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Par un point de presse animé ce 12 janvier à la Maison des médias situé à Moursal dans la commune du 6e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena, le Collectif d'Action des Jeunes pour la Paix, le Développement et l'Émergence du Tchad (CAJPDET) dénonce une rupture d'essence et du gaz butane artificiel et savamment orchestré par certains commerçants véreux.

Alors que la pénurie d'essence et de gaz butane se fait sentir un peu partout à N'Djamena et le gouvernement est resté muet, sans fournir la moindre explication, le CAJPDET par la voix de son président Mahamat El-Mahdi Abderamane accuse les commerçants. Selon lui, ce problème est savamment orchestré par ces derniers dans le but de s'enrichir sur le dos des citoyens, « c'est une pénurie artificielle à N'Djamena et qui pourra bientôt gagner d'autres villes », dénonce-t-il.

A ce sujet, M. El-Mahdi appelle le gouvernement de transition à prendre ses responsabilités face à ce fléau fomenté par des individus tapis dans l'ombre, dit-il. « Cette épineuse question de pénurie d'essence et de gaz butane doit être réglée au plutôt que possible. Car, il va de la survie de 16 millions des Tchadiens », dit-il.

Le président du CAJPDET s'est aussi exprimé sur l'accord de paix signé le 8 janvier dernier entre le gouvernement d'union nationale et le comité d’autodéfense de Miski. Il estime que c'est une lueur d'espoir pour la résolution définitive d'un conflit interne « la signature de cet accord historique qui vient d'être scellé consacre définitivement la paix dans cette partie du pays, objet des convoitises », a-t-il déclaré.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Projet Régional d'Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS=2 Tchad) est lancé ce mardi 10 janvier dans un hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena marqué par la présence du ministère de l'Élevage. Le PRAPS est un projet qui couvre 13 provinces.

L'objectif de ce projet est d'améliorer la résilience des pasteurs et d’agropasteurs pour renforcer leurs capacités à répondre aux exigences pastorales : les superficies des terres, de paysages adoptés dans les zones d'intervention. Les zones concernées : Chari Baguirmi, Lac, Hadjer Lamis, Kamen, Barh El Gazel, Batha, Guera, Borkou, Ennedi Est, Ennedi Ouest, Wadi Fira, Ouaddai, Sila. La durée du projet est pour 6 ans, de 2022 à 2027.Cette deuxième phase doit atteindre environ dix millions deux cent mille bénéficiaires. Il regroupe cinq composantes.

La première composante s’occupe de l'amélioration de la santé animale et des médicaments vétérinaires.

La deuxième s'intéresse à la gestion durable des paysages et à l’accès aux ressources naturelles : eau et activités de régénération des pâturages dégradés. Et à l'amélioration des filières d'aliments des bétails pendant la période de crise.

La troisième composante prend en compte les améliorations des chaînes des valeurs de bétails, le développement des marchés stratégiques pour les commerces régionaux. En plus de cela la construction des 14 points d'eau des animaux et 12 marchés à bétail dans la zone d'intervention et puis 10 aires d'embarquements et 6 boucheries.

La 4e se base sur la formation professionnelle et technique des femmes et des jeunes. Et aussi l'accès aux registres des états civils, enfin une activité de génératrice de revenus.

Enfin la dernière est la coordination du projet et le renforcement institutionnel de l'intervention d'urgence.

Ousmane Bello Daoudou

La radio du Centre d'Études pour la Formation et le Développement (CEFOD) a été inaugurée ce 7 janvier en présence des autorités administratives, diplomatiques, religieuses et ceux de la Haute autorité des médias et de l'Audiovisuel (Hama).

C’est dans la salle multimédia du CEFOD que la cérémonie d'inauguration de cette nouvelle radio qui émet désormais sur le 100.7 MHz a été lancée ce matin. Pour Ludovic Ladole Directeur de cette radio, le CEFOD est créé depuis 1967 dans le souci de contribuer à l'avènement d'un Tchad prospère où règne la justice et la paix. Il affirme que leur mission se résume par la formule, « former et informer pour le développement », dit-il. Selon lui, l'inauguration de la radio s'inscrit dans cette perspective. Il souligne que la radio a été entièrement financée par leur partenaire américain National Endowment for Democracy (NED). « Merci à nos partenaires pour ce nouvel outil qui permet désormais à nos programmes d'atteindre un plus grand nombre de personnes », s'est-il félicité.

Toujours selon lui, l'un des grands défis du monde de l'information et de la communication est la lutte contre le fake-news et la désinformation, dit-il. A ce sujet, il affirme que l'un des moyens contre la désinformation est l'accès à la bonne information et à la bonne source. M. Ludovic constate avec regret qu'au Tchad ou ailleurs, les journalistes rencontrent des difficultés à se faire recevoir par les autorités pour des interviews sur des sujets d'actualités. Il juge nécessaire que l'administration publique et privée s'ouvre pour mieux lutter contre la désinformation, a-t-il précisé.

Si la cérémonie fut rose par la coupure du ruban, certains journalistes sur place se lamentent du fait que le CEFOD a oublié de rendre un hommage à un de leur confrère qui a travaillé dans cette radio, feu Narcisse Orédjé, abattu le 20 octobre 2022, lors de la manifestation qualifiée par le gouvernement d'insurrection armée. « C'est dommage qu’on n’ait même pas accordé une minute de silence à son mémoire », lance un journaliste à basse voix.

Abderamane Moussa Amadaye

Le festival Dary a été marqué par la visite du Premier ministre Saleh Kebzabo accompagné de son gouvernement ce samedi 07 janvier au palais des Arts et de culture dans le 8e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena. C’est dans une ambiance aminée par les différentes danses du Tchad de 23 provinces sous les couleurs nationales que le gouvernement d'union nationale a fait le tour de tous les stands.

Pour Idriss Dokony Adiker ministre de la Sécurité et de l'Immigration « c'est une grande expression la diversité culturelle qui nous a permis de revivre notre richesse en matière de l'agriculture, de l'élevage et en même temps la variété de la culture tchadienne. Franchement, moi qui vous parle, je me trouve mes racines dans quatre stands ( Guera, Ennedi Est, Ouest, le Bourkou et le Tibesti), ce festival fait sens ».

Dr Ramatou Mahamat Houtouin ministre de l'Énergie donne son avis, « nous sommes venus vivre nos différentes cultures tchadiennes, riches en couleurs dans sa diversité et l'unité pour renforcer les différentes communautés puis voyager sans bouger dans les 23 provinces du Tchad ».

Dr Tom Erdimi ministre d'État de l'Enseignement supérieur, affirme que les stands sont bien représentatifs du pays. Pour lui cette visite gouvernementale est très intéressante pour redécouvrir davantage le Tchad à travers ses différentes danses très culturelles.

Selon Dr Abderahim Awat Atteib ministre de l’Élevage, ce festival nous a permis de découvrir toutes les richesses de notre pays.  « Nous sommes heureux de faire cette découverte de différentes provinces ». Pour lui, ce festival est un lieu de brassage de tous les Tchadiens, « nous sommes de différentes provinces, nous voulons être unis dans notre diversité. C'est très important », affirme-t-il.

Enfin, pour le Premier ministre Sahel Kebzabo ce festival c’est le Tchad en miniature. « Nous sommes dans la période de transition, nous avons la ferme intention de rassembler tous les Tchadiens. Nous avons constaté une certaine « transversalité » entre certaines provinces et certaines communautés. Globalement le Tchad est riche de ses valeurs culturelles. C’est un vecteur de rassemblement », affirme M. Kebzabo.

Ousmane Bello Daoudou

L’Association Maison d’Assistance aux Victimes des Violences Intimes renforce les Associations de la ville de Moundou en technique d’entrepreneuriat ce vendredi 06 janvier 2023 dans l’enceinte de l’organisation.

Ce sont au total une trentaine des participants venus des différentes organisations de la société civile des quartiers de Moundou bénéficient cette formation. Le coup d’envoi officiel des travaux est présidé par le maire intérimaire de Moundou Nétoloum Julien. « Vous allez-vous outillez pendant deux jours des modules dont Trouver votre Idée d’Entreprise (TRIE) et Créer Votre Entreprise (CREE) qui seront animés par des éminents orateurs et en suite viendra un point de presse rendant officiel la caisse à crédit d’impact », dit le maire Nétoloum Julien. Il assure aux organisateurs que leurs soutiens pour l’accomplissement total de cet atelier est important au seuil de la transition avec plusieurs initiatives pour une auto prise en charge des jeunes tchadiens. Cette initiative vise l’auto-emploi.

M. Julien exhorte les participants à être attentifs, et prendre comme modèle « La Maison d’Assistance aux Victimes des Violences Intimes (MAVI) et d’autres organisations à succès au Tchad et partout dans le monde pour le développement de notre cher et beau Pays le Tchad ».

 Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse

Les éléments de la police du commissariat central de Moundou ont présenté 4 présumés malfrats ce jeudi 5 janvier aux autorités provinciales du Logone dans l’enceinte du commissariat.

Ces présumés malfrats auraient dérobé un coffre-fort contenant 36 millions, 6 motos de marque Haoujou et 50 cartons de boissons frelatées. Selon le commissaire central, le colonel Hassane Wardougou Aguid ces bandits de grand chemin ont été appréhendés grâce à la vigilance des éléments de force de défense et de sécurité. « Mon équipe a pu récupérer une somme de 20 millions et 4 motos », a-t-il ajouté.

Le commissaire central demande à la population de les aider en dénonçant tout suspect. Il affirme que c'est pour la 5e fois en 6 mois de travail que son équipe a arrêté des malfrats.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

 

L’association a réagi à travers un point de presse à la liste de recrutement des policiers qui a fait polémique ce mercredi 4 janvier dans le local de radio Hagui au quartier Ardedjoumal dans le 3e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena.

Pour Dr Adoum Inoua le porte-parole de la plateforme « le Tchad d’abord », au sujet de la liste qui a suscité le mécontentement dans le recrutement des policiers d'où la plateforme, appelle au respect des principes d'inclusion dans sa diversité et la légalité dans les offres d'emploi publiques. Ce respect contribue à l'égalité des chances de tous les diplômés sans emploi et leur intégration à la fonction publique, dit-il. Toujours selon, M. Inoua, il ne faut pas perdre de vue cette exigence de sorte que tous les Tchadiens jouissent de même droit et d'accès équitable à la fonction publique.

Toutefois la plateforme le Tchad d’abord se réjouit et félicite le président de transition pour son écoute aux préoccupations et attentes de la population en instruisant le gouvernement de corriger cet arrêté en ajoutant les ressortissants des provinces non représentées, confirme-t-il. Comment le faire ? Sur quelle base ? Est-il possible de réajuster l’arrêté ? Ne faut-il pas annuler purement et simplement cet arrêté ? L’opinion publique hostile à cet arrêté continu à s’interroger sur la sortie du président de transition. M. Inoua n’a pas abordé ces interrogations.

Il s’est limité à encourager le gouvernement de transition, les ministères concernés et mettre cette bévue sur la faute de l’erreur humaine, « le gouvernement étant composé des hommes et des femmes, ils ne sauraient être parfait ou infaillible » a conclut le porte-parole.

Ousmane Bello Daouda

Le ministère de la Santé publique et de la prévention, à travers une campagne de prise en charge gratuite de la fistule obstétricale pour restaurer la dignité des victimes. 

Plus d’une trentaine de femmes victimes de fistules obstétricales venues des différentes localités du pays bénéficient de la campagne de la prise en charge organisée par le ministère de la Santé et de la Prévention en partenariat avec le Fond des nations pour la population (UNFPA). Cette campagne vise à restaurer la dignité des femmes se déroule à l’hôpital provincial de Moundou. Le gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh a assisté aux opérations ce mercredi 4 janvier. La campagne est conduite par un groupe d’expert des chirurgiens en mission réparer les victimes de la fistule.

Pour le professeur Rimtebaye Kimassoum, chirurgien neurologue, expert en réparation des fistules obstétricales, « la chirurgie de la fistule est une chirurgie très complexe, mais ces femmes qui ont été opérées le sont avec la meilleure technique. Donc nous pouvons garantir le succès du résultat, ces femmes vont être sèches, et elles vont retrouver le sourire ». Toujours selon le médecin, l’équipe va profiter pour encadrer et former les équipes locales afin de pouvoir continuer l’œuvre. Après la guérison de la fistule, précise Dr Kimassoum, il y aura un délai pour les rapports sexuels, « il faut éviter tout rapport sexuel avant 6 mois, si jamais ce délai la femme fistuleuse tombe en enceinte, elle ne doit pas accouché par la voie basse, on doit programmer une césarienne », conseille le médecin aux victimes.

Le gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh a saisi l’occasion pour saluer ce geste. Selon lui, cette campagne permettra à nos sœurs et épouses de retrouver leur dignité. Nous lançons un appel a d’autres partenaires d’emboîter le pas afin d’apporter des contributions dans cette œuvre salvatrice a déclaré M. Ibni.

Pour finir le gouverneur invite toutes les femmes rurales victimes de fistules de se dépêcher pour venir à Moundou et bénéficier de la prise en charge gratuite de cette campagne de réparation de fistule obstétricale. 

Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse

Une table ronde sur le thème « Les techniques de la prévention des conflits et le rôle de la société civile dans la promotion des valeurs démocratiques au cours de la période transitoire au Tchad » est tenue ce mercredi 4 janvier 2023 au Centre d’Études et de Formation en Développement.

Comment pourrons-nous instaurer un dialogue sur des règles communes relatives à la gestion des ressources naturelles? Quel genre de mobilisation pour prévenir les conflits et encourager le dialogue ? Les médias au service de la prévention et la gestion des conflits : rôle et contribution, etc. étaient les sujets débattus lors de cette table ronde.

Me Kemneloum Delphine est intervenu sur le « comment pourrons-nous instaurer un dialogue sur des règles communes relatives à la gestion des ressources naturelles ». Elle dit qu’il y a assez des ressources naturelles, mais les ressources sont mal gérées, cette mauvaise gestion engendre des conflits.  Le dialogue doit être sur des bases saines, sans manipulation. Sinon quel est l’intérêt de la population pour l’exploitation de ces ressources puisque les membres de la junte au pouvoir pensent que ces ressources sont leurs biens personnels, ajoute-t-elle

Mme Zara Mahamat Yacoub a intervenu sur « les médias au service de la prévention et la gestion des conflits, rôle et contribution ». Elle affirme que la presse a pour rôle d’informer, d’éduquer et de divertir. « Les réseaux sociaux sont arrivés comme un cheveu dans la soupe des médias », selon ses propres termes. Toujours selon elle, les lecteurs confondent les médias en ligne et les pages Facebook personnelles. Elle ajoute que les médias alertent le public sur les conflits, parfois le gouvernement reste silencieux au sujet de certains conflits qui surgissent. Parfois, il agit.

Mahamat Nour Ahmat Ibedou, intervient, lui, sur le rôle des institutions des droits humains dans la prévention des conflits intercommunautaires et la promotion du dialogue. Il se demande pourquoi les conflits éleveurs-agriculteurs sont récurrents et nombreux? Il répond en soulignant que ces conflits persisteront tant que les éleveurs sont des généraux qui arment leurs bouviers.

Comment instaurer le vrai dialogue au Tchad?  Quel mécanisme peut-on mettre en place pour mieux gérer les conflits? Comment identifier les « fake-news » sur les réseaux sociaux? Ce sont entre autres les préoccupations du public.  La prochaine table ronde aura lieu le 09 janvier 2023 à Abéché dans la région du Ouaddaï.

Narhinguem Anastasie

La fin de décembre 2022 est marquée par l'intégration de plusieurs concitoyens à la fonction publique. Cette intégration continue de faire polémique dans les lieux publics. Plusieurs qualifient cette intégration de raciste, tribaliste, régionaliste et pas transparente. Ialtchad Presse a baladé son micro chez les diplômés sans emploi dans quelques quartiers de la capitale tchadienne.

Abderaman Moustapha Abderaman diplômé sans emploi. « Nous les enfants des pauvres, nous n'avons pas d'argent pour acheter des places à la fonction publique. Cette histoire d'intégration me fait très mal, si nous ne sommes pas des Tchadiens qu'ils le disent clairement, on laissera ce pays pour aller ailleurs. Pour être intégré à la fonction publique il va falloir être enfant d'un ministre, d'un général ou d'un politico- militaire, d'un Directeur général ou bien encore avoir 2 000 000 F CFA pour que ton nom figure sur la liste. Il y a ceux qui ont fini même en 2022 sont intégrés parce qu'ils ont des parents capables. Où va ce pays ? » 

Ahmat Mahamoud diplômé sans emploi.« J'ai fini en géographie avec une licence professionnelle. 6 ans de chômage, je suis désespéré, car ne n’attends rien de ce pays. Comment comprendre qu'on a étudié de CP1 jusqu'à l'université, mais pour avoir accès à la fonction publique, il faut être du B. E. T. Il y a des Tchadiens de première classe et de deuxième classe. Cette fonction publique est réservée aux intouchables et à ceux qui ont le pouvoir. Chaque ministre qui vient travaille pour ces parents, jamais pour le peuple tchadien.  J’interpelle le président de la transition, qu’il prenne ses responsabilités pour mettre fin à ces désordres d'injustice clanique.

Larmadji Fatime infirmière diplômée d'état le Tchad. « Aujourd’hui n'est pas comme celui d'hier, il y a la corruption à tous les niveaux ou avoir des contacts bien placés avant de pouvoir avancer. De grâce en ce 2023, il faut que cela change. Nous sommes tous des frères du Nord au sud. Il faut que nous soyons égaux pour qu’il ait équilibre dans ce pays ».

Mahamat Ali master en gestion en chômage depuis 9 ans. « Selon moi, la liste d’intégration à la police qui vient de sortir est du népotisme organisé par un système. C’est désolant, c'est une partie du Tchad seulement, je n'ai plus confiance en ce pays ».

Ousmane Bello Daoudou

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