Lors d’un point de presse fait hier, jeudi 18 avril au siège du parti Alwassat, les 10 postulants à la présidentielle dont les dossiers étaient rejetés, qualifient le processus électoral en cours d’illégal. Selon eux, le choix des candidats ne repose sur aucun acte juridique légal. Ils disent être injustement écartés de la course à la magistrature suprême.
« Comme un adage africain dit celui qui t’égorge n’entend pas tes gémissements » dit M. Ahmat Soubiane candidat du parti Union nationale pour le changement démocratique (UNCD). Les candidats recalés disent être surpris et indignés par le silence du monde dit libre, « ce monde se laisse faire et s’apprête à valider le résultat ». Pour M. Ahmat Soubiane ce processus électoral est une comédie de mauvais goût financé en totalité par l’argent du trésor public et orchestré par le néocolonialisme qui cherche à donner une légitimité à un pouvoir dynastique. Pour la crédibilité de ce processus électoral, ils exigent l’arrêt immédiat du processus électoral en cours. Ils proposent l’ouverture d’une concertation entre tous les candidats postulants.
Ils appellent toutes les forces vives tchadiennes de se tenir prêt pour une synergie d’action de grande envergure. Ils disent alerter, l’opinion nationale et internationale, « il existe de zones d’ombre de l’accord de Kinshasa et la complicité politique apparente entre les deux candidats signataires. Ils prennent en otage l’avenir du Tchad. Ces élections portent les germes d’une grave crise postélectorale », disent-ils.
NDM