L’opération pulvérisation à domicile des moustiques annoncée depuis un mois par la Mairie de la ville de N’Djamena, capitale tchadienne, a commencé il y a 3 jours dans certains arrondissements. Mais quelques ménages expriment leur insatisfaction du travail. Reportage.
Quartier Ridina, 5e arrondissement de N’Djamena capitale tchadienne. L’équipe envoyée par la Mairie centrale, chargée de pulvériser les domiciles pour débarrasser les domiciles des moustiques y est passée il y a 3 jours. La rédaction a suivi leurs traces en rendant visite à quelques ménages. La plupart des résidents regrettent leur passage et affirment, « aucun moustique n’a été tué, ils sont venus les réveiller de leurs cachettes. » Justine Neloumta, une résidente a refusé que sa chambre soit pulvérisée. Elle explique pourquoi, « la mairie joue la farce, rien que de la distraction. Plusieurs fois, j’avais accepté que ma chambre soit traitée, mais cette fois je dis non systématiquement. Cela ne donne rien, aucun résultat. Il faudrait qu’on nous laisse nous débrouiller », dit-elle furieuse.
Une jeune dame, Mme Alice Nguekadmadji soutient que la Mairie doit envoyer sur le terrain des gens sérieux pour faire un travail aussi sérieux si elle se soucie réellement de la santé de la population. Elle rajoute que les agents mélangent leurs produits avec une grande quantité d’eau prise devant eux au robinet et ils viennent les asperger sans aucune efficacité. « Je vous assure, ils ont plutôt réveillé du sommeil les moustiques. La nuit quand mon mari est rentré du travail, il est étonné de voir des spirales de « Léopard, antimoustiques » disposés ici et là. Je me demande pourquoi déranger les gens pour une opération sans impact. Si la Mairie ou le ministère de la Santé veut aider les ménages, il faut leur donner des moustiquaires imprégnées d’insecticides », dit-elle.
Le 6 août dernier lorsque la mairie lançait la 1re phase de démoustication au canal « Chari Mongo » à Ndjari dans le 8e arrondissement, le Directeur de l’Assainissement, de l’Environnement et de la Santé de la Mairie, M. Gadengar Roasnan Rodrigue précisait que l’insecticide est mélangé au gasoil et à l’essence. « On ne peut pas utiliser de manière sèche, le gasoil sert de diluant », soutient-il.
M. Gadengar Roasnan Rodrigue avait rassuré la population que ces produits sont homologués par l’OMS et le ministère de la Santé. Selon lui, ces insecticides sont utilisés partout dans le monde est bien adapté au contexte tchadien. Le technicien a dit il y a un mois qu’une étude a été faite par le programme national de lutte contre le paludisme avant de recommander ces produits. Il affirmait aussi qu’il ne doutait pas de l’efficacité de ces produits qui tuent effectivement les moustiques.
Le Directeur de l’Assainissement notait le 6 août dernier que le mélange du produit se faisait avec du gasoil et d’essence, les ménages rapportent que les agents sur le terrain utilisent de l’eau pour faire le travail. Interpellée par la rédaction sur l’inefficacité de l’opération selon les résidents, l’équipe de pulvérisation a refusé de répondre à nos questions.
Moyalbaye Nadjasna
65 médecins généralistes formés à l’université Adam Barka d’Abéché viennent de recevoir leurs diplômes, après avoir prêté serment, ils sont prêts à prendre fonction. Ce 10 septembre à la faculté de Médecine de Ndjamena, corps professoral, autorités, parents et amis ont rehaussé de leur présence cette cérémonie. Reportage.
Le nombre des médecins généralistes au Tchad augmente. Ce 10 septembre, ce sont 65 nouveaux lauréats qui ont prêté serment. Cette cuvée est la première promotion des médecins formés par l’Université Adam Barka d’Abéché. Ces nouveaux médecins ont suivi leur formation durant 10 années (2011-2021). Les lauréats prêtent serment en ces termes : « je promets et je jure au nom de l’Être suprême, d’être fidèle aux lois de l’honneur et de probité dans l’exercice de la médecine. Je donnerais mes soins gratuits à l’indigent et je n’exigerais jamais de salaire au-dessus de mon travail. » Cet engagement solennel les renvois définitivement aux fonctions de médecin. Désormais ces nouveaux médecins généralistes retrouvent le sourire. « C’est un soulagement après 10 ans d’études. Nous allons nous mettre résolument au service de nos populations. Toutefois les spécialités restent une autre étape. »
Le président de l’université Adam Barka d’Abéché, Pr Ali Mahamat Seïd dit aux récipiendaires, « un nouveau soleil vient de se lever sur vous et vous donne le droit d’exercer pleinement votre métier. Mais sachez que le dernier diplôme est décerné par le patient. Ayez comme soucis majeurs de soulager la souffrance de votre prochain et de pratiquer votre art en toute probité morale ».
Le secrétaire d’État à l’Enseignement Supérieur Mamadou Ghana Boukar affirme que les lauréats font partie des élites. Il déclare que la société tchadienne leur a donné cette occasion d’étudier au pays pour connaître les réalités et les besoins de la population.
Le représentant du ministre de la Santé publique annonce l’intégration de 65 lauréats et autres diplômés en santé d’institutions d’enseignement supérieur du pays à la Fonction publique.
Kouladoum Mireille Modestine
Après l’annonce du comité ad hoc de sélection des candidatures au Conseil national de transition (CNT) qui a fixé le 4 septembre dernier la date du dépôt de dossiers au 10 septembre. Beaucoup de candidats des 12 composantes qui vont constituer le CNT se bousculent, surtout au gouvernorat et à la Justice pour le certificat de nationalité et le casier judiciaire, l’une des principales pièces à fournir pour la composition du dossier. Ils estiment que le temps est court pour constituer le dossier. Reportage
Le comité ad hoc de sélection des candidatures au CNT a annoncé le 4 septembre dernier la date du dépôt des dossiers pour être membre du futur CNT. Cette annonce a fait bouger les lignes. Beaucoup de candidats courent dans tous les sens pour composer leurs dossiers. Certains estiment que le temps imparti pour le dépôt de candidatures est court. Ils souhaitent que le comité ad hoc repousse le délai fixé pour le vendredi 10 septembre à 12 heures. Selon eux, les pièces de candidature ne s’établissent pas en 5 jours. Malgré la contestation de certains membres de la société civile et de l’opposition, les candidats du MPS et de certains membres de l’opposition se dépêchent à déposer leurs dossiers.
Pour Adoum Daggo, administrateur civil et candidat du MPS, le pays a beaucoup souffert, il faut vite mettre sur pied une institution digne qui jouera le rôle de l’Assemblée nationale. Pour ce commis de l’État, les Tchadiens doivent faire preuve de maturité et enterrer leurs haches de guerre pour se mettre au travail et développer le pays. Il affirme que s’il est retenu pour être membre du CNT, il mettrait son expérience au service du pays. Au sujet de la société civile qui souhaite la tenue du Dialogue National Inclusif (DNI) avant la mise en place du CNT, Adoum Daggo estime qu’il faut un organe législatif qui pourrait exécuter certaines tâches en attendant le DNI. À propos de difficultés dans la composition de dossier, il souligne que le temps donné par le comité est court. Il ne permet pas de réunir tous les documents nécessaires.
Un autre candidat, rencontré au gouvernorat, déclare qu’il n’y’a pas du sérieux dans l’organisation. Guéro Reniko, président du Parti socialiste tchadien (PST), membre de la coalition des partis émergents (CPE) et candidat au CNT, souhaite que l’on organise d’abord le DNI avant la mise en place du CNT. Pour lui, comme les autorités du CMT refusent d’écouter et cette manière cavalière de procéder l’a obligé de fournir les dossiers pour éviter la politique de la chaise vide. Il déclare que s’il est retenu, il œuvrerait pour l’instauration de la justice sociale et du dialogue franc entre tous les Tchadiens.
Pour le comité ad hoc chargé de sélection des candidatures au CNT, le processus de sélection des membres du CNT, est un moment de solidarité active pour le pays et que les intérêts partisans doivent être dépassés. Selon le comité, cette sélection se déroulera d’une manière transparente. Le processus sera clôturé par un acte réglementaire du président du CMT qui entérinera la désignation des 93 membres du futur CNT.
Nombreux sont des candidats qui ne pourraient pas réunir tous les documents possibles pour constituer leurs dossiers. Si les autorités du CMT ne revoient pas leur position en prorogeant le délai du dépôt des candidatures, beaucoup de candidats seront lésés par manque de temps. Surtout les candidatures des provinces et de la diaspora.
Jules Doukoundjé
La rentrée scolaire 2021-2022 est à la porte des parents et des élèves. Certains établissements publics de la capitale tchadienne, N’Djamena, s’apprêtent pour la reprise. Un tour dans quelques écoles a permis à la rédaction de faire le constat. Reportage
Première destination : le Lycée de N’Djari. Les herbes ont envahi la cour. Les portes des salles de classe sont en majorité cabossées. Les intempéries ont dégradé les peintures des bâtiments, des tables-bancs cassés sont entassés aux coins de murs, oubliés. Assis dans son bureau, le censeur M. Mounane Mahamat attend les élèves retardataires qui viennent retirer leurs bulletins de notes. Rien ne semble prêt pour la rentrée. Le censeur souligne que son administration attend le ministère de tutelle pour annoncer le retour des classes. Ce serait le moment pour les inscriptions.
Deuxième destination : le Lycée d’Abena, dans le 7e arrondissement. Ici aussi la cour est semblable à celle du lycée de N’Djari. Les herbes sont partout. L’Administration est à pied d’œuvre, quelques enseignants sont en train de confectionner les emplois du temps. Une autre équipe fait l’inventaire des tables-bancs pour les remplacer éventuellement. Le directeur des études, Omalta Blagué indique que, comparativement à l’année dernière, il n’y pas vraiment de problème cette année. Selon lui, la ville de N’Djamena n’a pas enregistré une forte pluviométrie. Et cela a été bénéfique pour son établissement. Au sujet de la salubrité, les responsables de ces deux lycées affirment qu’ils vont décréter une journée de nettoyage des cours une semaine après les reprises.
Au lycée d’Abena, à part les préparatifs, les apprenants s’apprêtent à recevoir une nouvelle bibliothèque. Ce cadre de culture destiné aux élèves du second cycle a été offert par le Projet d’Appui aux Réformes du Système Éducatif Tchadien (PARSEC II).
Kouladoum Mireille Modestine
Le Premier ministre de la Transition (PMT), Pahimi Padacké Albert, après 4 mois de transition rencontre la presse ce 9 septembre 2021. À travers cet échange avec les journalistes, il a d’abord rappelé le contexte socioéconomique et politique difficile que le Tchad a traversé. Ensuite, il a présenté les 5 axes : le mandat de la transition, les réalisations des autorités de transition, les perspectives à venir et le défi du financement du processus transitoire.
Le 3 mai passé était la date du démarrage effectif de la Transition a précisé le Chef du Gouvernement de transition, Pahimi Padacké Albert, ce 9 septembre lors de la conférence de presse. Le Premier ministre (PM) affirme que, son gouvernement, sous le président du Conseil Militaire de Transition (CMT) travaille d’arrache-pied pour assurer la sécurité et la paix aux Tchadiens. Selon M. Pahimi Padacké Albert (PPA), toutes les sensibilités ont été consultées dans cette démarche transitoire. Le but, dit-il, est de parvenir à un résultat dans l’intérêt commun pour la sauvegarde de la Nation tchadienne. Pour le Premier ministre, Dieu aime le Tchad et le peuple tchadien est un peuple qui croit à son destin. « Le Tchad ne doit plus être une exception. La vie de notre nation ne doit plus être rythmée par des accidents et des incidents de nature à compromettre notre commun désir de vivre ensemble », déclare-t-il. Cette Transition doit être la dernière, ajoute-t-il. Le PM affirme que les Tchadiens doivent se battre pour dessiner cet avenir rayonnant de liberté et de prospérité.
Au sujet des 5 axes, le PM explique. Pour le contexte socioéconomique et politique difficile traversé par le Tchad, il dit que dans la vie d’une nation, il y a des évènements heureux et malheureux. Il cite, la baisse des cours mondiaux de prix de baril de pétrole, la covid-19 et la disparition brutale de feu Idriss Deby Itno, President de la République. PPA relève que, les plus pessimistes avaient prédit le chaos, mais c’était sans compter avec la maturité et la capacité de résilience des Tchadiens qui, dans leur écrasante majorité, ont choisi la voie de la paix.
Au propos du mandat de la transition, il souligne que c’est un vaste son champ limité dans le temps. « Je l’ai dit aux partenaires techniques et financiers du Tchad. Notre mandat c’est de travailler pour que ce qui nous est arrivé ne se reproduise plus jamais ». D’après lui, il faudrait qu’à l’issue des 18 mois, les Tchadiens s’accordent à reconnaître que les seuls moyens pour accéder au pouvoir seront dorénavant les urnes. « Pour parvenir à cet objectif, nous sommes appelés à conduire une Transition apaisée dans le délai imparti de 18 mois au terme duquel, nous devons organiser des élections libres, transparentes et inclusives ».
Pour les réalisations, il liste, la Charte de transition promulguée par le CMT, le gouvernement de Transition de large consensus, la création d’un ministère exclusivement dédié au Dialogue et la Réconciliation. Il rajoute le Comité du Dialogue national inclusif, le Comité technique spécial pour dialoguer avec les politico-militaires, la Feuille de Route de transition, le maintien de la mission régalienne de l’État dans les secteurs de l’éducation, la santé, la diplomatie et le payement régulier des salaires du personnel civil et militaire. Pour les perspectives, PPA signale que le gouvernement va poursuivre l’Agenda de la feuille de route de transition. Les consultations avec les acteurs civils et militaires vont continuer en vue afin de conférer à ce dialogue son caractère inclusif. « Les résolutions issues du Dialogue National Inclusif, serviront à la réforme du corps juridique de l’État afin qu’il soit capable d’organiser des élections générales libres, démocratiques et transparentes, pour inscrire définitivement notre pays dans une trajectoire de paix et de stabilité », promet-il.
Enfin, les Finances, les nerfs de la transition. Le Chef de gouvernement soutient que les autorités font de leur mieux. « Nous continuons d’avoir une série de discussions avec nos partenaires qui font montre d’une volonté manifeste de nous accompagner dans cette période particulière et si délicate de notre histoire ».
Moyalbaye Nadjasna
Exclu par quelques partis politiques membres de l’Alliance Front nouveau pour le Changement (FNC), pour avoir empêché la plateforme de participer au dialogue national inclusif (DNI). Le président du Parti socialiste sans Frontière (PSF) et coordonnateur de cette plateforme politique, Yaya Dillo Djerou Betchi minimise la situation et qualifie ses détracteurs de nomades politiques sans des programmes fixes. Reportage
Le président du parti socialiste sans Frontière (PSF) Yaya Dillo Djerou n’est pas passé par le dos de la culière pour répondre à quelques partis qui ont décidé de l’exclure de l’Alliance Front Nouveau pour le changement (FNC) dont il est lui-même le coordonnateur. Yaya Dillo qui répondait aux questions de la rédaction estime que « c’est un non-évènement, parce que ceux disent m’exclure ne représente pas grand-chose dans le FNC ». Selon lui l’alliance Front nouveau pour le changement regroupe plus de 20 partis et ce ne sont pas les 8 partis qui vont décider de l’exclure de la plateforme. « L’alliance, elle-même est née par rapport à ma candidature. Elle est intimement liée à ma candidature. Il me revient de droit de décider de quoi que ce soit. C’est écrit dans nos textes », explique-t-il. Pour lui, ceux qui ne veulent pas le soutenir doivent se retirer, mais ils n’ont pas le droit de l’exclure.
M. Dillo révèle que ces camarades de l’alliance étaient venus le voir au bureau pour lui dire leur intention de déposer leur candidature pour le Conseil national de transition (CNT), mais il s’est opposé à cette idée. « Nous avons décidé d’une manière unanime que le FNC ne va pas cautionner la junte au pouvoir. Être dans l’un des organes de la junte est synonyme de caution pour leur donner la légitimité», affirme le président du PSF. A son avis, ceux qui étaient venus le voir sont manipulés et qu’ils ont même été reçus par le président du CMT pour détruire l’alliance depuis 3 mois. Yaya Dillo ironise « s’ils veulent aller à la mangeoire, c’est normal, quand les hommes ont des visions personnelles, à côté de la vision de l’intérêt général du pays, c’est tout à fait normal qu’ils décident de rejoindre tel ou tel camp ». Il rappelle que cette manière de faire la politique au Tchad ne le surprend pas. L’opposant soutient que le point de l’échec de l’action politique au Tchad est que beaucoup de personnes pensent que tous les acteurs politiques sont les mêmes. Tous pourris parce qu’il est vrai que beaucoup des hommes et femmes politiques fondent leurs partis en les gérant comme des boutiques et ils se retrouvent dans toutes les assiettes.
L’exclusion de Yaya Dillo Djerou Betchi a été annoncée par le rapporteur général de l’alliance Front nouveau pour le changement Djimdou Yanlomtoloum, le 7 sept septembre dernier. Une exclusion non reconnue par le coordonnateur de l’alliance FNC est liée au refus de ce dernier d’aller au dialogue national inclusif (DNI). Et de faire partie du Conseil national de la transition (CNT), dit l’intéressé.
Jules Doukoundjé
La consommation du pain vendu à la sauvette n’est pas sans conséquence sanitaire. Pour boucler, ce mini dossier, Ialtchad Presse, a rencontré un spécialiste de la santé. Reportage.
Les pains sont exposés à l’air libre sans être couverts comme pour attirer la clientèle. Les consommateurs achètent ces pains tout en ignorant quelquefois les conséquences que cela peut avoir sur leur santé. En consommant ces pains exposés à l’air libre, ils avalent en même temps une bonne dose d’amibes selon Dr Nadjingar Doumdé Freddy médecin généraliste à la clinique la Providence. Le Médecin relève que, le fait qu’une mouche vienne se poser sur les pains et peut-être qu’elle était sur les selles quelque part, laisse des bactéries et des parasites. Pour lui, la défécation à l’air libre est l’un des vecteurs, « le pain est un aliment prêt à consommer et si nous le mangeons comme tel, automatiquement on peut faire la diarrhée qui se manifestent par des douleurs abdominales et autres », explique Dr Nadjingar Doumdé Freddy.
Il souligne en outre que la fièvre typhoïde et les infections parasitaires sont monnaie courante à N’Djamena à cause des aliments exposés à la merci des mouches. « Les mains touchent à tout. Et les vendeurs en servant les clients, ne se lavent pas les mains. Comme on ne peut pas voir les bactéries à l’œil nu, elles se déposent sur les pains. Tout cela cause un problème de santé aux consommateurs », dit Dr Freddy.
Il conseille les vendeurs d’acheter les kiosques en vitre pour conserver le pain au bénéfice de tous.
Aux consommateurs, le Médecin leur demande de veiller à leur santé. La santé dit un adage, n’a pas de prix. Pour le médecin, la moindre négligence peut entraîner des dépenses colossales pour la prise en charge sanitaire.
Kouladoum Mireille Modestine
Le secrétaire d’État à l’Économie, Dr Abderahim Younous Ali vient de lancer ce, 8 septembre 2021 dans un hôtel de la place la campagne « Stronger Together ou Plus Fort Ensemble ».
Le projet SWEDD (projet pour l’Autonomisation des femmes et le Dividende Démographique au Sahel ) est un instrument de promotion de la femme et de la scolarisation de la jeune fille. Le lancement de la 2e édition de la campagne dénommée « Stronger Together ou Plus Fort Ensemble » est placé sous le thème, « Éducation des filles et leadership féminin ». Les cibles de ce projet regroupé en trois catégories sont, la cible primaire, secondaire et tertiaire.
La cible primaire concerne les adolescents, les jeunes filles et les femmes, la cible secondaire vise les parents, les époux, les jeunes garçons, les leaders religieux et traditionnels, les micros financés, les journalistes et animateurs communautaires, etc. La cible tertiaire touche, les autorités administratives, les chefs d’entreprise, les banques, les ministères, les partenaires techniques et financiers, les organisations internationales.
Ce projet ambitionne à éveiller un changement de comportement des différents acteurs impliqués afin de favoriser l’éducation des filles et le leadership féminin mis à mal ces derniers temps par l’avènement de la Covid-19. Pour le Coordonnateur national du projet, M. Younous Awaré Neissa, l’objectif de cette campagne est de maintenir les filles à l’école, leur accorder l’accès à l’emploi, aux opportunités économiques et aux instances de décisions, au service et produit de la santé de reproduction, à l’hygiène menstruelle et à la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et les pratiques néfastes.
Quatre zones d’intervention sont ciblées par la 2e phase de ce projet. Il s’agit des provinces, du Lac Tchad, de Hadjer Lamis, du Kanem et du Salamat. La sensibilisation va prendre fin le 31 décembre 2021. Un projet financé entièrement par la Banque Mondiale.
Moyalbaye Nadjasna