Réunis ce 5 octobre dans le cadre des festivités de la journée mondiale des enseignants, les militants de la plateforme syndicale du secteur de l’éducation ont après plusieurs recommandations au gouvernement.
Pour améliorer leurs conditions de vie, de travail et assainir leur profession, les militants de la plateforme syndicale du secteur de l’éducation ont fait 15 recommandations au gouvernement. Ialtchad Presse vous propose in extenso les recommandations des enseignants.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Christian Routouang Mohamed Ndonga a refusé de renouveler le contrat du sélectionneur national des Sao du Tchad, M. Emmanuel Trégoat. Son contrat a pris fin depuis le mois d’août.
Il est en sursis depuis un mois et attend un probable renouvellement de son contrat. Mais Emmanuel Trégoat, coach de l’équipe tchadienne de football s’est vu refusé le renouvellement de son contrat.
Dans une correspondance adressée ce lundi 5 octobre 2020 au président de la Fédération tchadienne de Football association (FTFA), le ministre de la Jeunesse et des Sports a fait part de son renoncement à renouveler le contrat du sélectionneur national. « Le ministre tient à vous signifier qu’en l'espèce et à partir de cet instant, il renonce à signer la prolongation du contrat du sélectionneur national Emmanuel Trégoat et vous demande de prendre les décisions qui s'imposent », a notifié le directeur général du ministère à la FTFA.
La goutte d’eau de trop
La cause de ce refus est dit-on la non-convocation de Bakhit Djibrine, milieu offensif de l’équipe nationale par Emmanuel Trégoat pour la tournée de préparation au Niger et pour les deux matches avec la Guinée équatoriale. Cette décision du coach intervient à la suite de celle de la commission d’homologation des litiges et des disciplines de la FTFA de sanctionner Bokhit Djibrine du club Foullah Édifice pour de « supposé » double contrat. Argument que rejette en bloc le ministre Christian Routouang Mohamed Ndonga qui ne voit qu’une manipulation du coach Emmanuel pour compromettre l’avenir de celui qu’il qualifie de « figure montante de notre football ». « Dans cette affaire répugnante, l’instigateur principal se trouve être Emmanuel Trégoat qui, pour ses intérêts personnels a outrepassé ses fonctions de sélectionneur national pour se transformer en manager ou agent recruteur », peut-on lire dans la correspondance. D’après le document, cette implication du coach est en violation des dispositions de l’article 5 de son contrat du contrat paraphé fin août 2019.
Titulaire d’un diplôme UEFA « A », Emmanuel Trégoat a été rappelé en fin août 2019 pour reprendre les rênes de l’équipe nationale tchadienne. Il a comme cahier de charge de qualifier le Tchad à la Coupe d’Afrique des nations de 2021 au Cameroun. Depuis son retour, l’entraîneur a à son compteur six défaites, un match nul et une victoire en huit matches. En 2015, il a été limogé pour résultat non probant. Ne reste qu’à la FTFA de trouver dans un plus bref délai, un nouvel entraîneur qui doit piloter les matches de poule retour dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2021.
La guerre vient de commencer ?
Le 2 octobre, le ministre Christian Routouang, visiblement exaspéré, a fait une sortie fracassante sur les réseaux sociaux pour s’en prendre à des « mafieux » qui, écrit-il, ont pris en otage le football tchadien. « Ils sont souvent prétentieux et se disent ayant les « bras longs » et prêt à réduire l'autorité du ministre au néant », les a-t-il décrits dans son post. Pour lui, il n’est plus question de fermer les yeux, mais il faut agir, quelles que soient les conséquences. « Soyez rassuré que je plongerai dans ce monde inconnu sans réserve et avec un mental de fer… On ne continuera pas à caresser la vérité au sens de poils tout le temps », a-t-il prévenu. Trois jours après cette sortie, le ministre renonce au renouvellement du contrat du coach Emmanuel arrivé à terme. Est-ce le ministre veut par cet acte affirmer son autorité ? La question reste posée. En soirée le président de la FTFA M. Moctar Mahmoud Hamid dit prendre acte de la décision du ministre.
Le baccalauréat est un diplôme qui sanctionne le cycle secondaire et ouvre les portes des études supérieures aux lauréats. Au Tchad, après l’obtention de ce diplôme, les jeunes bacheliers ont du mal à s’orienter et à s’intégrer dans la vie active. Reportage.
L’obtention du baccalauréat est une chose et s’orienter dans les études supérieures en est une autre. Beaucoup de jeunes sont confrontés à ce problème. Ils ne savent pas ou hésitent à faire un choix clair. Pourtant, ce choix s’avère déterminant pour la future carrière des jeunes et comme le dit un adage populaire « si on ne sait pas d’où on vient, il faut savoir où on va ».
Saleh Moïdjingar Issa, jeune de 22 ans habitant le quartier Amtoukoui, dans la commune du 7e arrondissement. Il vient de réussir son baccalauréat série A4, « jusqu’à présent il n’a pas encore choisi sa filière de formation. Avant, il voulait faire la communication et dit-on que ceux qui finissent en communication n’ont pas beaucoup de débouchés, donc il est pour le moment dans l’embarras de choix », dit-il.
Ildjima Katcheng est bachelière de 18 ans. Elle a choisi les Relations Internationales. Ce choix, elle l’a fait elle-même. Ses parents lui ont demandé de faire le Droit, mais elle préfère les Relations Internationales puisque ça fait déjà quelque temps qu’elle a jeté son dévolu sur cette filière. « Bien que cette filière n’existe pas encore à l’Université de N’Djamena, je compte commencer avec une autre filière avant de me spécialiser en Relations Internationales », dit la jeune bachelière.
Ces deux exemples illustrent bien, la difficulté dont sont confrontés les jeunes pour choisir une filière après le baccalauréat. Et souvent leur choix est en inadéquation avec le marché du travail. Du côté des parents, les avis divergent. Certains parents laissent libre cours à leurs enfants. D’autres estiment qu’il est préférable que les parents fassent le choix de formation à leurs places.
Quelle filière pour quel débouché ?
Pour Bananeh EHNENKI, Enseignant à l’École Normale Supérieure (ENS) de N’Djamena et pédagogue, « jadis, le conseil d’orientation allait d’établissement en établissement avec des dépliants qui offraient des possibilités après le baccalauréat, mais cette pratique a disparu aujourd’hui ». Pour une bonne orientation, il faut que l’élève ait une capacité ou une aptitude à exercer tel ou tel métier. Et la décision ne doit pas être prise seule, elle doit être prise en concertation avec les parents, l’élève et le conseil d’orientation de son établissement. « Malheureusement aujourd’hui, il y a des élèves qui, après le baccalauréat font parfois de choix erroné, hasardeux et par suivisme », se désole Bananeh EHNENKI. Le pédagogue rajoute qu’il ne faut pas faire le choix par rapport à son ami, mais par rapport à ses propres aptitudes, à ses ambitions et à ses moyens.
Le critère de l’offre d’emploi entre aussi dans le choix de la filière de formation, car vous pouvez suivre une formation, l’achever dans de bonnes conditions et vous vous rendriez compte qu’il n’y a rien sur le marché de travail. Il faut donc, bien analyser le marché de travail avant de faire le choix. Auquel cas, votre choix doit s’orienter vers l’auto-emploi.
« Le système éducatif tchadien manque de système de récupération et de passerelles pour permettre à tous les élèves d’aller vers les qualifications qui leur permettront d’être pratiques. Et de faire quelque chose dans la vie », dit Bananeh EHNENKI. Pour résoudre ce problème, le pédagogue suggère la multiplication des établissements de formation professionnelle pour récupérer des élèves qui ne sont pas destinés à faire de longues études, ainsi dit-il, on aura le moyen de limiter le chômage et de promouvoir l’auto-emploi. Il existe de nos jours, des filières prometteuses comme l’informatique, la médecine, l’enseignement, le secteur agricole et bien d’autres que les jeunes bacheliers peuvent aisément s’orienter.
Pour ne pas tomber dans le piège de l’embarras de choix de filière de formation ou de choisir une filière en inadéquation avec le marché de travail, le pédagogue conseille aux jeunes bacheliers de ne pas faire de choix hasardeux et par suivisme. Avant de s’engager dans une formation, il faut se fixer un objectif et ne pas compter sur la Fonction. Aussi, il faut demander conseil aux aînés, discuter avec les parents et se rapprocher des spécialistes pour éviter le regret d’avoir fait des études qui ne conduisent nulle part.
Ousmane Mahamat Alfahal
Une formation des relais communautaires sur la fréquentation des services de la consultation prénatale a été lancée ce vendredi. L’initiative est de l’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le Développement section Tchad.
La question de la consultation prénatale est une question préoccupante au Tchad. C’est le deuxième pays en Afrique qui a le taux le plus élevé de mariage d’enfant avec un taux 32% de femmes alphabétisées (rapport PNUD 2018). D’après les diagnostics publiés en 2014, la mortalité maternelle est estimée à 45%. Ce qui peut s’expliquer par la faible fréquentation des services de consultation prénatale.
C’est pour inciter à la fréquentation de ces services que l’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le Développement (OPDAD), section Tchad, a lancé cette formation à l’intention des délégués des quartiers et des associations de jeunes du 7e arrondissement de N’Djamena. Cette journée de formation vise à outiller les participants en techniques de sensibilisation et des risques liés à la faible fréquentation des services de consultation prénatale. Selon le point focal OPDAD Tchad, Noudjiadjim Dillah Lucienne, beaucoup d’efforts ont été consentis dans la construction des infrastructures. Mais le problème est au niveau de la fréquentation. « Beaucoup de femmes en grossesse ne parviennent pas, jusqu’à nos jours, à fréquenter régulièrement les structures sanitaires », regrette-t-elle. C’est pourquoi l’accent doit être mis sur la sensibilisation. « C’est par ce geste simple que vous contribuerez à l’amélioration de la couverture santé de vos femmes et vos filles. C’est notre responsabilité », a-t-elle indiqué.
Cette phase pilote ne concerne que le 7e arrondissement de la ville de N’Djamena. Au total, 400 relais communautaires venus des 18 quartiers de l’arrondissement qui en sont bénéficiaires. A l’ouverture des travaux, le délégué du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, Adoum Fortey a plaidé pour que cette formation soit organisée dans d’autres arrondissements.
Rappelons que cette formation s’inscrit dans le plan stratégique de l’OPDAD et de l’agenda 2019-2023 de la Première dame du Tchad Hinda Déby Itno. L’OPDAD œuvre dans 7 domaines : le VIH/SIDA, les MTS, la santé reproductive, l’égalité des sexes, etc.
Au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce samedi, le Syndicat des médecins du Tchad (SYMET) a renouvelé son bureau exécutif. Tahir Mahamat Saleh en est le président.
Dr Tahir Mahamat Saleh est élu président du bureau exécutif du Syndicat des médecins du Tchad (SYMET) lors d’une assemblée générale extraordinaire convoquée ce samedi 3 octobre. Il remplace Dr Baroua Haroun Seid dont le mandat a pris fin après avoir été prorogé depuis 2018.
Dans son discours bilan, après quatre ans d’exercice, le président sortant, Dr Baroua Haroun Seid s’est dit fier du travail abattu. Il a énuméré entre autres : l’acquisition d’un local, l’instauration des cartes de membre, installation des cellules dans les centres hospitaliers universitaires de N’Djamena et dans huit provinces, etc. En perspectives, il y a le projet de rédaction de mémorandum sur la spécificité du corps médical et d’autres projets que le président sortant dit laisser à l’appréciation du nouvel exécutif.
Dans son mot de circonstance, le secrétaire d’État à la Santé, Dr Djiddi Ali Sougoudi, par ailleurs secrétaire général sortant du SYMET, a interpellé ses collègues à être actifs au sein du syndicat pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux et protéger la profession de médecin. « Le métier est noble. Son exercice doit être codifié. C’est pourquoi nous voulons d’un syndicat responsable qui doit se battre pour l’exercice légal et reconnu de la médecine », dit-il.
Rappelons que le SYMET est une organisation syndicale créée en 1996. Il a pour but de regrouper les médecins et défendre leurs intérêts.
Le fichier électoral tchadien datant de 2016 est en cours de révision. L’opération a été lancée ce jeudi à N’Djamena par le président de la Céni, Kodi Mahamat Bam.
C’est dans la commune du 7e arrondissement de la ville de N’Djamena que le lancement de la révision du fichier électoral a eu lieu ce jeudi 1er octobre. Selon le maire de cette commune, Elsepa Akodmo, le choix du centre Don Bosco pour abriter le lancement de cette opération s’explique par le fait que ce centre abrite plusieurs activités des jeunes.
L’opération d’enregistrement se déroulera durant 20 jours sur l’étendue du territoire national. Elle vise les personnes qui ont atteint l’âge de la majorité après les élections de 2016, ceux qui ont changé de circonscription électorale et ceux qui n’ont pas pu se faire enrôler en 2016.
Dans son discours de lancement, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Kodi Mahamat Bam, a indiqué que ce processus marque le début de la phase de collecte des données pour établir les listes électorales. « Le processus électoral au Tchad est désormais en marche. Il est irréversible », dit M. Kodi.
Rappelons que cette opération vient à la suite de la phase pilote de test des kits d’enrôlement. Le pays se prépare à organiser les élections présidentielles, législatives et communales en avril et octobre 2021.
La rentrée scolaire 2020-2021, fixée au 1er octobre, est décalée au 2 novembre 2020. Raison, finaliser le programme scolaire 2019-2020.
La nouvelle a pris de cours tous les acteurs du système éducatif. La rentrée scolaire 2020-2021, initialement prévue le 1er octobre, est repoussée au 2 novembre. Et c’est à 48 heures de la rentrée que la décision est tombée. Dans le communiqué qui l’annonce, la Direction Générale du ministère de l’Éducation nationale explique ce décalage par la nécessité de finir le programme scolaire 2019-2020. Retour donc à la case départ.
C’est en raison de la pandémie du Covid-19, le ministère de l’Éducation nationale a suspendu les cours dans tous les établissements d’enseignement. Pour sauver l’année scolaire 2019-2020, le ministère a autorisé la reprise des cours dans les classes d’examen. Cette décision a abouti à l’organisation du baccalauréat, du brevet d’étude fondamentale, et des concours d’entrée dans des écoles techniques. Toujours dans le but de finaliser le programme scolaire, le ministère a prévu un mois de cours pour les élèves des classes intermédiaires. Le mois de septembre était retenu. Mais ce scénario a été abandonné pour revenir à nouveau. « Cette reprise concerne uniquement les classes intermédiaires », a précisé le communiqué. Autrement, les élèves des classes intermédiaires ont un mois pour finaliser le programme scolaire en cours.
Selon les explications obtenues auprès de la direction générale du ministère de l’Éducation, durant ce temps, des évaluations peuvent être organisées. Ceux qui auront assez de difficultés doivent être accompagnés (cours de soutien) en dehors des heures régulières, nous a confié notre interlocuteur. Mais ces évaluations ne doivent en aucun cas être considérées comme examen de passage. « Le passage au niveau supérieur est systématique », a rappelé notre source.
À partir du 1er octobre, les élèves de la maternelle en 4e puis de la 2de en 1ère reprendront le chemin des classes pour boucler l’année 2019-2020. Ceux qui passent pour la 3e et la Terminale doivent attendre le 2 novembre pour commencer la nouvelle rentrée. Dans le programme, la reprise des cours sera séquencée : jeudi 1er octobre : CM1, CM2, 6e, 5e et 2de ; Vendredi 2 octobre : CE1, CE2, 4e et 1ère et samedi 3 octobre : maternelle, CP1 et CP2. Ceci « pour permettre une gestion aisée de l’effectif des élèves et éviter tout débordement », indique le communiqué. La nouvelle rentrée scolaire est quant à elle fixée , pour l’instant, le 2 novembre 2020 sous le thème : « renforcement des enseignants, apprentissages et promotion de l’éducation civique face à la Covid-19 ».
Le Directeur général de la Société nationale d'électricité (SNE), Mahamat Adoum Ismaël, a fait une déclaration ce mercredi 30 septembre. Il est revenu sur les coupures d'électricité intempestives, et a clarifié la situation. Reportage.
Les usagers de la Société nationale d'électricité à la capitale et en provinces font face depuis quelques semaines à des délestages intempestifs. Cette situation est due principalement à des difficultés d’ordres techniques, financier et matériel, souligne d'emblée le directeur général de la SNE, Mahamat Adoum Ismaël. « Je voudrais profiter de l’occasion pour adresser à notre aimable clientèle en mon nom propre et en celui de l’ensemble des travailleurs de la SNE, toutes nos excuses pour le désagrément que cela a pu leur causer », ajoute-t-il.
Selon la direction générale de la SNE, tout est mis en œuvre afin de trouver une solution à la crise énergétique. Des moyens conséquents sont mis à la disposition de l’entreprise pour relever le défi, a dit M. Mahamat Adoum Ismaël. Il explique que pour la ville de N'Djaména qui représente plus de 95% de l’activité de la société, 7 groupes sur 14 sont en arrêt. Les 7 restants et les 3 opérateurs privés produisent que 70 MW, soit une énergie livrée de 1 680 000 KWH par jour pour des besoins de la ville estimés à 2 400 000 KWH. La ville n’est alors couverte qu’à 70%. Ce déficit est aggravé, quand surviennent des défauts et des pannes dus à la vétusté des lignes de distribution et à un réseau de transport surchargé.
Difficultés
« L’état délétère dans lequel se trouve aujourd’hui l’entreprise découle principalement de l’état de ses finances, déficitaires. Ce sont les conséquences du non-paiement des factures par 1/3 des clients. Ils s’alimentent illégalement ». Selon le DG, des fraudes organisées se généralisent au détriment de l’équilibre financier de l’entreprise, mais aussi, et très souvent du danger que présente le risque d’électrocution en période de pluie et d’humidité.
Mahamat Adoum Ismaël soutient que les problèmes de production, de transport, de distribution, de délestage, de branchement, de compteurs et de lenteur bureaucratique ne peuvent être résolus en 1 jour. Pour trouver une solution durable, il faut un travail pharaonique, du temps, des infrastructures sophistiquées et des réformes de la société.
Espoir
Pour le directeur général, il faudra que la SNE répare et réhabilite les groupes. Ainsi la production totale peut être portée à 121 MW. A cela s’ajouteront les 32 MW de la Centrale Denali en construction à Djarmaya. Ce qui donnera au total 153 MW pour un pic estimé en mai 2021 à 130 MW. Il y aura alors un excédent de 23 MW.
C’est seulement à ce prix que « La lumière brillera dans les foyers et le délestage ne sera qu’un mauvais souvenir », conclut le directeur général Mahamat Adoum Ismaël. Juste après cette déclaration, plusieurs abonnés ont exprimé leur scepticisme dans les réseaux sociaux.
Maurice Ngonn Lokar