samedi 21 décembre 2024

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Journal (1038)

Depuis quelques jours les transporteurs tchadiens et étrangers font face à une difficulté celle d’un cout élevé dans l’expédition des marchandises, pour preuve a la station de pesage routier de Moundou plusieurs véhicules gros porteurs sont stationnés. 

À l’origine du mécontentement, la nouvelle procédure de pesage ne répond pas, selon les transporteurs, à la réalité. Le montant exigé est plus élevé que les 9 autres stations de pesage routier. Un transporteur qui a requis l’anonymat affirme que le pesage se passe très mal, « le pont-bascule ne marche pas et le peseur est en train d’organiser du faux en faisant payer « au pif » les transporteurs », dit-il.

Un autre transporteur rajoute, « on est obligé de passer deux fois sur le pont bascule ». Il soutient que depuis hier rien ne va plus, il est obligé de payer parce que c’est une obligation pour lui d’amener les marchandises à destination, « en réalité la machine ne fonctionne plus. C’est une arnaque », peste-t-il.

Pour Daman Abdelkader délégué zone sud du syndicat national des transporteurs libre du Tchad (SNTLT) l’affaire est en cours. « Nous avons recueilli les doléances des transporteurs pour les remettre à qui de droit », dit le délégué. Les transporteurs demandent aux autorités de s’investir afin qu’une solution soit trouvée dans l’immédiat. Selon eux, rien ne justifie cette augmentation qui les pénalise.

Selon des sources proches des agents, cette panne est montée de toute pièce est l’œuvre des agents de pesage. « Ils sont à l’origine de cette arnaque, rien ne justifie cette panne ».

La rédaction a tenté sans succès de faire réagir les responsables de la station de pesage. Ils refusent de répondre. Le problème de tracasserie au niveau de pesage des marchandises est un frein pour l’essor de l’économie nationale il faut la création d’une autorité de régulation, disent les spécialistes de la question.

Mbaiwanodji Adrien à Moundou pour Ialtchad Presse

L'ancien Premier ministre de Transition Pahimi Padaké Albert annonce la parution de son livre intitulé « L’Afrique empoisonnée, pathologie et thérapie des conflits », parue aux éditions L'Harmattan le 30 janvier 2023. Un livre de 250 pages, préfacé par l'émérite professeur des universités, agrégé en science politique, Bertrand Badie.

Deux fois Premier Ministre, sous Deby père de 2016 jusqu'à la suppression de cette fonction en 2018 et sous Deby fils, lors de la première phase de transition, d'avril 2021 à Octobre 2022, Pahimi Padaké Albert intègre officiellement le cercle restreint des hommes de plumes avec son livre « L’Afrique empoisonnée, pathologie et thérapie des conflits », classé dans la collection Points de vue. L'auteur affirme sur l'une de ses plateformes digitales que l'idée d'écriture de ce livre est inspirée lorsqu'il a été appelé par des organisations internationales, « j’ai eu l'honneur d'être appelé par l'Organisation Internationale de la Francophonie et l'Union Africaine, à diriger leurs missions d'observation électorale dans plusieurs pays africains ». Il ajoute, « Ce qui m'a inspiré dans la réflexion sur la prévention et la gestion des conflits », dit-il. Toujours selon lui, les charges de la transition ne lui ont pas permis de finaliser son projet qui devrait paraître en 2021, une date qui coïncide avec la première phase de transition. Dans ce livre de 250 pages, l'auteur décrit les mobiles des conflits qui fracassent et empêchent l’Afrique à décoller. A cet effet, il tente d'apporter des solutions idoines à cette malédiction ancrée depuis bientôt un siècle tout en identifiant les solutions possibles.

Il convient de rappeler que Pahimi Padaké Albert est un homme politique. Il milita pendant plusieurs années au sein du parti VIVA-RNDT de l'ancien Premier Ministre, Dr Delwa Kassiré Coumakoye avant de quitter le navire et fonder sa propre formation politique, le Rassemblement National des Démocrates Tchadiens (RNDT-Le Réveil) le 11 septembre 1996 dont-il reste Président à ce jour. Il a occupé deux fois la fonction de Premier Ministre (2016-2018 et 2021-2022) et plusieurs fois ministre. Il fut deux fois candidats aux élections présidentielles, doit-il est venu toujours en deuxième position derrière le défunt Idriss Deby Itno. Il fut député à l'Assemblée Nationale et Député Communautaire à la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) pendant une dizaine d'années. Il est actuellement le Président du Conseil d'Adminstration de l'Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP).

Abderamane Moussa Amadaye

Renforcer la mise en œuvre holistique des droits de l’enfant à la vie, à la survie, au développement et à la protection selon les dispositions de la convention relative aux droits de l’enfant est au centre d’un atelier de formation organisé par le ministère de genre et de la solidarité nationale.

La salle de réunion de l’ATALTRAB de Moundou a servi de cadre à un atelier de formation des acteurs locaux sur le processus d’élaboration de la politique de la protection de l’enfance au Tchad. Plus d’une quarantaine de participants venus des provinces de la zone méridionale et de N’Djamena y prennent part. Pour le Directeur Général de l’enfance du ministère du genre et de la solidarité nationale Dodom Ndildongar, les actions publiques et juridiques en faveur des enfants contre toutes sorte de violence ont été limités. Il a souligné le fait que les institutions gouvernementales font face à des défis relatifs à l’absence des mécaniques de mise en œuvre des politiques et engagement en termes de protection de l’enfant. Mr Ndildongar de poursuivre que certes les efforts du gouvernement Tchadiens avec ses partenaires dans le sens des réponses des privations des droits de l’enfant ne sont pas à négliger. Cependant le Directeur déplore les pesanteurs socio culturelles, la pauvreté, et autres phénomènes naissants qui affectent dangereusement le bien-être de l’enfant.

L’élaboration d’une politique nationale de protection de l’enfance vise à combler l’insuffisance d’orientation politique en matière de protection de l’enfant et à proposer un cadre pluridisciplinaire pour prévenir et mettre fin à tous les actes de violence à l’encontre des enfants.

Ouvrant les travaux, le Gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh a indiqué que malgré les efforts et abnégation du Gouvernement pour mettre les enfants dans des bonnes conditions beaucoup reste à faire. Le Gouverneur attend des participants l’élaboration d’un document devant conduire l’Etat et ses partenaires à la matérialisation et opérationnalité de la politique nationale de la protection de l’enfant.     

Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse

L'artiste musicien Bâton Magique à l'état civil Betoudji Kagro Ngaba présent sur scène depuis plus de 13 ans a annoncé dans la soirée du 29 janvier la sortie de son premier album à la couleur internationale, titré « Révolution », le 11 mars prochain. L'album contiendra deux collaborations avec des artistes internationaux. Ialtchad Presse a échangé avec l'artiste sur son nouveau projet.  

C'est sur sa page Facebook que l'artiste musicien Bâton Magique a rendu public la date de sortie de son album « Révolution ». Il a affirmé à notre micro que l'album contiendra 10 morceaux, « c’est une sélection de 10 titres », dit-il. Il assure que 2 sont des collaborations (featuring) avec des artistes internationaux, « j’ai eu la chance d'être accompagné au studio par des chanteurs congolais, il s'agit de Pam Love la congolaise et de Martic le vieux », a-t-il confié. Il affirme que ce projet lui a pris 3 grosses années, pour l'écriture et l'enregistrement, dit-il.

A la question de savoir pourquoi l'album est titré « Révolution », Baton justifie que, « c’est la révolution de la jeunesse africaine dans tous les domaines. Nous allons débuter à réveiller les consciences des plus jeunes africains à savoir défendre les intérêts de l'Afrique et en particulier le Tchad », a-t-il clarifié. Pour lui, cette révolution est d'abord culturelle, « elle est contre l'ingérence des occidentaux dans les affaires internes de nos pays. Il est aussi temps d'arracher notre indépendance militaire », a-t-il affirmé. Il ajoute, « les soldats d'Afrique doivent être aussi bien traiter que l'armée française puisqu'ils courent les mêmes risques...en tout cas le seul moyen de libérer l'Afrique c'est la révolution dans tous les domaines ... sans oublier les religions occidentales qui sont aussi des poisons pour la jeunesse », a-t-il laissé entendre. Il invite la population à se mobiliser massivement le 11 mars prochain à l'espace culturel Talino Manu à partir de 18h pour déguster le nouvel album pour une Afrique et un Tchad libre, une armée libre, pour l'égalité et la justice.

Rappelons que l'artiste musicien Bâton Magique à 4 albums à son actif. « Révolution » est le premier qui répond aux normes internationales de la production musicale professionnelle. Le nouvel Album est accompagné des clips vidéos.

Abderamane Moussa Amadaye

La capitale tchadienne, N’Djamena, a repris avec les coupures intempestives d’électricité dans certains quartiers. Ialtchad Presse a promené son micro ce lundi 30 janvier pour recueillir quelques réactions.

M. Ngassi habite le quartier Ardedjoumal. « Il y a trop de la coupure au motif que le carburant est insuffisance or des citernes sont tous les jours fournis à la société nationale d’électricité (SNE).  Pourtant le Président de transition avait promis la fin d'ici fin janvier 2023. Malheureusement rien n’a changé, la SNE peut faire passer 2 à 3 jours certains quartiers sans leur fournir d’électricité. Certains quartiers cotisent pour donner aux agents de la SNE pour laisser leur ligne. Il faut régler cette situation ».

M. Telba Matnegar est résident du quartier Moursal. « Depuis quelques, il n'y a pas d'électricité dans le quartier. Quelques fois ça revient pour une heure et après plus rien. Le constat est que dès qu’il recommence à faire chaud, l'électricité disparaît. Que les autorités respectent la parole donnée et qu’elle passe à l’action ».

M. Pasambé Talpaye est du quartier Gomba. « Ici il n'y a même pas l'électricité. Je ne me fais pas de soucis. Je suis aux panneaux solaires fourni par Dieu. Ces coupures ne sont injustes pour ceux qui ne reçoivent pas le courant pourtant les responsables eux ont l'électricité chez eux ».

Une femme anonyme du quartier Dembé. « Pas d'électricité depuis 5 à 10 minutes seulement. Pour les délestages, nous ne savons pas les causes. Nous perdons beaucoup de choses de nos aliments. Il fait trop chaud, mais nous supportons. Nous attendons que la promesse des autorités se concrétise. »

Réalisation Ousmane Bello Daouda

La saison 2023-2024 de la ligue départementale de football de première division de Lac Wey, du Logone occidental, est officiellement lancée hier 29 janvier au stade municipal de Moundou.

La cérémonie a regroupé 8 clubs et était présidée par le gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh entouré des responsables des services publics et privés, des autorités administratives civiles, militaires et des chefs traditionnels.

Mahamat Ahmat Abba, président de la ligue départementale de football première division de Lac Wey, « du démarrage à la finale est un réel challenge, il y a un long chemin à parcourir qui exige de toutes les parties prenantes, abnégation et sacrifices, pour faire de cette première édition, un modèle d’organisation et de réussite ». Il a lancé un appel aux entreprises, aux personnes de bonnes volontés, qui voudraient accompagner la ligue et les jeunes, il faudra qu’ils se mobilisent et s’engagement pour faire éclore les talents bruts du département. « Le championnat départemental que nous lançons sera le ciment de cette nouvelle ère à laquelle, nous devons, tous, apporter notre pierre », dit-il.

Dans son intervention, le coordonnateur du développement de football de la zone 5 Allado Sylvestre a affirmé qu’il est un secret de polichinelle que le football est plus qu’un sport. « Vous voulez la paix, investissez dans le football. Vous voulez le développement, investissez dans le football. Vous voulez le vivre-ensemble, investissez dans le football. Vous voulez une image positive de votre pays dans le monde, investissez dans le football », dit M. Sylvestre.

Enfin, un match inaugural a opposé Educat FC à Dangoté FC et s’est soldé par un score nul. Signalons que ces deux nouvelles équipes clubs font leur réapparition. Il s’agit de AS Commune et Agri Sport dans ce championnat qui annonce de toutes les couleurs.

Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse

Le rappeur, slameur Djasrabé Kimassoum Yilmian dit Ray's Kim ou encore Bunda Boss du Ghetto et récemment le Mohemed Ali du Game a rendu public le clip de sa nouvelle chanson intitulé « Noir » ce 29 janvier 2023 sur sa chaîne YouTube. Des images et quelques scènes horribles des évènements tragiques du 20 octobre refont surface sur le clip. Ialtchad Presse a échangé cet après-midi avec l'artiste sur le contenu de cette chanson

10h après sa publication, le clip vidéo du rappeur Ray's Kim et porte-parole du Parti Les Transformateurs, réalise plus de 9.000 vues sur YouTube et plus de 1000 j'aime. Un clip que semble apprécier des milliers de Tchadiens sur les réseaux sociaux où depuis ce matin des challenges « Noir » sont lancés. Des personnes s'habillent en noir comme dans le clip pour exprimer leur soutien à l'artiste et aux victimes du jeudi Noir.

Interrogé au téléphone sur le titre de ce nouveau clip, Ray's Kim répond, « Noir parce que le jeudi 20 octobre, le Tchad a connu une des dates les plus sombres qui soit dans son histoire. Une date qui restera planquée dans les esprits des Tchadiens à jamais », dit-il. Le Bunda Boss ajoute, « Noir parce que depuis l'avènement de la junte militaire au pouvoir, dirigée par le fils du défunt maréchal, l'atmosphère ne s'est jamais dépeinte de sa noirceur. Noir pour rappeler aux dirigeants de la transition qu'ils ne sont pas à leur place. Donc, des usurpateurs », a-t-il confié. Selon lui, Noir c'est aussi pour raconter dans les détails, les atrocités de ce jour, pour le documenter, rendre hommage et en fin pour revendiquer justice pour toutes les victimes de cette date, soutient-il.

Au sujet du contenu de cette musique, l'artiste affirme, « cette chanson a plusieurs facettes. Au-delà du fait qu'elle rend homme et demande réparation aux victimes du temps de la junte, elle attire l'attention sur les intentions malveillantes de Mahamat Idriss Deby de se maintenir au pouvoir par tous les moyens et surtout la volonté d'un clan, d'une minorité des Tchadiens à vouloir dicter leurs lois à la majorité », dit-il. Il poursuit, « cette vidéo appelle à la rupture définitive d'avec la dynastie. Elle met en lumière la volonté du peuple tchadien de se libérer de tant d'années de domination clanique et souhaite un bouclier protecteur pour le peuple pour que plus jamais l'on n'abuse de lui comme ce fut le cas en avril, mai et octobre », a-t-il précisé.

À propos du temps d'écriture et d'enregistrement, il affirme que le projet a démarré juste deux semaines après les événements du 20 octobre, « j’ai commencé par mûrir l'idée. Je voulais coûte que coûte me libérer parce que les atroces images du 20 étaient logées dans ma tête », a-t-il renchéri.

Signalons que Ray's Kim est l'un des artistes qui a redonné souffle nouveau au rap tchadien en rappant en Bunda, une langue du ghetto qui ressemble au Nouchi de la Côte d'Ivoire ou au Franglais du Cameroun. Il s'est engagé en politique depuis quelques années pour dénoncer les injustices sociales. Depuis les évènements du 20 octobre qui a coûté la vie à plusieurs de leurs militants, comme son Président, Ray's Kim serait en exil forcé.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Bloc Fédéral publie un mémorandum relatif à la mise en place de la Commission Nationale Chargée de l'Organisation du Référendum constitutionnel (CONOREC) lors de sa conférence-débat organisée hier 28 janvier au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (Cefod).

Le communiqué était lu par Noubathessem Jonathan Boguyanan, était par des organisations de la société civile et des partis politiques fédéralistes qui ont participé aux assises du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) et accepté que la question de la forme de l'État soit soumise au référendum pour une réponse sans équivoque du peuple tchadien, unique détenteur de la souveraineté nationale. Malheureusement, selon eux, cette initiative de DNIS qui avait suscité de l'espoir est torpillée par des forces obscurantistes. Le passage en force des résolutions du DNIS a conduit le pays tout droit aux événements prévisibles du 20 octobre qui ont endeuillé le peuple tchadien, terni durablement l'image de la République du Tchad et fait reculer la démocratie dans notre pays.

Pour le Bloc Fédéral, la mise en place de CONOREC et de ses démembrements dans la précipitation et sans concertation n'est pas de nature à assurer la crédibilité, la transparence et l'acceptabilité de ce qui ressemble désormais à un simulacre de référendum. Il poursuit que ce procédé malheureux pourrait porter gravement atteinte à l'unité nationale, à la paix sociale et à la stabilité du pays.

Le bloc Fédéral rappelle que le référendum sur la forme de l'État est un arbitrage vital pour notre pays. Il ne peut être assuré que par un organe indépendant et impartial pour laisser la population trancher en toute responsabilité et connaissance de cause. Cette question ayant opposé essentiellement deux camps, notamment le camp d'État unitaire et celui de la fédération, cet organe d'arbitrage devra être paritaire. Le Bloc Fédéral estime que la mise en place de la CONOREC, inféodée au gouvernement, est un recul de la démocratie au Tchad et ne saurait être toléré.

Dans le communiqué, il est écrit « le président de la transition doit dissoudre purement et simplement ces organes ». Le bloc Fédéral prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale de ce qui adviendra. Ils les interpellent sur les dérives en cours de nature à imposer par la force, à l'écrasante majorité de la population tchadienne, des institutions contraires à leurs aspirations légitimes.

Noël Adoum

Au cours d'un point de presse tenu ce dimanche, 29 janvier à son siège situé sur l'avenue Maldoum Badda Abbas, la plateforme « le Tchad d'Abord » s'est félicitée de la mise en place de la Commission Nationale Chargée de l'Organisation du Référendum Constitutionnel (CONOREC).

Dr Adoum Inoua, chargé des Droits de l'Homme de cette plateforme affirme que depuis la fin du dialogue national un climat apaisé où le consensus et la concertation sont les deux mots d'ordre de gestion de la transition. Il félicite et encourage le Président de la Transition pour avoir associé les différentes sensibilités dans la gestion de la Transition. « Notre plateforme a toujours demandé l'implication de la société civile dans les instances et les procédures du référendum en cours et au retour à l'ordre constitutionnel », dit-il.

Au sujet de la polémique sur la CONOREC, « Le Tchad d’Abord », se réjouit plutôt. Et affirme que la commission est équilibrée. « Le Président de la Transition ainsi que le Gouvernement de Transition sont à l'écoute permanente des attentes de la société civile en les impliquant effectivement dans la CONOREC....ainsi que dans le comité Adhoc chargé d'élaborer l'avant-projet de la Constitution », s'est-il félicité.

Dr Inoua demande aux autorités de garder cet élan de gouvernance participative afin d'impliquer davantage la société civile et les autres sensibilités dans les commissions provinciales et départementales avenirs, conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

La cérémonie marquant le 31e anniversaire du parti le Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP) s’est déroulée ce samedi 28 janvier au palais des arts et de la Culture dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena, capitale du Tchad. C'est dans une mobilisation joyeuse de retrouvailles empreintes que les membres du RDP se sont retrouvés réunis pour célébrer l’anniversaire de leur parti.

Pour Mahamat Allahou Taher président National, du 29 décembre 1991 au 29 décembre 2022, cela fait 31 ans que son parti est au service de la paix, de l'unité, de la justice sociale, du vivre ensemble et du progrès au Tchad. Pour lui en 31 ans de lutte démocratique malgré les risques et les dangers son parti a atteint des résultats appréciables qui traduisent la justesse de leur engagement. Selon lui, ces acquis indéniables doivent constituer le socle sur lequel leur combat doit se poursuivre avec plus d'intelligence et de discernement. Mahamat Allahou Taher affirme que le RDP reste et restera un parti national de poids sur la scène politique nationale. « Le parti doit compter au-delà des alliances, d’abord sur la mobilisation de ses militants pour réaliser ses objectifs. Sur leur attachement à la paix et la recherche du consensus qui les a conduits à accompagner la transition d'abord le CMT puis cette seconde phase dans l'espoir de mettre fin aux crises récurrentes afin stabiliser le pays ».

Toujours selon M. Allahou Taher, le RDP a fait un choix de la paix et de la stabilité, mais déplore les événements du 20 octobre 2022. Il appelle le gouvernement à créer les conditions de confiance entre les acteurs politiques. Le RDP, dit-il, attend de la transition le renforcement des institutions démocratiques, les libertés, la neutralité politique de l'administration, la mise en place d'une commission électorale nationale et indépendante crédible et impartiale en vue des élections libres et transparentes dans un climat de paix et de réconciliation. « Le RDP condamne toutes les stratégies de déstabilisation de notre pays axées sur la division et l'exploitation dangereuse des lignes de fracture pendant cette phase délicate de transition ».

Une minute de silence a été accordée au président fondateur du parti, le défunt Lol Mahamat Choua et des danses traditionnelles ont mis fin à la cérémonie.

Ousmane Bello Daoudou

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