samedi 21 décembre 2024

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Ce vendredi 10 mars 2023, Abakar Bichara, fondateur du Centre Américan Hapinness, un complexe éducatif de formation et de promotion de langues vivantes principalement de l’anglais accompagné de son staff ont rendu une visite de courtoisie à l'équipe de Ialtchad Presse.

Il est 9h 43 minutes quand le fondateur du centre américain Happinness et son staff sont arrivés au siège de la rédaction. Cette visite s'inscrit dans le cadre du vivre ensemble, de convivialité et de connaissance.

Joyeux, surpris et heureux, Abakar Bichara affirme que, « je suis surpris et je ne pensais pas voir tout ce que j'ai vu ». Il poursuit, « le centre a décidé de vous offrir la bourse d'anglais pour pouvoir maîtriser la langue anglaise dans un bref délai, car on ne va pas seulement s'arrêter là, on fera tout pour que vous maîtrisiez l'anglais dans un bref délai et nous vous encourageons énormément »

M. Abakar Bichara s’est dit surpris, enthousiasmé. Il ajoute qu'il fournira des efforts considérables à la base d'une réflexion personnelle pour aider le staff afin de relever le défi au préalable.  Et désormais à partir d'aujourd'hui, les staffs de Ialtchad sont vraiment les bienvenus au centre américain à tout moment, « matin, midi et soir. Ialtchad Presse a toujours fait brillamment la part des choses », a-t-il affirmé.

Noël Adoum

« Être à la Hama pour vous, ensemble faisons avancer le métier ».

Bello Bakary Mana, candidat représentant des médias privés à la Haute Autorités des Médias Audiovisuels (HAMA)

Qui suis-je?

Bonjour chers amis (es). Je suis Bello Bakary Mana, votre collègue journaliste, président Directeur général (PDG) du Groupe Ialtchad Médias et président de l’Association des médias en ligne du Tchad (AMET). Je suis diplômé en science politique et en journalisme (option presse écrite et radio). J’ai consacré plus de quinze ans de ma vie à la pratique du journalisme écrit, parlé, visuel et en ligne ici et sous d’autres cieux. En boutade je dis toujours « la presse écrite est mon âme. La radio est ma compagne. La télévision est mon invitée. Et la presse en ligne est mon « tout » ». Ma candidature à ce poste électif vise à faire avancer la cause des médias privés et à défendre celle des journalistes, peu importe leur provenance (publique ou privée). Je suis un homme ouvert d’esprit et engagé dans la vie associative. J’aime les gens, c’est pourquoi j’ai choisi le métier de journaliste.

Ma mission

Ma candidature à la Haute Autorité des Médias Audiovisuels (HAMA) a un double objectif:  défendre l'intérêt des journalistes et celui des organes de presse privés. Je vais œuvrer sans répit à la mise en œuvre de toutes les recommandations des médias retenues lors du Dialogue national inclusif et mentionnées dans le cahier de charges. Elles ont été reprises presque à l’identique et en totalité par le gouvernement d’union nationale du Premier ministre Saleh Kebzabo.


Mon projet

Mon projet tient en 9 points. C’est mon programme, je compte convaincre la HAMA pour qu’ensemble on le mette en marche.

1.Accès à l'information

C’est vital dans une démocratie. Et encore plus dans ce qui est désormais appelé « Refondation du Tchad » acté par un Dialogue national inclusif et souverain (DNIS). Mon combat, durant mon mandat à la HAMA, sera de faire un constant plaidoyer à l’interne comme à l’externe auprès des décideurs publics pour donner accès, sans condition, aux journalistes aux informations d’intérêt public. Je plaiderais pour faire voter une Loi d’Accès à l’Information pour faciliter l’accès aux sources d’informations.

  1. Viabilité du modèle économique de la presse

J’inciterai la HAMA à lancer une grande réflexion des acteurs médias (patrons de presse, journalistes, associations des médias, institutions, etc.) pour mettre en place un modèle économique viable qui fera vivre la Presse privée (écrite, radio et en ligne). Et ainsi la pérenniser. Des solutions existent, il suffit de se mettre au travail avec volonté et sérieux. Je vais également travailler à l’application de la Convention de Florence.

  1. Revalorisation conséquente de l’aide à la presse

Aujourd’hui l’aide à la presse est de 150 millions de francs CFA par an. Une promesse de doubler cette aide est faite, mais elle reste une promesse. Ce qui n’est pas rien, mais c’est peu pour ce que tout le monde s’accorde à nommer « le quatrième pouvoir », les médias. Il est vital donc de donner à ce pouvoir les moyens d’exister. Il faut commencer par le revaloriser avec une aide conséquente à hauteur de 1 milliard par an durant 5 ans. Ce qui serait juste et à hauteur de sa mission de chien de garde de la démocratie. La démocratie n’a pas de prix, mais elle a un coup. L’aide à la presse dans des pays comparables au sahel est trois fois plus élevée que chez nous alors que ces pays sont trois fois moins riches.

  1. Formation / professionnalisation

La formation commence toujours par les infrastructures. Le projet d’ouverture d’une École de journaliste existe déjà dans les tiroirs. Accélérer la construction sur la parcelle de terrain octroyé par l’État. Je me donne comme objectif d’encourager la HAMA à réactualiser le projet pour en faire une vraie École des métiers des médias où on pourra aussi bien former des journalistes que les autres métiers sœurs tels que les monteurs, les réalisateurs, les techniciens de son et lumière, les webmasters, les développeurs de site web, les infographes, les maquilleurs, les recherchistes, etc. Il faut faire de ce projet une école de qualité et qu’elle devienne une référence régionale, voire continentale. C’est un projet créateur d’emplois pour les jeunes. Il faudra aussi s’assurer de donner des formations continues pour spécialiser les journalistes dans des domaines bien précis. Aussi, il faut mettre au cœur de ce projet les outils de la technologie de l’information et les nouveaux médias en développant une stratégie de lutte contre les ravages des « fakes news », la diffamation et la confusion entre le journalisme et la communication. 

  1. Loi sur la presse

Aider à adopter un statut particulier du journaliste et faire en sorte que le journaliste bénéficie d’un salaire ou d’un contrat et d’une protection sociale. La question de la judiciarisation ou de la dépénalisation du journaliste doit être fondamentale. La place du journaliste n’est pas en prison. Elle est dans la société. Un journaliste ne doit pas être inquiété par sa recherche de la vérité sur un sujet d’intérêt public. Je m’impliquerai pour alléger les sanctions contre la presse privée.

  1. Loi sur marché publicitaire

J’œuvrerai pour l’adoption d’une loi sur la publicité. Et je plaiderai pour que la Hama œuvre en ce sens pour que les médias privés bénéficient d’une réelle politique pour forcer les grandes entreprises privées, publiques ou parapubliques, la fonction publique à donner aux médias locaux, des marchés publicitaires et à accorder aux entreprises de presse des réductions d’impôts et des avantages fiscaux, etc. Il faudra aussi encourager les multinationales à faire leurs annonces dans les médias privés. Et inciter les opérateurs économiques nationaux à faire la même chose et à investir dans la presse privée.

  1. Médias en ligne

Les médias en ligne ont joué un grand rôle depuis deux décennies. Il leur faut reconnaissance et considération pour cela. Ils sont à l’avant-garde du changement du paysage et de la modernisation de la manière de livrer les informations. Je plaiderai pour qu’il n’y ait ni méfiance ni médisance entre les différents secteurs des médias. Je suis moi-même le pur produit de la presse écrite et de la radio. L’opportunité que les nouveaux médias donnent à notre métier est immense. C’est ce que j’appelle « le tout-en-un » (écrit, télé, radio) sur l’Internet.

  1. Stratégie et politique de lectorat et d’audimat

La HAMA doit avoir une stratégie et une politique destinée aux médias privés pour inciter les Tchadiens à s’informer à travers les médias locaux. Il faut également trouver une façon de faire payer par une lourde redevance nos ondes aux entreprises de presse étrangères qui émettent sur le territoire national. Je m’engage à pousser la HAMA pour qu’elle décourage la culture médiatique des responsables ou des leaders tchadiens qui snobent les médias locaux et sont pressés à accorder la primeur de leurs interventions aux médias étrangers. Alors que ces responsables doivent parler aux Tchadiens, dans toutes les langues, à travers les médias locaux. C’est aux Tchadiens qu’ils doivent rendre des comptes.

  1. Partenariat

Encourager les partenariats. Renforcer la coopération avec des institutions de régulation à l'échelle sous régionale, régionale et internationale.

Sincères salutations
Votre candidat
Bello Bakary Mana 

L'organisation internationale de la migration (OIM) a organisé une journée de validation de la politique de l'avant-projet de la loi portant protection des travailleurs migrants et de leurs familles ce 9 mars dans un l'hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena.

Pour Mahamat Adoum Idriss le Secrétaire général du ministère de l'Administration du territoire, de la Décentralisation et de la Bonne Gouvernance, la gestion de la migration demeure un impératif avec des dynamiques migratoires croissantes.

Pour lui la migration de la main d'œuvre impose plusieurs défis autour de la sécurité juridique pour les travailleurs migrants, des normes de travail des travailleurs migrants et de la Coopération avec les autres pays pour l'échange de la main d'œuvre puis de la promotion des droits des travailleurs migrants nationaux et étrangers, dit-il.

Pour sa part Anne Schaefer, cadre juridique, va offrir aux pays d'accueil et aux pays d'origine d'avoir la protection d'une migration sûre, ordonnée et régulière. Selon elle, la République du Tchad a ratifié la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille en février 2022 afin de répondre aux exigences de l'importante croissance de la migration de la main d'œuvre. Elle affirme que l'OIM est disposée à mobiliser les expertises et les ressources nécessaires pour ce processus dans chacune des étapes jusqu'à la fin.

Ousmane Bello Daoudou

Selon le Parti Socialiste Sans Frontières (PSF), ses militantes venues pour défiler à la place de la Nation ont été interdites de prendre part malgré une autorisation.

Les femmes de toutes les sensibilités, administratives, politiques, religieuses, associatives, etc. ont défilé ce jour 8 mars à la place de la nation. Celles du Parti Socialiste Sans Frontières de l'opposant Dillo s'est vu refusé à prendre part à ce rassemblement, rapporte la présidente du comité d'organisation des femmes du PSF. Elle affirme qu'elles étaient dans le rang, derrière les femmes du 2e arrondissement. Et subitement, elle a été rappelée par un membre de sécurité sans le moindre reproche, il m’a demandé de nous retirer faute de quoi, j’assumerai les conséquences qui adviendront. « Il nous a menacés verbalement, malgré le fait que j'ai déclaré que nous disposons d'une autorisation, il était ferme », dit-elle. Elle soutient que c’est pour éviter le trouble en ce jour dédié à la femme, elle a ordonné à son groupe de se retirer pour aller au siège de leur parti.

Pour le Président du PSF, M. Yaya Dillo, ce n’est que partie remise. Il affirme que malgré les douleurs des évènements tragiques du 20 octobre, les femmes du PSF qui ont perdu leurs proches, on leur a refusé l'accès au défilé pour tenter d’oublier cette douleur qui pèse encore sur elles. « Nous allons nous engager davantage pour que notre voix soit entendue. Parce qu'elle est celle du peuple tchadien et rien ne peut nous effrayer au cours de notre chemin », a-t-il précisé.

Signalons que plusieurs partis politiques représentés par leurs militantes tels que le Mouvement Patriotique du Salut (MPS), l'Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR), l'Union pour la Refondation du Tchad, etc. ont pu défiler.

Abderamane Moussa Amadaye

La candidature du journaliste Bello Bakary Mana a été enfin retenue ce mardi 7 mars par la commission chargée des élections des représentants des professionnels des médias à la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA).

Selon le procès-verbal de la réunion de la commission d'organisation des élections des représentants des professionnels des médias à la HAMA tenue ce 7 mars au sein du ministère de la Communication, la requête introduite par le journaliste a été examinée conformément à l'arrêté N°009 portant mise en place d'un comité d'organisation des élections des représentants des professionnels des médias à la HAMA. Sa candidature a été jugée recevable. Il est retenu comme candidat pour représenter les médias privés.

Contacté, le candidat journaliste affirme, « je suis heureux que ma candidature soit validée. La campagne commence. Je soumettrai mon projet à tous dans les prochains jours, les prochaines heures. Je n’ai qu’un objectif à la HAMA : faire avancer, dans l’harmonie, le métier de journaliste. C’est très important dans cette phase de refondation ».

Il faut rappeler que la commission à siégé en présence de sa présidente, Khadidja Mahamat Hisseine et de plusieurs autres membres. 

Abderamane Moussa Amadaye

À l'occasion de la 33e édition de la Semaine Nationale de la Femme Tchadienne (SENAFET), les femmes du ministère de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et de la Bonne gouvernance ont organisé ce mardi 7 mars 2023, dans l'agora du ministère, une conférence-débat sous le thème : « Femmes, leadership et citoyenneté » dans la commune du 1er arrondissement de la ville de N'Djamena.

La conférence-débat animée ce matin par les femmes du ministère de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et de la bonne gouvernance est axée sur le thème « Femmes, leadership et citoyenneté ». Ce thème a pour but de rappeler aux femmes les principes et l’éveil des consciences pour émerger l’esprit de leadership féminin. Il est question de leur rappeler de participer activement à la vie sociale tout en jouissant des droits et devoirs requis par l’État.

Pour la présidente du comité d’organisation, Diamra Betolngar, cette rencontre d’échanges permettra aux femmes de revendiquer leurs droits souvent minimisés par le manque de connaissance et de s’impliquer davantage dans la vie active.

Selon la vice-présidente du conseil économique social et culturel Ngaralbaye Mayala Monique, cette semaine doit être un moment de lutte acharnée pour l’autonomisation de la femme afin de rendre effective la parité dans les nominations aux postes de responsabilité et participer activement au processus électoral du Tchad. Après avoir défini le leadership et la citoyenneté, elle affirme que les leaders n'ont pas les mêmes styles en présentant quelques styles des leaders notamment le leader directif, chef de fil, visionnaire, collaboratif, participatif et coach, les styles de leadership sont nombreux et qu'il est possible qu'un leader réunisse les autres qualités. Elle relève ensuite que le leadership est fondamental dans l’objectif de la refondation du Tchad, les femmes doivent prendre leur partition dans un cheminement responsable, a t-elle affirmé.

Toujours selon elle, le leadership se manifeste par la capacité intellectuelle et fédérale. « Elles doivent mobiliser les énergies autour d’une action commune pour arriver à l’autonomisation de la femme ». Mme Monique poursuit, la qualité d’un leader est qu'il doit toujours s’interroger pourquoi les autres ont porté le choix sur lui et s’assurer où va son équipe? Les femmes ont les mêmes principes, mais les gens ont tendance à les minimiser. Pour ce faire elles doivent avoir confiance en elles-mêmes, a-t-elle déclaré.

Enfin, elle conclut que les femmes doivent prendre leur partition dans ce cheminement pour le développement du Tchad et cela relève du leadership, car être un leader n'est pas une profession, mais un ensemble de comportements charismatiques.

Noël Adoum

À l'occasion de la Semaine Nationale de la Femme tchadienne (SENAFET), les femmes du ministère de l'Éducation nationale et de la Promotion Civique ont organisé des conférences-débats sur plusieurs thèmes lundi 6 mars 2023 dans un hôtel de la ville de N’Djamena.

La contribution de l'enseignante à la refondation de l'école tchadienne pour un Tchad émergent, l'enseignante face aux défis des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans l'évolution de sa carrière, etc. Ce sont les thèmes qui ont fait l'objet des échanges ce jour par les enseignantes.

Sur le thème « La contribution de l'enseignante à la refondation de l'école tchadienne pour un Tchad émergent », Mme Marie Koumandial, affirme que dans le métier de l'enseignement, la femme est celle qui pratique son métier avec le cœur, car, elle est d'abord une mère et donc elle considère ses élèves comme ses propres enfants. Elle souligne aussi que dans le système éducatif tchadien, plusieurs problèmes gangrènent l'éducation. Notamment, l'incompétence du personnel qualifié, le personnel peu qualifié, le personnel non qualifié sont les causes de la baisse du niveau des élèves, etc. Elle souligne aussi les difficultés que rencontrent les enseignantes dans l'exercice quotidien de leur métier. Elle invite ses collègues enseignantes à être actrices dans le processus de la refondation de l'école tchadienne.

Madame Djorbaye Chantal, a axé sur les défis des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans l'évolution de sa carrière. Elle mentionne que l'enseignante est celle qui est au four et au moulin dans l'enseignement, parce qu'elle forge la personnalité de son l'élève. Mais la non-maîtrise des TIC est un obstacle dans l'enseignement surtout en cette période de nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTC).

« Les TIC doivent être une compétence des enseignants autant que des élèves. Nous devons être des artisanes des TIC et marquer notre présence dans les salles de classe par un enseignement de qualité pour donner envie à nos élèves d'étudier ».

Les interventions ont porté majoritairement sur la formation continue des enseignantes, la mise à sa disposition des manuels ainsi et le respect de l’engagement dans le métier de l'enseignement.

Narhinguem Anastasie

En marge des préparatifs de la célébration de la journée internationale de la Femme édition 2023, ce mardi 7 mars il y a eu une distribution gratuite des pagnes à travers la ville de N’Djamena par les femmes de l'Office national pour la promotion de l’emploi (ONAPE) aux femmes de différents sites.

Mme Konguila Mackaye coordinatrice chargé de suivi des structures déconcentrées de l'ONAPE souligne que la fête pour cette année n'est pas consacrée seulement aux activités, mais aussi à venir en aide aux personnes vulnérables surtout les femmes concasseuses de briquaillons et d’autres femmes vulnérables également.

Sous le soleil accablant, accompagnées par des journalistes, la première étape, des femmes de l’ONAPE a été marquée par la distribution de quelques pagnes aux femmes.

Sur le premier site à côté du palais des arts et de la Culture. Surprise par ce geste, une vieille maman, Fatimé Harba, « nous sommes surpris par cette action parce que nous nous ne sentons pas concernées, mais Dieu merci, voilà nous sommes dedans. Je vous dis merci ».

Le deuxième site est derrière rond-point Sonasut, les femmes étaient assises en train de concasser des briquaillons, certaines avec des nourrissons au dos, d'autres sont des femmes plus âgées. Elles sont surprises de voir devant elles, des voitures et des motos faire irruption sans les avoir informés, chacune d'entre elles reçoit un pagne pour la fête. Très étonnées, l’une d’entre elles prend la parole, « nous sommes très reconnaissantes, nous nous croyons être oubliées, mais il y a d'autres, tchadiennes, qui pensent à nous, leurs sœurs. Au nom de toutes mes sœurs, nous vous remercions. Sinon nous ne croyons pas d'être impliqué par à ces festivités parce que c'est réservé aux femmes fonctionnaires et riches », dit-elle. Elle rajoute « c'est pour cela que nous nous s'intéressons pas à ces activités. Nous cherchons à nourrir nos enfants en exerçant ce métier de concasseuse ».

Pour la SENAFET 2023, les activités des femmes de l'ONAPE ont été marquées par la formation de 50 filles mères dotées chacune d’une machine et d’une enveloppe de 200 000 FCFA pour le démarrage de leur activité.

Ousmane Bello Daoudou

La Fédération de l'Opposition Crédible (FOC), qui regroupe 8 partis politiques dénonce la mise sur pied du cadre national de concertation des partis politiques (CNCP) et qualifie cette nouvelle structure de manipulation politique.

Mis sur pied le 2 mars dernier par acclamation le cadre national de concertation des partis politiques (CNCP) est contesté par la fédération de l'opposition crédible (FOC), dit le communiqué signé par son président M. Yaya Dillo. « Les démarches qui ont conduit à la mise en place du CNCP constituent une violation des textes et lois relatives à la création et au fonctionnement des partis politiques », dit le communiqué. Il poursuit, « les articles 45, 50 et 51 de la loi n°32 de la Charte des partis politiques sont allègrement violés par le gouvernement de la junte », précise le communiqué.

Toujours selon le communiqué, l'instance suprême de tout parti politique est le congrès. Les décisions sont souveraines tout acte contraire est une violation des textes et donc les signataires de l'accord du CNPC ont violé leur propre texte. Pour la FOC, le fait que le président de transition soit le garant de cette institution et de son fonctionnement témoigne qu'il est initié et coordonné à la solde des autorités en place, « le CNCP est une entité étatique fonctionnant sur les ordres de l'exécutif ce qui vide de sens la raison d'être des partis politiques », dit le communiqué.

Pour la FOC, cette structure n'existe nulle part au monde, les partis politiques sont dans cette structure des simples accompagnateurs de validation des lois et des pratiques non démocratiques.  Les 8 partis exigent une nouvelle Commission Nationale de l'Organisation du Référendum Constitutionnel (CONOREC) paritaire, la libération immédiate des prisonniers politiques et d'opinion, l'instauration effective des libertés publiques et des droits fondamentaux et enfin l'arrêt immédiat des intimidations et harcèlements des militants de l'opposition faute de quoi, le FOC compte marcher pacifiquement le 21 mars prochain.

Signalons que le cadre national de concertation des partis politiques (CNCP) a été créé le 2 mars dernier par acclamation en absence de certains partis politiques. La coordination de cette organisation est prévue pour le 7 mars prochain au palais des arts et de la culture.

Abderamane Moussa Amadaye

Un nouveau parti le Congrès National Socio-démocrate Tchadien (CNST) est créé. Ses activités officielles sont lancées ce samedi 4 mars à la Maison des Médias du Tchad.

Selon le président du Congrès National Socio-démocrate Tchadien, CNST, Dr Daoud Mustapha Boukar, la création de son parti est le résultat d'une longue analyse de la situation du pays menacée par des nombreux défis. Ils sont pourtant surmontables pourvu qu'on mette sur pied un système d'organisation qui réponde aux aspirations de tous les citoyens en exploitant de manière optimale les ressources humaines, matérielles et naturelles.

Pour faire face à ces défis, le CNST s'est fixé comme objectif, la lutte pour l'unité nationale, la cohésion sociale et le bien-être des citoyens ; le combat contre l'injustice sociale, l'exclusion, le népotisme, le tribalisme, le régionalisme, l'intolérance, le clientélisme politique.

Aussi, ce parti dit opter pour la lutte en faveur de l'épanouissement de l'Homme par la mise en place d'une politique conséquente sur le plan éducatif, social et culturel. Le parti dit s’engager pour lutter pour une réelle démocratie, pour le respect des droits des citoyens prescrits par la charte des Nations unies de 1945, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948, etc.

Selon le président, son parti est inscrit au registre des partis politiques le 24 mai 2022, Folio n° 513, puis reconnu officiellement le 17 novembre 2022 comme un parti politique à part entière. Il est dirigé par une équipe de 26 membres et son siège national est à N’Djamena.

Narhinguem Anastasie

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