dimanche 24 novembre 2024

DT

DT

Le Conseiller national et président du mouvement de salut national (MSTN) M. Oumar Al Mahdi Bichara a organisé un café de presse cet après-midi 7 novembre pour exprimer sa gratitude à la presse nationale et annonce un prix dans les jours à venir.

Pour lui, la presse joue un rôle central dans la réussite de cette transition. « Les médias sont importants parce qu’ils sensibilisent, orientent et informent sur les enjeux des événements émergents », dit-il.

Selon lui les médias constituent les fondements pour le développement d'un pays. Ils sont le miroir qui reflète les valeurs et mettent la lumière sur ces caractères culturels économiques du pays.

Il affirme que la presse est un médium où la liberté d'expression s’exerce pour faire avancer le droit et faire connaître les devoirs du citoyen. « Elle est aussi la voix des sans voix, elle critique la gestion des affaires publiques dans une société démocratique. C'est un outil qui influence et façonne l'opinion publique ».

Enfin, il encourage les efforts de cette presse malgré les conditions de travail difficile. Et demande au gouvernement de transition de la soutenir.

Ousmane Bello Daoudou

Le président de la Commission Nationale chargé de l'Organisation du Référendum constitutionnel (CONOREC) Limane Mahamat a rendu public le résultat de la révision du fichier électoral biométrique ce mardi 7 novembre 2023 dans la salle multimédia du ministère des Affaires étrangères et des Tchadiens de l'étranger.

Le président de la CONOREC Limane Mahamat dit que la première séquence de la révision des listes électorales a concerné les 7 Provinces de la zone méridionale du pays. Dans la deuxième séquence ce sont les listes de 16 autres provinces qui ont été révisées les. Et la troisième séquence concerne les Tchadiens de la Diaspora dans 14 pays.

Selon la CONOREC, à l'intérieur du pays, le nombre d'électeurs enrôlés au cours de cette opération de révision des listes électorales est de 1 440 457 citoyens tchadiens en âge de voter. Chez la diaspora tchadienne, ce sont 13 712 électeurs enrôlés dans 15 pays de résidence. «Globalement, le résultat brut au cours de la révision organisée en 2023 à l'intérieur et à l'extérieur du pays est de 1.454.169 électeurs enrôlés», a-t-il précisé M. Limane Mahamat.

La CONOREC affirme que campagne référendaire commence le 25 novembre prochain et prendra fin le 15 décembre. Le vote des nomades et des Tchadiens de la diaspora commence le samedi 16 décembre 2023, pour prendre fin le dimanche 17 décembre 2023 avec le reste des Électeurs de l'intérieur du pays. « Les forces de défense et de sécurité voteront uniquement le 16 décembre 2023. Les résultats provisoires et définitifs seront annoncés, respectivement les 24 et 28 décembre 2023».

Après la publication de ces résultats, la délégation de la CONOREC est partie à l'aéroport international Hassan Djamous réceptionner les kits, les documents remis en main propre par représentant résident du PNUD au Tchad, M. Félix Ahouanssou.

Noël Adoum

Dans la soirée du 5 novembre, la ville de N’Djamena a connu une pénurie de carburant, plusieurs motocyclistes et automobilistes ont envahi les stations de services pour s'approvisionner en carburant. Aujourd'hui, la rareté d'essence est constatée dans certains arrondissements de la capitale tchadienne. La rédaction s'est rendue dans quelques quartiers de N'Djamena.

L’essence est devenu un produit rare, presque introuvable dans les stations-service. Du quartier Ndjari, Amtoukoui, Habena, Chagoua, Dembé en passant par Sabangali et les autres quartiers de la capitale plusieurs stations-service sont fermées à l'exception des quelques-unes qui fonctionnent, mais la file est longue et le temps d’attente durent des heures.

Yacoub Aoudou Barka est un client. Il estime que la pénurie d’essence a des répercussions réelles sur la vie quotidienne des citoyens « nous n'arrivons pas au boulot à temps, faute du carburant. Et cela impacte tout. Les affaires (business) aujourd'hui dépendent de l'énergie électrique ». Il affirme que la situation nécessite une action des autorités et de la société nationale de raffinage (SRN) pour garantir un approvisionnement stable pour soulager la population.Abdoulaye Abicho est « moto taximen ou clandomen » sur l'axe qui va de Dembé au marché à mil. « Nous, les moto-taximen, nous ne pouvons pas vivre avec la pénurie d'essence. Ce matin je n'ai pas tenu à mon engagement de ramener les enfants de l'école faute de carburant».

Pendant que certains motocyclistes font la queue pour chercher de l’essence dans les stations-service, les vendeurs au bord de la route bitumée se frottent les mains en vendant à un prix élevé le litre. Il coûte entre 1000 à 1 250 FCFA dans certains quartiers.

Noël Adoum

Le Haut comité de Pilotage chargé de suivi de la mise en œuvre des résolutions du Dialogue National Inclusif et Souverain (HCP/DNIS) a lancé ce 6 novembre, le séminaire de formation sur la « Prise en compte du Genre dans la mise en œuvre des Résolutions du DNIS concernant les politiques publiques ».

Le but du séminaire est d’évaluer le niveau de prise en compte du Genre dans la mise en œuvre des actes et résolutions du DNIS. Le chef de programme de l'Institut International pour la Démocratie et l'Assistance Électorale/ Tchad (International IDEA) Abdoul-Wahab Ba, affirme que l'IDEA est un organisme intergouvernemental dont le mandat est de faire progresser la démocratie dans le monde, met en œuvre un programme financé par l'Union européenne (UE) qui vient en soutien à la transition tchadienne. L'appui de son Institut a commencé avec le processus du DNIS et s'étend à la mise en œuvre des réformes institutionnelles, le retour à l'ordre constitutionnel et l'apaisement du climat politique et social, a-t-il déclaré.

Le Vice-Président de HCP/DNIS, Gambaye Djegoltar Armand dit que cette distinction institutionnelle des femmes et des autres groupes sociaux à la messe nationale historique interpelle à la reconsidération des déterminants structurels et institutionnels qui embrigadent l'éclosion effective de la dépolitisation des questions du Genre notamment les femmes, les hommes, les personnes portant des handicaps moteurs et sensoriels et les minorités communautaires.

Selon lui, ces résolutions et recommandations constituant les actes du DNIS soulèvent les questions de parité, de réponses sociales, des accès juridiques, d'expression politique et d'inclusion dans l'ensemble des groupes sociaux dans le Tchad en refondation.

Pour rappel, le séminaire prendra fin le 9 de ce mois.

Noël Adoum

Alliance pour le Oui au référendum constitutionnel a clôturé son séminaire sur le contenu du projet de constitution hier dans l’après-midi du 5 novembre au palais des arts et de la culture au quartier Ndjari.

Lors de la rencontre, un panel a expliqué le projet de la nouvelle construction sur les deux formes de l'État.

La forme de l'État unitaire décentralisé qui repose sur les collectivités autonomes est, disent les organisateurs, pour un Tchad uni et prospère. Par contre, ajoutent-ils, la fédération est un danger pour le Tchad parce qu’il comporte de nombreux risques.

Lors de son intervention M. Haroun Kabadi secrétaire général du parti le Mouvement patriotique du salut (MPS), chef de file de l'Alliance, dit « ce n'est pas la première fois que le Tchad organise un référendum constitutionnel, mais celui-ci a un caractère particulier qui engage le destin du pays ».

Selon lui, ce n'est pas un moment ordinaire dans la vie politique. « Il est temps de se mobiliser dans l'unité et la fraternité pour défendre ce que le Tchad a de plus sacré à savoir la République ».

Il attaque les partisans du fédéralisme en soutenant que malgré leur posture les partisans de l'État fédéral ne sont pas des ennemis,  « c’est sont des compatriotes, ils sont nos frères et sœurs. Ce qui nous oppose relève du combat des idées et d’ une vision différente de la gestion du pays » .

Pour Me Bernard Padaré, Secrétaire général 2e adjoint du MPS, ce séminaire d'appropriation du projet de loi constitutionnelle regroupe tous les partis politiques, que soit pour ceux qui appelleront à voter Oui ou ceux qui appelleront pour le Non. « Ce séminaire a permis à nos concitoyens de comprendre le contenu de cette nouvelle constitution », a-t-il dit.

Ousmane Bello Daoudou

Surprise sur prise. La défaite de Succès. Le succès de Mahamat. Voilà comment je résume en 8 mots le retour au pays du principal opposant Succès Masra, la signature d’un accord dit « de principe » qui a fini par être l’accord.

Accord surprise sur prise

La surprise : Ce sont les conditions dans lesquelles se sont déroulées les modalités et la signature de cet accord qui ressemble fort bien à un accord précipité. Pas le temps ni le recul nécessaire n’a été donné au président des Transformateurs de peser, de se poser et d’apposer sa signature. Selon plusieurs sources, des choses se sont passées, des téléphones ont sonné entre 3 capitales africaines, entre 2 aéroports, entre 2 avions pour dénouer une situation sur fond de mandat d’arrêt international. Masra s’est-il rendu de son gré à Kinshasa? Avait-il le choix de refuser de s’y rendre? Lui a-t-on forcé la main pour signer? Flous, mystères et pressions ont entouré les retrouvailles de Kinshasa...

La prise : C’est évident, la personne de Succès Masra (SM) est une grosse prise. L’homme politique qui a défrayé la chronique s’est finalement rendu à main nue. La prise a été belle. Elle est bien symbolisée par la prière de l’opposant à sa descente de l’avion lorsqu’il embrassa la terre tchadienne. Un retour sans tambour, ni trompette. Une rentrée à la sauvette en Terre Promise.

La défaite, la victoire

J’ai lu et relu l’accord pour me faire mon avis. J’ai cherché les détails, les exceptions, etc. Rien. Ils n’existent pas. J’ai fini par faire mien l’avis d’un ami et éminent juriste, après lecture, il m’écrit : « C’est une simple déclaration d’intention dépourvue de toutes obligations, d’objectifs et de chronogramme ». Succès et ses militants n’ont rien obtenus de concret. Ils ont capitulé. Pour parler vulgairement comme un camerounais,  ils sont dans la sauce longue, le « Tankoull ». Il sera difficile pour eux de s’en sortir parce qu’ils se sont engagés à dialoguer de façon permanente, à faciliter le retour à l’ordre constitutionnel dans le délai imparti (à souligner), etc.

Dès son atterrissage, SM a décrété 40 jours de deuil pour les morts du 20 octobre. Entre temps, un important rendez-vous politique aura lieu : la campagne référendaire et le vote. Donc, Succès et ses amis ne se prononceront pas. Ils ne feront pas campagne. Les Tchadiens ne sauront pas de quel côté, ils voteront. Bref, la transition est validée par Les Transformateurs. Les chicanes, les contestations, le débat sur la transition font partie du passé.

Le coup administré par Mahamat est mortel. Il est dans ce point de l’accord qui dit « Dans le même esprit d’apaisement de l’accord de Doha et en cohésion avec l’engagement du Président de Transition, à initier, au courant du mois de novembre 2023, une loi d’amnistie générale pour tous les acteurs civils et militaires impliqués dans les événements du 20 octobre 2022 ». L’opposant n’a rien obtenu en retour. Pas d’enquête indépendante sur les morts et les disparus du 20 octobre. Rien. Fini. Terminé. Pour amnistier, il faut d’abord juger. Ils sont où ses militaires qui ont tiré sur les manifestants? La victoire du général président Mahamat Idriss Deby est totale. Sur tous les fronts. Sur toute la ligne. Le 20 octobre est passé en pertes pour l’opposant Succès et en profits pour le président Mahamat.

Bello Bakary Mana

Suite à la journée du fédéralisme au Tchad, le Bloc Fédéral (BF) a organisé une conférence-débat ce samedi 4 novembre sur le thème, « deuxième anniversaire de la conférence internationale sur la forme de l'État au Tchad: Rétrospective et perspectives pour le fédéralisme à l'aube du référendum constitutionnel. La rencontre a eu lieu dans la salle multimédia du Centre d'Étude de la Formation pour le Développement ( CEFOD). Reportage.

Le panel de cette conférence-débat est composé de Banyara Yoyana, Bédaou Caman et Dr. Évariste Ngarlem Toldé,  le modérateur de ce débat passionné dans un contexte préréférendaire. Le porte-parole du Bloc Fédéral Banyara Yoyana, après avoir souligné l'historique, affirme que le bloc Fédéral est composé d’une quinzaine de partis politiques, des organisations de la société civile et des personnes ressources. « Tout le Sahel tant vers le fédéralisme », a-t-il dit. Pour apporter le changement au Tchad, il faut le fédéralisme, disent les tenants de l’option fédérale.

Dr.Koulsy Lamko a fait la présentation du livre, en soutenant que l'État tchadien est un État failli, la violence systémique et la carence structurelle gagnent du terrain.

M. Bedaou Caman souligne que le Tchad souffre de plusieurs problèmes parmi lesquels la justice, l'armée, les finances publiques, l'énergie, l'éducation, la santé etc. Mais ces problèmes se regroupent en deux plus grands problèmes notamment un problème structurel et un problème de gouvernance.

Sur le premier problème, il affirme que le Tchad est divisé en 23 provinces, 115 départements, 422 sous-préfectures dont le seul lubrifiant capable de remettre la machine du pays en marche est la fédération, a-t-il dit. Il ajoute, « le gouvernement actuel est incapable de gérer la capitale. Nous avons plusieurs crises parmi lesquelles la crise énergétique, l'incivisme, les violences tous azimuts et l'injustice ».

Au sujet de la gouvernance, M. Caman dit que le régime au pouvoir et son parti depuis plus de 30 ans ne laisseront qu’un héritage d'abus fondé sur l'injustice, le népotisme, la corruption, la médiocrité, l'incompétence et le mépris. « Le pays n’a aujourd'hui que des responsables analphabètes, des corrompus vieillissant à leurs postes. Le fonctionnaire tchadien travaille 2h par jour avec un niveau de la classe de 5e. Le pays aujourd'hui est devenu une plaque tournante des trafics d'armes et de véhicules cambriolés. Exposé à la misère, le tchadien lambda est étranger dans son propre pays », a-t-il conclu.

Noël Adoum

African. International Consulting & Marada (AICM) et le Centre de Formation, de la Recherche et de l'Emploi (CEFORE) ont organisé une formation aux jeunes de la société civile dans l’élaboration des termes de termes de références (TDR), de note conceptuelle de projet, de concrétisation des idées en projet et intelligence économique et veille stratégique. Cette formation s'est tenue à N'Djaména au siège du CEFORE dans la commune du 4e arrondissement.

Dr Manga Marada Maina, Président de conseil d'administration explique que l'objectif de cet atelier est d'offrir des outils aux cadres et jeunes leaders pour faire face aux défis de la vie professionnelle, du monde des affaires et de la gestion de l'information et de l'intelligence économique. « Cette formation est articulée autour de 4 modules : la technique de rédaction des TDR, la technique de rédaction de note conceptuelle, la concrétisation des idées en projets et l'intelligence économique et la veille stratégique », a-t-il dit. Il a ajouté également que cette formation  participative a été dispensée gratuitement. Les sessions de formation ont été animées par le Dr Marada Maina Manga, M. Dianka Toumane, consultant au Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), et M. Nguele Dok-Dambi, directeur général de l'AICM.

Notons qu'à la fin de l'atelier, 21 participants ont reçu des certificats de formation.

Abderamane Moussa Amadaye

  1. Arts & Culture
  2. Musique
  3. Mode-Beauté

-Vos Annonces sur le site Ialtchad Presse-

  1. Divertissement
  2. Sports
  3. Mon Pays