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Le Groupe Ialtchad médias a organisé un Iftar hier soir passé à son siège au quartier Mardjandaffack dans le 2e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Les responsables du groupe, journalistes, agents, amis, sympathisants et les invités ont partagé ce petit temps dans une ambiance de fraternité. L'objectif de cet iftar est de communier autour d'un repas en partageant le lien social pour consolider la fraternité de l'équipe en partageant les valeurs de la presse les enfants du Tchad ( Ialtchad Presse), liberté, intégrité, objectivité, vérité journalistique.

Dans cet iftar, Ialtchad veut montrer que les enfants du Tchad sont pour un objectif commun apporter leur contribution pour le développement de ce beau pays le Tchad.

Du Borkou à wadi Fira en passant le Ouaddai, N’Djamena, le Guerra, le Barh El-Gazal, le Batha, le Mayo Kebbi, les deux logones, le Mandoul et le Moyen Chari. C'est un Tchad en miniature dans seul but de servir en informant.

Pour rappel, le groupe Médias ialtchad est un groupe de Médias créé en 1999 au Canada pour les enfants du Tchad résident au Canada. Il comprend en son sein la presse écrite, la presse en ligne, une agence de communication label 235, une radio Ialtchad FM 99.5 et bientôt bien d'autres surprises.

Ousmane Bello Daoudou

 

Un incident a eu lieu à Bongor dimanche 24 mars 2024 entre des douaniers bogobogo et un groupe des jeunes à la suite de la mort d’un présumé fraudeur. Ialtchad a recueilli quelques témoignages ce lundi 25 mars 2024. 

Abakar Gadou Goudja, coordinateur régional du Conseil national des jeunes du Tchad (CNJT) section Mayo Kebbi Est hier affirme que dimanche vers 17h un jeune a quitté la ville de Yagoua au Cameroun transportant quelques sacs de sucre sur sa moto. Il a traversé les trois postes de la douane. Selon les explications de M. Goudja après avoir traversé trois postes, il a été poursuivi par les « douaniers bogobogo ». Après son interpellation une dispute a éclaté. Et tout a dégénéré, des tirs d’armes ont suivi causant des blessés. « Trop c'est trop, ses douaniers qui poursuivent des jeunes filant à grande vitesse dans les artères de la ville. Nous demandons à l'État de prendre ses responsabilités d'arrêter cette pratique », dit-il. Toujours selon M. Goudja, ce sont des jeunes diplômés sans emploi qui font le transport des marchandises entre Yagoua au Cameroun et Bongor au Tchad, « ces jeunes sont poursuivis tout les temps par les policiers et les douaniers ».

Des informations confirmées par le maire premier adjoint de la ville de Bongor, Kampeté Norson Hina. Il confirme comme quoi le jeune a été tué par les douaniers lors de ses trafics entre les deux villes. Il soutient que la tension est vive dans la capitale du grand Mayo Kebbi. « Nous attendons que la tension baisse afin de situer les responsabilités. Cet incident à causer 2 morts et 11 blessés », dit M. Hina. 

Ousmane Bello Daoud
Kellou Daoula Adoum

Deux jours après le renvoi des vendeurs des chaussures sur la chaussée de l'avenue Maldom Bada Abbas, Ialtchad Presse a interrogé les vendeurs pour les entendre. 

Mme Denemadji Roselle, vendeuse, mère de 3 enfants, « je me bats pour mes enfants parmi ces hommes pour vendre des chaussures pour gagner mon pain. Les deux mains doivent s'aider »

Depuis ces 2 jours, la police municipale nous a renvoyé, je ne sais pas quel est leur motif. Les vendeurs disent respecter la décision, mais regrettent en soutenant qu'ils ont fait des investissements sur des marchandises à perte. « Qui va nous rembourser? Nous avons dépensé beaucoup d’argent. Nous voulons que la mairie nous laisse travailler, s'ils veulent interdire la vente sur le trottoir, qu’ils le fassent l'année prochaine », disent les vendeurs. 

Dinguemadji Allahdoum Thierry, vient de la ville de Moundou, il est vendeur des chaussures, diplôme sans emploi et marié. Il fait des kilomètres pour exposer ses articles chaque mois de ramadan à N'Djamena. « Nous ne savons pas la raison pour laquelle nous sommes renvoyés. Avant, ils venaient avec un reçu de 3 000 F CFA que nous payons, mais cette année on ne sait pas pourquoi ils refusent de prendre ». Selon lui, tous ces vendeurs ne vivent pas ici. Il y a ceux qui viennent de Sarh, Moundou, Doba...bref, la majorité vient des provinces ». Ils demandent à la mairie ou aux délégués de fournir des explications fiables. Ils n’ont pas la chance pour travailler à la Fonction publique, mais ils se débrouillent.

Selon la communiquer de la mairesse de la ville de N'Djamena, Mme Bartchiret Fatimé Zara Douga, demande aux commerçants qui occupent les voies publiques, les vendeurs de viande grillée, aux exploitants des containers, des garages, des ateliers de soudure et tous les autres, de bien vouloir libérer les voies publiques. 

De plus, le chargé de la communication de la commune de la ville de N'Djamena M. Izidore affirme que cette activité perturbe la libre circulation et cause les accidents de routes. 

Ousmane Bello Daoudou 
Kellou Daoula Adoum

L'institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) en collaboration avec la Haute Autorité des médias et de l'audiovisuel ( HAMA) organise une session de renforcement des capacités des professionnels des médias en matière de conduite des entrevues avec les acteurs politiques, du 22 au 23 mars 2024 au siège de EISA au quartier Moursal.

Durant ces 2 jours les journalistes seront formés sur la base du Code électoral, la gestion des élections, le contextuel électoral, et autres afin de mieux couvrir les prochaines élections. Selon le représentant pays EISA Tchad Dr Pierre Kadi Sossou, cette formation vise à équiper les professionnels de médias des outils nécessaires pour comprendre les étapes essentielles du processus électoral et pour aborder les questions de déontologie et d'éthique afin de travailler en conformité avec les normes professionnelles, évitant ainsi tout conflit avec l'organe de régulation des médias, souligne-t-il 

M. Sossou affirme que cette session va permettre aux professionnels des médias d'acquérir les compétences nécessaires pour couvrir les activités politiques, notamment la campagne électorale à venir. « Ces séries de formation s'inscrivent dans un continuum visant à souligner l'importance du rôle des médias dans la promotion d'un processus électoral apaisé. Ces activités de renforcement des capacités forment un ensemble complet visant à promouvoir un journalisme responsable et éthique dans le contexte électoral, contribuant ainsi à la promotion de la démocratie et à la prévention des conflits. Je réaffirme notre engagement à soutenir des initiatives de paix dans le cadre du projet d'appui aux acteurs citoyens tchadiens et aux élections financées par l'Union européenne que je remercie ici », conclu le directeur pays AISA

N.D.M

M. Hissein Yaya, un père de famille a été assassiné à bout portant hier mercredi 20 mars le soir, au quartier Ridina 2 dans le 5ème arrondissement de la capitale tchadienne, Ndjamena, par un locataire de son grand frère.

Selon les témoignages, le locataire M. Hamza Mahamat gendarme de métier a loué la maison du grand frère du défunt Hissein pendant des années. Mais récemment l’épouse du gendarme s’est disputée avec les nièces de son bailleur, les filles de la victime. Ses filles ont pour habitude de tenir un petit commerce de pommes de terre, des œufs et autres devant le portail.

Depuis la dispute, le locataire aurait interdit aux nièces de son bailleur de tenir leur petit commerce devant le portail. Le soir de l'assassinat, les filles du défunt Hissein Yaya ont à nouveau installé leur étal à la devanture de la maison, l'épouse du locataire n’a pas apprécié. Les témoins rapportent qu’elle a appelé au téléphone son mari.

Ce dernier débarque sur le lieu et saccage toute la marchandise. « Le défunt n'aimait pas les problèmes, il s’est plaint de l’attitude du gendarme chez son grand frère, le bailleur du locataire. Quand  le présumé assassin M. Hamza Mahamat Hassan Bremé a su que Hissein Yaya a prévenu son frère, il est parti le trouver. Et a tiré deux balles sur la jambe de la victime. Ce dernier a essayé de ramper pour rentrer chez lui, mais le gendarme l’a suivi pour l’achever d’une autre balle à la poitrine », explique le chef du carré.

La scène du crime est occupée par la police nationale, personne ne sait si le présumé coupable est arrêté ou non.

NDM

Plus de 10 jours de ramadan, nous avons choisi de parler du jeûne et comment bien s’alimenter durant cette période.

Le Jeûne : Le ramadan correspond à une période sacrée pendant laquelle le mode de vie des pratiquants change même si la température est très élevée (environ 40 à 50) à l'ombre au Tchad. Les musulmans s'abstiennent de manger et de boire du lever au coucher du soleil. La nature des aliments consommés et la fréquence de sa consommation changent aussi.

L’alimentation : La consommation des sucres simples s'élève ainsi que l'apport en lipides (N'dioriria). Le jeune peut s'accompagner quelquefois des changements physiologiques bénéfiques tels que la perte de poids et une amélioration du profil liquidique selon les nutritionnistes.

Les types de repas pendant le ramadan sont au nombre trois et s'appellent différemment selon le moment où ils sont pris « S'Hour  » avant le lever du soleil,  « Al Ftour « à la rupture du jeûne » après le coucher du soleil.  « Al Ichad » quelques heures après AlFtour. Selon les spécialistes, l'alimentation santé qu'il faut pendant la période permet d'éviter le risque de carence et de diversifier son en féculents : pâtes, riz, poids de terre, haricot, pain, pomme de terre sont essentiels, « c'est une bonne source d'énergie », disent-ils. Aussi, les fruits et légumes permettent un apport important en vitamines, viande, poissons ou œufs. De plus, les produits laitiers ont des nombreuses vertus entre autres choses ils renforcent les capacités de défense du système immunitaire et digestif.

Conseils pratiques : Il ne faut pas rompre le Jeûne avec les gingembres, le bissap (jus d'oseille) de l’eau glacée ou les substances sucrées, acides et amères, ils bloquent la digestion. Il faut également éviter de cracher tout au long de la journée, il y a risque de déshydratation. Il est important d’équilibrer ses repas en tenant compte de tous les groupes d'aliments. Et privilégier les glucides simples. Pour les personnes diabétiques, il faut l’avis d’un médecin spécialiste avant le ramadan.

Ousmane Bello Daoudou

Une conférence de presse de la 2e Édition du « Forum du Gospel » s’est déroulée ce jeudi 21 mars dans la salle de la médiathèque à l'espace Talino Manu à N’Djamena, capitale tchadienne. 

L'objectif de ce forum est de réunir pendant 4 jours, du 29 mars au 1er avril, à l'Institut Français du Tchad ( IFT ) , les chantres, les instrumentistes, les Pasteurs, les managers et toute personne intervenants dans la chaîne du Gospel pour échanger sur la situation du groupe au Tchad, les défis rencontrer par les chantres et mettre en place des stratégies pour les surmonter. 

Le forum du Gospel envisage des ateliers de formation, des causeries débats, animées par d'éminents orateurs à la lumière de la parole de Dieu. Cette plateforme se veut un tremplin vers la professionnalisation du secteur gospel. Il sera également question de la mobilisation marketing, de la vente des produits gospels et ses attraits. 

Selon les organisateurs, le forum du Gospel est aussi une opportunité de contempler la présence de Dieu, de savourer des cantiques et la musique en présence des artistes gospel de la capitale et de province. «  C’est l'occasion de participer chaque soir à des concerts sur le site avec retransmission en direct », disent-ils.

Kellou Daoula Adoum

Le président de transition Mahamat Idriss Deby Itno, sur l'invitation des Émirats arabe unie est à Abou Dabi depuis quelques jours. Ialtchad Presse a interrogé le journaliste chercheur et analyste Dr Évariste Ngarlem Toldé et le professeur Ahmat Mahamat Hassan, pour décrypter les vraies raisons derrière cette visite.

Pour Dr Évariste Ngarlem Toldé cette visite n'avait pas été annoncée parce que les relations entre les deux pays ne sont plus au beau fixe. Ce voyage est un voyage de clarification, « si aujourd'hui le président de transition se rend aux Émirats, c'est pour clarifier la situation entre les deux pays. Et demander un soutien financier pour l'organisation des élections présidentielles prochaines ».

Selon lui, les Occidentaux, les Européens, Union européenne ne veulent pas mettre la main à la poche pour des élections qu’ils estiment précipitée et dont les résultats sont connus d’avance. Il affirme aussi que le Tchad est à la recherche de ces financements parce que le pays vit des moments difficiles au plan économique. Dr Évariste dit également que la question sécuritaire occupera une bonne place dans les discussions. .

Par contre, pour le professeur Ahmat Mahamat Hassan ancien ministre de la Justice, « c'est un voyage de positionnement géopolitique et stratégique pour la conservation du pouvoir. C'est à partir de l'aéroport d'Amdjarrass que sont convoyés les matériels militaires et la logistique destinés aux Forces d’intervention Rapide (FIR) du général Hemeti sous le financement des autorités émiraties depuis la capitale Abou Dabi. De plus, cela permet de renforcer les liens du pouvoir de transition avec leurs alliés ».

Ousmane Bello Daoudou

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