dimanche 22 décembre 2024

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Le Conseil National de la jeunesse du Tchad (CNJT) organise depuis ce matin la première édition du salon de la jeunesse sur l’emploi du 22 au 24 décembre à la Maison de la Femme dans le quartier Karkadjié dans le 5e arrondissement de la ville de N’Djamena.

C'est dans une salle pleine à craquer des jeunes venus des 23 provinces du pays qu’a commencé la cérémonie du lancement en entonnant l'hymne national. L'objectif de ce salon est de diagnostiquer la situation de l'emploi, de l'employabilité et de l'entrepreneuriat des jeunes pour dresser un tableau d'ensemble.

Pour Abakar Allamine Dangaya le président du CNJT, la 1re édition du salon consiste à diagnostiquer la problématique de l'emploi et d’identifier des solutions afin d'offrir des pistes de solutions d'emploi pour les jeunes. Selon lui, le salon vise l'amélioration de l'employabilité, la réduction du chômage des jeunes.  M. Dangaya indique qu’il faut élargir l'accès à la formation technique et professionnelle afin de promouvoir l'entrepreneuriat des jeunes. Ensuite, mettre en place une politique et un plan d'action national pour l'emploi répondant aux exigences de l'environnement national et international.

Mme Fatimé Boukar Kossei Secrétaire d'État à la jeunesse, au Leadership et de l'entrepreneuriat souligne que ce salon contribue à rendre dynamique le marché de l'emploi avec la mise effective des compétences et de l'émergence. Elle soutient que ce sont des mécanismes d'auto-emploi pour apporter une solution aux problèmes de chômage des jeunes. Le salon est un véritable outil d'assurance pour décrocher des emplois durables et de qualité. Pour elle, le salon permettra d'asseoir un consensus à l'image des leçons apprises  sur la promotion de l'emploi des jeunes au Tchad. Elle pense que cela insufflera une dynamique démocratique à la base de sa contribution pour amorcer un véritable développement endogène et durable sur la question de l'emploi des jeunes.

Ousmane Bello Daoudou

Mounira Mitchalla a animé une conférence de presse pour annoncer un concert géant le 30 décembre 2022 pour la fraternité, l'unité et la paix (CGFUP) à la salle bleue de l'ONAMA  ce 21 décembre 2022 dans le 2e arrondissement de la ville de N’Djamena . Ce concert est parrainé par le président de transition, la primature, l’Office National des Médias audiovisuels (Onama), l’Institut Français du Tchad (IFT), et la compagnie aérienne Air France.

Pour Mounira Mitchala, ce concert est un projet novateur de spectacle public en compagnie de plusieurs artistes féminines pour élever la voix afin de rappeler à la population tchadienne que nous sommes tous frères. Selon elle, les multitudes d'ethnies constituent une richesse culturelle pour notre pays. Pour l’artiste, les Tchadiens doivent être fiers d'être le berceau de l'humanité. Les mères, les filles vont monter au créneau pour porter un message de fraternité, d'unité et de paix dans les cœurs à travers des différentes prestations prévues. Elle reprend cette phrase de Nelson Mandela, qui disait, « La politique peut être renforcé par la musique, mais la musique a une puissance qui défie la politique ». Elle soutient que la fraternité est la force qui unit la famille nucléaire,  « tu es ma sœur d'une autre mère  » et puis l'unité est un mot cher dans nos cœurs pour le respect de soi et de son prochain. Elle souligne que la femme est la matrice de la vie, elle est la mère de l'art et de la culture pour contribuer à la consolidation de la fraternité, de l'unité et de la paix dans notre pays. Elle affirme que la place de la femme dans notre société doit être restaurée pour lui permettre d'exprimer sa force, son amour, son inspiration et sa créativité afin d'embellir nos vies et mettre de la joie surtout la paix dans nos cœurs, car elle cite un autre ancien président, l’Ivoirien Félix Houphouet Boigny qui disait toujours que la paix n'est pas un vain mot, c'est un comportement.

Ousmane Bello Daoudou

L’ONG Oxfam renforce les capacités des acteurs de la société civile pour participer activement dans tout le processus d’élaboration de la politique foncière nationale au Tchad. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d’accord entre Oxfam et la FAO, intitulé « Mobilisation des acteurs de la société civile dans le processus d’élaboration de la politique foncière au Tchad dans le contexte de la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers au Tchad ».

La salle de L’Association tchadienne pour la Non-Violence (ATNV) abrite l’atelier. Ils sont une trentaine des participants venus des 8 provinces méridionales qui verront leurs capacités renforcées en la matière. Le coup d’envoi officiel des travaux est donné par le secrétaire général de la province du Logone occidental Tchouzeube Sindang Basile entouré des autorités administratives civiles et militaires, ainsi que le responsable chargé de la consolidation de la paix de l’ONG Oxfam.

Pour Nadjikong Innocent responsable chargé de la consolidation de la paix de l’ONG Oxfam, ce présent atelier dit-il, vise à mobiliser et renforcer les capacités des acteurs locaux de la société civile pour participer activement dans tous les processus d’élaboration de politique foncière nationale au Tchad.

Dans son discours, M. Tchouzeube Sindang Basile a affirmé que le Tchad ne dispose pas d’une politique foncière avec une vision et des orientations sur le foncier. Pourtant, une politique foncière appropriée au Tchad est considérée comme essentielle par les techniciens étatiques, par les experts et les acteurs de la société civile tchadienne. L’objectif est de clarifier les droits et obligations des différents usagers, promouvoir une gestion efficace du territoire, assurer une gestion durable des ressources naturelles, sécuriser les investissements, améliorer la gouvernance du secteur et créer les conditions d’un développement socio-économique harmonieux, équilibré et durable.

Le gouvernement a permis la mise en place d’un comité de relecture du projet de code domanial et foncier. Il est composé des représentants de 8 ministères, de 5 représentants des organisations de la société civile tchadienne, de l’Observatoire du Foncier au Tchad (OFT), d’universitaires et d’autres experts techniques. Ce comité a joué un rôle important pour relancer la relecture du projet de Code domanial et foncier selon une approche multi-acteurs.

En 2019, la collaboration entre la FAO et Oxfam a été renforcée, en particulier avec la possibilité que la FAO et l’initiative « Land-at-scale » financée par les Pays-Bas et mis en œuvre par OXFAM, appuient aussi le gouvernement dans ses efforts pour améliorer la gouvernance foncière à travers la mise en œuvre d’une réforme inclusive, mobilisant la contribution de divers acteurs et parties prenantes. Cette dynamique, basée sur des actions concertées, a été saluée par le ministère de l’Aménagement du Territoire, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme (MATDHU) et, a donné une nouvelle impulsion au processus de révision du code.

Le Ministère en charge des Affaires foncières a sollicité l’appui de la FAO pour entreprendre le processus d’élaboration d’une Politique Nationale Foncière. Il est important précise, M. Basile de reconnaître que la Province de Logone Occidentale a bénéficié de beaucoup de Projets de développement durant les trois dernières décennies. Plusieurs programmes et projets de développement étaient mis en œuvre avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers et notamment celui de la FOA et le Pays-Bas à travers Oxfam qui œuvre pour le bien-être de nos populations, « ce qui doit nous interpeller tous pour apporter notre appui et de la mise en application des connaissances acquises et d’exploitation des Directives volontaires qui sera mis à votre disposition » dit le secrétaire général.  

Il rappelle aux participants notamment, les membres des organisations de la société civile, les autorités coutumières et religieuses à la restitution des connaissances acquises à leurs bases respectives. 

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Un incendie d’origine électrique est survenu dans la soirée du 19 décembre 2022 au marché à mil dans la commune de 3e arrondissement de la ville de N’Djamena. Presque tous les médicaments sont partis en fumées et une somme de 1 million est consumée par le brasier. Les commerçants rencontrés sur le lieu de l'incendie disent qu’une vingtaine de boutiques a brûlé.

Il est 11h dans le marché à mil, tristesse et désolation se lisent sur les visages des commerçants sur le lieu de drame. Abakar Brahim explique que la cause de cet incendie est due aux installations anarchiques des fils électriques.  « Nous sommes en train de fermer nos boutiques, certains sont déjà partis quand la première attaque du feu est survenue. Nous avons essayé de couper les files avec des couteaux malgré la flamme, mais le courant continue et nous a électrocutés, cela nous a dépassés  ». Il affirme que quand la deuxième attaque est arrivée, c’était fini, nous n’avons rien pu sauver. « Tout est parti en fumée », dit-il.

Des commerçants sont montés sur le toit pour éteindre le feu, mais ce n'était pas facile. La boutique de mon voisin qui a commencé à se consumer, dit-il. Les sapeurs-pompiers sont venus avec un retard. Pour Abakar Ali à cause de la boutique de son voisin qui était fermée et a pris feu. « Lui était déjà rentré à la maison, ensuite le feu a contaminé la seconde boutique. Nous avons perdu des millions », dit M Abakar. Il donne l’exemple de son voisin qui a perdu 1 million et sa boutique a plus de 5 000 000 de marchandises, il y a aussi d'autres choses  « Nous ne savons pas le montant exactement combien », ajoute-t-il. Il dit avoir eu de la chance, une partie de sa boutique n'est pas consumée.

Un autre commerçant, Abakar Mahamat Tahir  « j'étais sorti pour aller à l'intérieur du marché. À mon retour, j’ai vu de la flamme dans ma boutique. Je me suis interrogé : qu'est-ce qui se passe ? Quelqu'un m'a dit que votre secteur a pris feu. À mon arrivée les uns et les autres ont essayé d'éteindre, mais tout est parti en fumée. Nous ne pouvons rien contre la volonté de Dieu ».

Enfin, Abdoulaye Abdou Moustapha  « j’étais dans ma boutique, j’ai aperçu que chez mon voisin a pris feu. Je ne savais même pas d’où est arrivé le feu. Nous avons perdu tous nos médicaments. Nous ne savons pas le montant de toutes les pertes subies par les boutiquiers. Chacun de nous a une boutique, chacun sait combien vaut sa boutique ».

Ousmane Bello Daoudou

Le ministre de la Santé et de la Prévention Dr Abdelmadjid Abdelrahim Mahamat a présidé la cérémonie d’inauguration d’une centrale de production d’oxygène médical de la zone sud ce lundi 19 décembre à l’hôpital provincial de Moundou. C’était en présence du gouverneur de la province et des responsables des services civils et militaires ainsi que les partenaires techniques et financiers.

Dans son allocution de circonstance, le gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh a rappelé que cette centrale d’oxygène couvre géographiquement les provinces de la zone méridionales pour la fourniture d’oxygène et la prise en charge des patients en manque au moment voulu. S’adressant au partenaire technique, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le gouverneur affirme, « nous serions très reconnaissants si les mesures d’accompagnement accessoirement à la construction de la centrale, c’est-à-dire l’entretient et la distribution dans les structures sanitaires sollicitant l’oxygène relevant de notre zone est pris en compte, au grand bonheur des éventuels patients et demandeurs ». Au-delà des bénéficiaires ajoute le gouverneur un renforcement de capacité en la matière au profit du corps médical est aussi à prendre en compte.

Le ministre de la Santé et de la Prévention Dr Adbelmadjid Abdelrahim Mahamat a déclaré que le contexte socio sanitaire du Tchad est fortement dominé par les maladies endémiques, épidémiques, ainsi la première cause de consultation dans tout le Tchad reste le paludisme, la première cause des décès au Tchad c’est le paludisme, le paludisme entraîne des convulsions fébriles avec un encombrement bronchite quelques fois avec des morts subites. Le ministre n’a pas perdu le cas des infections respiratoires aiguës qui entraînent, elles aussi, la mort si elles ne sont pas corrigées , dans ce cas de détresse respiratoire précise le ministre que le premier traitement c’est de soulager le malade, un traitement symptomatique. Et la centrale d’oxygène médicale est une des armes efficaces pour répondre aux sollicitations de ces malades victimes des détresses respiratoires. Toutes détresses respiratoires nécessitent impérativement l’oxygénée thérapeutique. Abdelmadjid a par la suite expliqué les deux urgences en médecine, l’urgence médicale ou la détresse respiratoire fait partie d’une urgence absolue et les urgences chirurgicales. Je pense qu’avec la production de l’oxygène qui sera distribué pour les cinq provinces, les malades seront soulagés. Le ministre a annoncé que compte tenu de la densité de la population de la province du Logone occidentale  bientôt l’hôpital de la province aura un scanner de pointe de dernière génération de 64 barrettes pour permettre l’accès, la disponibilité et l’offre de soin.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Réunie en Assemblée générale extraordinaire, les membres de la Fédération des bouchers du Logone occidentale en présence du chef de secteur de l'élevage de la dodjé, ont débattu de tous les maux qui minent le bon fonctionnement de leur organisation notamment la non-tenue de l'AG, le respect et la mise en application de texte de base. Après de houleux débats, l'assemblée a procédé par vote à main levée. M. Oumar Raul est désigné président, il a la responsabilité de diriger les destinées de l’organisation. Il succède à Ramadan Katchala qui a brillé par son absence.

Le nouvel exécutif se dit conscient de l'immensité de la tâche qui l'attend. « Cette tâche est difficile, mais pas impossible. Ce 19 décembre est un grand jour pour les bouchers du Logone occidentale, pour réussir la mission que vous m'avez confiée votre soutien sera la bienvenue », a dit le nouveau président Raul. Et rajoute « je vous rassure de traduire dans les faits les engagements pour la bonne marche de notre organisation qui est l'un des poumons de notre économie », a-t-il- conclut.

Les locaux de la délégation de l'élevage du Logone occidentale ont servi de cadre à la tenue de cette assemblée générale.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

Au festival « Le souffle de l’Harmattan », deux écrivains tchadiens ont présenté leurs livres ce 16 décembre au Centre culturel ACAMOD.

Le premier écrivain, Vounsoumna Baizouma Emmanuel est auteur du livre « Le pouvoir et le fils ». C’est un ouvrage de 116, est né des observations et constat sur le plan national et international fait à orienter la pensée de l’auteur vers le concept qu’il appelle « l’Eliminisme » qui est, selon lui, le concept que les grands hommes politiques essaient de mettre en application pour se maintenir au pouvoir et le conservé le plus longtemps possible. Dans cet ouvrage l’auteur tance la vie politique d’un pays imaginaire qui s’accommode parfaitement aux réalités politiques des parties au pouvoir.

À travers ce livre, le message que l’auteur souhaite transmettre est que lorsqu’on s’accroche trop au pouvoir on perd assez de choses, il faut savoir qu’arriver à un moment on doit abandonner avant que les choses nous quittent et que nous finissons mal. Vounsoumna Baizouma Emmanuel est né en 1970, « Le pouvoir et le fils »  est le livre qui lui a valu le prix d’excellence littéraire par la maison des Patrimoines du Tchad à l’occasion du mois du livre 2022. Le livre est édité par la maison Toumaï en 2020 . Le livre est dédié par l’auteur à toutes personnes engagées pour la démocratisation du Tchad.

Le deuxième écrivain à présenter son livre est Allahsem Ndiguena. Il est auteur de « Les incongruités de la République de Toumaï ». Ce livre relate les réalités que vivent les Tchadiens depuis 32 ans. Et spécifiquement pendant les évènements qui ont causé la mort du maréchal Idriss Deby Itno et tout le long de la transition. Il est question dans cet ouvrage du conflit éleveurs agriculteurs, le problème de détournement de fonds public et son lot d’impunité, le problème des mouvements rebelles qui sont devenus un business lucratif, etc. Il y a tellement des choses négatives qui tirent le pays vers le bas, qui empêchent que le Tchad amorce son développement. Pourtant le Tchad est un pays riche, vaste, mais la mauvaise répartition des ressources fait que c’est une infime partie de la population qui bénéficie alors que la majorité souffre.

L’auteur du livre aborde aussi le sujet des diplômés sans emploi. Il affirme qu’il est question des écoles qui forment des jeunes tchadiens, mais une fois leur formation achevée, à leurs places, on préfère nommer des analphabètes. L’écrivain est anthropologue, spécialiste en suivi et évaluation. L’ouvre est publié aux éditions Mon Ange de Cameroun.

Donatienne Rakindang

Un colloque des humanitaires s’est ouvert ce vendredi 16 décembre à l’université de Toukra à Ndjamena. Ce colloque est placé sous le thème « les humanitaires : contact des peuples, de la langue et de culture dans le bassin tchadien ».

Pour le président du comité d’organisation, Dr Guirayo Jérémie, « l’enseignement supérieur, la recherche constitue le socle du développement et de l’innovation », c’est dans ce contexte que les facultés des sciences humaines et sociales et la faculté de langue, lettre, art et communication de l’université de Ndjamena en accord de coopération avec les autres instituts  ont décidé de tenir ce colloque. Le thème de ce colloque est l’Afrique est diverse par ses cultures langues, et les peuples sont divergents et multiples de même les langues, les mœurs et coutumes. Mais au-delà de toutes ces diversités, il se pose un problème.

Le Doyen des facultés des sciences humaines et sociales, Dr Dingaonarbe Faustin souligne que le bassin du lac Tchad est un grand carrefour de rencontre entre plusieurs peuples d’Afrique noire qui s’installent et pratiquent diverses activités.  Ces mobilités humaines autour de ce bassin s’accompagnent généralement de capitale humaine, sociale, économique, culturelle, mais aussi de flux d’idées de valeurs qui impacter sur le peuple d’accueil. Il ajoute que sa faculté dans ses missions accorde un intérêt particulier à la recherche tout en plaçant au centre de ses intérêts toutes les initiatives allant dans le domaine de la recherche. Le Doyen invite par la suite aux participants que leur présence à ce colloque est un acte social. « Je vous convie à contribuer efficacement pour qu’au sortir de ces assises, nous atteignions nos deux objectifs : motiver les enseignants chercheurs à la recherche, et édicter les actes du colloque ».

Le président de l’université de N’Djamena, Pr Mahamat Saleh Daoussa Hagar, indique qu’une manifestation scientifique de ce rang est un rendez-vous du donné et du savoir. Et donc c’est un moment qui doit offrir de l’opportunité aux uns de communiquer leur savoir et savoir-faire et aux autres d’apprendre des plus expérimentés. Aussi, il encourage les participants et surtout les étudiants  à être ponctuels et attentifs pour profiter de différentes communications.

Narhinguem Anastasie

Une organisation de la société civile (Tournons la page) organise une formation à l'intention des acteurs de la société civile sur le « rétrécissement de l'espace civique, quelles stratégies pour une démocratie apaisée au Tchad ? » L’évènement a eu lieu ce vendredi 16 décembre à INADES-Formation, dans le quartier du 6e arrondissement de la commune de N’Djamena (Tchad).

Ils sont 30 acteurs des organisations de la société civile de 10 arrondissements de la capitale tchadienne sont à l'espace de croisement du savoir sur le thème « le Rétrécissement de l'espace civique, quelles stratégies pour une démocratie apaisée au Tchad ». L'objectif est de contribuer à l'ouverture effective de l'espace civique et au respect des libertés fondamentales en période de transition afin de connecter les différents acteurs à créer une solidarité pour faire face aux tentatives de restriction de l'espace civique. Et enfin, les défis et tentatives existantes au Tchad.

Pour Ngarassal Saham Jacques le coordonnateur de « Tournons la page », le cas du Tchad est illustratif de cette restriction de l'espace civique qui tend vers une menace à l'État de droit. Selon lui, le contexte démocratique est dangereusement marqué par la restriction de l'espace civique et la détérioration de l'État de droit à travers des assauts continus contre les libertés fondamentales consacrées par les lois nationales et les traités internationaux signés par le Tchad, dit-il. Pour lui la jouissance de la liberté de manifestation pour la société civile est systématiquement interdite depuis quelque temps. Il affirme que les arrestations et les emprisonnements des acteurs civiques sont devenus la règle dans un pays censé faire de la privation de la liberté une exception, car le cas patent et la répression aveugle sur les manifestants du 20 octobre dernier confirment cela.

Il soutient qu'il revient aux autorités de comprendre le rôle éminemment important de la société civile pour la construction de la citoyenneté, de la bonne gouvernance, pour promouvoir la démocratie et l'État de droit garantissant le bien-être de la population dans la complémentarité des actions. « Il ne faut pas percevoir la société civile comme ennemie », dit-il.

Pour les leaders de la société civile, cette formation leur permettra de connaître et comprendre les instruments juridiques ratifiés sur les libertés fondamentales. Selon eux, les instruments internes comme les lois, les ordonnances du Tchad qui permettent aux acteurs de la société civile doivent permettre aux acteurs de s’exprimer librement dans leurs sphères. Selon eux, l'organisation de cette formation est liée à ce que le Tchad a traversé le 20 octobre dernier. Et au fait que le gouvernement est allergique dans ses prises de décisions en interdisant manifestation. Donc, il y a un recul démocratique de la liberté d'expression qui pose problème.

Ousmane Bello Daoudou

La fondation FAGBO GEDEON et startup Emerson technologies 235 ont organisé une journée d'échange culturel pour le lancement du clip de Noël 2022 à Atrone dans la commune du 7ème de la ville de N’Djamena

Pour Le Président directeur général (PDG) de startup Technologie 235 Emerson Technologies, leur mission est de vulgariser les nouvelles technologies de l'information et de la communication et promouvoir l'économie numérique afin de lutter contre le chômage des diplômés sans emploi et amener ces derniers à être créatifs. M. Fangbo Gédéon auteur de ce titre Christmas Day souligne ce single comporte un seul titre. La prière de la fondation Fangbo Gédéon est que Dieu se saisisse de ce single pour adoucir le cœur et de donner le réconfort aux uns et aux autres. De façon générale à tous les enfants du monde et en particulier ceux du Tchad. Il affirme, « la musique adoucit les mœurs, le chantre à travers sa fondation Emerson technologies 235 apporte un cadeau de Noël et de fin de l'année à travers ce titre ». Il ajoute que la naissance de Jésus Christ (JC) qu'il célèbre dans ce single que vient libérer et délivrer les opprimés, les prisonniers. Et toutes les couches défavorisées que cela fasse du bien au peuple tchadien et celui du monde.

C'est aussi le moment de remercier Dieu le Tout-Puissant pour ses merveilles dans la vie de tous et de chacun. Il saisit cette occasion pour une compassion pieuse aux familles éplorées par les différentes crises qu'a traversées le Tchad. Pour le Pasteur Ndouba Maxime, Dieu a doté de talent chacun d'entre nous et beaucoup sont nés avec le talent que Dieu a donné. Il affirme que ce don est à exploiter en faveur de l'humanité.

Ousmane Bello Daoudou
Narhinguem Anastasie

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