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Le 20 août 2022 malgré que rien était prêt, le Général Mahamat Idriss Deby, président de transition du Tchad a préféré ouvrir le dialogue pour simplement éviter un troisième report. De l’ouverture on ne peut rien retenir que le discours de Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union Africaine.  Je partage ici ma compréhension

Moussa Faki Mahamat très courageux

Ce discours, un peu gazeux, surement pour ne pas trop bousculer la junte au pouvoir et ses amis du parti le Mouvement patriotique du Salut (MPS), est bel et bien adressé à ceux qui pense toujours rééditer le règne du Maréchal et de son parti. C’est également un message adressé à toute la vielle classe politique.

De ce discours de 22 minutes environ et long de plusieurs pages, l’essentiel est habilement incrusté dans un seul paragraphe :

« … Aucune communauté, aucun groupe, aucun parti ne peut désormais à lui seul prétendre gouverner ou diriger ce pays. Aucune entité, quel que soit sa force, ses ambitions, ses atouts actuels ou potentiels ne peut prétendre gouverner seul ce pays vaste, complexe, divers et diversifié. Vous voulez décidez dans le sens de l’histoire et dans l’intérêt supérieur du peuple tchadien, alors décidez dans ce sens. Vous voulez continuez de tourner en rond, alors allez y tête baisser à faire comme avant, ignorant les exigences d’une population longtemps silencieuse, c’est si simple, c’est si terrifiant à la fois … ».

On peut ne pas aimer le président Moussa Faki. Et facilement égrener ses défauts qui seraient légions, qui est propre se lève dans cette salle du palais de 15 janvier. Moussa Faki a été très courageux. Et d’ailleurs sans se disculper. Ce qu’a dit Moussa Faki, 99% des Tchadiens le savent notamment ceux qui sont aujourd’hui à des responsabilités et continuent à mentir.

En d’autres termes, Moussa Faki a dit :

Le monde a changé. Le Tchad a changé. Le peuple tchadien n’est pas du reste. L’époque a changé. Les vies humaines sont interconnectées. Le mensonge est aujourd’hui questionnable. Les urnes chez le chef du quartier ou chez le chef de village sont révolues. Désormais tu violes, tu détournes l’argent, tu tues, mais la France, la Belgique, le Canada, le Royaume-Uni ne seront pas des paisibles abris.  Vérifiez avec vos enfants si tout cela est faut.

C’est clair, désormais il ne sera plus possible un pouvoir arabe, baguirmi, kanembou, kotoko, gourane, gambaye, hadjarai, lélé, ouaddaï, etc. N’en déplaise aux fanatiques de l’intolérance, désormais il est temps du Tchad un pays pour tous. Voilà en réalité le message de Moussa Faki. C’est d’autant plus vrai que les tchadiens savent que le Maréchal n’a jamais organisé des élections libres, que Saleh Kebzabo n’a jamais été un opposant pour ce pays. Allez savoir comment ont fini ceux qui se sont opposés au Maréchal, si ce n’est pas coté de Brahim Selguet, ce n’est pas dans des palais. Cette triste période est terminée. Que ces pervers politiques qui ont su tirer les ficelles de nos problèmes depuis bientôt 40 ans se rendent compte que la jeunesse tchadienne a changé.

Le Message du président de la commission de l’Union Africaine est aussi une perche tendue au président de transition Mahamat Idriss Deby. Que ceux qui ont détourné le Maréchal de son peuple 30 ans durant ne vie viennent pas vendre l’idée que Mahamat Idriss Deby peut aussi être le Maréchal Idriss Deby Itno. Comme chaque personne est unique, le maréchal Deby est aussi unique et il appartient à son époque. Faire comme avant avec les réalités d’aujourd’hui, ce n’est pas possible. C’est comme le dit si bien Moussa Faki, faire comme avant, « c’est si simple, c’est si terrifiant à la fois ».

Moussa Faki a été courageux de dire ce que tout monde sait sans le dire. Je prie pour que le courage de dire la vérité soit la chose la mieux partagée pendant ce dialogue. Si on a attendu des rebelles de salon pendant des mois à Doha, pourquoi ne pas donner son temps pour ramener Wakit tamma et les transformateurs à la table du dialogue. Ceux-là peuvent autant l’aider si la quête définitive est une transition mémorable. Le président de transition Mahamat Idriss Deby a tout à gagner de les ramener.

Ahmat Nine Bakou

Après le lancement officiel du dialogue national inclusif (DNI) qui durera environ un mois, l’épineuse question du président du présidium n’est pas encore réglée. Ce serait ce mardi que l’on connaitra le nom de celui qui conduira dans l’unanimité les débats qui permettront de trouver de solutions et de rebâtir un Tchad nouveau. Reportage.

Après la cérémonie officielle lancée, le samedi dernier, les choses sérieuses vont commencer ce mercredi. Pour permettre de bien conduire les débats, il faut un président du présidium. Mais le nœud du problème, reste le profil de ce président qui doit faire l’unanimité des 1400 délégués qui vont pendant un mois discuter sur les maux qui minent le rayonnement du Tchad.

Pour Evariste Ngarlem Toldé, analyste et enseignant chercheur à l’université de N’Djamena, le profil du président du présidium peut être divers et varié. Selon lui, il peut être juriste, politologue, religieux, ou responsable de la société civile. Mais dit-il, pour l’heure, trois personnes ont le profil qu’il faut. Il cite l’archevêque de N’Djamena Edmond Djitangar, Mahamat Nour Ibedou et Me Jacqueline Moudeina. Evariste Ngarlem Toldé suggère aussi Enoch Djondang peut faire l’affaire. Il précise que c’est à la plénière de décider et tout dépendra de candidatures qui seront proposées à la plénière. Le chercheur ajoute également que le président du présidium pourrait être choisi sur la liste des personnes ressources.

Pour Dr Sali Bakari, enseignant chercheur au département d’histoire de l’école normale supérieure (ENS) de N’Djamena, le profil d’un président de présidium ne doit pas seulement être quelqu’un de compétent ou d’expérimenté, mais il faut un patriote parce que le Tchad est à la croisée de chemin. L’historien indique que le profil de celui ou celle qui doit présider le présidium est une question de citoyenneté et de loyauté. L’enseignant ne minimise pas le rôle que peut jouer quelqu’un qui a l’expérience ou qui a la compétence, mais il faut un bon patriote pour conduire à bon port le dialogue.

Jules Doukoundjé

Après plusieurs années de lutte, les lauréats professionnels sont enfin intégrés à la fonction publique. Sur les 700 en instance d’intégration, 300 viennent de faire leur entrée à la fonction publique. La rédaction Ialtchad Presse a échangé avec le porte-parole des heureux élus. Reportage.  

Choses promises, choses dues. La liste de la deuxième vague d’intégration à la fonction publique est sortie. Environ 300 lauréats sur 700 en instance d’intégration sont intégrés. La sortie de cette liste a fait réagir les responsables de ces lauréats qui ont mené une lutte acharnée pour obtenir leur droit.

Pour Neselka Emmanuel porte-parole des lauréats professionnels, ils ont rencontré beaucoup des difficultés lors de cette lutte pour la cause commune. Selon lui, tout le monde est témoin des actions menées pour arriver à cette fin.  « On nous a traité de tout et de rien,  on a subie des tortures d’autres sont emprisonnés et nous sommes qualifiés à des bandits pendant des années. Mais au final Dieu à exaucer nos cries », se réjouit le porte-parole.  Le jeune nouvellement intégré explique qu’après le premier arrêté d’intégration des lauréats, certains ont constaté que leurs noms ne figuraient pas sur la liste des intégrés, mais c’est rectifier tout est entré dans l’ordre.

Il dit être heureux, il regrette que beaucoup de ses camarades ne soient pas intégrés. « Nous sommes 20.000 lauréats, les 700 sont actifs sur le terrain, et sur les 700, seulement 300 lauréats qui sont intégrés à la fonction publique. Nous compatissons très profondément avec nos amis qui ne sont pas intégrés », dit-il. À son avis, ils ne peuvent pas exprimer à 100% leur satisfaction du moment où leurs amis de lutte ne sont pas intégrés. Neselka Emmanuel promet que la lutte va continuer pour que les restes de leurs camarades obtiennent gain de cause. « Nous allons plaider leur sort, tout de même cette lutte a déjà commencé et nous pensons bien aboutir, c’est l’occasion pour nous de demander à nos collègues qui n’ont pas leurs noms de se ressaisir », dit le porte-parole.

Les lauréats qui viennent d’être intégrés remercient le gouvernement qui les a écoutés et a répondu partiellement à leurs attentes et demandent aux autorités de la transition de continuer d’intégrer leurs camarades dans le meilleur délai.

Haoua Adoum Ibeth
Sangnoudji Francine

Le mercredi 24 août 2022, les débats du dialogue national inclusif souverain (DNIS) vont commencer. Pour harmoniser les choses, les équipes constituées par CODNI s'activent dans la distribution des kits et badges d'accès. Ialtchad a fait un tour, ce 22 août dans les couloirs du palais du 15-janvier. Reportage

Au lendemain de l'ouverture officielle des travaux du DNI par le président de la transition Mahamat Idriss Deby, différentes commissions s'activent dans la distribution des kits et badges d'accès aux participants. Ce matin dans les couloirs du palais du 15-janvier, il y a beaucoup de mouvements. Nedoumdé Kemnan Maxime, chef de canton Gol dans la Tandjilé est à N'Djamena depuis lundi. Il est venu depuis 5heures du matin au palais pour retirer ses kits. « Il est déjà 13h, nous nous promenons ainsi dans les couloirs. On nous demande d'attendre sauf que cela paraît lassant et ça commence à nous décourager tout petit peu. Nous sommes des personnes âgées et nous ne pouvons supporter aussi longtemps debout », confie-t-il.

Dans une salle à côté se trouve Laoutainye Dadjé, ancien Directeur général de l'Artisanat. Il souligne qu'il est venu en tant qu'artisan. Lui, c'est depuis 10h qu'il est au palais pour retirer également ses kits. « On espère qu'ils vont nous servir ces kits. Il y a encore du temps. Je suis souffrant comme vous l'aurez constaté, mais dans un tel rendez-vous, il ne faut pas rater. Il faut que j'apporte ma contribution si petite qu'elle soit pour l'édification de notre nation », affirme le vieil artisan.

M. Senoussi Hassana, Directeur général de l'ENA dirige l'équipe qui gère les institutionnels et les chefferies traditionnelles. « Vous avez constaté beaucoup d'agitations de personnes qui viennent retirer leurs kits. Aujourd'hui c'est le jour de distribution des badges et kits aux participants mandatés ayant fait l'objet d'un enrôlement régulier», renseigne-t-il. Selon lui, pour que les choses aillent vite, 6 équipes sont réparties à la maison de la femme, au musée national, à la Bibliothèque nationale, au CODNI et deux au niveau du palais du 15-janvier. Ces équipes, dit-il, sont organisées selon les corporations et les institutions.

C'est simple pour retirer ces documents inhérents au DNIS d'après Senoussi Hassana. A son avis, il suffit d'avoir sur soi sa carte d'identité nationale conforme au nom sur leur liste et les kits sont livrés sans complications. Ces kits sont un ensemble constitué d'une clé USB, de cinq (05) rapports thématiques, le rapport de synthèse, l'agenda du dialogue, le projet du règlement intérieur, le code de conduite et les masques. Il précise que des gels hydroalcooliques seront partagés demain matin. Le chef d'équipe institution et chefferie traditionnelle n'occulte pas les difficultés. Mais il assure qu'ils vont les surmonter pour finir la distribution, le cas échéant, ils finiront demain matin.

Moyalbaye Nadjasna

Le dialogue national inclusif (DNI) tant attendu, a été lancé le 20 août passé par le Président du Conseil Militaire de Transition (PCMT), le général Mahamat Idriss Deby Itno. Lors de la cérémonie d'ouverture, le Président de la commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat a tenu un discours qui a fait couler d'encre et de salive. Certains Tchadiens ont été admiratifs et d'autres s’en  méfie. Ialtchad Presse a fait réagir le Président du parti Les Transformateurs, Dr Succès Masra. Reportage.

Lors du lancement officiel du DNI, Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l'Union africaine (l’UA) et ancien ministre des Affaires Étrangères du Tchad, n'a pas manqué de révéler les vrais problèmes tchadiens, en situant la responsabilité de l'ancien régime qu'il a servi. Il a appelé les Tchadiens à une réconciliation sincère. Dans la salle comme un peu partout, certains Tchadiens ont applaudi ce beau discours. D'autres continuent de donner le bénéfice du doute, mais beaucoup sont méfiants.

 Le président du parti Les Transformateurs, Dr Succès Masra estime que le Président de la commission de l'UA est venu dire que cette institution est impuissante. Il ajoute que ce dernier faisait partie de ceux-là qui ont enterré le pays. Pour le jeune opposant, Moussa Faki  faisait aussi partie des personnes que le défunt président avait utilisées pour créer la distorsion. « Il y a une règle non écrite qui voudrait que quand Deby vient d’une partie, le Premier Ministre doit être d'une autre partie, mais Moussa Faki a été utilisé pour rompre ça », pense Dr Succès Masra. Il souligne aussi que Moussa Faki Mahamat a été pendant 9 ans, ministre des Affaires étrangères. « Regarder les personnes qu'il a nommées, ils viennent d'un seul bord du Tchad », dit-il. Le président du parti Les Transformateurs soutient que l'UA a été attendue comme actrice pour agir, mais Moussa Faki l'a enterré lors de la prise du pouvoir par la junte militaire et s'en est suivi d'autres coups d'État un partout en Afrique.

Il soutient que la vraie repentance consiste à agir maintenant. « On est habitué aux faux-semblants, tous ceux qui ont été les principaux acteurs de l'enterrement de ce pays, je crois que le moment est venu d'avoir l'humilité de considérer que l'avenir de ce pays, ils ne peuvent plus faire partie de l'avenir de ce pays », explique-t-il. Il ajoute que derrière cet enterrement, ce sont des morts, des vies sacrifiées, de la misère. Il affirme que la vraie repentance est dans les actions et les faits et non des mots. L’opposant pense aussi que M. Faki est dans cette escroquerie politique qui doit s’arrêter.  « Le moment est venu, maintenant ou jamais. C'est la dernière chance », dit-il.

Abderamane Moussa Amadaye

Au menu de votre chronique santé de cette semaine, c’est la maladie de la « drépanocytose ». La rédaction d’Ialtchad discute avec Lew Dr Adoum Chene Izerik, médecin – Pédiatre. Drépanocytologue sur cette pathologie qui fait de ravage. Chronique.

D’après Dr Adoum Chene Izerik médecin-pédiatre-drépanocytologue cette pathologie est un sérieux problème de santé au Tchad. Il soutient qu’elle est une maladie héréditaire et génétique à transmission Vectothermique réceptive, explique-t-il. En d’autres termes, souligne-t-il, c’est une anomalie de substitution (l’hémoglobine normale A a remplacé l’hémoglobine S). Il poursuit que c’est une mutation qui a lieu sur le chromosome, l’acide litanique qui est remplacé par la valine sur le chromosome 11, précise-t-il.  À la question de savoir comment se manifeste la maladie ?  Dr Adoum Chene Izerik laisse entendre qu’elle est une maladie génétique autonomie versisive qui se développe précocement par le syndrome rencontré le plus chez les enfants de 6 mois à 18 mois. Il souligne encore qu’il y a d’autres signes chroniques qui se manifestent par la phalène, l’ictère, clisvaspolisif qui peut être abdominale ou articulaire et parfois des manifestations infectieuses, explique-t-il. Parlant des causes, Dr Adoum Chene Izerik  affirme que comme la maladie est génétique elle se transmet par les parents et indépendant du sexe (des filles comme garçons). D’après lui, elle se transmet que lorsque les parents sont porteurs de 2 mêmes chromosomes, explique-t-il.

Les traitements

Par rapport aux types de traitements recommandés pour les enfants drépanocytaires, Dr Adoum Chene Izerik affirme qu’une fois la maladie diagnostiquée, il est recommandé un bon suivi des traitements qui sont administrés. Il explique que les médicaments comme les acides foliques sont administrés à l’enfant pour fabriquer le sang, les préventions contre les infections par la vaccination où la pénicillothérapie et pour les anémies les traitements se fait en fonction du degré d’atteinte. Il continue d’expliquer un peu plus loin que les corps soignants font les échanges de transfusions sanguines qui, selon lui, ne se font pas encore ici au Tchad parce que notre pays ne dispose pas encore de l’appareil Etraférese, souligne-t-il. Les transfusions radicales c’est la greffe de cellule souche où la thérapie génétique, mais tous ces traitements ne sont pas à la portée, se désole-t-il. Il conseille au drépanocytaire qu’il y a des gestes à éviter et à préconiser. Comme boire beaucoup d’eau (2 à 3 litres) par jour, éviter les sports violent qui mettra ces derniers dans un état d’asphyxie (manque d’oxygène) qui selon lui peuvent provoquer des crises vasoclusif. Pour éviter les crises, ils conseillent de prendre régulièrement les médicaments prescrits par jour (acide folique). Pour les patients de 5 ans à 6 ans, ces derniers doivent prendre les pénicillines V tous les jours et faire aussi un suivi par le médecin traitant régulièrement.

Les préventions

D’après Dr Adoum Chene Izerik 4axes de préventions sont conseillés. Dont la première Axe c’est les conseils génétiques c’est-à-dire chercher à connaître son statut.  Au deuxième Axe il explique de faire le bilan prénuptial avant le mariage, les couples doivent connaître leurs statuts érecto-foréhémoglobune pour comprendre si effectivement ils sont des sujets porteurs de la maladie ou non. Il poursuit qu’au cas où ils le sont c’est que leurs descendances seront des enfants drépanocytaires.

Concernant le 3e Axe le médecin souligne le Diagnostic anti natale où il explique qu’il faut faire un prélèvement néonatal avant la naissance du bébé. Est-ce qu’il peut être porteur de la maladie ou non. Cet examen permet, souligne-t-il, de décider de garder la grossesse ou pas et elle est faite par un spécialiste gynécologue à partir de 11 semaines de grossesse dit-il.  Au 4e Axe il explique que c’est le dépistage néonatal qui se fait au Tchad, explique-t-il. Il consiste qu’avant que la maman ne quitte la maternité une fois accouchée le médecin fait le prélèvement au niveau d’étalon de l’enfant pour comprendre que l’enfant est drépanocytaire ou pas. Il poursuit qu’il y a des bandelettes très spécifique pour ce souligne-t-il. Au cas où l’enfant née est drépanocytaire automatiquement les médecins font une prise en charge pour éviter tous complication explique-t-il.

Il poursuit que la drépanocytose est une maladie génétique très répandue dans le monde et au Tchad particulièrement. Pour lui, il rencontre beaucoup de cas presque tous les jours lors de consultations. Il poursuit que « nous avons une unité de prises en charge à l’hôpital de la Mère et de l’Enfant où chaque jour nous enregistrons des cas et parfois à un stade chronique. La maladie n’est pas connue au Tchad parce qu’il n’y a pas un programme de lutte contre la drépanocytose. Les gens viennent des provinces comme Moundou, Kélo, Bongor, Guerra, Faya etc. il faut que l’État à travers le Ministère de la Santé pense à cette pathologie en créant un programme de lutte qui va sensibiliser, formé les médecins sur les diagnostics et la prise en charge ».

Djénom Josiane

Le leader du Parti politique Les Transformateurs a organisé un meeting géant ce 20 aout 2022 au siège du parti au quartier Abena sur son "balcon de l’espoir" dans le 7ème arrondissement de la ville de Ndjamena. Ialtchad est parti à la rencontre de quelques militants et militantes Transformateurs.

Sous un ciel nuageux mais sans pluie les militantes et les militants du Parti Les Transformateurs de tous les quartiers de la ville de Ndjamena et certains des provinces ont répondu présent à l’appel de leur président Dr Succès Masra.

Jeunes, femmes , hommes et même plus vieux ont défié les inondations munies de leurs banderoles, d’où nous pouvons lire « le 20 août, s’il n y a pas égalité et justice dans le dialogue, le peuple créera son propre gouvernement, sa propre charte, et l’armée est appelée à choisir son camp » , « Quand le chemin est dur, seuls les durs tracent le chemin », « … la résistante pour choisir nos dirigeants pour un dialogue sincère de derrière chance » , « Le peuple a le droit de créer son gouvernement … », et bien d’autres.

C’est dans une ambiance colorée de bleu, or, rouge et animée par l’hymne national que le public a vu son leader apparaitre dans un gros cylindré couvert lui aussi du tricolore. Un large sourire sur les lèvres, les youyous, les applaudissements, les crient qu’il est accueilli par la foule venue nombreuse pour la circonstance. Dr Masra sucées monte sur le podium aux cris de « prési prési prési prési », des applaudissements et prononce son discours.

Quelques personnes ont donné leurs points de vue.

Adira Kodlengar : « je suis venue chercher la paix, la sincérité, la justice et la solidarité. Beaucoup de personnes sont exclues de ce dialogue. Franchement c’est un grotesque folklore ce n’est pas un dialogue, c’est ce qui me pousse à venir ici au dialogue du peuple parce que la voix du peuple c’est la voix de Dieu ».

Rosalie Solange : « le meeting se passe bien parce que Dieu est au contrôle de tout comme nos cœurs sont unis. Nous ne voulons plus d’un Tchad de discrimination, nous voulons que la paix règne dans notre pays pour l’union et légalité. Le Tchad de quelques-uns, c’est fini ».

Barma Ali : « je suis ici parce que le Président Masra incarne la vérité. Même ceux qui sont présentement au dialogue le savent. Dans tous les livres saints l’entêtement des injustices est rapporté. Ça ne m’étonne pas que ceux qui ont détruit, pillé, tué ne voient pas aujourd’hui que le peuple a changé. Ils l’apprendront un jour ».

NdJécordjé Mardochée : « je suis venue contempler la nouvelle phase du Tchad qui commence à partir d’aujourd’hui qui est une journée historique pour ce jour de l’ouverture de dialogue, j’ai les larmes aux yeux parce quand je vois tout ce beau monde. Le peuple a désormais soif de justice et d’égalité. Personne ne nous détournera de ça ».

Ousmane Bello Daoudou    

Pendant que la cérémonie d’ouverture du Dialogue Nationale inclusif (DNI) se déroule au palais du 15 janvier, l’opposant Masra Succès, tenait aussi son meeting à son balcon de l’espoir au siège de son parti, Les Transformateurs. Résumé du discours.

Masra Succès a passé au scribe presque tous les mots clés qui englobent la mauvaise gouvernance du pays sur les plans juridiques, économiques, sanitaires, sécuritaires, religieux, ethniques et même agricoles pour ne citer que ceux-ci.    

Il a affirmé que pour combien de temps encore les Tchadiens devront vivre dans l’injustice, l’apartheid dans tous les domaines y compris le Dialogue National Inclusif en cours. Pour lui les Transformateurs ne sont pas dans les salles du Palais de 15 janvier au DNI juste par ce qu’ils ont préféré une place publique, souligne-t-il. En ironisant au sujet de ceux qui sont au palais, qui ne sont pas le vrai peuple contrairement à ceux de son balcon devant le siège de son parti. Il poursuit que dans l’adversité ils ont nommé des chefs traditionnelles potentielles à leurs soldes sur la base des faux découpages administrative en obligeant ces derniers à faire allégeance à des partis politiques, explique-t-il. Ils ont choisi ces derniers pour accorder des places pour leur monologue, c’est plus de 100 places attribuées, ils ont organisé de fausses élections sur plusieurs législatives et utilisent les résultats de ces élections truqués du passé pour se choisir dans leurs monologues du quota, précise-t-il. Il poursuit plus loin encore que 170 places sont distribuées à un même partie et ses alliés puis les accompagnateurs des politiques professionnels qui selon lui bientôt seront atteints d’Alzheimer.  

D’après lui les Transformateurs ont pris d’assaut la place du balcon de l’espoir pour deux choses qui sont : « souvenir et se projeter ». Il poursuit qu’au Tchad il n’est pas possible de mettre fin au renouvellement de mandat, c’est ainsi qu’ils ont lancé 120 jours de colère du peuple et ces militants sont formés comme des soldats de la justice et de l’égalité, souligne-t-il. Il poursuit que les Transformateurs ont fait 10 semaines de marches pour dénoncer tous les maux qui gangrènent le Tchad et mettre fin aussi au rêve du 6e mandat. Mettre fin au faux forum de 2018 et 2020, les fausses résolutions, fausses constitutions et les mensonges politiques du gouvernement. Selon Masra Succès pour mieux aller en avant il faut se souvenir du chemin parcouru dont les lieux pleins de souvenirs, de marche ou plusieurs âmes sont tombées. A se souvenir aussi de mauvais souvenirs des manifestations passés par laquelle des personnes sont tuées, torturés d’où 1300 personnes arrêtées, 500 blessés et 17 abattues dont l’âge va de 19 ans a 23. « On me demande d’aller à la salle de palais de monologue et dire ce avec lequel nous ne sommes pas d’accord … Je leur aie dit gardé notre siège non occupé et avant d’aller dans leur salle il y a des choses à faire. Dans la salle si vous n’êtes pas d’accord de certaines choses vous le dites et il sera diffusé à travers les ondes des médias et le monde entier écoutera. En 2020 non seulement les gens étaient dans la salle, non seulement ils ont participé et sous le regard du monde entier nous n’avons entendu personne rappeler à l’ordre le défunt maréchal qu’il était en train de divaguer dans les réalités de sa gouvernance ».  

Masra se réajuste :

Pour Masra Succès, les Tchadiens veulent tous dialoguer et si le gouvernement revient à la raison, les Transformateurs feront partie pour les résolutions, souligne-t-il. Il demande à Goukouni Weddeye de prendre les mains de Mahamat Kaka Idriss Deby Itno et lui dire que si les membres de la principale rébellion armée, le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (Fact), Wakit Tamma, les Transformateurs ne sont pas dans la salle, ce que le Dialogue n’est pas inclusif. Pour le Président des Transformateurs, il faut la parité dans le quota de la participation.

Pour conclure, le Président des Transformateurs prend un autre rendez-vous avec ses militants pour le 27 août. Entre temps ils vont évaluer le comportement du gouvernement. Pour le 20 août, selon Masra, les transformateurs ont montré leur bonne foi en leurs laissant ouvrir la cérémonie comme bon leurs semble.  « Nous nous sommes fait confiance et devront gagner dans la classe et non la haine. Nous leurs laissons la chance et le 27 c’est le dernier virage.  Ce n’est pas une occasion ratée mais c’est un travail méthodique » souligne Masra.

Djénom Josiane

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