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Les enseignants nouvellement intégrés à la Fonction publique, officiellement affectés dans les établissements scolaires, sont déjà en grève. La rédaction est allée dans deux établissements ce vendredi 24 février constater les faits qui font réagir les chefs de ces établissements sur les impacts de cette grève.

Premier arrêt le lycée technique commercial (LTC). Dans la cour certains élèves se sont regroupés entre amis, d'autres sont dans les salles de classe suivre les cours. M. Abdelsalam est le proviseur de ce grand lycée de la capitale tchadienne, N’Djamena, « effectivement nous avons eu 22 enseignants nouvellement intégrés et affectés officiellement à notre établissement ». Il soutient qu’étant donné qu'ils sont venus lorsque l'année scolaire a démarré, il n’a utilisé que 5 de ces enseignements. « Ils ont chacun un emploi du temps normal, mais leur absence entrave la progression des cours parce qu'ils sont réguliers dans les salles de classe, sont compétents et appréciés. Et maintenant ils sont en grève, cela nous paralyse. C’est pourquoi certains élèves flânent dans la cour », dit-il.

Il souligne que le lycée a des nombreux d'enseignants, qu’un réaménagement des emplois du temps n'est pas à exclure bien que ce n’est pas pédagogique. « Nous sommes obligés de permettre aux enfants d'étudier normalement, en attendant qu'une solution soit trouvée », soutient-il.

Deuxième arrêt Collège d’Enseignement général Félix Éboué II. NGuedoumadje Donoassingar est le Directeur administratif, « c'est bien vrai, quand on est déjà intégré, on devrait être positionné avec le salaire. Mais présentement ils sont en grève, cela joue sur le calendrier scolaire ». Aux heures des grévistes, les élèves restent dehors. L’établissement craint les risques des bagarres entre les élèves et la perturbation des autres classes par les élèves bien que les surveillants fassent de leur mieux pour encadrer les élèves. M. Donoassingar affirme le collège n’a pas les moyens de recruter d'autres enseignants. Des professeurs ont déjà été recrutés en début de l'année scolaire. Deux pour histoire-géographie et 2 d'autres pour l'anglais. Il plaide pour que l'État résolve ce problème vite pour permettre aux élèves de passer les examens qui seront organisés dans bientôt.

Ousmane Bello Daoudou

Les agents de la société Tchadienne des postes et de l'épargne (STPE) ont fait un sit-in ce mardi 21 février 2023 dans les locaux de la Direction de la STPE où ils ont exprimé leur mécontentement en dénonçant leurs conditions de travail.

« Nous les travailleurs de la STPE, nous revendiquons nos 9 mois de salaire et le versement sans condition de nos cotisations sociales à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) et à la Caisse Nationale des Retraités Tchadiens (CNRT) suspendu depuis 2015. Nous demandons le départ de la Direction Générale inopérante et exigeons la nomination des cadres de la STPE », disent les agents. « Le ministre des Postes que faites-vous dans votre bureau ? La méchanceté du ministre des Finances », sont entre autres, ce qu'on peut lire sur les pancartes tenues par certains manifestants.  D’autres ont les marmites et les sacs vides en main, en disant « la faim va nous tuer ».

Selon M. Dédéo Warpalé David, secrétaire général du syndicat national des postes et télécommunication (synapostel), la STPE et ses employés sont plongés dans une situation de crise depuis plus de 7 années et accumulent plus de 10 mois d'arriérés de salaire. Selon lui, plusieurs actions pour trouver des pistes de solutions ont été explorées malgré les instructions des plus hautes autorités, le ministère des Finances s'abstient de l’exécuter pour des fins inavouées. Les agents font référence à la lettre n°1483 datant du 20 octobre 2021, destinée à envisager un plan d'épuration des dettes bancaire dont le montant est de 863.282888f et celle de 28 juillet 2021 sous le n°268 sur instruction du PCMT d’allouer 1% de droit d'accise, expliquent-ils.

Le SG souligne que le ministère de tutelle avait déclaré que la promesse de 1% de droit d'accise sur la téléphonie mobile serait appliquée en janvier 2023 mais jusqu'à présent, rien n'a été et de surcroît, la STPE est omise du budget 2023.

Le Synapostel dit être dépassé par la situation. Et donne un délai de 3j ours aux autorités responsables des dossiers STPE pour trouver une solution urgente. Passé ce délai, ils entendent entreprendre des actions des grandes envergures et le ministère des Postes et de l'Économie numérique et celui des Finances et du Budget seront responsables des conséquences qui en découleront.

Narhinguem Anastasie

Les nouveaux intégrés à la fonction publique revendiquent leur mandatement et les arriérés de salaires depuis leur prise de fonction, c’est ce que martèle le porte-parole du Collectif des nouveaux intégrés (CNI) du ministère de l'Éducation nationale affilié au Syndicat National des Professionnels de l'Éducation du Tchad (SYNAPET/ UST) et au Syndicat des Enseignants du Tchad (SET), M. Neuzilka Emmanuel.

Selon M. Neuzilka Emmanuel, depuis leur prise de service en octobre 2022, ils se sentent abandonnés par le gouvernement, car ni leur mandatement ni leurs arriérés de salaire n’ont été perçus par les nouveaux fonctionnaires. « Nous sommes intégrés depuis juin 2022 pour les uns, et août 2022 pour les autres. Depuis, nos dossiers sont bloqués pour des raisons politiques. À l'heure où je vous parle, nous totalisons 5 mois de service sans salaire ».  Pour le porte-parole, cette lenteur ou mauvaise foi les oblige à se constituer en collectif pour défendre leur cause et dénoncer les pratiques clientélistes des agents de la solde qui rançonnent avant de faire passer le rappel ou les arriérés. Des démarches ont été menées pour rencontrer les responsables concernés pour des explications, mais sont restées sans suite. « Nous avons demandé de rencontrer le ministre de l'Éducation et le Premier ministre, mais sans succès », dit-il.

Selon M. Neuzilka, les syndicats ont pu rencontrer le ministre de la Fonction publique à ce sujet, qui affirme ne pas être au courant des dossiers et se dit surpris.

Le collectif lance un préavis de grève d'une semaine qui s'expire ce lundi 20 février. « Nous avons décidé d'aller en grève pas pour refus de travailler, mais par manque d'énergie. Un sac vide ne tient jamais debout. Nous n'avons rien à manger, nous ne pouvons pas prendre en charge nos familles ni payer nos loyers. Nous sommes lourdement endettés », dit-il.

Narhinguem Anastasie

Arrêté le 26 décembre 2022 aux alentours de 20h à son domicile au quartier Paris-Congo dans la commune du 6e arrondissement de N'Djamena, le Président du parti, Front Populaire pour le Redressement (FPR), Mahamat Abdelkader Oumar alias Baba Laddé a été libéré dans la nuit du 17 février. Son état de santé s’est dégradé et il est psychologiquement abattu a confié son porte-parole, Ben Morazi à Ialtchad.

Contacté au téléphone, le porte-parole du FPR confirme que son chef a été libéré hier, « il a été déposé à 22h chez lui par 7 personnes en Toyota de la Direction générale des renseignements généraux », dit-il.

Rien ne leur a été notifié, dit-il, « le 24 nous étions à Dourbali pour fêter avec nos parents peuls chrétiens suivis d'une sortie médiatique. Et après son arrestation une équipe est allée sur le lieu pour faire des investigations sur le mobile de notre déplacement », a-t-il expliqué. Il rajoute, « le pasteur a été interrogé, mais rien n'a été signalé. Ils ont fouillé partout, ils ont mis nos téléphones sur écoute, mais ils n'ont rien trouvé de grave contre notre chef », a-t-il dit. Au sujet de l'État de santé du président du FPR, Ben Morazi affirme, « Babba Laddé est gravement malade. Depuis ce matin, il est sous perfusion. Actuellement, il est même couché ». Il poursuit, « son médecin est venu, il l’a mis sous perfusions et nous a confié qu'il est psychologiquement fatigué. Il a des troubles et a eu une intoxication alimentaire », dit-il.

Interrogé sur le dossier judiciaire, Ben Morazi affirme qu'il a été arrêté sans passer par la justice. Il qualifie cette arrestation d'illégale. « M. Baaba Laddé n’a reçu aucun mandat d'arrêt, ni de convocation ou de dépôt », tempête M. Morazi.

Abderamane Moussa Amadaye

Les membres de la plateforme de la lutte contre l'accaparement de terre ont organisé une conférence de presse ce samedi 18 février 2023 dans les locaux de la radio FM Liberté. Une rencontre qui démarre les activités de la lutte contre l'accaparement de terre dans les deux provinces des Logones.

Cette deuxième conférence de presse parle essentiellement l'aspect judiciaire. Plusieurs participants étaient présents particulièrement les avocats. Selon les organisateurs, dans la sous-préfecture de Deli dans la province de Logone occidentale, un projet de création de zones économiques est en cours, mais les habitants de cette localité protestent contre cette décision et qualifient le projet d’expropriation pire et simple.

Pour Maïdessem Dionadji, coordonnateur de la plateforme de la lutte contre l'accaparement de terre, tout le monde a besoin du développement, mais on ne force pas le développement. « Le gouvernement est en train d'exproprier les habitants de cette localité sans le respect des lois 23 et 25 », s’insurge-t-il.

Le coordonnateur de l'Alliance des coopératives et Mutuels du Tchad, Job Kodjindo met en garde le gouvernement, « cette affaire qui risque de ramener le pays en 2022, car le peuple tchadien a assez pleuré ». Comment se fait-il que l'État décide d'octroyer une localité qui abrite sa population à une société sans explication convaincante ? Est-il possible ? S'interroge Dr Noudjalbaye Djimounta. Il ajoute que plusieurs correspondances envoyées aux autorités pour avoir des éclaircissements sont restées sans réponse jusqu'aujourd’hui, dit-il

Pour les avocats de la plateforme, personne n'est contre la création des zones économiques, mais que cela se passe dans le respect des normes. « Tel qu’on voit les choses, comment vont faire les habitants de cette localité ? Où iront-ils ? Avant de créer une zone économique, les autorités devraient bien réfléchir à où envoyer les paysans ? D'autant plus que l'objectif recherché ou attendu de cette création d'une zone économique est douteux », disent les avocats.

En fin, les protestataires affirment qu’ils saisiront les juridictions nationales, voire internationales, sur cette affaire.

Narhinguem Anastasie

Le secrétaire général de la Confédération indépendante des syndicats du Tchad (CIST) a organisé un point de presse ce samedi 18 février 2023 au CEFOD. Objectif : informer l'opinion nationale et internationale du choix du Tchad pour abriter le siège de la fédération internationale des syndicats d'Asie et d'Afrique (IFAATU) et aussi la désignation du SG de la CIST au poste de secrétaire chargé aux affaires africaines.

Pour Mahamat Nassaradine Moussa, la IFAATU a été créée en février 2019 à Rabat au Maroc. Cette organisation regroupe 46 confédérations réparties dans 30 pays d'Asie et d'Afrique, son dernier congrès a porté son choix sur le Tchad pour abriter son siège international et a désigné le CIST comme secrétaire chargé des affaires africaines.

Pour M. Nassaradine Moussa l'organisation qu'il représente est un central syndicat qui a pour objectif de défendre les intérêts moraux des travailleurs de secteur public et privé, qui regroupe en son sein tous les syndicats du Tchad à savoir le syndicat des enseignants du Tchad, le syndicat des travailleurs des eaux, le syndicat des enseignants vacataires et contractuels du Tchad, le syndicat des veuves et retraités du Tchad, a-t-il dit. Il demande à tous les travailleurs d'accomplir d'abord leur devoir avant de revendique ensuite leur droit. Et au gouvernement de respecter ses engagements vis-à-vis des travailleurs.

Ousmane Bello Daoudou

Alors que Mahamat Ahmat Lazina, président du Mouvement National pour le Changement au Tchad (MNCT) a annoncé sa rentrée politique 2023 pour le samedi 18 février au Stade de Diguel, la Cour Suprême (CS) par une ordonnance lui a retiré le titre et la qualité pour agir au nom de sa formation politique jusqu'à la tenue du prochain congrès et suspend la tenue de son rassemblement pour défaut de qualité. Et c’est une faute grave selon la CS. M. Lazina qualifie la décision de complot. Et martèle que l'ordonnance N°5, signée par le président de la CS, M. Samir Adam Annour, diffusée sur les réseaux sociaux est un vice de procédure.

« C’est un complot politique orchestré de toutes pièces me mettre les bâtons dans les roues afin que la rentrée de notre politique n'ait pas lieu », a-t-il écrit sur l'une de ses plateformes digitales, l’ancien ministre de l'Environnement Mahamat Ahmat Lazina. Pour lui, l’ordonnance est entachée d'irrégularités, « il y a un vice de procédure », a-t-il expliqué. Il rajoute « l'autorisation de fonctionner délivrée en 2016 par le ministère de l'Intérieur montre blanc sur noir que M. Ibrahim Abdramane Ahmat n'est pas le secrétaire général adjoint (SGA) du MNCT, il était secrétaire national chargé de la presse. Mais la CS dans son ordonnance à notre grande surprise, nous interdit l'organisation de notre rentrée politique au stade de Diguel, est-ce que ce dernier l'a saisie au nom du MNCT en sa qualité de SGA alors qu'il ne l'est pas? C'est à vous d'en constater la véracité, souligne Lazina. « Une telle décision relève du Tribunal de Grande Instance de N’Djamena, non pas de la CS », dit-il.  Il qualifie cette ordonnance d’illégale, d’infondée et de boiteuse. « Comment peut-on consolider la démocratie dans notre pays à l'allure où vont les choses ? », s’interroge M. Lazina.

Toutefois, le leader du MNCT accepte surseoir à la décision d'organiser le rassemblement. Et affirme, « la justice est instrumentalisée et l'objectif du gouvernement est d'organiser un autre 20 octobre ». Lazina confie qu'il ira écouter la CS, « nous allons rencontrer, écouter le président de la CS lors de notre prochaine audience, pour entendre de lui-même, peut-être qu'il est induit en erreur », a-t-il déclaré. Il poursuit, « ils veulent supprimer le multipartisme et revenir au parti unique ou à un régime dictatorial. Nous ne baisserons pas les bras. Nous sommes prêts à payer le prix de la démocratie au Tchad, nous ne reculerons pas ».

Abderamane Moussa Amadaye

C'est par un communiqué de presse rendu public ce soir 17 février que le président du mouvement rebelle Front de la Nation pour la Démocratie et la Justice au Tchad Fondamentale (FNDJT-F) est transformé en parti politique. Il devient, officiellement, Parti pour la Réforme et l'Indépendance Économique (PRIE).

Selon le terme du communiqué signé par le président Abdallah Chidi Djorkodei, la transformation de ce mouvement rebelle découle de l'accord de Doha signé le 8 août 2022 sous les auspices de la communauté internationale et de l'État du Qatar, médiateur entre le gouvernement de transition et les mouvements politico-militaires. « Cet accord a scellé la réconciliation entre les parties. Il prévoit un processus de désarmement, de démobilisation [...]et autorise la transformation des mouvements politico-militaires en partis politiques », informe le communiqué. C'est cette opportunité que le FNDJT-F, signataire de l'accord de Doha a saisi pour se transformer en parti pour la Réforme et l'Indépendance Économique (PRIE), dit le communiqué.

Le PRIE a choisi comme président M. Abdallah Chidi Djorkodei, son secrétaire général est M. Ramadane Adji Weddeye, son adjointe Mme Arafa Cherif Aboubacar, le porte-parole est M. Taodjindongar Betolngar et M. Khalid Moumine Togoï Hamidi, porte-parole adjoint.

Pour M. Abdallah Chidi Djorkodei, la mission et les objectifs du PRIE sont fondamentalement axés sur les préoccupations actuelles et futures des Tchadiens. Il promet un vent nouveau aux Tchadiens dans l'indépendance économique, « le Tchad ne pourra amorcer son développement qu'en opérant en toute indépendance des réformes profondes en comptant sur ses richesses nationales », précise-t-il. Il affirme de la tenue d'une conférence de presse est prévue dans les jours avenirs afin de présenter les différents axes de son parti.

Abderamane Moussa Amadaye

Le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Loisirs et du Leadership entrepreneurial, M. Patalet Geo a présidé, ce jeudi 16 février, la cérémonie de délibération du dépouillement des dossiers des jeunes de la ville de N’Djamena, retenus pour bénéficier des financements relatifs au projet Initiative 50000 Emplois Décents pour les Jeunes au Tchad. Cette cérémonie s'est déroulée dans la salle de réunion de la Direction de l'Agence Nationale de Volontariat au Tchad (ANVOLT), dans la commune de 5e arrondissement de la ville de N'Djamena.

Le lancement de la cérémonie de délibération du dépouillement des jeunes de la ville de N'Djamena s'est déroulé à 12h dans la direction de l'ANVOLT. Le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Loisirs et du Leadership Entrepreneurial Patalet Géo relève que la gestion et la mise en œuvre pour le bénéfice de la jeunesse tchadienne, sans exclusion aucune. Il s’agit d’une première liste des bénéficiaires a-t-il martelé. Il ajoute que, le haut comité d’analyse et de sélection des dossiers a travaillé en toute indépendance pour parvenir à produire la liste des jeunes promoteurs retenus pour bénéficier des chèques.

Contrairement aux spéculations et aux fausses rumeurs qui circulaient sur les réseaux sociaux tendant à mettre en cause la qualité de travail du comité de sélection, le ministre Patalet Géo a apporté un démenti formel tout en informant que ce temps a permis au haut comité de revérifier un à un l’existence physique des documents enregistrés, la concordance des notes attribuées par rapport aux contenus des projets enregistrés, sans affinité aucune.

Pour Abdoulaye Djeroua Tarsa président du Comité de Sélection des Projets, « Le comité de sélection est composé de 32 membres issus de différentes corporations de la jeunesse, Il a travaillé en toute conscience, en toute impartialité et surtout en toute transparence, c'est pourquoi la délibération est faite en présence des plusieurs médias », a-t-il dit.

Selon lui, cette liste est la première vague du financement pour la ville de N'Djamena. Les dossiers reçus sont au nombre de 5184 dont 1023 dossiers non conformes, dossiers retenus et traités par l'unité de sélection des projets 4161, dossiers évalués par le comité de sélection des projets 3958, dossiers réorientés aux provinces 203 quant au financement octroyé à Ndjamena, il relève de 3330.

Parmi les 163 projets, l'on note, 2 pour le transport, 26 pour l'élevage, 67 pour les services, 21 pour le commerce général, 2 pour le recyclage de guichet, 10 pour les nouvelles technologies de l'information et de la communication, 12 pour l'agroalimentaire, 19 pour l'agriculture, 2 pour les industries culturelles et enfin 2 autres pour l'artisanat. L'ensemble fait 163 projets retenus sur le financement, dont 44 femmes qui ont dressé 119 projets. Les projets soumis à titre individuel 148 et le projet soumis à 15 titres collectifs. Au total les 163 projets seront financés à hauteur de 200 millions de FCFA.

Noël Adoum

N’Djamena, la capitale tchadienne, est couverte d'une tempête de poussière depuis quelques jours. Pour avoir plus des précisions sur les impacts sanitaires, la rédaction a interrogé Aicha Daoud infirmière, major en chirurgie à la pédiatrie au centre hospitalier universitaire de la Mère et de l’Enfant.

Selon les responsables de l'agence nationale de la météorologie, la tempête de poussière qui couvre la ville est un phénomène naturel, cyclique qui se produit en moyenne 100 jours par an. Elle joue un rôle dans l'écosystème mondial, modifie le climat et peut causer les effets sur la santé notamment les personnes vulnérables (les enfants et les femmes enceintes).

Pour Aicha Daoud, c'est très risqué pour les enfants parce que cela peut impacter sur l'appareil respiratoire des enfants. Et causer ses infections respiratoires comme la respiration aiguë, les bronchites, etc. « Les plus petits n'ont pas des poumons bien développés. Il faut éviter qu’ils entrent en contact avec les germes de brouillard qui viennent de partout et de toutes les directions ».

À propos des femmes enceintes, Mme Aicha Daoud affirme que celles qui sont en début de grossesse, si elles s’exposent trop, cela peut provoquer un avortement prématuré, « parce que quand la femme est infectée, elle tousse beaucoup. Cela peut créer de problème sur le col de l'utérus et occasionner son ouverture qui risque de provoquer cet avortement », dit-elle.

Le brouillard a des effets comme les infections respiratoires. Mme Aicha Daoud demande à la population de se protéger en portant les masques. Et aux mamans de garder les enfants à l'intérieur et de les couvrir.

Ousmane Bello Daoudou

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