dimanche 24 novembre 2024

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Lors d’une assemblée organisée hier samedi 14 octobre, Le Centre de santé Sainte Mère Térésa de Calcutta évalue ses performances en matière de santé publique.

 Birwé Kaïtouamou responsable dit son centre couvre plusieurs quartiers divisés en zone A, B, hors zone et les personnes nomades. Pour lui, ce centre est une œuvre confessionnelle dirigée par les professionnels. Pour l'année, 3357 personnes de toutes âges ont été consulté, 28 référés dans le centre hospitalier, 186 naissances. « Les maladies récurrentes sont le paludisme et la fièvre typhoïde ».

Le curé Abbé Madou remercie Dieu pour cette œuvre, il affirme que ce centre a ouvert ses portes, il y a à peine deux ans,

Pour lui, après la COVID 19, il y a des questions de survie des populations, c'était urgent de mettre un centre de santé à proximité pour venir en aide à la population en répondant à ses besoins sanitaires. Il soutient que pendant les inondations, le centre a répondu en prenant en charge les sinistrés majoritairement des enfants, des femmes et des personnes âgées.

Abbé Madou, curé de la paroisse Saint Isidore de Babanja de Walia affirme que ce centre a pour mission de redonner le sourire à ceux qui souffrent. Il plaide auprès de ses partenaires et du gouvernement de doter le centre des matériels surtout en appareils de dialyse pour soulager les patients.

Ousmane Bello Daoudou

Dans un point de presse hier jeudi 12 octobre, le collectif des avocats pour la défense des militants du parti les transformateurs demandent la libération immédiate des jeunes de ce parti détenus aux renseignements généraux

Me Allatan Ndordji affirme que des traitements dégradants, inhumains perpétrés contre 72 des militants de transformateurs en détention est totale violation des règles relatives aux conditions et délai de garde à vue. « Ces jeunes détenus sont entassés à même le sol, sans nourriture, ni eau, ni protection contre les moustiques et sans droit de visite pourtant la loi accorde aux avocats le droit à leur rendre visite », dit-il.

Selon lui, les dispositions de l'article 221 et suivi du code de procédure pénale tchadien, le délai de garde à vue est de 48h aux termes desquelles, tout prévenu est censé être présenté au parquet ou à un juge compétent pour faire suite à la procédure pénale enclenchée contre lui.

Me Allatan Ndordji affirme que le procureur de la République au mépris de ses prérogatives légales a avoué son impuissante à gérer la situation de ces jeunes détenus. Pour lui, le collectif des avocats constate avec amertume jusqu'à ce jour qu’il n’a aucun communiqué officiel des autorités de la transition sur leur situation inquiétante de ces détenus politiques dans les locaux des RG.

Pour le collectif ces faits sont extrêmement graves. « Rien ne peut justifier que dans un État de droit que le code pénal tchadien, les conventions de Genève de 1949 et la convention contre la torture de 1984 soient violés », dit le Collectif

Le collectif exige la libération de ces jeunes compte tenu du dépassement du délai légal de garde. Il interpelle les autorités à respecter leurs engagements en faveur de l'État de droit.

Ousmane Bello Daoudou

Jour après jour, il y a une année, s'ouvre la première année de la phase II de transition marquée par la dissolution du Conseil Militaire de Transition (CMT) et la prestation de serment du président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno pour une durée de 2 ans définie selon les résolutions du dialogue national inclusif et souverain (DNIS). Une année plus tard, quel bilan ?

L'an 1 de la seconde phase de transition a commencé avec la nomination de gouvernement d'union nationale le 12 octobre 2023. A sa tête un ex-opposant à Idriss Deby père, M. Saleh Kebzabo et quelques mécontents de l'ancien régime qui avaient combattu les armes à la main le régime Deby. 8 jours plus tard, la tragédie du 20 octobre 2022 s'est produite. Ceux qui contestaient Mahamat Idriss Deby fils ont été réprimés. Une répression inédite. Des morts par certaines, des arrestations et des enlèvements par milliers.

La semaine qui suit cette répression a été terrifiante. Les voix discordantes sont amoindries par cette nouvelle forme de « démocratie armée ». Le désormais président de transition est le seul maître à bord. Contrairement aux premiers 18 mois, la première année phase de la seconde transition, liberté de manifestations sont abusivement restreintes.  Le président de transition est vénéré et loué par ses courtisans. L'héritier sans s’en rendre compte se retrouve a exercé le pouvoir d'un président élu.

Une idée lui a été soufflé à l’oreille : des tournées à l'intérieur du pays. Elles sont engagées sur le dos des contribuables tchadiens pendant que les denrées alimentaires connaissent une flambée exponentielle. Tel un président élu ou un candidat en campagne présidentielle, il sillonne le pays. En une année il met à la retraite certains généraux et élèves d’autres au même grade.

La première année de cette seconde phase a été aussi celle de critiques acerbes des actions du gouvernement. D'abord, la mise sur pied de la Commission Nationale chargée de l'Organisation du Referendum Constitutionnel (CONOREC) a été fortement critiqué du fait de sa composition. La crédibilité de cette organisation remise en cause ainsi que tout le processus d'enrôlement. Cette institution n'est pas la seule, il y a aussi les organes de pilotage, de contrôle et de suivi-évaluation des résolutions et recommandations du dialogue national inclusif et souverain (DNIS).

Ensuite, la recrudescence des conflits n'a pas cessé. Plus de 37 cas de violences inter et intracommunautaires ont défrayé la chronique, à l'Est, au Centre, dans le Lac-Tchad et au sud du pays. La puissance publique a démontré ses limites et n'a pas souvent pu s'imposer pour régler le conflit devant la justice républicaine mais par le prix du sang (Dia). Les règlements des conflits par l'État paraissent incongrus pour plusieurs tchadiens qui se demandent où est passée la justice ?  Cette phase est aussi marquée par les grèves des magistrats. Ils ont dénoncé à maintes reprises le projet de Constitution qui, selon eux, ne garantit pas l’indépendance du pouvoir judiciaire. Ils réclament aussi une meilleure condition de travail.

L'électricité reste toujours un défi pour cette seconde phase de transition. Les promesses faites par le PT lors de sa prestation de serment pour la multiplication fois 3 de la capacité énergétique de la ville de N'Djamena avant fin janvier 2023 a été un échec. Les N'Djamenois subissent trois fois plus de délestage que les 10 dernières années. Les vagues de protestations dans les quartiers se multiplient, N'Djaména est sombre comme un tombeau. Certains commencent à remplacer les câbles de la SNE par des panneaux, les pénuries de carburant, les flambées des prix des denrées, du transport. Tout échappe à la transition.

L'an 1 de la deuxième phase de la transition a été chaotique. Le Président de Transition et les membres du gouvernement sont interpellés pour redresser la barre avant qu'il ne soit trop tard.

Abderamane Moussa Amadaye

Un déjeuner de presse a été organisé ce 10 octobre 2023 par le Premier ministre du gouvernement d'union nationale de transition Saleh Kebzabo. Il a échangé avec les responsables des différents organes de presse dans un hôtel de la place. Cet échange vise à recueillir les doléances et les difficultés que les responsables de presse rencontrent dans l'exercice de leur fonction.

Réuni autour de plusieurs tables rondes à travers un déjeuner de presse organisé à 13h00. La cérémonie a vu la présence de quelques membres du gouvernement, les responsables de différents médias et d'autres invités. Le premier ministre de transition Saleh Kebzabo relève que la question de la cohésion sociale interpelle tout le monde car la culture du bien vivre-ensemble mérite d’être vulgarisée. « Aucun journaliste, aucun média au monde ne saurait être libre et responsable dans une société divisée où la haine serait la chose la mieux partagée », a-t-il dit. Il poursuit, « Vous êtes les plus écoutés, les plus lus, les plus regardés. Transmettez la culture de patriotisme à nos concitoyens dans la diversité culturelle et politique. Propagez l’amour de son prochain, la cohabitation pacifique et l’acceptation de l’autre ».

Pour lui, pratiquer le journalisme dans un pays en quête de stabilité politique et sociale comme le Tchad est périlleux. Pire, gérer une entreprise de presse dans un système économique faible, est un sérieux sacrifice, a-t-il déclaré. Le Premier ministre dit mesurer les charges qui pèsent sur les patrons de médias, en tant que responsables. Il affirme mesurer aussi les conditions difficiles de travail dans lesquelles les journalistes exercent, les difficultés sécuritaires, économiques, matérielles, et surtout la sempiternelle question d’accès à l’information, a-t-il ajouté.

Il a souligné l'amélioration des conditions de travail, la révision en hausse de l’aide à la presse et la révision des lois telle que recommandée par le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS). Il a appelé les journalistes à être responsables en respectant le code d’éthique et de la déontologie qui régit ce noble métier. « Cessez d’être des journalistes d’intimidation et des prédateurs », a-t-il affirmé. 

Enfin, le chef du gouvernement a interpellé les médias publics sur la qualité de leur production face à une concurrence rude. « On est journaliste ou on ne l’est pas. Vous n’êtes ni des griots, ni des zélateurs impénitents, et encore moins des censeurs aveugles et partisans » a-t-il conclu.

Noël Adoum

Lors d’un point de presse animé ce hier 9 octobre, le Cadre des jeunes leaders pour le maintien de la paix et de la stabilité au Tchad (CJLPST) se dit satisfait de la tournée du Président de Transition (PT) Mahamat Idriss Deby dans les 23 provinces du pays.

Pour Keinodji Carmel Ndilmaye, président de cette association, la tournée du Président Mahamat Idriss Deby entamée en mai 2023 et terminée samedi dernier par la rencontre des forces vives dans la capitale, N’Djamena, a permis à ce dernier de toucher du doigt les réalités et le quotidien des Tchadiens pour mieux répondre à leur préoccupation, dit-il. Il affirme que le chef de l'État lors de sa tournée multipliée des promesses de développement pour l'amélioration des conditions de vie de la population. « Nous l’encourageons à tout mettre en œuvre pour la concrétisation de ses promesses pour le bien-être de la population », a-t-il affirmé. M. Carmel a tenu à saluer la population, pour sa mobilisation lors de toutes les tournées du président de transition. « C’est la preuve de l'adhésion du peuple à la politique de réconciliation portée par le Président de transition », dit-il. Selon lui, ces tournées n'ont été plausible que grâce à l'apport du président de l'Assemblée nationale, M. Haroun Kabadi, du ministre directeur de cabinet civil de la présidence Idriss Youssouf Boy et tant d'autres personnalités qu'il a tenu à saluer au passage leur pragmatisme et leur détermination au service de leur pays. « Le Tchad est inéluctablement en route vers sa refondation grâce au leadership du PT. Nous, jeunes du CJLPST, l'accompagnons jusqu'à réalisation de cette mission », conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

J’écris cette chronique pour m’interroger sur l’état de la transition. Où en sommes-nous ? Vers où allons-nous ? 

Je vous rassure que je ne possède pas une boule de cristal. Je ne consulte ni marabouts, ni les oracles. J’esquisse des prédictions hasardeuses sur ce qui pourrait arriver en m’inspirant des faits d’actualité.

Alors on est rendu là, dans une transition de campagne permanente. En prétextant de vouloir toucher du doigt « le vrai vécu des Tchadiens », la mission de la transition est jetée aux oubliettes. L’envie à peine dissimulable du principal acteur de la transition Mahamat Idriss Deby de demeurer président.

Un exemple factuel parlant...

Hier samedi, le président de transition (PT) a bouclé sa tournée de 23 régions en grande pompe lors d’une rencontre politique dans la capitale tchadienne, N’Djamena. Il a d’abord dressé les succès de la première phase : révision du fichier électoral, le futur referendum, a présenté la transition comme une chance historique pour refonder le pays. Il a fait une tonne de promesses : l’électricité vert, l’électricité thermique, des lampadaires, des kilomètres de bitume, des collecteurs d’eau, des avenues à réhabiliter, deux nouveaux hôpitaux, etc. C’est père Noël, les bras pleins de cadeaux, qui rend visite avant l’heure, aux millions de Tchadiens qui en arrache tellement leur vie est de plus en plus difficile.

Entre temps, les Tchadiens sont interdits de manifestation, le travail de la presse est entravé, un mandat d’arrêt est lancé contre le principal opposant, plusieurs membres de son parti sont arrêtés, les groupes rebelles sont sur les pieds de guerre quelque part dans le sud-libyen, les politico-militaires rentrés au bercail sont mécontents, le programme Désarmement démobilisation et réintégration (DDR) tarde à démarrer, etc. Les Tchadiens sont épuisés, dépités, découragés par toutes ces péripéties.

A la question vers où allons-nous ? Vers le néant, enfin, peut-être…

Je n’exagère pas. On m’a raconté qu’un célèbre journal avait titré, il y a des décennies, en Une : Tchad, État néant à cause de la guerre civile entre Tchadiens. Je ne souhaite pas une autre guerre pour mon pays mais inexorablement il s’achemine, une nouvelle fois, vers le néant.

Bello Bakary Mana

Samedi 7 octobre, une cérémonie de présentation du livre « Afrique: vers la voix du salut » de Ismaïl Baradine Ardja Hamdallah a eu lieu au Centre d'Études pour la Formation et le Développement (CEFOD). C’est un essai de 161 pages paru aux éditions colibri au Cameroun.

C’est dans une ambiance chaleureuse que le public amoureux des livres, membres de la famille et amis ont répondu présent à la cérémonie de dédicace du livre scindé en 2 parties.

Dans la première partie, l'auteur souligne plusieurs chapitres sur les défis d'ordre sécuritaire, socioéconomique, politique et culturel. Il s’interroge sur l'intégration de l’Afrique, la fuite des cerveaux africains, etc.

Dans la deuxième partie, il aborde la question politique avec les récents putschs et la vague de protestations populaires notamment le Tchad, le Burkina Faso, le Mali. Il souligne la gestion des transitions dans certains pays d'Afrique, le retour de la Russie, le panafricanisme et le rôle de la diaspora.

En résumé, l'auteur affirme que l'humanité a connu une cruauté abominable : la traite négrière et la colonisation.  

Selon lui, plus de trois siècles d'esclavage, 70 ans de colonisation et 63 ans de néocolonialisme, une nouvelle Afrique commence à émerger. « L’Afrique de nos aïeux avait été une Afrique traitée de tous les noms d'oiseau, mais celle d'aujourd'hui s'avère porteuse d'un avenir radieux de toute l’humanité », a-t-il dit.

M. Ardja Haldallah souligne que, toutes les mains du monde sont tendues vers ce continent. La cérémonie de dédicaces a pris fin par des témoignages d'encouragement envers l'auteur, suivi d'une photo de famille.

Noël Adoum

A moins de deux semaines avant le retour de Succès Masra, président du parti Les Transformateurs au bercail, plusieurs de ses militants ont été interpellés ce matin 8 octobre 2023 à Habbena dans le 7e arrondissement.

Le Président des transformateurs a indiqué via ses plateformes numériques l'arrestation de ses 200 militants non loin de son siège, « tôt ce matin, 200 de nos membres de sécurité arrêtés par l’armée ». Il a également annoncé le retrait de la plaque du parti sur l'axe principale, « la plaque du Parti remise en place il y a quelques jours, enlevée », affirme-t-il. Il ajoute aussi que les jeunes qui nettoyaient le siège ont été arrêtés et d'autres chassés.

Quelques heures plus tard, la police nationale tchadienne a réagi sur sa plateforme Facebook. Elle relève qu'elle a constatée, des regroupements illégaux des militants des transformateurs, qui selon la police « avait pour but de mener des actions dîtes "des généraux" visant à troubler l'ordre public à la veille de l'anniversaire de l'insurrection du 20 octobre 2022 », souligne la police. Elle affirme que dans le souci de préserver le climat de tranquillité et de paix sur l'ensemble du territoire national, « une cinquantaine de personnes ont été interpellées pour nécessité d'enquête conformément aux dispositions de la loi », précise le communiqué de la police nationale tchadienne.

Abderamane Moussa Amadaye

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