Des élèves, des enseignants et des dirigeants des écoles privées comme publiques de N’Djamena, capitale tchadienne, font face à des grands problèmes de sécurité routière. Traverser la rue est véritable chemin de croix surtout pour les élèves qui met leurs vies en danger. Reportage.
Le constat est amer. Un tour durant les heures de pointe, en entrées et sorties des classes, devant certains établissements publics et privés comme le lycée Félix Eboué face à l’Avenue Mobutu et le Lycée Fort Lamy (LFL) sur la Rue de 40 m est un vrai chemin de croix. Au Lycée Fort Lamy où nous nous sommes rendus, les élèves ont toutes les peines du monde pour atteindre leurs salles de classe. Même scénario à midi lors des sorties des classes finissent.
« La problématique de la sécurité de nos élèves est délicate », a reconnu le proviseur du LFL, Ibrahim Mahamat Iguemir. Les responsables de l’établissement s’organisent chaque jour pour assurer la sécurité de leurs élèves. « Nous mettons chaque jour 2 surveillants avec des panneaux de signalisation-stop pour contraindre les usagers à s’arrêter et laisser traverser les enfants », dit le proviseur. Il reconnaît que la tâche est difficile à accomplir, « certains usagers tentent toujours de nous rendre la vie compliquée. De tels comportements ont causé un accident à fracture ouverte à un de nos élèves en novembre 2019.»
L’établissement appelle à l’aide souvent la Police. Un des parents d’élèves sous couvert de l’anonymat dit « La seule solution est de demander à la Mairie centrale de construire une passerelle à l’exemple de celle construite entre le lycée Félix Eboué et le Lycée technique commerciale. » Pour des raisons de sécurité routière, une passerelle est construite entre ces 2 lycées. Malheureusement cette passerelle n’est pas utilisée par les élèves qui préfèrent traverser la voie. Ce qui cause assez souvent des embouteillages. Manque de sensibilisation ? On ne saurait le dire. Mais selon les des élèves, emprunter la passerelle est fatigant.
La solution dos d’âne, mais…
Contrairement au LFL, l’École catholique Associe Notre Dame de la Paix communément appelée école Béguinage a réussi à se faire construire un dos d’âne pour la sécurité de ses élèves. C’est une école de niveau primaire. Elle compte environ 1 036 élèves. Et existe depuis plus de 60 ans. Selon la directrice Sœur Claude Marcelle BSAIBE, c’est grâce au Président de la République Idriss Deby ITNO que leur école a eu ce dos d’âne. Elle en est reconnaissante. « Seulement, la peinture du dos d’âne est effacée et on ne peut pas le voir de plus loin ce qui n’est pas trop sécurisant pour nos enfants. » Selon elle, plusieurs fois son établissement a formulé des demandes à la mairie pour remettre la peinture, mais jusque-là rien. Aussi, elle souligne qu’ils ont des panneaux de signalisation pour stopper les voitures et motocyclistes, mais qui ne sont pas bien agencés, « s’ils y a des gens qui peuvent bien les disposer ils sont la bienvenue », dit la soeur. Pour les entrées et les sorties, la responsable de l’école catholique Le Béguinage dit « je me suis rendue à la Police pour demander de mettre au service de l’école au moins 2 policiers pour assurer la sécurité. Il y a beaucoup de choses à faire à savoir, le thermo flash, les masques entre autres, c’est pourquoi la présence des forces de l’ordre va nous aider à avancer ».
Selon la Sœur Claude Marcelle BSAIBE, le problème se pose autour de l’école. « A l’intérieur, les enfants sont en sécurité. On exige que les élèves restent jusqu’à 17h si les parents tardent à venir les récupérer. Quelquefois je les amène dans ma voiture ce qui n’est pas normal, mais on fait avec », conclut-elle.
Dos d’âne ou pas, la sécurité est l’affaire de tous. Il est question de veiller à préserver la vie de tous, car la vie humaine est sacrée. Pour la sœur les automobilistes et motocyclistes doivent faire preuve de civisme. La sécurité de nos enfants en dépend.
Moyalbaye Nadjasna
L’opération « Conscience citoyenne » lancée par la Coalition des associations de la société civile pour l’Action citoyenne (CASAC) se poursuit en provinces.
Lancée le 20 septembre 2020 à Linia dans le Chari Baguirmi par la CASAC, la campagne dénommée « Conscience citoyenne » se poursuit dans les autres provinces. Pour cette semaine, la province de Hadjer Lamis est à l’honneur.
De Massaguet à Mani en passant par Douguia, Djermaya dans le département de Haraz Al Biar, des ambassadeurs de la CASAC ont fait le porte à porte pour recenser les doléances des citoyens. En toile de fond des échanges, la valeur cardinale de la paix, chère à la CASAC. Selon le président de la CASAC, Mahamoud Ali Seid, le renforcement de la cohésion sociale, la tolérance, l’amour de la patrie et surtout la préservation de la paix sont tributaires de l’effort collectif. « Ce qui nous amène à demander à nos compatriotes de donner le meilleur d’eux-mêmes pour que la marche irréversible que connait notre pays ne soit pas annihilée », a-t-il déclaré.
L’opération « conscience citoyenne » consiste à recenser les doléances des citoyen.nes face au contexte de l’heure et vise également à vulgariser les préceptes du vivre-ensemble. Prévue pour une durée d’un mois, l’opération semble être prorogée et se « poursuivra sur toute l’étendue du territoire et touchera toutes les couches sociales », a souligné Mahamoud Ali Seid. La CASAC remettra, à l’issue de cette caravane, un mémorandum dénommé « cahier citoyen ».
En dépit de l’inondation de sa cour, le Lycée de Habbena se prépare pour la rentrée scolaire 2020-2021. Reportage.
10 heures 42 minutes. Le ciel dégage un air frais en cette matinée du lundi 12 octobre. Dans le 7e arrondissement de la ville de N’Djamena, au quartier Habbena, se dresse le Lycée public d’Habbena. Deux bâtiments d’un niveau chacun. Il y a près de 2 mois, l’accès à la cour de cet établissement était impossible à la suite des inondations. La situation n’est plus la même aujourd’hui. Grâce aux digues faites de remblais, l’accès à l’administration et aux salles de classe est possible. Le Lycée reprend vie.
Élèves et parents se bousculent pour les inscriptions, réinscriptions, retrait de changement d’établissement et autres pièces académiques. Dans la pièce principale, deux surveillants se chargent des dossiers d’inscription et de réinscription. Juste à droite se trouve le bureau du proviseur. Une longue file d’attente se dresse devant sa porte.
Mme Habiba Idriss, proviseure du lycée nous reçoit enfin. Il nous a fallu près de deux heures d’horloge de patience. Dans son grand bureau, quatre chaises sont disposées pour les invités. Sur sa table, des lots de dossiers sont empilés çà et là. Elle est débordée par la charge de travail. Elle se permet de petits moments de pause par des gestes presque mécaniques. Elle ôte ses verres correcteurs, recule sa chaise et laisse tomber son dos, dans un grand souffle, sur le dossier de sa chaise en regardant la montagne de dossier sur son bureau.
Mme la proviseure dirige cet établissement depuis trois ans. Depuis le 1er octobre, les cours ont repris pour boucler l’année académique 2019-2020. Douze jours après, ces cours n’ont toujours pas démarré dans son établissement. Non pas à cause de l’inondation de la cour, mais plutôt à cause du « sabotage » des élèves. « Les enseignants viennent tous les jours. Mais aucun élève ne se présente. C’est un sabotage », dit Mme Habiba Idriss. La cause de ce « sabotage » est, selon elle, la décision du ministère de l’Éducation nationale de faire passer systématiquement les élèves en classe supérieure. « Cette décision leur fait prendre la grosse tête parce qu’ils savent que l’année est bouclée ou pas, ils passent en classe supérieure », lâche-t-elle, l’air dégoûtée. Finalement l’administration se prépare pour la nouvelle année académique prévue le 2 novembre. « Nous sommes prêts pour la reprise des cours. L’eau ne constitue plus un problème pour nous », a rassuré la proviseure.
Bien que les eaux se retirent peu à peu de son établissement. Le hic selon Mme Habiba Idriss, ce que ça fait 23 ans que cela se répète. « C’est un chantier inachevé », dit-elle. Selon elle, le lycée a été réceptionné sans clôture ni nivellement de la cour. Pourtant il est construit sur un bassin de rétention. Ce qui serait la cause de son inondation tous les ans. Toujours selon Mme Habiba, des efforts sont consentis tous les ans pour faire de ce Lycée, un établissement agréable. « Chaque année on déverse du remblai. L’année suivante, c’est comme si rien n’a été fait. Cette cour a englouti des bennes de remblai. Mais on le fait petit à petit aux frais de l’administration », a indiqué Mme Habiba Idriss.
Pour la proviseure, le chantier nécessite de grands moyens. Depuis 23 ans, le gouvernement n’a pas réagi. « Nous en référons à notre hiérarchie chaque année. Cela fait 23 ans qu’on le dit, mais rien n’est fait. Nous espérons toujours qu’un jour le gouvernement trouvera la solution », dit-elle. En attendant, elle appelle des personnes et organisations de bonne volonté à leur venir en aide pour la finition de la clôture et le remblayage de la cour.
Christian Allahdim
La finale du programme « École des Champions » initié par Naïr Abakar s’est jouée le 15 octobre à N’Djamena, capitale tchadienne. Ialtchad Presse vous fait comprendre ce projet en 6 points.
La phase finale de la sélection du programme École des Champions s’est jouée le 15 octobre dernier en présence du ministre des Sports Routouang Mohamed Ndonga Christian, du partenaire Samuel Eto’o, de l’initiateur Naïr Abakar et des 50 jeunes âgés de 10 à 15 ans. Tous présélectionnés dans trois provinces. Ils ont démontré leurs talents dans le cadre de ce programme.
Qu’est-ce que le concept École des Champions ?
L’École des Champions est un programme initié par le conseiller de l’Union africaine à la Jeunesse, Naïr Abakar. Le programme combine études et sport. Il est à sa première édition. Selon Naïr, le programme se focalise sur le sport parce qu’il (football) est un sport rassembleur au-delà de la race, de la culture. Mais, dit-il, d’autres programmes seront initiés dans d’autres domaines pour le développement de l’Afrique.
Quelle périodicité?
L’École des Champions est un programme annuel. La première édition n’a concerné que le Tchad avec pour partenaire Kadji Academy sport de Douala. Toutefois, selon l’initiateur, il va s’étendre aux autres pays africains avec le concours des autres académies.
Quel objectif ?
Le programme École des Champions vise à promouvoir le football africain à la base. Il est question de dénicher des pépites dans des ligues régionales et leur octroyer des bourses pour intégrer une académie de football afin de réaliser leurs rêves. Comme l’a reconnu Samuel Eto’o, lors de la phase de ce programme joué à N’Djamena, en Afrique, le football n’est pas assez promu et soutenu.
Qui est concerné ?
Le programme concerne les jeunes de 10 à 15 ans. Pour Naïr Abakar, c’est la base pour développer un potentiel. Pour cette première édition, 15 jeunes tchadiens sont bénéficiaires de cette bourse pour intégrer Kadji Academy Sport pour deux ans de formation.
Et l’avenir des jeunes ?
D’après l’initiateur, les jeunes retenus dans le cadre de ce programme ont deux ans de formation à Kadji Academy Sport de Douala. A l’issue de ces années de formation, il y aura des évaluations. Et ces jeunes seront prêts. Certains pourront obtenir des contrats et auront la chance de continuer en Europe, croit Naïr. D’autres non. Pour ces derniers, Naïr Abakar souligne qu’ils intégreront directement l’équipe pépinière des Sao, U13 et U15 du Tchad. Pour Samuel Eto’o, ce sera une fierté que l’équipe nationale tchadienne de football soit constituée dans dix ans de ces jeunes.
D’où vient le financement ?
Le programme est financé entièrement par l’Union africaine avec le soutien actif de Kadji Academy sport de Douala en tant que partenaire.
Christian Allahdjim
Le Décret de Couvre-feu d’hier instaure dans certaines provinces du Tchad pour lutter contre la Covid-19 est prorogé de 2 semaines et les horaires sont revus.
Les provinces du Guéra, du Kanem, du Moyen-Chari, du Logone occidental, Logone oriental, du Mayo-Kebbi Est, du Mayo-Kebbi Ouest, dans la Ville de N’Djaména, à Mandelia, au Logone-Gana, de N’Djaména-Farah à Guitté sont concernés par cette décision.
Les horaires du couvre-feu sont redéfinis comme suit : de 19 heures à 05 heures du matin pour les provinces du Mayo-Kebbi Ouest et du Moyen-Chari, pour N’Djaména et les autres localités susmentionnées de 21 heures à 05 heures du matin.
Dans un communiqué de presse, le Coordonnateur du Sous-comité Défense et Sécurité pour la Ville de N’Djaména, le Général de brigade Djontan Marcel Hoïnanty appelle au strict respect de ce décret. Il prévient que les contrevenants s’exposeront à des sanctions prévues à cet effet.
Mme Ballami Françoise, tenancière d’une Alimentation sise au quartier Atrone est mécontente, « cette prorogation est de trop. Pour nous qui ne vivons que des activités commerciales cela nous pénalise. Dès 20 heures 30 nos clients accourent vers leurs domiciles. Nous sommes obligés de fermer dans la précipitation avant que les forces de sécurité ne débarquent à 21 heures. Pourtant nous respectons bien la distanciation sociale et les autres mesures d’hygiène prises par les autorités. C’est tout simplement dommage !», peste la dame.
Assis plus loin, M. Allarassem Martin est enseignant. Grand mélomane, il a ses habitudes dans ce lieu. « Cette prorogation cause du tort non seulement aux opérateurs économiques, mais aussi aux artistes qui ne peuvent plus tirer profit de leurs concerts nocturnes. Ces activités de nuits constituent l’essentiel de leurs ressources. Apprenons à vivre avec la Covid-19 nous a-t-on dit », dit-il.
Allarassem s’interroge sur le pourquoi limiter encore les heures ? « 05 heures à 21 heures les gens ont déjà pris des précautions pour réduire les risques de contamination, ce n’est pas dans la nuit que le virus se propage. À l’allure où nous allons, nous craignons que les cours soient encore suspendus cette année et ce sera dommage pour l’éducation au Tchad», conclut-il.
Le ministre de l’Économie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale, Dr. Issa Doubragne, et le Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), Dr Sidi Ould Tah, ont signé, le lundi 19 octobre deux conventions. Il s'agit des accords relatifs au développement local et à l'assistance des filles et femmes.
La première convention entre le Tchad et la BADEA concerne un accord de prêt de financement additionnel du Programme d’Appui au Développement Local et à la Finance inclusive (PADLFIT). Ce programme est mis en œuvre dans la province de la Tandjilé. Deux protocoles d’accord relatifs à l’assistance technique destinée à soutenir les femmes et les filles dans la province du Lac et la Formation en Langue Arabe au Tchad ont été aussi signés.
La signature de l'accord de prêt destinée au financement additionnel du PADLFIT est d’un montant cumulé 6 500 000 dollars américains. Celui des deux protocoles d’accord relatifs à l’assistance technique destinée à soutenir les femmes et les filles au Lac est de 500 000 dollars américains. Le financement de la Formation en Langue Arabe au Tchad est également de 500 000 dollars américains.
Selon le Directeur Général de la BADEA, c’est une fierté de voir ce projet se réaliser en si peu de temps. Il permettra d'ouvrir la porte à d’autres financements en faveur des femmes et des jeunes. Ça sera notamment le cas pour la micro finance et les activités génératrices de revenus dans les milieux ruraux et semi-urbains. Ce projet s’inscrit aussi dans le cadre des activités du G5 Sahel et des nouvelles priorités/stratégies de la BADEA 2020-2030. Dr Sidi Ould Tah souligne également que le projet en faveur des femmes est une activité que son institution compte renforcer dans les années à venir.
« Ces appuis inconditionnels de la BADEA, conjugués aux efforts soutenus des autres partenaires au développement et du Gouvernement contribueront à l’atteinte des objectifs fixés dans la vision 2030, le Tchad que nous voulons. Ils sont d’un grand apport à un moment où les actions soutenues du Gouvernement dans le sens de l’atteinte des objectifs fixés sont actuellement mises à mal par la pandémie de la COVID-19 » a déclaré le ministre de l’Économie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale, Issa Doubragne.
Une enquête sur les statistiques d’emploi dans des entreprises du secteur moderne est lancée ce mardi. À l’œuvre, l’Office national pour la promotion de l’Emploi (ONAPE).
Réactualiser la base des données sur l’emploi, tel est le but visé par l’ONAPE à travers l’enquête-emploi auprès des entreprises du secteur moderne. Lancée ce mardi 20 octobre avec l’appui technique de l’Institut national des Statistiques et des Études économiques et démographiques (INSEED), cette enquête prendra fin le 12 novembre prochain. Elle concerne 10 provinces et la ville de N’Djamena.
Selon ONAPE, cette enquête va permettre d’une part d’évaluer le niveau d’emploi et les perspectives de recrutement des entreprises. D’autre part, elle fournira des informations sur les entreprises, leurs mains d’œuvre, l’effectif de leurs travailleurs, la masse salariale et leurs perspectives des unités de production.
Dans sa présentation, le directeur général de l’ONAPE, Sadick Brahim Dicko a indiqué que l’objectif de son organisation est de réduire le chômage, le sous-emploi et de lutter contre la pauvreté. Toujours selon lui, les statistiques sur l’emploi jouent un rôle non négligeable dans la conception des politiques d’emploi. « Ces statistiques contribuent à l’établissement d’une stratégie efficace de réduction du taux de chômage au Tchad. J’exhorte les chefs des entreprises à collaborer avec les agents enquêteurs », dit-il.
La Journée mondiale de lavage des mains a été célébrée le 15 octobre dernier à travers le monde. Au Tchad, elle a été marquée par une cérémonie organisée conjointement par ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale et celui de l’Éducation nationale et de la Promotion civique.
La 13ème Journée de lavage des mains vise à motiver et mobiliser des millions de personnes dans le monde pour qu’elles se lavent les mains à l’eau et au savon. Pour l'année 2020, elle est placée sous le thème : « hygiène des mains pour tous ». Selon le Secrétaire d’État a la Santé et à la Solidarité, Dr Djiddi Ali Sougoudi, se laver les mains est l’un des moyens les plus sûrs et plus faciles d’empêcher la propagation des maladies liées à la main. C'est le cas par exemple de la fièvre typhoïde, du choléra, du coronavirus, de la conjonctivite, de la dysenterie entre autres. Il invite toute la population à avoir la culture de lavage des mains avant et après le repas pour en faire une habitude quotidienne.
En 2020, la Journée mondiale de lavage de mains se déroule dans un contexte de la pandémie de Covid-19. Elle vient rappeler l’importance du lavage de mains dans la prévention contre cette pandémie. A savoir, le ministère de l'Education nationale et de la Promotion civique a lancé la Stratégie Nationale de l’Eau, de l’Assainissement et de l’hygiène en milieu scolaire le 27 Mai 2019. Selon le ministre Aboubakar Assidik Tchoroma, cette stratégie fut développée par un processus participatif avec les acteurs clés qui ont émis la vision suivante : « D’ici 2030, les enfants scolarisés du Tchad bénéficient d’une éducation de qualité grâce à un accès équitable et durable à l’eau potable, aux services d’assainissement et appliquent aisément les bonnes pratiques d’hygiène ».