dimanche 24 novembre 2024

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Dans une déclaration faite ce samedi 21 octobre, l'association des jeunes pour la paix et la sensibilisation et la citoyenneté déplore la situation socio-économique, politique et sécuritaire du pays.

Moussa Djibrine Ramtallah Hassan, président de l'AJPSC dit constater les agissements des autorités de la transition qui tentent d’instaurer une pensée unique par l'asservissement des Tchadiens. Il affirme que les partis politiques et la société civile favorable à la transition font leur activité alors que ceux de l'opposition démocratique sont empêchés, dit-il.

Pour lui, l'insécurité, la cherté de vie, le recul de la démocratie, le manque de politique d'emploi pour les jeunes, l'injustice sont quotidien, dit-il. Face à la situation, il soutient que la transition dirigé a échoué parce qu’elle est incapable de répondre aux besoins urgents des Tchadiens. Il exige la dissolution du gouvernement afin de constitution une nouvelle équipe Républicaine soucieuse de la vie politique du pays.

Ousmane Bello Daoudou

Par une déclaration officielle diffusée sur le site de l'ambassade des États-Unis au Tchad, le porte-parole du département Américain, Matthew Miller exhorte le gouvernement tchadien à faire la transparence sur les violences du 20 octobre où plusieurs manifestants ont été tués par les forces de l'ordre, selon le porte-parole.

Une année après la tragique et douloureuse répression sanglante du 20 octobre 2022, le département Américain a rehaussé à nouveau le ton sur les autorités de transition. Il affirme dans sa déclaration que « les forces de sécurité du gouvernement du Tchad ont abattu quatre (4) manifestants devant l'ambassade de États-Unis », au cours d'une manifestation du 20 octobre. Il a relevé que lors de multiples réunions avec de hauts cadres tchadiens, les États-Unis ont insisté pour que les responsables de ces meurtres répondent de leurs actes. « Malgré les assurances selon lesquelles l'affaire a été transmise au procureur général, nous n'avons vu aucun signe indiquant que le gouvernement du Tchad prend des mesures pour enquêter ou traduire les auteurs en justice », dit-il. M. Matthew Miller affirme que son pays ne dispose d'aucune information concernant une enquête gouvernementale sur le recours à la force meurtrière par les forces de sécurité contre d'autres manifestants pendant et après les manifestations du 20 octobre, a-t-il indiqué. « Nous n'avons pas non plus connaissance d'une quelconque mesure gouvernementale visant à enquêter sur l'arrestation et la mort de manifestants en détention survenus ultérieurement », a-t-il confié.

Le porte-parole du département d'État américain estime que la transition au Tchad ne peut réussir vers des élections démocratiques que si le gouvernement créé les conditions permettant à l'opposition non-armée et aux groupes de la société civile la pleine participation au processus politique. « Les États-Unis renouvellent leur appel pour que des enquêtes exhaustives soient menées sur ces événements et que toute personne responsable de violations et d'atteintes aux droits humains soit amenée à rendre des comptes », conclut le porte-parole du département d'État américain.

Abderamane Moussa Amadaye

Jour après jour, la manifestation du 20 octobre réprimée a une année. Par un point de presse animé ce jour 20 octobre 2023, la coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l'homme (CASCIDHO) a commémorer cette journée sous le signe de deuil et d'indignation.

Pour Mahamat Digadimbaye, coordonnateur du CASCIDHO, le jeudi noir 20 octobre est un triste souvenir qui rappel une tragédie macabre dont les plaies sont encore béantes, dit-il. Il estime que ce jour les tchadiens se sont entretués, le sang a coulé et les larmes ne pas toujours encore séchés. « Un an après, le CASCIDHO s'indigne de cette barbarie humaine qui visait l'explosion du Tchad en tant que nation, une et indivisible », a-t-il confié. Pour lui, ces événements allaient remettre en cause les efforts de paix, de l'unité nationale et un retour à l'ordre constitutionnel. « Mais les tchadiens dans un sursaut national ont pu préserver les valeurs de l'unité nationale et du vivre-ensemble, sérieusement menacées », a-t-il laissé entendre.

Toujours dans sa déclaration en cette sombre journée du 20 octobre, le coordonnateur de CASCIDHO a tenu à féliciter l'engagement de la CEEAC pour la médiation dans cette affaire et dit attendre avec impatience la publication du rapport, qui selon lui, garantira la paix et la stabilité au Tchad en vue d'un retour apaisé à l'ordre constitutionnel. « De même nous saluons également les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de l'apaisement et la décrispation de la situation politique. Nous faisons référence ici, aux manifestants libérés et ayant bénéficiés de la grâce présidentielle », a-t-il déclaré.

Pour finir, la CASCIDHO dit condamner avec force et fermeté toute exploitation de ces événements tragiques à des dessins politiques inavoués. « Le Tchad, il faut le dire à trop souffert des affres de la guerre et de la division. Le 20 octobre 2022 est le summum. Il est temps que le sang tchadien cesse de couler. En marche vers le retour à l'ordre constitutionnel en lieu et place de nos pleures et larmes, prônons le dialogue et la réconciliation. Nous disons plus jamais les manifestations meurtrières dans notre pays », conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Tchad a célébré le 18 octobre dernier la 16ème édition de la Journée Mondiale de Lavage des mains sous le thème, « lavage des mains, un geste simple qui sauve des vies ». C'est le secrétaire général (SG) du ministère de la Santé publique et de la prévention Dabsou Guidaoussou qui a donné le coup d'envoi de cette activité au centre de santé la léproserie.

 Ousman Doumbouya, représentant de l’Unicef au pays soutient que le lavage des mains est un geste simple si pratiqué régulièrement, il réduit les risques des maladies.  Selon lui, la journée vise à faire passer le message et le répéter. Malheureusement cette journée est négligée mais la célébration plaide pour le changement de comportement afin d’être à l’abris des maladies. Des défis restent à révéler pour promouvoir l’hygiène et l’assainissement.

Selon le SG du ministère, cette journée créée dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé vise également à encourager la culture de lavage des mains est une opportunité pour sensibiliser sur les bienfaits des mains propres et ses bénéfices. « Chaque année des milliers d’enfants dans le monde ne vont pas à l’école à cause des maladies liées aux mains sales. Au Tchad, 9.000 décès d’enfants par an sont dus à la diarrhée.  1 enfant sur 5 en soufre au quotidien, se laver les mains est la meilleure façon d'éviter la propagation de nombreuses maladies »

Noël Adoum

Dans un point de presse hier jeudi 18 octobre à la Maison des médias du Tchad, les organisations de la presse privée ont fait le compte rendu de la réunion avec les autorités de la transition. Et ont formulé une liste de doléances pour dénouer la crise entre eux et la direction générale de la communication de la présidence de la République.

Les responsables des médias privés ont fait des propositions pour une sortie de crise qu’ils qualifient de constructive et durable opposant les médias privés à la direction de la communication présidentielle (DGCOM). Ils réclament entre autres chose, la nomination d'un point focal fiable, capable de transmettre leurs préoccupations directement au président de transition sans passer par l'actuel DGCOM qu'il juge hostile à leur regard. « Nous suggérons le ministre de la communication, et le conseiller aux médias du président de transition à condition qu’ils agissent de manière Indépendante sans l'influence de la DGCOM », disent-ils.

Les responsables des médias privés appellent le gouvernement à la révision des textes législatifs et application des recommandations du DNIS parmi lesquelles, la révision des textes de loi qui régissent la presse. Selon eux, cette révision contribuera à créer un environnement juridique plus favorable à la liberté de la presse, la nécessité de garantir la sécurité des journalistes, un accès libre à l'information à la présidence, à la primature et dans tous les ministères. Il faut signaler cette suggestion innovante pour la création d'une commission permanente nationale et indépendante d'accès à l'Information (CNPAI), gérée par les journalistes et prise en charge par l'État.

Ces organisations demandent le renforcement des capacités professionnelles des journalistes ainsi que la mise à disposition d'équipements adéquats pour leur travail qui selon eux, contribuera à améliorer la qualité du journalisme au Tchad. Ils lancent un cri d'alarme au président de transition d’intervenir pour résoudre les problèmes financiers de la Maison des médias menacée d'expulsion pour non-paiement de loyer.

Enfin, ils demandent aux autorités de la transition de rappeler à l'ordre la Haute Autorité des Médias et de l'Audiovisuel (HAMA) afin qu'elle demeure dans son rôle. Et qu'elle cesse avec ses menaces et intimidations, ni ses tentatives d'influencer les médias de manière partisane.

Abderamane Moussa Amadaye

En dépit de la mobilisation permanente de toutes les ressources et instruments disponibles de l’appareil d’État et de ses auxiliaires[1] pour l’entraver, le président du parti Les Transformateurs, Succès MASRA continue sur son seul nom, d’infliger une peur panique irrationnelle à l’héritier et président de transition Mahamat Idriss Deby et à ses acolytes du système. Quelle peut en être la raison ?

Entraves, persécutions, harcèlements

Jamais, aucun de tous ceux qui, par le passé, ont porté le fer sur le terrain démocratique contre le système Deby, n’a eu droit à pareil traitement de faveur du régime. De Kamougué à Kebzabo en passant par Yorongar qui ont défié le Deby père dans les urnes avec succès aux présidentielles avant d’être privés de la victoire par le bras constitutionnel du régime et de connaître le purgatoire, n’ont pas été autant entravés, combattus ou réprimés sans humanisme.

Il y a certes feu Ibni Oumar Mahamat Saleh qui a payé le plus fort des prix de l’engagement politique, avec le sacrifice suprême, mais qui jusqu’à son élimination physique, disposait comme tous les leaders politiques de l’époque d’une relative liberté publique et politique. Pour le leader des Transformateurs, rien ne lui a été épargné. Tous les stratèges et intellectuels du régime ont un blanc-seing pour donner libre cours à leur imagination pour l’innovation des instruments institutionnels, politiques, diplomatiques et juridiques de répression et d’empêchement de Masra et de son organisation. Un concours Lépine permanent pour le pire, mais inefficient jusqu’alors puisque Masra qui en est l’objet et la cible, dispose encore et toujours des ressources morale, politique et intellectuelle, de la force de conviction et de résilience, de la capacité d’entrainement et de mobilisation de l’espérance de la Nation que l’ensemble du système Deby avec toutes les ressources de l’appareil de l’État ne peut avoir et susciter. C’est un euphémisme que de l’affirmer.

Aujourd’hui, Masra battra sans coup férir dans les urnes l’héritier Deby même dans le fief de ce dernier dans le septentrion du pays dans un combat démocratique loyal. Il le peut d’autant plus qu’il ne prône ni haine, ni exclusion, ni vengeance, mais la remise d’équerre des principes d’égalité, d’équité et de la saine émulation des citoyens. Qui plus est, il apparait pour l’observateur, de ce qu’il dégage, qu’il s’est préparé à la charge suprême et a réfléchi sérieusement à la cause des maux qui minent le pays et à la méthode, aux moyens et au chronogramme d’un leadership éclairé et inspirant. Mais surtout il propose une gouvernance partagée et responsable pour installer d’une part, la confiance nécessaire à la cohésion et d’autre part, les commandes des leviers du développement économique et social du pays. Tout ce dont est incapable le système Deby. Et personne n’y perdra, y compris les protégés actuels du régime qui pacifieront ainsi leur relation aux autres au lieu d’être craints et honnis. C’est ce que le régime ne peut offrir comme horizon et ne veut pas comme alternatif. Or, Masra en est intrinsèquement et irrémédiablement l’incarnation vivante. Certes, il n’est pas un Saint, et n’a sans doute pas à disposition une panacée clé en main, mais il propose une méthode vertueuse et entrainante, une trajectoire lisible par tous et une obligation d’en répondre compte devant le peuple.  

Dès lors, tous les moyens sont bons pour l’abattre : de la longue interdiction faite à l’administration d’enregistrer son partie politique à la modification opportuniste et pro domo de la constitution ; des assassinats aux arrestations récurrents de ses militants en passant par les saccages et les gazages répétitifs du siège de son parti ; du harcèlement permanent par l’ANS et la police de ses militants et soutiens, aux interdictions de réunions et manifestations publiques ; de l’exclusion du dialogue national inclusif et souverain (DNIS) à l’ interdiction aux autorités administratives, traditionnelles et religieuses de le recevoir ; de l’interdiction aux responsables des établissements publics de l’enseignement supérieur de lui accorder la moindre tribune en dépit de l’éclectisme de son parcours universitaire et professionnel qui en fait un modèle et une source d’inspiration pour le jeune public estudiantin. Des débauchages systémiques des proches collaborateurs et membres de la famille ; du procès en sorcellerie de confessionnalisme et régionalisme par celui qui les pratique en mode de gouvernement; du procès  d’être le protégé de la France, par ceux-là mêmes qui sont installés au pouvoir et qui doivent la pérennité de leur régime au parapluie militaire, financier, institutionnel et diplomatique de la France ; des procédures judiciaires iniques aux poursuites pénales préventives (on n’arrête décidemment pas l’innovation), la liste est interminable.

Le « Touillomètre À ZÉRO »

Et le comble maintenant, le mandat d’arrêt international doublé paradoxalement de l’interdiction de retour au pays. Comment demander aux polices du monde entier de procéder à l’arrestation de Masra et s’opposer en même temps à son retour au pays alors que ce retour permettra de l’arrêter soi-même ? Le système Déby n’est définitivement jamais à une contradiction près.

Masra ne doit encore sa survie qu’à la conjugaison de trois facteurs cumulatifs : premièrement, sa grande popularité à l’intérieur du pays ; deuxièmement son aura et son audience à l’international, jamais égalée par un leader politique tchadien de l’opposition et enfin, troisièmement, le précédent Ibni Oumar Mahamat Saleh qui malgré la renonciation de son parti et de sa famille et le décès de Déby père, ne passe toujours pas à l’international.

Qu’est-ce qui peut expliquer et justifier cette persécution si n’est qu’il leur fout le « trouillometre à zéro » ?

Le leadership de Masra ôte le sommeil et hante l’héritier Deby et ses nouvelles remorques que sont Kebzabo et Gali NGoté qui ne peuvent relever le gant face à lui. C’est la raison pour laquelle, Ils ne veulent foncièrement plus de lui dans leurs pattes sur le territoire national, ni aujourd’hui, ni demain ; du moins pas avant la fin de la boucle du processus électoral transitoire : ni pendant le référendum, ni pendant les législatives, et encore moins à l’occasion des présidentielles à venir. Ceci explique le blocage en coulisse de toutes les esquisses de solutions de réconciliation proposées par les experts de la CEEAC[2], malgré le parti pris manifeste du médiateur Félix TSHISEQUEDI. Mais personne n’ose assumer publiquement cette entrave pour entretenir l’illusion et l’alibi de la main tendue à l’égard de Masra et des Transformateurs afin de tromper les partenaires internationaux et bailleurs de fonds.

Bien sûr qu’il arrive à Succès Masra de se tromper ou de manquer parfois discernement ; les exemples ne manquent pas. Mais qui parmi ses contempteurs et procureurs tiendrait débout et garderait encore la tête froide en subissant seulement le tiers du quart de ce qu’il endure depuis 5 ans ? Combien parmi ceux-ci n’ont pas fermer boutique ou se sont vendus au régime dès la première épreuve subie ? Masra ne pourra malheureusement et humainement peut-être pas tenir face au rouleau compresseur du système. Mais quoiqu’il lui arrive l’Histoire l’a d’ores et déjà inscrit au rôle des immortels héros de l’Afrique.

Abdoulaye Mbotaingar
Docteur en droit, maître de conférences à l’université

[1] Police, gendarmerie, ANS, armée, trésor public, gouvernement et parlement, justice, gouverneurs, préfets, sous-préfets, sultans et chef de canton, ONAMA, institutions administratives indépendantes, dignitaires religieux, MPS et ses satellites, notamment les partis politiques, associations de la société civile et intellectuels alliés et alibis, etc…

[2] Il est de même du blocage de la publication du rapport de la CEEAC sur les massacres du Jeudi Noir.

A l'issue d'une Assemblée Générale Extraordinaire tenue le 15 octobre à la Maison des médias sur le thème, « Tous ensemble soutenons la Transition et l'UDS derrière le parti de la masse le Mouvement Patriotique du Salut (MPS) », l'Union des démocrates et socialistes (UDS) a reconduit son président Idriss Moursal et décide de s'aligner derrière le mouvement patriotique du salut en cette phase importante de transition.

Cette assemblée générale extraordinaire a vu la présence de plus d'une cinquantaine de membres et sympathisants réunis à la maison des médias. A l'issue des échanges, son président Idriss Moursal a été reconduit. Pour Mahamat Adam Hissein, Secrétaire Général du parti UDS, leur formation politique soutient la transition qui selon lui reste toujours inclusive et exemplaire de toutes les transitions enclenchées en Afrique francophone. « Après plus de deux ans de transition, des efforts et des sacrifices ont été consentis par le Président Mahamat Idriss Deby Itno », dit-il. Le SG estime aussi que le gouvernement d'union national dirigé par Saleh Kebzabo va bon train et au service du développement du pays et du bien- être de la population, a-t-il confié. Pour clore sa déclaration, le SG affiche et apporte le soutien sans faille de sa formation politique à l’ancien parti au pouvoir, le Mouvement Patriotique du Salut (MPS) pour au mieux affronter les échéances électorales avenirs, a-t-il affirmé.

Abderamane Moussa Amadaye

La Fédération de l'Opposition Crédible (FOC) a organisé une conférence de presse hier samedi 14, octobre au siège du parti socialiste sans frontière (PSF). Cet échange avec la presse est axé sur le lancement d'une pétition contre le facilitateur de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) Félix Tshisekedi sur le processus de transition au Tchad.

Gam Robert, secrétaire général de PSF représentant le président de la FOC Yaya Dilo Djerou, explique que la CEEAC sous la conduite du président Tshisekedi a eu comme mission de faciliter le dialogue sous le principe de subsidiarité. Il soutient que la CEEAC avait fermé les yeux sur toutes les dérives de la junte, notamment la violation des conditions fixées par l'Union Africaine (UA) pendant la première phase de transition. À la suite des événements de 20 octobre 2022, la FOC estime que la CEEAC avait mis en place une parodie de Commission d'enquête qui n'avait jamais rendu publiques ses conclusions. « Les émissaires du facilitateur nous avaient promis que la restitution de leur enquête serait faite lors de la visite du Président Tshisekedi à N'Djamena. Ce qui n'a pas fait », a dit M. Gam Robert.

Selon la FOC, la récente visite de l'envoyé spécial du président Tshisekedi ressemblait à une opération de lobbying et d'achat de consciences en faveur de la junte. L'essentiel des échanges avaient tourné autour de la participation des acteurs de l'opposition dans le gouvernement de la junte sans aucune considération pour 14 propositions présentées au facilitateur, a-t-il indiqué.

Les membres de la FOC dénoncent l'absence de neutralité, d'impartialité et de perspectives de la part du facilitateur de la CEEAC. La FOC demande à la Conférence des Chefs d'État des pays membres de la CEEAC de procéder au remplacement immédiat de M. Félix Tshisekedi comme Facilitateur sur le processus de la transition au Tchad. Ils demandent également le respect des dernières décisions du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine, relatives à l'inéligibilité des dirigeants de la transition. « Nous reviendront pour exiger que l'Union Africaine dessaisisse la CEEAC du dossier tchadien en mettant en veilleuse le fameux principe de subsidiarité ».

Enfin, la FOC demande à tous les panafricains, à tous les citoyens des pays membres de la CEEAC et à tous les démocrates tchadiens de signer la pétition afin de mettre la CEEAC devant ses responsabilités.

Noël Adoum

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