander comment certains responsables sont arrivés à la tête des fédérations. Sont-ils des passionnés du foot ? Du sport en général ? Ou sont-ils des hommes d’affaires qui ont flairé une opportunité d’affaires ? Voilà le débat de fond que soulève l’indignation du ministre au-delà des points de vue des uns et des autres. L’expérience a montré qu’à chaque fois, il faut que le président de la République intervienne pour que les lignes bougent dans un sens ou un autre. Lors de la pose de pierre du futur stade de Mandjanfa, le président a dénoncé avec force la gestion du football tchadien. Cela a-t-il créé un débat ? Rien du tout. Tout le monde a applaudi alors qu’il ne lui revient pas à lui de porter des critiques publiquement. C’est signe que la situation est grave. Si le ministère des Sports a cette prérogative, il ne serait que normal. Certaines critiques trouvent que voient la sortie du ministre est maladroite. Et encore plus maladroite parce qu’il l’a fait sur Facebook. Être ministre est aussi être citoyen qui se prononce sur des sujets qui touchent à la Nation. Les différentes opinions consécutives par rapport à cette publication, qu’elles soient critiques ou non, ont permis pour certains observateurs de comprendre le vrai mal du football que beaucoup taisent.

Maurice N’gonn Lokarr

Trois opérateurs de téléphonie mobile ont été sanctionnés, ce mardi, à verser plus de 13 milliards de FCFA à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes (ARCEP).

Ce que reproche l’Arcep à Airtel, Tigo et Salam est le manquement sur la qualité de service. En plus Airtel et Tigo sont accusés de ne pas respecter les engagements contenus dans le protocole d’accord signé en juin 2019.

D’après le président du Conseil d’administration d’ARCEP, Emmanuel Nadingar, les conclusions du rapport du 13e audit sur la qualité de service qui ont mis à nu ces manquements couvrent la période de juillet à septembre 2020. Il s’agit d’évaluer la couverture des réseaux 2G, 3G et 4G ainsi que la qualité des services 2G et 3G (voix, message et data) fournis par Airtel, Tigo et Salam dans 29 localités et sur les 27 axes routiers. Malheureusement, dit Emmanuel Nadingar, les conclusions de l’audit « ont relevé des manquements sur plusieurs indicateurs mesurés. »

Le Conseil tenu ce mardi 13 octobre a décidé des sanctions pécuniaires proportionnellement aux chiffres d’affaires réalisés par chaque opérateur en 2020. Airtel est condamné à payer 4 milliards. Ce qui équivaut à 7% de son chiffre d’affaires. Tigo Millicom, quant à lui, doit verser 4 milliards Cfa (6,28%). Tandis que Salam écope d’une sanction à hauteur de 63 millions FCFA pour un taux de 9,65%.  Somme toute, ces trois opérateurs de téléphonie mobile verseront 8,5 milliards à titre de sanction financière à ARCEP pour le compte de l’année 2020.

Des sanctions reconduites

En plus de ces sanctions, le Conseil d’ARCEP a décidé de reconduire celles infligées en 2018 à Airtel et Tigo. Ceci est la conséquence de l’annulation des protocoles d’accord signés entre l’organe régulateur et ces deux compagnies de téléphonie. Autrement, Airtel se voit reconduire sa sanction de 2018 qui s’élève à 3 milliards. Tigo, de son côté, versera en plus des 4 milliards (2020), 1,5 milliard FCFA. En tout, le montant total des sanctions pécuniaires pour 2020 s’élève à 13 milliards FCFA. Selon le PCA d’ARCEP, les produits de ces sanctions permettront à son institution de se doter des outils et des équipements performants pour assurer avec efficacité le contrôle de la qualité de service.

Le ministre d'État, ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, a dirigé une rencontre de la Commission spéciale pour le recrutement de 20.000 diplômés. C'est ce 09 octobre à la présidence. A cet effet, il a annoncé l’intégration de 6 000 jeunes avant fin octobre.

« 6 000 diplômés doivent être intégrés avant la fin du mois d’octobre, instruction du Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno ». C'est en ces termes que, Kalzeubé Payimi Debeut, ministre d'État, ministre Secrétaire général de la présidence, a annoncé la nouvelle vague d'intégration.

Au cours de la rencontre, Kalzeubé Payimi Deubet a tenu à faire le point sur les travaux de la commission chargée du recrutement des diplômés à la Fonction publique. Ces travaux ne sont pas satisfaisants au vu des résultats, estime-t-il. Le Secrétaire général de la présidence de la République a demandé au ministre de la Fonction publique et à la Commission d’accélérer la cadence.

Faut-il encore le rappeler, la Cellule technique d’appui à la Commission spéciale pour le recrutement devrait intégrer 5 000 diplômés à la fin du mois de septembre. Objectif qui n'est pas atteint. Car le nombre des intégrés est en deçà.

L’Association panafricaine House of Africa a lancé ce samedi à N’Djamena, capitale tchadienne, le dialogue citoyen sur l’avenir d’Internet. L’objectif est de faire naître une parole citoyenne sur l’avenir du numérique.

Ce samedi 10 octobre, dans 78 pays du monde, se tient le dialogue citoyen mondial sur l’avenir d’Internet. Le Tchad n’y échappe pas. Cette initiative est « la plus grande participation jamais organisée à ce jour », selon le président de House of Africa, Abdeldjalil Bachar Bong. Au Tchad, ce sont près de 200 citoyens, utilisateurs d’Internet, qui prennent part à ce dialogue organisé à la Bibliothèque nationale.

Le dialogue citoyen mondial sur l’avenir d’Internet s’inscrit, selon les organisateurs, dans une démarche de délibération citoyenne et de démocratie participative à l’échelle mondiale. L’idée est de faire naître une parole citoyenne sur l’avenir du numérique. Il est donc question d’impliquer, au niveau national, des citoyens pour façonner l’avenir de l’Internet. Autrement, mener une consultation participative avec toutes les différentes couches sociales en vue de recueillir des avis et recommandations sur des questions les plus urgentes et les plus importantes.

Ce dialogue citoyen mondial est axé sur les thématiques en corrélation avec le Covid-19 : l’identité numérique, l’intelligence artificielle, l’Internet pour et par les citoyens, Internet et moi, la sphère digitale publique, l’inclusion digitale et l’Internet au Tchad. « Les enjeux du XXIe siècle imposent de faire renaître la confiance entre les citoyens et les décideurs. C’est pourquoi les modes de gouvernance doivent évoluer et s’adapter aux défis à venir », a justifié Abdeldjalil Bachar Bong en reprenant Yves Mathieu, co-directeur de Missions publiques.

A l’issue de ce dialogue, des recommandations citoyennes feront l’objet d’une délibération mondiale pour être soumises aux décideurs au niveau local, national, régional et international. En novembre 2020, ces résultats seront soumis au Forum mondial sur la gouvernance d’Internet des Nations unies.

House of Africa est une association panafricaine créée en 2017. Elle a pour objectifs, le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, la promotion de la jeunesse africaine, l’implémentation des 17 objectifs du développement durable (ODD) des Nations unies et celui de l’agenda 2063 de l’Union africaine. 

Le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Abdoulaye Sabre Fadoul, suspend les demandes d'ouverture des établissements privés de soins de santé. C'est par une note circulaire, signée le 8 octobre 2020.

Les autorisations d’ouverture des établissements privés de soins sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. C'est ce qui ressort de la note circulaire du ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Abdoulaye Sabre Fadoul. Cette décision concerne l'ouverture des cliniques, cabinets médicaux et des soins ainsi que d'autres établissements privés de tout genre.

« Les demandes n’obéissent pas aux critères définis par les textes en vigueur au Tchad », dit le ministre. Selon la même note circulaire, il importe de procéder d’abord à un recadrage de la situation en évaluant le fonctionnement des établissements privés existant avant toute nouvelle autorisation.

Le ministre de l’Économie, de la Planification du Développement et de la Coopération internationale, Issa Doubragne, et le représentant résident de la Banque Mondiale (BM) au Tchad, Raşit Pertev, ont signé, ce jeudi 08 octobre, un accord de financement additionnel. Une convention relative au Projet d’Appui aux Réfugiés et Communautés d’Accueil (PARCA).

Cet accord de financement additionnel vise à renforcer la prise en charge des réfugiés et des communautés d'accueil. C'est à travers l’amélioration de leur accès aux services sociaux de base et aux moyens de subsistance. Il permettra également de réduire la pauvreté et de redistribuer équitablement les bénéfices de la croissance économique via de transferts monétaires inconditionnels. L'autre objectif est d’assurer un développement humain harmonieux et plus productif.

« Le Gouvernement du Tchad bénéficie depuis 2019 d’un don de 60 millions de dollars américains pour la mise en œuvre du PARCA dans trois provinces à savoir : le Ouaddaï, le Logone Oriental et le Lac. C'est avec une couverture estimée à 45.000 bénéficiaires directs de transferts monétaires et subventions productives », fait savoir le ministre Issa Doubragne. Il précise que ce financement additionnel de 75 millions de dollars américains, soit plus de 38 milliards FCFA, va permettre d’étendre les zones de couvertures à quatre provinces supplémentaires. Il s'agit du Mandoul, du Moyen-Chari, de l’Ennedi-Est et du Wadi-Fira. La convention permettre de toucher environ 495.000 bénéficiaires supplémentaires.

Le représentant résident de la Banque mondiale au Tchad, M. Raşit Pertev relève que le PARCA est aligné sur la stratégie institutionnelle du Groupe de la BM sur les conflits de fragilité et la violence (FCV). Cette stratégie donne la priorité à la pleine inclusion des populations les plus vulnérables, y compris les réfugiés et les communautés hôtes. C'est notamment le cas lorsque les impacts des conflits se propagent à travers les frontières du pays. M. Raşit Pertev réitère l’engagement de son institution qui reste déterminée à continuer de soutenir le programme de réduction de la pauvreté au Tchad en cette période difficile de Covud-19 et du changement climatique.

Le ministère de l’Environnement et de la Pêche a lancé ce jeudi le projet de renforcement des capacités pour le développement du système national de mesurage, de rapportage et de vérification. Cela, après un atelier de présentation fait par visioconférence.

Selon les termes de référence, l’initiative de ce projet se justifie par la ratification de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques par le Tchad en 1993. Toujours d’après le document, la dernière communication du Tchad sur le changement climatique date de 2012. D’où la nécessité de réactualiser les données avec le lancement de ce projet sur le développement du système national de mesurage, de rapportage et de vérification (MRV).

Dans sa note de présentation, le directeur de l’éducation environnementale, M. Mahamat Abdoulaye a indiqué que ce projet s’inscrit dans le registre de la lutte contre le réchauffement climatique. Il s’agit d’un système qui combine un ensemble de processus et de procédures permettant la collecte, l’analyse et le rapportage des données réelles, leur évaluation et détermination dans le but de déterminer quand et comment un pays remplit ses obligations. Le projet vise, de manière globale, à développer le système national de mesurage, de rapportage et de vérification du Tchad et à mettre en place un système de suivi de la contribution déterminée au niveau national (CDN).

Pour le ministère de l’Environnement et de la Pêche, c’est un défi relevé avec ce projet. Car, reconnaît le représentant du ministre de l’Environnement, il y a peu le Tchad ne pouvait quantifier de manière fiable les émissions de Gaz à effet de serre.  « Avec ce nouveau projet, la solution est trouvée et un grand défi est en train d’être relevé en matière d’expertise des inventaires de gaz à effet de serre », s’est-il réjoui.

Ce séminaire vise aussi à rassurer les partenaires de la disponibilité du Tchad à respecter les clauses du Protocole d’accord. L’Initiative pour la transparence de l’Action climatique (ICAT) est financée à hauteur de 170 000 dollars américains. Durée du projet : 12 mois pour la phase pilote. Un atelier final y sera consacré à sa validation.

La réunion était consacrée à l’exploitation illégale de l’or mais a débouché sur la décision de fermer tous les sites d’orpaillage illégal.

Selon le compte-rendu fait par le ministre de la Communication, quatre mesures sont prises à l’issue de cette réunion dirigée par le président de la République Idriss Déby Itno. 

La première mesure concerne la fermeture dès jeudi 8 octobre de tous les sites d’orpaillage illégal. La deuxième mesure ordonne l’annulation de tous les titres miniers, des permis de recherche et/ou d’exploitation industrielle, semi-industrielle et artisanale de l’or, ainsi que de toutes les autorisations de prospection, d’exploitation semi-industrielle, semi-mécanisée, artisanale/traditionnelle et de lavage des rejets d’or. Sauf exception aux entreprises dûment agréées aux références avérées dans le secteur minier. La troisième mesure parle du déguerpissement de tous les orpailleurs des sites illégalement occupés. Enfin, la quatrième mesure demande le rapatriement des étrangers clandestins vers leurs pays d’origine.

Il faut rappeler que depuis 2018, le gouvernement est en guerre contre les orpailleurs clandestins dans les zones minières de Miski et Kouri Bougoudji. Des injonctions leur ont été plusieurs fois signifiées de quitter les lieux. Mais sur le terrain, ces sommations n’ont pas donné des résultats escomptés.

Selon les chiffres du ministère de l’Administration du territoire, il y a plus de 25 000 orpailleurs clandestins dans ces zones. En août 2018, le gouvernement avait même ordonné l’utilisation des moyens très forts. « Nos forces de défense et de sécurité sous le contrôle du ministre de la Défense sont instruits pour déclencher les opérations terre et air pour faire partir par force tout orpailleur (…) de détruire tous les gros engins et citernes d’eau (…), de brûler tous les magasins des matériels d’orpaillage et autres matériels jusqu’à ce qu’il n’y ait personne dans ces zones de Miski et Kouribougouji », avait déclaré le ministre de la Sécurité publique de l’époque, Ahmat Mahamat Bachir.  

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