jeudi 19 septembre 2024

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Une formation des relais communautaires sur la fréquentation des services de la consultation prénatale a été lancée ce vendredi. L’initiative est de l’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le Développement section Tchad.

La question de la consultation prénatale est une question préoccupante au Tchad. C’est le deuxième pays en Afrique qui a le taux le plus élevé de mariage d’enfant avec un taux 32% de femmes alphabétisées (rapport PNUD 2018).  D’après les diagnostics publiés en 2014, la mortalité maternelle est estimée à 45%. Ce qui peut s’expliquer par la faible fréquentation des services de consultation prénatale.

C’est pour inciter à la fréquentation de ces services que l’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le Développement (OPDAD), section Tchad, a lancé cette formation à l’intention des délégués des quartiers et des associations de jeunes du 7e arrondissement de N’Djamena.  Cette journée de formation vise à outiller les participants en techniques de sensibilisation et des risques liés à la faible fréquentation des services de consultation prénatale. Selon le point focal OPDAD Tchad, Noudjiadjim Dillah Lucienne, beaucoup d’efforts ont été consentis dans la construction des infrastructures. Mais le problème est au niveau de la fréquentation. « Beaucoup de femmes en grossesse ne parviennent pas, jusqu’à nos jours, à fréquenter régulièrement les structures sanitaires », regrette-t-elle. C’est pourquoi l’accent doit être mis sur la sensibilisation. « C’est par ce geste simple que vous contribuerez à l’amélioration de la couverture santé de vos femmes et vos filles. C’est notre responsabilité », a-t-elle indiqué.

Cette phase pilote ne concerne que le 7e arrondissement de la ville de N’Djamena.  Au total, 400 relais communautaires venus des 18 quartiers de l’arrondissement qui en sont bénéficiaires. A l’ouverture des travaux, le délégué du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, Adoum Fortey a plaidé pour que cette formation soit organisée dans d’autres arrondissements.

Rappelons que cette formation s’inscrit dans le plan stratégique de l’OPDAD et de l’agenda 2019-2023 de la Première dame du Tchad Hinda Déby Itno. L’OPDAD œuvre dans 7 domaines : le VIH/SIDA, les MTS, la santé reproductive, l’égalité des sexes, etc.

Au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce samedi, le Syndicat des médecins du Tchad (SYMET) a renouvelé son bureau exécutif. Tahir Mahamat Saleh en est le président.

Dr Tahir Mahamat Saleh est élu président du bureau exécutif du Syndicat des médecins du Tchad (SYMET) lors d’une assemblée générale extraordinaire convoquée ce samedi 3 octobre. Il remplace Dr Baroua Haroun Seid dont le mandat a pris fin après avoir été prorogé depuis 2018.

Dans son discours bilan, après quatre ans d’exercice, le président sortant, Dr Baroua Haroun Seid s’est dit fier du travail abattu. Il a énuméré entre autres : l’acquisition d’un local, l’instauration des cartes de membre, installation des cellules dans les centres hospitaliers universitaires de N’Djamena et dans huit provinces, etc. En perspectives, il y a le projet de rédaction de mémorandum sur la spécificité du corps médical et d’autres projets que le président sortant dit laisser à l’appréciation du nouvel exécutif.

Dans son mot de circonstance, le secrétaire d’État à la Santé, Dr Djiddi Ali Sougoudi, par ailleurs secrétaire général sortant du SYMET, a interpellé ses collègues à être actifs au sein du syndicat pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux et protéger la profession de médecin.  « Le métier est noble. Son exercice doit être codifié. C’est pourquoi nous voulons d’un syndicat responsable qui doit se battre pour l’exercice légal et reconnu de la médecine », dit-il.

Rappelons que le SYMET est une organisation syndicale créée en 1996. Il a pour but de regrouper les médecins et défendre leurs intérêts.

Le fichier électoral tchadien datant de 2016 est en cours de révision. L’opération a été lancée ce jeudi à N’Djamena par le président de la Céni, Kodi Mahamat Bam.

C’est dans la commune du 7e arrondissement de la ville de N’Djamena que le lancement de la révision du fichier électoral a eu lieu ce jeudi 1er octobre. Selon le maire de cette commune, Elsepa Akodmo, le choix du centre Don Bosco pour abriter le lancement de cette opération s’explique par le fait que ce centre abrite plusieurs activités des jeunes.

L’opération d’enregistrement se déroulera durant 20 jours sur l’étendue du territoire national. Elle vise les personnes qui ont atteint l’âge de la majorité après les élections de 2016, ceux qui ont changé de circonscription électorale et ceux qui n’ont pas pu se faire enrôler en 2016.

Dans son discours de lancement, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Kodi Mahamat Bam, a indiqué que ce processus marque le début de la phase de collecte des données pour établir les listes électorales. « Le processus électoral au Tchad est désormais en marche. Il est irréversible », dit M. Kodi.

Rappelons que cette opération vient à la suite de la phase pilote de test des kits d’enrôlement. Le pays se prépare à organiser les élections présidentielles, législatives et communales en avril et octobre 2021.

La rentrée scolaire 2020-2021, fixée au 1er octobre, est décalée au 2 novembre 2020. Raison, finaliser le programme scolaire 2019-2020.

La nouvelle a pris de cours tous les acteurs du système éducatif. La rentrée scolaire 2020-2021, initialement prévue le 1er octobre, est repoussée au 2 novembre. Et c’est à 48 heures de la rentrée que la décision est tombée. Dans le communiqué qui l’annonce, la Direction Générale du ministère de l’Éducation nationale explique ce décalage par la nécessité de finir le programme scolaire 2019-2020. Retour donc à la case départ.

C’est en raison de la pandémie du Covid-19, le ministère de l’Éducation nationale a suspendu les cours dans tous les établissements d’enseignement. Pour sauver l’année scolaire 2019-2020, le ministère a autorisé la reprise des cours dans les classes d’examen. Cette décision a abouti à l’organisation du baccalauréat, du brevet d’étude fondamentale, et des concours d’entrée dans des écoles techniques. Toujours dans le but de finaliser le programme scolaire, le ministère a prévu un mois de cours pour les élèves des classes intermédiaires. Le mois de septembre était retenu. Mais ce scénario a été abandonné pour revenir à nouveau. « Cette reprise concerne uniquement les classes intermédiaires », a précisé le communiqué. Autrement, les élèves des classes intermédiaires ont un mois pour finaliser le programme scolaire en cours.

Selon les explications obtenues auprès de la direction générale du ministère de l’Éducation, durant ce temps, des évaluations peuvent être organisées. Ceux qui auront assez de difficultés doivent être accompagnés (cours de soutien) en dehors des heures régulières, nous a confié notre interlocuteur. Mais ces évaluations ne doivent en aucun cas être considérées comme examen de passage. « Le passage au niveau supérieur est systématique », a rappelé notre source.

À partir du 1er octobre, les élèves de la maternelle en 4e puis de la 2de en 1ère reprendront le chemin des classes pour boucler l’année 2019-2020. Ceux qui passent pour la 3e et la Terminale doivent attendre le 2 novembre pour commencer la nouvelle rentrée. Dans le programme, la reprise des cours sera séquencée : jeudi 1er octobre : CM1, CM2, 6e, 5e et 2de ; Vendredi 2 octobre : CE1, CE2, 4e et 1ère et samedi 3 octobre : maternelle, CP1 et CP2. Ceci « pour permettre une gestion aisée de l’effectif des élèves et éviter tout débordement », indique le communiqué. La nouvelle rentrée scolaire est quant à elle fixée , pour l’instant, le 2 novembre 2020 sous le thème : « renforcement des enseignants, apprentissages et promotion de l’éducation civique face à la Covid-19 ».

Le Directeur général de la Société nationale d'électricité (SNE), Mahamat Adoum Ismaël, a fait une déclaration ce mercredi 30 septembre. Il est revenu sur les coupures d'électricité intempestives, et a clarifié la situation. Reportage.

Les usagers de la Société nationale d'électricité à la capitale et en provinces font face depuis quelques semaines à des délestages intempestifs. Cette situation est due principalement à des difficultés d’ordres techniques, financier et matériel, souligne d'emblée le directeur général de la SNE, Mahamat Adoum Ismaël. « Je voudrais profiter de l’occasion pour adresser à notre aimable clientèle en mon nom propre et en celui de l’ensemble des travailleurs de la SNE, toutes nos excuses pour le désagrément que cela a pu leur causer », ajoute-t-il.

Selon la direction générale de la SNE, tout est mis en œuvre afin de trouver une solution à la crise énergétique. Des moyens conséquents sont mis à la disposition de l’entreprise pour relever le défi, a dit M. Mahamat Adoum Ismaël. Il explique que pour la ville de N'Djaména qui représente plus de 95% de l’activité de la société, 7 groupes sur 14 sont en arrêt. Les 7 restants et les 3 opérateurs privés produisent que 70 MW, soit une énergie livrée de 1 680 000 KWH par jour pour des besoins de la ville estimés à 2 400 000 KWH. La ville n’est alors couverte qu’à 70%. Ce déficit est aggravé, quand surviennent des défauts et des pannes dus à la vétusté des lignes de distribution et à un réseau de transport surchargé.

Difficultés

« L’état délétère dans lequel se trouve aujourd’hui l’entreprise découle principalement de l’état de ses finances, déficitaires. Ce sont les conséquences du non-paiement des factures par 1/3 des clients. Ils s’alimentent illégalement ». Selon le DG, des fraudes organisées se généralisent au détriment de l’équilibre financier de l’entreprise, mais aussi, et très souvent du danger que présente le risque d’électrocution en période de pluie et d’humidité.

Mahamat Adoum Ismaël soutient que les problèmes de production, de transport, de distribution, de délestage, de branchement, de compteurs et de lenteur bureaucratique ne peuvent être résolus en 1 jour. Pour trouver une solution durable, il faut un travail pharaonique, du temps, des infrastructures sophistiquées et des réformes de la société.

Espoir

Pour le directeur général, il faudra que la SNE répare et réhabilite les groupes. Ainsi la production totale peut être portée à 121 MW. A cela s’ajouteront les 32 MW de la Centrale Denali en construction à Djarmaya. Ce qui donnera au total 153 MW pour un pic estimé en mai 2021 à 130 MW. Il y aura alors un excédent de 23 MW.

C’est seulement à ce prix que « La lumière brillera dans les foyers et le délestage ne sera qu’un mauvais souvenir », conclut le directeur général Mahamat Adoum Ismaël. Juste après cette déclaration, plusieurs abonnés ont exprimé leur scepticisme dans les réseaux sociaux.

Maurice Ngonn Lokar

Alors que la rentrée des classes est pour le 1er octobre, le Lycée de Walia est jusqu’à présent occupé par des victimes des inondations. L’administration de l’établissement est inquiète.

« La présence des sinistrés au sein de notre établissement aura un impact sur la nouvelle rentrée des classes. », tels sont les mots du proviseur du Lycée littéraire de Walia, Rouane Abel. En effet, à la mi-août, des victimes des inondations ont été logées dans cet établissement. Selon ses explications, la Mairie du 9e arrondissement a promis aménager un site pour les héberger. Mais jusqu’a présent ces sinistrés sont toujours logés dans l’enceinte du lycée.

Le problème ce que dans 48 heures, c’est la rentrée officielle des classes. Et l’inquiétude du proviseur est grande. « Toutes les salles sont occupées. Notre souhait est que ses sinistrés soient déplacés le plus tôt possible pour qu'on puisse préparer la rentrée comme les autres établissements. » Sinon le délai sera trop court pour une bonne organisation. « Nous sommes déjà le 28 septembre et rien n’est fait. On a du travail. Il faudra remettre les tables-bancs, nettoyer le Lycée, etc.  On sera en retard de 2 ou 3 semaines. Cela est inévitable », estime le proviseur.

Plus loin, à Toukra, sur le site choisi pour accueillir les sinistrés, les travaux avancent. « Sur les 100 abris à construire, 80 sont déjà construits et il reste 20 », a fait le chef de chantier du site. Il rassure que d'ici mercredi (30 septembre) tous les 100 abris seront disponibles pour accueillir les premières familles des sinistrés. Au total, ce sont 100 abris aux normes internationales, plus de 100 abris, le site dispose de 50 toilettes et 3 forages.

Il faut souligner que la présence de ces sinistrés dans cet établissement a amené l’Office national des examens et concours du supérieur (ONECS) à délocaliser le centre de composition du baccalauréat dans une école primaire le 17 septembre.

L’artiste Kaar Kaas Sonn veut sauver la musique traditionnelle tchadienne. Il a pris l’initiative d’inviter des musiciens et artistes tchadiens vivant en France pour enregistrer des chants et musiques tchadiens en voie de disparition.

Les musiques traditionnelles tchadiennes disparaissent peu à peu. La crise de février 2008 n’a pas aidé à améliorer la situation. Une grande partie des archives sonores de la radio nationale tchadienne (RNT) est partie en fumée.

Un artiste a décidé de remédier à cette perte en reproduisant un support des musiques traditionnelles du Tchad.  « Partout dans le monde, les artistes sont immortels ; il n’y a qu’au Tchad où un artiste meurt doublement : d’abord physiquement, et ses œuvres meurent ensuite… », plaisante l’artiste.

Pour mener à bien son initiative, il réunit certains musiciens et artistes tchadiens vivant en France et d’autres venant du Tchad à la « Résidence champêtre des artistes tchadiens » en France. C'est le cas entre autres de : Keyba Natar, Gérard Mbaïguedem, Samuel Nodjiadjim, Richard Ramadjita, Felkissam Mahamat Djankréo, Adoum Mahamat Djanga, Pepiang Toufdy, Bamba Tchandoulaye (Jorio, décédé depuis lors), Doro Dimanta.

Ensemble, ils ont enregistré en live une quinzaine de chansons connues pour les fixer sur un CD. Une première série est déjà disponible https://t.co/aIwWPCZurA . Les titres comme « Eldjima » ou encore « Ta déné » sont des chansons qui rythment le quotidien des tribus aux modes de vie particuliers du sud du Tchad. Selon les porteurs du projet, les chansons issues de cette première rencontre expriment le rêve d’un peuple et le vécu quotidien.

Submergée par les eaux des pluies la rendant impraticable, il y a quelques semaines, l’avenue du 10 octobre est ouverte de nouveau à la circulation. Pour faire suite à notre article alors que l’avenue était impraticable lors des inondations, Ialtchad Presse est reparti constater s’il y a eu une amélioration. Reportage.

Soulagement. C’est ce qu’on peut lire sur les visages des usagers de l’avenue du 10 octobre rencontrés ce lundi 28 septembre. Il y a un mois et demi, cet axe était impraticable à la suite des grosses pluies qui l’ont submergée. Pour rejoindre le centre-ville, les habitants d’Abena, Amtoukoui, Boutalbagar, Kamnda, Ndjari étaient contraints de faire le contournement soit par l’avenue Pascal Yoadoumnadji soit par l’avenue Taiwan. Ce qui leur faisait plus de kilomètres, d’énergie et de carburant. 

Depuis quelques semaines, les eaux ont commencé par baisser laissant la voie de nouveau accessible. Malgré les crevasses et les nids-de-poule, bus commerciaux, véhicules particuliers, motos reprennent leur trajet sur cet axe. Plus aucun de pirogues ne navigue sur les eaux. Place à la libre circulation. « Enfin, c’est plus agréable comme ça », dit Ahmadaye, motocycliste. Il dit être fatigué de contourner ce tronçon.

Pour éviter de tomber dans des creux, un groupe enfants joyeux sert de guide aux usagers.  D’autres tentent de remblayer ces creux contre quelques pièces de monnaie demandées auprès des passants. La circulation est pêle-mêle. Rien n’est respecté. Même pas le sens interdit. C’est à qui mieux mieux. « Ici, il faut oublier les règles de la circulation », affirme un motocycliste. Chaque usager roule sur la chaussée de son choix. « Les gens roulent à contre sens sur une voie rapide. Ce désordre rend de fois la circulation dense », renchérit Ahmadaye qui invite ses concitoyens à faire preuve de civisme.

De l’autre côté, sur l’avenue Pascal Yoadimnadji, c’est le même sentiment de soulagement. Les embouteillages constatés chaque matin et soir ne sont plus réguliers. Autrefois, l’impraticabilité de l’avenue du 10 octobre a fait que l’avenue Pascal Yaodimadji était plus achalandée. La jonction sur l’avenue Mathias Ngarteri était devenue un véritable carrefour où des embouteillages monstres se forment tous les jours s’est désengorgée. La circulation est plus fluide actuellement.

Le tarissement des eaux sur cette voie a fait disparaître deux activités : le lavage des engins et la traversée à pirogue. Au pic des inondations, des jeunes utilisaient ces eaux pour laver motos et voitures. Ils ont aussi développé un autre secteur d’activité en mettant des pirogues pour la traversée. Avec le tarissement des eaux, ces jeunes se sont retirés. Ils ont concentré leurs activités aux bords des deux bassins de rétention aux abords de l’avenue. « Le business continu, mais un peu loin », dit Mbairamadji Noël.

Christian Allahdjim

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