mercredi 27 novembre 2024

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Les autorités publiques tchadiennes se sont réunies mercredi 17 août à N'Djamena, capitale tchadienne, pour définir un plan d’urgence pour faire face aux inondations à travers le pays. C'était le ministre tchadien de la Santé publique Abdel-madjid Abderahim qui a dirigé cette rencontre en présence des membres du gouvernement, des responsables à divers niveaux de la ville de N’Djamena et des partenaires. Reportage.

C'est une situation réelle actuellement au Tchad. Ce mois d'août, quasiment toutes les provinces enregistrent de très grosses pluies provoquant des inondations dans certaines zones du pays. Pour le ministre tchadien de la Santé publique, Dr Abdel-madjid Abderahim la situation mérite une action rapide pour soulager la souffrance des sinistrées. Il estime qu'il faut dépêcher des missions dans les autres provinces touchées pour une réponse urgente. Son Secrétaire général Dr Ismael Barh Bachar présente un plan de contingence dénombrant 46.090 ménages touchés. Il affirme qu'à l'instant, leurs besoins s'expriment en termes des vivres, non-vivres et médicaments. Ismael Barh Bachar propose qu'il faille prévoir même si les ressources nécessaires sont dégagées pour répondre à cette situation. Selon lui, cette présentation a pour objectif de clarifier ce que les partenaires comptent sous-tendre ce plan national d’urgence.  Après la présentation, le ministre a rappelé l’urgence de la situation et a demandé à chaque département ministériel et entité administrative de dérouler les actions réalisées et celles en cours.

Les acteurs réunis ont planché le lancement du plan de réponse  aux inondations en commençant par la ville de N’Djamena. Mme Alixe Naimbaye du département des affaires foncières, du développement de l’habitat et de l’urbanisme dévoile son choix. Elle précise que son ministère mise sur les sites devant accueillir les personnes touchées. Patalet Géo,  ministre des infrastructures et du désenclavement évoque la célérité de l’opération et une gestion rationnelle du sinistre. Brahim Seid Mahamat, délégué du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena soulève la question de priorité. A son avis, il faut mettre en place une équipe bien constituée qui va conséquemment répondre aux objectifs de cette opération. Ali Haroun, maire de la ville de N’Djamena rappelle les activités réalisées par ses services pour dégager les eaux de pluie afin d’atténuer les conséquences des inondations. Il soutient que les équipes techniques sont déployées pour renforcer les actions de terrain.

Pour les partenaires, Jacques Boyer, représentant de l’UNICEF au Tchad soutient que des kits médicaux et intrants nécessaires sont disponibles dans les sites touchés. Le représentant du Programme Alimentaire Mondial (PAM) dit que la méthodologie concertée de distribution des vivres et non-vivres aux victimes d’inondations est déjà déterminée avec le ministère de la Santé publique. Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés se mobilise aussi ainsi que l'UNFPA pour soutenir les actions gouvernementales. D'après le ministre de la Santé publique, les médicaments sont acheminés depuis mars dans les zones à risque. Seulement, Abdel-madjid Abderahim alerte le personnel médical au travail bien fait. Une synergie d'actions multisectorielles, selon lui, est la seule solution pour répondre promptement aux inondations et leurs conséquences.

Moyalbaye Nadjasna

Un séminaire de renforcement des capacités des femmes leaders membres du Conseil national des femmes leaders du Tchad (CONAF –TCHAD). Se déroule du 16 au 17 au CEFOD dans la grande salle Multimédia. Reportage.

Placée sous le thème : «  Paix, cohésion sociale, cohabitation pacifique et vivre ensemble » l’assise a vu la présence de la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance Amina Priscille Longoh et d’autres grand patron des corporations publiques et privées.  D’après Mariam Mahamat Nour en novembre 2021 la CONAF a organisé un séminaire de renforcement des capacités des membres de Conseil National de Transition (CNT). Dans ce même sens en février dernier il  s’est tenu dans le Mayo-Kebbi Est pour les femmes  y compris à Bongor. Pour elle, toutes ces thématiques ont pour objectif la réussite de la transition et l’édification d’un Tchad prospère, dit-elle. 

Pour Mariam Mahamat Nour : «  comment comprendre que pour une  houe, deux communautés s’entretuent à Malgalmé au Guera? Et les tueries d’Abéché, de Sandana de Gounou Gaya?  Des Tchadiens de tous les horizons sensibilisent les populations sur la cohabitation pacifique et le vivre ensemble, mais nous constatons comme si c’est un « coup d’épée dans l’eau ». C’est ainsi que nous nous sommes dit au CONAF de changer de méthode, de tirer sur la corde sensible. En donnant des outils aux femmes leaders afin qu’elles passent le message ».  Selon Mariam Mahamat Nour le CONAF a jugé utile d’organiser le séminaire afin d’aider les femmes à faire de plaidoyer, car il est primordial que les femmes leaders puissent apporter leurs touches pour l’aboutissement d’un contrat social qui permettra de construire le Tchad que les Tchadiens souhaitent tous souligne la présidente. Un Tchad dans lequel, les valeurs de tolérance, de respect d’autrui, et l’amour du prochain soit exprimées dans les attitudes et les comportements de tous les jours. Elle explique  qu’elle souhaite un Tchad dans lequel le principal repère serait au-delà de la riche diversité qui est un atout majeur.  Pour le séminaire des Thématiques importantes seront développées les unes après les autres au cours des échanges entre les participants et les personnalités intervenantes. Des thèmes comme : cadre juridique garantissant la paix, cohésion sociale, et culture de paix, cohésion sociale dans les années 1950 à 1970, les principes de la paix sociale selon les chefferies traditionnelles et coutumières. Ces thèmes seront présentés par Mme Neloum Mbaigoto conseillère au CNT, Cheikh Mahamat Djarma, ancien Maire de Fort Lamy et N’Djamena, ancien parlementaire puis Tamita Djidengar, président de l’ association des chefs traditionnels et coutumiers pour ne citez ceux-là.

Djénom Josiane

Dans la commune du 7ème arrondissement de N'Djamena et plus précisément au quartier Abena à quelques mètres Est du rond-point Gazelle, l'inondation fait d'énormes dégâts infrastructurels, matériels et économiques. Les rues sont pratiquement inaccessibles. Les pirogues sont devenues l'unique moyen de déplacement pour la population. L'équipe d'Ialtchad Presse s'est rendue ce 16 août pour le constat. Reportage.

A une cinquantaine de mètres Est du rond-point Gazelle, juste après le marché sur la grande route de 60m en allant vers Atrone, les eaux de pluie sont à perte de vue. Elles ont englouti presque tout cette partie du quartier Abena. Le désespoir et la désolation se lit sur les yeux et visage de la population rencontrée. Des maisons écroulées, des familles sinistrées se sont déménagées à l'église catholique qui se trouve hors du danger, chez leurs familles ou louer des maisons en périphérie du quartier. Pour Mbaïnassem Osias, enseignant à la retraite souligne que cette inondation a eu raison sur eux. « Trois chambres que j'ai construites lors que je travaillais pour l'État sont écroulées après les lourdes pluies du 31 juillet au 1 août. Je n'ai plus là où dormir » a-t-il fustigé. Il poursuit, « comme si toutes ses années passées à la fonction publique n'ont servi à rien ». A la question de responsabilité de la mairie sur les inondations, M. Osias relève qu'elle est incompétente, « la mairie a fait un travail incomplet avant la saison pluvieuse. Elle a mis du sable sans canalisation et voici aujourd'hui les conséquences », a-t-il confié.

Dans ce décor désormais apocalyptique causé par les eaux de pluie stagnantes qui dépasse généralement le 2 à 4 mètres de profondeur, des jeunes ont mis sur place des pirogues pour faciliter le déplacement. M. Roland, piroguier confie que sa pirogue a été mis sur ses eaux depuis l'enregistrement de la deuxième grosse pluie du 1 août. Il relève, « aujourd'hui grâce à ma pirogue, plusieurs personnes peuvent facilement se déplacer ou déménager d'un point à un autre au prix de 50 ou 100F ». Au sujet de rentabilité, M. Roland affirme que ça leur permet de joindre un peu les deux bouts et aussi préparé la prochaine rentrée scolaire de ses petits frères. De l'autre côté se trouve un autre piroguier, Anangou Renaud. Il est un nouveau bachelier. Il explique qu'il est propriétaire de quelques pirogues sur le lieu. « Mes pirogues sont devenues facilitateurs de tâches pour le ménages » a-t-il dit. Toutefois, il relève de tracasseries. « On se débrouille pour aider les gens à se déplacer à 100f, 50f ou même souvent gratuit mais le chef de carré vient se pointer chaque vendredi pour réclamer avec nous injustement 500f de chaque piroguier ». Il poursuit, « personne ne sait si c'est 500f c'est pour sauver les maisons inondées ou pour qu'il redresse sa maison qui est aussi engloutie par les eaux » s'étonne Anangou.

Signalons que la saison pluvieuse de cette année est lourde et a eu des conséquences fâcheuses sur la population dans une totale indifférence des autorités.

Abderamane Moussa Amadaye

La famille de feu Mahamat Hissène, ministre tchadien de la Communication et fondateur du journal Le Progrès présente mardi, 16 aout à l'ONAMA, un livre intitulé :  "Les Chroniques de Mahamat Hissène : 7ans d'analyse de l'actualité tchadienne et internationale". Une cérémonie couplé en prélude au 29 ans d'existence du journal Le Progrès dont il fut le fondateur. Reportage.

Le facilitateur Mahamat Brahim, neveux de feu Mahamat Hissène signifie que les Chroniques de Mahamat Hissène : 7ans d'analyse de l'actualité tchadienne et internationale est un recueil des éditoriaux de 1995 à 2001. Selon lui, l'ouvrage compte 660 pages et ressemble à une prophétie car dit-il, tout ce qui y est relaté traduit exactement ce que traverse actuellement le Tchad en cette phase de la transition.

Dr Halimé Mahamat Hissène, fille de feu Mahamat Hissène commence son intervention par une esquisse biographique de son père. Elle affirme que son défunt père est né en 1954 à Djeda dans le Batha. Il arrive à N'Djamena en 1964. Raisons, poursuivre ses études secondaires au lycée Félix Éboué et au lycée Technique Commerciale. Il obtint son Bac série D et s'envole pour l'école internationale du journalisme à Yaoundé au Cameroun. Il regagne le pays en 1975 et occupe plusieurs postes de responsabilité.

D'abord directeur de l'Agence tchadienne de presse ATP, ensuite toujours directeur de la radio nationale mais aussi de la télévision tchadienne. Il fut aussi directeur général de la presse présidentielle. C'est un journaliste talentueux et obstiné dans la lutte pour la liberté de la presse. Il fonde un premier hebdomadaire dénommé "Saba Yom" en 1980. Le 31 août 1993, il crée le journal Le Progrès, hebdomadaire puis devient quotidien en 1996. Il tient la rêne du journal pendant huit (08) ans avec beaucoup de sacrifices. informer ses lecteurs fut son leitmotiv mais également l'éducation du citoyen et accompagnement de l'administration pour la bonne gouvernance fut son objectif.

Mahamat Hissène devient député en 2002 sous la bannière du Mouvement patriotique du salut (MPS).  Plongé ainsi dans la vie politique, il brigue le poste de premier vice-président de l'Assemblée Nationale. Il fut ensuite SG du MPS pendant deux mandats. Feu Mahamat Hissène était l'un des plus proches de feu maréchal Idriss Deby Itno parmi les civiles.  en 2007, il occupe le poste de ministre de la Communication, trois fois il dirige le poste de Cabinet civile de la présidence voire plusieurs fois conseiller auprès du Président Deby.

Dr Halimé précise que ce n'est pas une cérémonie de dédicace du livre mais de présentation car selon elle, l'auteur n'est plus. L'essentiel d'après Mme Halimé Mahamat, c'est de célébrer ensemble la vie de cet homme exceptionnel. Un acteur majeur de la vie sociopolitique du Tchad en l'occurrence la presse, assure-t-elle. Une référence pour sa famille, dit-elle. A son avis, elle a fouillé les archives du journal, toiletter avant de les mettre en forme. « Feu Mht H a toujours accordé un temps à la qualité de son journal. Il instruisait à ses collaborateurs de ne jamais écrire au Progrès une chose qu'ils ne pourraient pas dire en face d'une personne citée. C'est une rigueur qu'il réessorait toujours dans ses propres analyses et sa rubrique qu'il dénommait la chronique de Mahamat Hissène », explique Halimé. La prouesse du journal c'est aussi de donner ses opinions sans se verser dans l'invective et autres postures connues des journaux d'opinions, soutient-elle. « Un éditorial est un écrit qui exprime une opinion ou une position du journal souvent sous la plume de son premier responsable » , dit la fille du défunt. Elle explique qu'en parcourant les 660 pages de cette collection éditoriale, MHT Hissène  donne ses opinions respectueuses de ses pairs journalistes et de ses adversaires politiques. Ses sujets traités il y a plus de 20 ans sont restés toujours d'actualités, assure Mme Halimé. Pour elle, son feu père évoque dans ce recueil éditorial, les thèmes sur la guerre au Tibesti, la rébellion au sud du pays, la géopolitique, les conflits agriculteurs-éleveurs, le rôle des chefferies traditionnelles, la justice, la prestations des autorités territoriales, du bilinguisme ou de la place de la langue arabe. Tels sont les problèmes qui constituent des enjeux majeurs à la veille du dialogue national inclusif étaient présagés dans ce recueil, souligne-t-elle. "Une véritable matière à réflexion et pour le dialogue à venir et pour les futures institutions.  je suis surprise par l'objectivité, le courage et le sérieux avec lesquels les sujets avaient été traités qui donnent satisfaction et fierté à tous. Feu Mht H je vous souhaite une bonne lecture", conclut Mme Halimé.

Le Progrès, près pour une mutation digitale

Selon Abdramane Abakar, directeur du développement du journal Le Progrès, bientôt leur quotidien va célébrer ses 29 ans d'existence.  Il informe que le numéro, 00 du journal Le Progrès a paru en son temps, un  mardi 31 août 1993. C'était d'abord un hebdomadaire en phase expérimentale pendant les élections présidentielles d'avril 1996. La partition en quotidien date de février 1998, rappelle Abdramane Abakar. D'après le directeur, de cette datte jusqu'à nos jours, 5841 éditions ont été publiées du lundi à vendredi. Une cinquantaine de numéros spéciaux sur de thèmes variés sont réalisés. Près de 1500 exemplaires vendus chaque jour par abonnement plus de 300 autres sont aussi vendus dans les dépôt de ventes et à la criée. « Le progrès est aujourd'hui, le leader de la presse écrite tchadienne avec ses 2000 exemplaires tirés par jour. Il est en phase d'une mutation digitale avec ses différentes éditions numériques disponibles juste après la sortie du journal papier. son nouveau site Internet lancé il y a quelques semaines, enregistre déjà plus de 5000 abonnements. Un record en audience numérique », dévoile Abdramane Abakar. Pour le directeur, C'est le résultat de l'esprit de travail inculqué par le fondateur feu Mahamat Hissène. Un homme affable consciencieux, humain, enseignant et plein d'humour, déclare le directeur.

Moyalbaye Nadjasna

Les activités marquant la 1re édition du salon de l’excellence et de l’orientation des jeunes bacheliers du Tchad, organisé  par l’association pour la sensibilisation et la scolarisation des  jeunes  tchadiens  ce  15 août 2022 à l’hôtel  Radisson Blu de N’Djamena se poursuit. Le thème abordé ce mardi 16 de ce mois est : « choisir un métier et une université ». Reportage.

 Hadjé Bolom Djalabiya responsable de Solu-études lors de sa présentation  a mis l’accent sur le mauvais choix des filières que les bacheliers font et précise que solu-études aide les bacheliers sur le choix des filières et les orientes dans les  universités qui les conviennent. «  Quand un bachelier dépose ses dossiers chez nous, on fait une étude des dossiers avant de déposer dans les universités  puisqu’il y a les étudiants qui ne respectent pas les critères de sélection »,  souligne- t-elle.    

Pour les représentants de l’Office National pour la Promotion de l’Emploi (ONAPE)  beaucoup des bacheliers suivent le choix des  leurs parents, d’autres suivent leurs amis et ils font des études qui ne correspond pas à leurs aspirations et habiletés intellectuelles, cela les conduit à une reconversion professionnelle et fait que les étudiants chôment après l’obtention de la licence. « Si un jeune entre dans un institut de formation ou à l’université et opte  pour un domaine, il doit s’assurer que ce choix peut être rentable et s’assurer qu’il peut développer d’autres stratégies autour de ce métier pour pouvoir se former et capitaliser cette formation  au cas où il n’est pas embauché  dans une entreprise, qu’ils puissent  mettre cette stratégie en valeur pour être son propre employeur.  C’est-à-dire développer des idées et des initiatives d’entrepreneuriat au tour de ce métier pour pouvoir s’insérer dans la vie active », disent-ils. Ils ajoutent que quand l’on opère un choix il n’est pas mauvais de faire les métiers  connexes, par exemple : un comptable peut apprendre l’électricité. « Une fois sur le marché de l’emploi, si je n’arrive pas à trouver un travail en comptabilité et que le métier électricité est rentable alors je dois me tourner là où ça donne puisqu’étant sur le marché y a beaucoup des offres et des débauchés donc polyvalence permet de travailler à l’intérieur tout comme à l’extérieur », expliquent-ils.

Ce salon de l’excellence a regroupé plusieurs bacheliers de toutes séries confondues venant de différents lycées de la ville de N’Djamena.

Haoua Adoum Ibeth

Dans le cadre du Dialogue Nationale inclusif qui se déroulera d’ici le 20 août à N’Djamena. Un accord est signé entre une partie des politico-militaires et le gouvernement à Doha au Qatar. Certains exilés politico-militaires ont regagné le bercail. Ialtchad a discuté avec Abdelmanane Khatab, Président du Front pour le Salut de la République (FSR). 

Au sujet de son retour au bercail Abdelmanane Khatab, Président du Front pour le Salut de la République (FSR), affirme qu’il est saisi par une grande émotion lorsqu’il a remis les pieds sur le sol tchadien.  Pour lui, c’est grâce à ses collègues politico-militaires qui ont la persévérance et le sens du patriotisme qui ont permis de conclure un accord de paix à Doha. Il poursuit que la population tchadienne a vécu plusieurs décennies dans la guerre fratricide qui nécessite la paix qui conditionne le développement et le bien-être de la population. À la question de savoir au nombre de combien sont-ils à rentrer.  M.  khatab soutient qu’ils ont regagné le pays en nombre dispersé dont 37 mouvements. Il poursuit qu’après les 37 mouvements 2 personnalités ressources sont aussi rentrées, ils sont au nombre de 39 précise-t-il. Concernant le nombre de ceux restés toujours à Doha. Il dit que 6 mouvements ne sont pas encore rentrés pour des faits admiratifs, professionnel, et souligne-t-il. Dont certains passe par Paris, par les États-Unis bref dans différents pays avant de regagné le bercail explique-t-il.

D’après Abdelmanane  Khatab d’ici tout le monde regagnera le pays d’ici le 20 août pour le DNI. Il poursuit que ceux qui ont refusé de signer l’accord Abdelmanane Khatab expliquent « concernant l’accord, je fais partie de ceux qui ont coordonné cela. Donc dans un premier temps nous sommes entendus sur un accord de paix global dont les conditions sont satisfaites à presque 60 % par le Gouvernement. Mais je ne sais pas ce qui s’est passé, le gouvernement et certains de nos compatriotes ne sont pas tombés d’accord sur certains points. Et finalement nous avons aussi changé des médiateurs entre-temps, c’est ce qui nous a vraiment mis en difficulté. Nous sommes encore repartis à zéro pour inviter les politico-militaires pour un accord  au préalable et de venir assister au Dialogue Nationale Inclusive ». Concernant les politico-militaires qui ont refusé de signer, Abdelmanane  Khatab explique que ceux qui sont réticents refusent pour des mesures de sécurité « rentrer au pays n’étais pas du tout clair à leurs yeux », dit-il. Il est optimiste et exhorte le gouvernement à continuer à négocier avec ceux qui sont encore à Doha. D’après lui les politico militaires sont parvenus à cet accord en prenant le risque de rentrer et c’est ce qu’il a fait, dit-il. À la question de s’avoir s’il croit- à la réussite de ce dialogue.  M. Khatab souligne que le dialogue est commissionné par la communauté internationale ce n’est pas comme les forums passé donc il y a deux choses différentes. Pour lui, le DNI est conditionné par la communauté internationale les efforts seraient pris en compte qu’après le dialogue. Le gouvernement, selon lui, ne peut pas reculer pour ne pas retomber dans le même panier comme lors des derniers forum, explique-t-il.

Djénom Josiane   

Le dialogue national inclusif (DNI) annoncé pour le 20 août prochain avance à grands pas. Le lieu qui doit abriter cette grande messe nationale, le Palais du 15 janvier est mouvementé. L'équipe d'Ialtchad s'est rendue ce 15 août pour faire l'état des lieux d'avancement des préparatifs de ce grand rendez-vous. Reportage.

À 5 jours du dialogue national inclusif, les travaux avancent à grands pas. À l'entrée principale du palais du 15 janvier, plusieurs horticulteurs sont déployés pour tailler les herbes enfin de donner une belle vue. Dans la cour plus d'une vingtaine de personnes s'occupent de la propriété, du nettoyage des vitres, du bassin de la fontaine...

À l'entrée du Hall, une ambiance chaleureuse rythme le lieu. Des dernières installations sont faites par-ci par-là. Des baffles de sonorisation alimentent tout le bâtiment de l'intérieur. Des essais musicaux traditionnels et modernes secouent les cœurs de tous ceux qui sont présents. Au service informatique, l'enroulement se poursuit et certains participants passent retirer le badge de participation.

Habib Saleh Brahim, Chef de la Cellule Chargé de la logistique et du transport souligne que tout est fin prêt pour accueillir le DNI. « Les travaux avancent bien sur tous les niveaux. Nous sommes à presque 98% de préparation », a-t-il affirmé. Il ajoute, « techniquement les gens sont à l'œuvre et ce ne sont que de dernières retouches où des textes pour voir si les choses sont au point. Sinon tout est déjà prêt », dit-il

Pour Hassan Sylla Bakary, Président de la Cellule Communication, toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour mettre la presse dans de bonnes conditions, « nous  avons mis un centre de presse équipé avec internet, wifi et un backup où ils peuvent avoir toutes les archives »,a-t-il confié. Il ajoute qu'il y'a aussi un studio dédié à cette occasion qui peut être remodelé par chaque télévision ou radio pour faire ses émissions. M. Sylla souligne que tout est fin prêt. Et affirme que ce grand rendez-vous verra aussi plus d'une dizaine de chaîne internationales couvrir.

Signalons que le dialogue national inclusif sera lancé le début de ce week-end à N'Djamena.

Abderamane Moussa Amadaye

Le parti Union des Démocrates pour le Développement et le Progrès (UDP)  dévoile sa position pour le dialogue national inclusif (DNI) prévu pour le 20 août 2022. Son président Max Kemkoye au cours d'une conférence de  presse qu'il appelle de crise ce lundi 15 août, déclare ne pas participer au DNI. Reportage.

Devant la presse ce lundi 15 août, Max Kemkoye informe que son parti Union des Démocrates pour le Développement et le Progrès (UDP) ne va pas participer au Dialogue national inclusif (DNI) qui va se tenir le 20 août prochain ici à N'Djamena. Il renseigne qu'il se prépare pour mettre en place un gouvernement national du salut public. Lequel gouvernement, dit-il, va être dirigé par un Tchadien désigné de communs accords. Selon lui, ils verront lequel des deux gouvernements les Tchadiens répondront et les vraies forces des armées lui prêteront allégeance.  À son avis, seul le peuple tchadien donne la légitimité.  Le président de l'UDP demande au Président du Conseil militaire de transition et ses complices ainsi que la France d'arrêter le processus exclusif en cours. Il suggère qu'ils transforment ces assises du 20 août en une simple consultation nationale le 20 septembre en y impliquant ceux qui refusent de cautionner cette mascarade. « Laquelle consultation devra décider d'un moratoire politique devant conduire à la mise en place d'un comité d'organisation d'un dialogue national réellement inclusif, souverain et équitable », affirme-t-il.

Au sujet de l'accord signé avec les politico-militaires, le président l'UDP affirme que ce n'est qu'un accord de cessez-le-feu et non un accord global de paix. « Ce n’est qu’un accord partiel en ce sens que les belligérants gardent leurs états-majors et leurs troupes intacts et en alerte tout en s’engageant  à ne pas s’affronter. Et les différends de fond à l’origine du conflit armé demeurent sans solution », explique le leader politique. Il souligne que depuis quelques jours, le CMT et ses laudateurs tentent de mettre sous le feu de la rampe un simulacre d’accord qui n’est qu’un accord de la honte.

 À la question du conflit agriculteur et éleveur, Max Kemkoye relève que c'est un jeu politique avec un enjeu politique.

Pour le président de l'UDP, l’horloge tourne et c'est l’heure pour le peuple de ne plus baisser les bras. Il précise que ce n’est pas une menace, mais une  déclaration de révolution. À son avis, la politique est le contraire de la violence et  la guerre civile. Ils vont plutôt faire l’usage des moyens légaux de contestation politique pour une solution globale acceptée de tous. Les acteurs politiques intérieurs, la société civile souverainiste et mouvement armés. Max Kemkoye plaide pour la neutralité de la communauté internationale avant de demander à la France si elle veut rester au Tchad, qu'elle soit aux côtés du peuple tchadien.

Moyalbaye Nadjasna
Anass Abdoulaye

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