dimanche 22 décembre 2024

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Journal (1038)

Offices des  nations unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) a organisé une formation  sur le renseignement pénitentiaire et les droits des détenus au Tchad  à l’intention des responsables de l’administration pénitentiaire et des agents de sécurité ce mardi 17 janvier dans un hôtel de place de la ville de Ndjamena.

C’est dans le cadre du projet « Trust Building » (renforcer la confiance entre la force de défense et de sécurité, les acteurs de chaîne pénale et la population)  que quelques responsables du ministère de la Justice et celui de la Sécurité publique ont  acquis des connaissances dans leurs domaines. Les formateurs sont des experts venus de Burkina Faso.

Cet atelier vise à renforcer les compétences en matière de renseignement pénitentiaire et de vulgariser les droits des détenus dans les maisons d’arrêt au Tchad. Et à rappeler aux Directeurs des prisons et les autres acteurs de la chaîne pénale les droits inhérents à la personne détenue.  Selon nos sources, les conditions de détention dans la plupart des prisons du pays violent souvent les droits de l’homme.

Selon les experts les renseignements pénitentiaires sont importants, le formateur M. Baga, affirme que ces renseignements  permettent de s’organiser et d’avoir des connaissances pour bien maîtriser le milieu carcéral et la société. Cette maîtrise doit se faire par le contrôle, la détection, le repérage, l’identification des trafiquants des drogues, l’anticipation et l’évaluation de la situation. De plus, les renseignements pénitentiaires permettent de connaître la population pénale. Puis il a un rôle préventif, défensif et offensif, dit-il.

Pour rappel, les renseignements pénitentiaires sont instaurés  au Tchad il y a de 6 ans déjà.

Narhinguem Anastasie

L’Octroi des terres par l’État au profit de la construction d’une zone économique spéciale dans la province du Logone ne fait pas l’unanimité et agite les esprits.

Le secrétaire général du bureau exécutif de la plateforme de la société civile de la ville de Moundou M. Ndilhornom Bahoudel Osée lors d’un point de presse estime normale le raz bol des concitoyens de la zone concernées par ce projet, pour la seule raison que ceux-ci ne soient pas suffisamment informés des raisons de l’expropriation de leur terre pour d’intérêts publics.

Selon M. Osée c’est dans le souci de résorber le chômage de masse et diversifier l’économie dans le cadre de la mise en œuvre de développement de la filière bétail viande, que le gouvernement tchadien en partenariat avec ARISE décide de la création de 7 zones économiques spéciales dans 7 des villes, dont Moundou. Ce partenariat a été créé avec la société Laham Tchad qui est chargée de mette en place les infrastructures nécessaires telles que abattoirs, l’usines d’aliments, tannerie, etc.

Mr Osée affirme que ces espaces économiques devraient créer à terme 45 000 emplois et bénéficieraient d’un financement de 500 milliards de F CFA, ils seront spécialisés dans la filière bétail et viande ainsi que pour la phase pilote poursuit il. Deux sites sont retenus N’Djamena et Moundou, c’est pour cette raison, renchéri M. Osée, qu’un espace devrait être trouvé autour de la ville pour abriter la zone économique spéciale c’est pourquoi les services de l’État ont délimité la zone pouvant abriter cette zone économique.

Le secrétaire général de la plateforme de la société civile de Moundou rappelle que l’objectif d’un tel aménagement est de favoriser le développement local de la zone d’implantation, la croissance, l’attractivité des investisseurs, l’exportation et la diversification de l’économie en commençant par Moundou. La mise en place de cette zone pourra permettre aux jeunes d’avoir de l’emploi et créera plusieurs opportunités d’affaires aux opérateurs économiques, malheureusement, déplore-t-il, certains esprits pessimistes guidés par des intérêts égoïstes.

Selon plusieurs sources, il ne s’agit pas d’accaparement des terres, mais plutôt de l’expropriation en accord avec les autorités traditionnelles des zones concernées. Et dont la population touchée par ce projet sera indemnisée à l’exemple de celle touchée par le projet pétrole.

Pour finir M. Osée demande à l’État et à son partenaire d’accélérer la procédure d’indemnisation des propriétaires des parcelles qui seront touchées par le projet. Et aussi avoir un impact social et environnemental afin de faire bénéficier à la population des avantages liés à de telles initiatives.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Le Secrétariat général du gouvernement à travers l'École nationale d'administration (Ena) et l'institut national du service public (INSP) de France organisent une formation des référents en légistique et en rédaction administrative aux agents des services publics (les grandes institutions) ce lundi 16 janvier 2023 à l'école nationale d'administration dans la commune de 3e arrondissement de la ville de N’Djamena.

M. Sanoussi Hassana Abdoulaye directeur de l'Ena indique que cette formation s'adresse à des personnes choisies en raison de leur implication dans la production des textes normatifs et des documents administratifs dans les grandes institutions de la République. Pour lui, la formation est un passage obligé dans l’objectif de jouer un rôle majeur dans le processus d'élaboration des documents par la qualité de leur expertise et leur détermination d'où cette élaboration des guides pratiques, un pari réussi pour les cadres tchadiens.

Le ministre secrétaire général du gouvernement Haliki Choua Mahamat soutient que cette formation en légistique et en rédaction administrative est donnée afin de perfectionner les pratiques normatives et administratives pour doter le Tchad d’une administration moderne et innovante au service de la population tchadienne. Selon lui, d'importantes réformes de l'administration sont en cours pour renforcer les capacités stratégiques et opérationnelles pour rendre l’administration plus efficace, affirme-t-il.

Pour rappel les bénéficiaires de cette formation sont les conseillers juridiques, les secrétaires généraux, les directeurs contentieux, cabinets des départements ministériels, des provinces et des grandes institutions.

Ousmane Bello Daouda

Un énième parti est né. Il s’agit de l’Union des nationalistes tchadiens (UNT). Il a été lancé officiellement cet après-midi 14 janvier à la Maison des médias du Tchad dans le quartier Moursal de la capitale tchadienne, N’Djamena.

Adam AGadji Kawou est le président de cette nouvelle organisation. Il soutient que son parti est soucieux de l'instauration d'un État de droit véritable, « nous nous sommes réunis en assemblée Générale (AG) constitutive pour notre parti politique dénommé « Union des nationalistes tchadiens » pour s'imposer sur la scène politique et aussi pour consolider l'unité nationale, la démocratie et la Justice. L’UNT se fixe comme objectif la conquête du pouvoir par la voie des urnes, défendre la souveraineté et l'intégrité du territoire national, combattre la misère, œuvrer pour la justice et l'équité », a déclaré M. Kawou.

Selon M. Kawou le Tchad a assez souffert des maux de toutes sortes dont un des premiers est l'injustice. Les acteurs politiques refusent le dialogue démocratique, dit-il. Il affirme que c’est face à la défaillance des politiques dans la gestion du Tchad que l’UNT est né, a-t-il- martelé.

Ousmane Bello Daouda

Les membres de l'association pour la coopération et le développement socioculturel avec la Russie (Ascoder) ont lancé officiellement les activités de leur organisation ce vendredi 13 janvier à la Maison des médias au cours d'un point de presse.

Selon le président de l'Ascoder Dr Djoumbe Achim, son organisation est apolitique, laïque qui regroupe les jeunes qui ont fini leur parcours universitaire en Fédération de Russie. Elle a pour objectif de mettre en place un cadre d'Appui aux projets humanitaires, d’organiser une communauté russophone au Tchad et faciliter leur intégration sociale. « L'Ascoder a pour mission d'identifier et d'accompagner des projets de développement innovants et promouvoir le développement socio-économique et culturel entre le Tchad et la Russie », dit-il.

Aussi, l'Ascoder compte venir en aide aux plus démunis et aux plus vulnérables surtout en mettant l'accent particulier sur la nécessité de faire de la protection des couches vulnérables un des piliers de sa stratégie.

De plus, il y aura des investissements dans l'accès aux services sociaux de base et dans la création de richesse pour assurer une réduction durable de la pauvreté, puis organiser des journées culturelles pour mettre en lumière la richesse de la diversité des cultures, ainsi que les avantages d'une bonne communication interculturelle pour porter des projets communs, tout en militant pour les valeurs humaines communes et s'unir pour lutter contre les préjugés et cheminer tous ensemble.

Narhinguem Anastasie

Le ministère de la Santé publique et de la Prévention en collaboration avec ses partenaires UNICEF et Nutrition International organise du 13 au 15 une campagne nationale Intégrée de la supplémentation en Vitamine A, de déparasitage et du dépistage de la malnutrition aiguë pour les enfants âgés de 6 à 59 mois dans la province du Logone occidental.

Une réunion d’information et de plaidoyer et de mobilisation sociale en faveur de ladite campagne est tenue par le secrétaire général (SG) du département du Lac Wey Ngaourba Tordjibaye ce jeudi 12 janvier dans la salle de réunion de l’école de santé publique et des affaires sociales de Moundou.

Au cours de la rencontre, M. Ngaourba a déclaré que la malnutrition demeure un problème de santé publique au Tchad. Cette malnutrition a un impact négatif sur le développement économique, sur la morbidité et la mortalité des enfants de 0 à 5 ans. Mr Ngaourba affirme que les carences en nutriments, particulièrement en vitamine A, accroissent le risque de morbidité et augmente la susceptibilité des enfants aux infections comme la cécité, une diminution de capacité de travail et un retard cognitif. Il précise que parmi les stratégies de lutte figure en bonne place la supplémentation en vitamine A et le déparasitage. La stratégie de porte-à-porte sera adoptée pour donner une capsule bleue de vitamine A aux enfants 6 à 11 mois, une capsule rouge aux enfants de 12 à 59 mois, et un comprimé de mebedanzole de 500 mg a tous les enfants de 9 à 59 mois. Une cible totale estimée à plus 119594 enfants de 6 à 59 mois. Pour finir, le SG du département demande à tous les acteurs de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de mobiliser les communautés respectives pour que tous les enfants concernés soient supplémentés en vitamine A et déparasités au mebedanzole.

Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse

Alors que les Sao du Tchad, catégorie U-17, sont au Cameroun pour disputer la coupe de l'Union des fédérations de football d'Afrique centrale (UNIFFAC) qui se tiendra du 12 au 18 janvier. Les tricolores nationaux sont exclus de ce tournoi, hier soir par la Confédération africaine de Football (CAF) en raison de la présence d'un joueur jugé inéligible pour cette catégorie. La décision vient d'être contestée par les responsables du Comité de Normalisation de Football (Conor).

Les Sao devaient faire leur entrée dans cette compétition ce jeudi au Stade de Limbé à 14h. Hier 10 janvier, tard dans la nuit, par le biais d'un courrier signé du docteur Sidiki, médecin de la CAF, les U-17 ont appris leur exclusion à la suite du test IRM du joueur Ousmane Diallo jugé inéligible.

Par un communiqué rendu public cet après-midi le Conor dénonce la décision qu'il qualifie « digne des manœuvres douteuses » et conteste vigoureusement cette décision qui jette du discrédit sur le Tchad », dit-il. Selon le CONOR, « les résultats des tests IRM effectués dans une clinique de Douala, recommandée par le Directeur Exécutif de l'UNIFFAC, prouvent le contraire », dit le communiqué. Le CONOR affirme qu'une « lettre de contestation a été déjà déposée à la CAF et veillera à ce que le droit soit en faveur des Sao U-17 ». Toujours dans le même communiqué, le CONOR appelle les Tchadiens et les fans des Sao U-17 à la sérénité et à la solidarité.

Signalons que l'UNIFFAC (Union des fédérations de football d'Afrique Centrale) est une confédération régionale de football dépendante de la CAF.

Abderamane Moussa Amadaye

Par un point de presse animé ce 12 janvier à la Maison des médias situé à Moursal dans la commune du 6e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena, le Collectif d'Action des Jeunes pour la Paix, le Développement et l'Émergence du Tchad (CAJPDET) dénonce une rupture d'essence et du gaz butane artificiel et savamment orchestré par certains commerçants véreux.

Alors que la pénurie d'essence et de gaz butane se fait sentir un peu partout à N'Djamena et le gouvernement est resté muet, sans fournir la moindre explication, le CAJPDET par la voix de son président Mahamat El-Mahdi Abderamane accuse les commerçants. Selon lui, ce problème est savamment orchestré par ces derniers dans le but de s'enrichir sur le dos des citoyens, « c'est une pénurie artificielle à N'Djamena et qui pourra bientôt gagner d'autres villes », dénonce-t-il.

A ce sujet, M. El-Mahdi appelle le gouvernement de transition à prendre ses responsabilités face à ce fléau fomenté par des individus tapis dans l'ombre, dit-il. « Cette épineuse question de pénurie d'essence et de gaz butane doit être réglée au plutôt que possible. Car, il va de la survie de 16 millions des Tchadiens », dit-il.

Le président du CAJPDET s'est aussi exprimé sur l'accord de paix signé le 8 janvier dernier entre le gouvernement d'union nationale et le comité d’autodéfense de Miski. Il estime que c'est une lueur d'espoir pour la résolution définitive d'un conflit interne « la signature de cet accord historique qui vient d'être scellé consacre définitivement la paix dans cette partie du pays, objet des convoitises », a-t-il déclaré.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Projet Régional d'Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS=2 Tchad) est lancé ce mardi 10 janvier dans un hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena marqué par la présence du ministère de l'Élevage. Le PRAPS est un projet qui couvre 13 provinces.

L'objectif de ce projet est d'améliorer la résilience des pasteurs et d’agropasteurs pour renforcer leurs capacités à répondre aux exigences pastorales : les superficies des terres, de paysages adoptés dans les zones d'intervention. Les zones concernées : Chari Baguirmi, Lac, Hadjer Lamis, Kamen, Barh El Gazel, Batha, Guera, Borkou, Ennedi Est, Ennedi Ouest, Wadi Fira, Ouaddai, Sila. La durée du projet est pour 6 ans, de 2022 à 2027.Cette deuxième phase doit atteindre environ dix millions deux cent mille bénéficiaires. Il regroupe cinq composantes.

La première composante s’occupe de l'amélioration de la santé animale et des médicaments vétérinaires.

La deuxième s'intéresse à la gestion durable des paysages et à l’accès aux ressources naturelles : eau et activités de régénération des pâturages dégradés. Et à l'amélioration des filières d'aliments des bétails pendant la période de crise.

La troisième composante prend en compte les améliorations des chaînes des valeurs de bétails, le développement des marchés stratégiques pour les commerces régionaux. En plus de cela la construction des 14 points d'eau des animaux et 12 marchés à bétail dans la zone d'intervention et puis 10 aires d'embarquements et 6 boucheries.

La 4e se base sur la formation professionnelle et technique des femmes et des jeunes. Et aussi l'accès aux registres des états civils, enfin une activité de génératrice de revenus.

Enfin la dernière est la coordination du projet et le renforcement institutionnel de l'intervention d'urgence.

Ousmane Bello Daoudou

La radio du Centre d'Études pour la Formation et le Développement (CEFOD) a été inaugurée ce 7 janvier en présence des autorités administratives, diplomatiques, religieuses et ceux de la Haute autorité des médias et de l'Audiovisuel (Hama).

C’est dans la salle multimédia du CEFOD que la cérémonie d'inauguration de cette nouvelle radio qui émet désormais sur le 100.7 MHz a été lancée ce matin. Pour Ludovic Ladole Directeur de cette radio, le CEFOD est créé depuis 1967 dans le souci de contribuer à l'avènement d'un Tchad prospère où règne la justice et la paix. Il affirme que leur mission se résume par la formule, « former et informer pour le développement », dit-il. Selon lui, l'inauguration de la radio s'inscrit dans cette perspective. Il souligne que la radio a été entièrement financée par leur partenaire américain National Endowment for Democracy (NED). « Merci à nos partenaires pour ce nouvel outil qui permet désormais à nos programmes d'atteindre un plus grand nombre de personnes », s'est-il félicité.

Toujours selon lui, l'un des grands défis du monde de l'information et de la communication est la lutte contre le fake-news et la désinformation, dit-il. A ce sujet, il affirme que l'un des moyens contre la désinformation est l'accès à la bonne information et à la bonne source. M. Ludovic constate avec regret qu'au Tchad ou ailleurs, les journalistes rencontrent des difficultés à se faire recevoir par les autorités pour des interviews sur des sujets d'actualités. Il juge nécessaire que l'administration publique et privée s'ouvre pour mieux lutter contre la désinformation, a-t-il précisé.

Si la cérémonie fut rose par la coupure du ruban, certains journalistes sur place se lamentent du fait que le CEFOD a oublié de rendre un hommage à un de leur confrère qui a travaillé dans cette radio, feu Narcisse Orédjé, abattu le 20 octobre 2022, lors de la manifestation qualifiée par le gouvernement d'insurrection armée. « C'est dommage qu’on n’ait même pas accordé une minute de silence à son mémoire », lance un journaliste à basse voix.

Abderamane Moussa Amadaye

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