DT

DT

Tous les centres de santé du district Nord de la ville de N’Djamena sont en grève depuis le lundi 11 juillet 2022. C’est suite à l’arrestation d’un corps soignant du centre de santé de Hillé Houdjaj  dans la commune du 1er arrondissement. Une infirmière est accusée d’avoir donné la mort à une patiente qui n’a pas reçu un acte médical. Le Syndicat National des Travailleurs des Affaires Sociales et de la Santé au Tchad. SYNTASST dénonce cette arrestation et exige la libération de l’infirmière La rédaction de Ialtchad presse est allé vérifier cette affaire au centre de santé de Hillé Houdjadj et au district de l’hôpital de la paix. Reportage.

La cour de l’hôpital de la paix de Farcha est déserte ce matin. Pas d’ambiance, la grève est observée à 100% par le personnel.  Le bureau du médecin, les salles d’hospitalisation, la maternité, la pédiatrie, les salles de soins et la pharmacie sont fermés à clé. Il existe un service minimum d’urgence. Mais d’après nos sources, ce service ne prend en charge aucun patient tant qu’ils n’auront pas eu gain de cause à leurs revendications, lance une des infirmières interrogées qui demande l’anonymat. Même son de cloche du côté du centre de santé Hillé Houd hadj. Pas de corps soignants. Un véhicule militaire est garé dans la cour pour assurer la sécurité du centre de santé.

Selon les explications du président du SYNTASST Younouss Mahadjir, tout est parti de la prise en charge médicale d’une patiente qui s’est présenté au centre de santé Hillé Houdjadj pour des soins ventre creux. L’infirmière l’aurait demandé d’aller manger quelque chose avant de revenir prendre ses médicaments. La patiente est allée prendre une bouteille de jus et une bouteille d’eau consommées à moitié. Arrivée dans la salle de soins, elle commençait à vomir. Et n’a pas eu le temps de prendre ses soins parce qu’elle serait morte. Les parents de la victime ont accusé l’infirmière d’être à l’origine de la mort de la patiente. Du coup, l’infirmière et le boutiquier qui a vendu à la patiente le jus et la bouteille d’eau sont mis aux arrêts.

Informé de la situation, le Syndicat National des Travailleurs des Affaires Sociales et de la Santé au Tchad SYNTASST à travers son secrétaire général dénonce cette arrestation et exige la libération de leur camarade. Saisi de l’affaire, le ministre de la Santé publique a tenu une rencontre avec les responsables du SYNTASST hier 12 juillet au sein du ministère. Il a signifié que pour des raisons de sécurité du corps soignant, il préfère qu’elle soit toujours en détention en attendant que les tensions baissent.

Selon le président du SYNTASST Younouss Mahadjir, cette suggestion n’est pas du gout du syndicat et donne un préavis de grève de 6 jours qui prendra fin le 18 juillet prochain. Le syndicat exige la libération de leur camarade. « Dans les principes du SYNTASST, dès que vous êtes menacés, vous cessez de travailler. Nous allons tenir une Assemblée Générale Extraordinaire le 18 juillet pour demander à la base si elle est d’accord ou pas avec la proposition du ministre de la Santé qui consiste à maintenir la camarade en prison pour des raisons de sécurité. Ensuite nous allons décider de lancer la grève ou pas », a-t-il déclaré. Pour Younouss Mahadjir, c’est une magouille des parents sinon l’infirmière qui est détenue n’a pas encore posé un acte médical sur la patiente qui peut la conduire en prison.

Approché, la responsable du centre de santé de Hillé Houdjaj a décliné notre invitation pour donner la version des faits de l’établissement.

Kouladoum Mireille Modestine
Djénom Josiane

Dans le cadre de la 4e journée du championnat national, As Santé d'Amdjarass a affronté ce 12 juillet 2022, l'un des plus grands clubs de la capitale, Foullah Édifice au Stade de Paris-Congo dans le 6e arrondissement de la capitale tchadienne. Les N'Djamenois ont gagné le match sur un score large de 7 buts à 0. Reportage.

Après trois défaites de suite, soit 18 buts encaissés, As Santé d'Amdjarass n'a pas retenu la leçon. Au stade de Paris-Congo, devant un public venu en masse que l'arbitre Philippe a donné le coup d'envoi du match. A l'entame, As Santé d'Amdjarass avait pris légèrement le dessus, mais la ténacité et l'expérience de l'équipe adverse a joué en leur défaveur. Il n'a fallu que 16 min pour que Foullah revienne au match et inscrive son premier but grâce à son attaquant Kerim Yaya. Si tout semble parfait pour les joueurs d'Amdjarass, la donne a changé après le premier but. Foullah est revenu dans la danse. Il contrôlait le jeu. A la 31 min, Kerim Yaya inscrit le deuxième but à son équipe. Dominé sur les angles de jeu, les défenseurs d'As Santé d'Amdjarass commettent une faute grave à l'intérieur de la surface de réparation et l'arbitre siffle un penalty. Il sera transformé par Mahamat Haroun. A trois minutes de la pause, Foullah a marqué, mais l'arbitre de touche à signaler une faute. C'est sous le score de 3-0 en faveur de Foullah Édifice que l'arbitre renvoie les deux formations à la pause de 15mn (mi-temps).

De retour des vestiaires, Foullah Édifice prend le dessus et crée des occasions en or. Il a fallu 12 min plus tard soit à 57min du match que Kerim Yaya marque à nouveau et refroidit toute l'équipe adverse. Deux minutes plus tard le numéro 10 de Foullah Édifice, Bakhit Djibrine met un autre but au fond de filet. As Santé d'Amdjarass est revenu avec une occasion en or, mais le gardien adverse a bloqué sa cage. Le jeune attaquant Hassan Hissein de Foullah entré à la seconde période a inscrit 2 buts, avec un écart de 3 min. L'un a marqué à la 79 et l'autre à la 82 min. C'est sous le score de 7 buts à 0 que l'arbitre départage les deux équipes.

Mansour Charfadine, supporteur d'Amdjarass soutient que son équipe est à sa première participation, « il faut laisser le temps au temps. As Santé d'Amdjarass sera meilleure équipe. Même si nous sommes disqualifiés, l'équipe va se préparer pour la prochaine », dit-il. Pour Jean Claude supporteur de Foullah Édifice cette victoire est capitale pour leur. Il relève, « je suis émerveillé par cette victoire et le beau jeu par notre équipe », déclare-t-il. Jean Claude ajoute aussi que le prochain adversaire As Santé d'Abéché a des potentialités, sauf la concentration et un bon travail pourra faire gagner son équipe.

Du côté de l'entraîneur de As Santé d'Amdjarass, Maxime, c'est la désolation qu'on peut lire dans yeux. Il déclare, « Foullah est une grande équipe dans cette compétition ». Il ajoute « Nous avons fait ce qu'on peut. Pour avoir un résultat, il faut un temps », a-t-il affirmé. Pour A. Topoul, le portier de but de Foullah Édifice souligne que l'objectif a été atteint pour ce match. Il confie, « nous avons joué et imposé notre rythme, le prochain contre Abéché sera décisif », a-t-il dit.

Rappelons que par cette large victoire, Foullah Édifice prend la tête de la poule « B » avec le même points qu’As Santé d'Abéché, mais avec un légère différence de buts marqués. Le prochain match qui opposera Foullah Édifice contre As Santé d'Abéché sera décisif pour déterminer le finaliste du championnat national.

Abderamane Moussa Amadaye
Ousmane Bello Daoudou

15 appareils de dialyse et une unité d’eau offert par  la République Arabe d’Égypte au Tchad, mardi 12 juillet 2022. Ces matériels sanitaires ont été réceptionnés par le ministre tchadien de la Santé publique Dr Abdel-Madjid Abderahim à l’aéroport international Hassan Djamouss de N’Djamena, capitale tchadienne. Ces appareils, souligne-t-il, vont régler l'épineux problème des malades souffrant des insuffisances rénales. Il met l'accent sur le bon usage de ces appareils avant d'évoquer la formation des techniciens pour un service de qualité. Il assure que le gouvernement égyptien a la ferme volonté comme le Tchad de consolider la coopération sanitaire entre leurs deux pays. Oussama Alhadi, ambassadeur de la République Arabe d’Égypte au Tchad rassure les autorités tchadiennes de la disponibilité de son pays à soutenir les efforts sanitaires au Tchad. 

Un atelier d’élaboration du plan de préparation et de riposte contre l’épidémie de la variole du singe a débuté mardi 12 juillet. Le ministère de la Santé publique en collaboration avec son partenaire Afrique contre les épidémies (ACE) à travers le centre des opérations d’urgence en santé publique qui planche sur la question. La variole de singe nécessite une attention particulière affirme Dr Ismaël Barh Bachar, secrétaire général tchadien du ministère de la Santé publique. Il met l'accent sur les zones inaccessibles pendant cette saison de pluie qui peuvent constituer des zones à risques. Et cela, dit-il, afin de mettre la population tchadienne à l’abri de cette épidémie.

Depuis quelques semaines déjà, les consommateurs des boissons alcoolisées et non alcoolisées des brasseries du Tchad (BDT) ont du mal à se procurer de ces boissons. Les buvettes, les alimentations, les bars, voir les dépôts ont de la peine à satisfaire leur clientèle. Cette situation a fait que les affaires des personnes qui mènent ces activités tournent au ralenti. Ialtchad Presse a sillonné quelques bars et points de ventes pour vous. Reportage

Moursal, un quartier reconnu par le nombre croissant des points de ventes des bières a perdu un peu de son ambiance d’alors. Les clients se font rares dans les bars. La raréfaction des boissons alcoolisées et non alcoolisées est la principale cause. Les stocks dans les bars sont épuisés et les consommateurs vont de plus en plus espérant trouver leur gout de bière.

Dorimbaye Célestin est assis dans un café nommé « Café Céleste ». Il sirote une bouteille de Guinness même si ce n’est pas son gout. Le prix de la Guinness a augmenté et cela l’a conduit à diminuer aussi la quantité de sa consommation journalière. « Je ne sais pas si c’est une manière pour nous empêcher de consommer la bière que la brasserie a fait cela. De toutes les façons, ce sont les consommateurs qui ramassent les peaux cassées. Les détenteurs des bars font beaucoup de navettes. Ils partent jusqu’à Kousseri pour trouver les boissons alors le prix a grimpé», dit-il. Pour lui, les BDT font les choses à leur tête parce qu’elles sont seules sur le marché. Elles sont sans concurrents. Sinon, dans un pays où il existe de la concurrence, elles ne peuvent pas faire cela sans donner des explications aux consommateurs, a-t-il expliqué.

Dans le même café, Mme Mafrigui Gisèle prépare les boyaux de bœufs aux clients qui arrivent. Cette pénurie a des effets directs sur ses activités. Ses affaires ne marchent plus comme avant nous a-t-elle confiée. Pour elle, les consommateurs achètent ses plats quand ils ont de la bière et surtout une bière à leur goût. « Les clients viennent et repartent sans rien acheter. Ils cherchent les coins où ils peuvent trouver leur gout pour y rester et nous les perdons comme ca. Ce n’est pas facile de trouver toutes les qualités de bière dans une alimentation depuis qu’elle se fait rare. Alors je rentre avec les boyaux pour préparer aux enfants parce que je ne peux pas vendre ce qui est pourri à mes clients », explique-telle. Elle affirme également que c’est difficile de récupéré l’argent investit puisque les acheteurs ne sont pas au rendez-vous. Elle demande aux BDT de trouver une solution urgente à cette pénurie car les affaires tournent au ralenti.

Au café le festival, le propriétaire Mbaïdadjé Mathias a fait la queue dans un dépôt de la place depuis 4h du matin. Il  a eu la chance de rentrer avec cinq casiers de sucreries et cinq casiers de la bière Castel. Il affirme que c’est vraiment de la m.. dans les dépôts mais il ne veut pas fermer son café, alors il est obliger de se soumettre. « Les dépôts nous obligent à payer les boissons alcoolisées et non alcoolisées au même prix. Sinon le prix des boissons dans les dépôts restent le même. Seulement que c’est difficile de s’en procurer. Les brasseries ne nous donnent pas les raisons de cette rareté donc nous ne sommes pas à mesure de vous dire quoi que ce soit à propos », a-t-il déclaré. Il souligne également que les dépôts ne leur donnent pas plus de deux qualités de bière. C'est-à-dire qu’ils ne peuvent pas servir Castel, Guinness et 33 Export en même temps. Cette situation a amené certains détenteurs de points de vente de boissons à fermer.

Kouladoum Mireille Modestine
Mariam Mahamat Abakar

C’est en saison de pluie que le poisson « garga » signe son retour dans les assiettes. Il est vendu dans  marchés. Ce poisson très nutritif et aimé des Tchadiens est vendu est accessible à tout le monde. Certaines adeptes du garga disent que c’est sa période, mais affirment que c’est encore dispendieux. Reportage.

Garga reprend sa place d’honneur comme à l’accoutumée dans les assiettes des ménages. Avec une somme de 250F et 500F voire plus, le garga est vendu selon sa taille, sa grosseur et sa forme. Il y a deux sortes de « garga ». Il y a le garga gris appelé communément garga (ndoul) en Gambaye et (garga azrak) en Arabe locale.

Le garga ndoul ou azarak se vend en tas de 6 poissons à 500 F CFA et le garga rouge se vend en tas de 9 à 10 à 500 F CFA. Généralement à Ndjamena c’est à la saison de pluie que le poisson garga refait surface dans les marchés. De marché de Poisson dans le 6e arrondissement, au marché Tarodona dans le 7e arrondissement y compris le marché de Dembé, garga est la vedette. Il est vendu partout et dans toute sorte de contenants. Dans des bassines, dans des plateaux et présenté aux usagés, exposés à même le sol sur des sacs.

Très prisé par la plupart des Tchadiens d’après quelques femmes interrogées au marché de Dembé. Chanceline explique, « le poisson gagra est succulent, moi j’aime surtout quand c’est frit. Mes enfants aussi adorent, mais sauf elle dégage une odeur forte et très piquante. Pour atténuer l’odeur, je conseille aux ménages qui aiment le préparé de bien lavé le poisson avec de l’eau tiède afin d’enlever les saletés collantes. Et de bien mélangés les ingrédients (condiments) et mariné le poisson avant de préparé ».

Virginie quant à elle affirme qu’en cette période où le garga azarak se vend encore un tas de 6 poissons à 500 FCFA, c’est cher. D’après elle, dans un passé récent en ce mois de juillet le garga se vendait plus de 10 poissons à 500 F CFA. Elle poursuit en soutenant qu’elle n’aime pas trop le garga rouge, mais attend quand la baisse des prix avant de se procurer.

D’autres ménages expliquent que lorsque, garga fait son apparition dans les marchés, ce n’est pas sans conséquence. La choléra n’est pas loin. Elle est en embuscade près de la population.

Djénom Josiane

Le championnat national lancé le 3 juillet dernier poursuit son chemin. As Santé d'Abéché a affronté Amboko FC de Goré ce 12 juillet au stade de Diguel. Les deux équipes se sont séparées sur une victoire de 3 buts à 1 en faveur des abéchois. Reportage.

Dans le cadre de la 4e journée du championnat national qui se déroule à Ndjamena, As Santé d'Abéché a croisé le fer contre l'une des équipes la plus dangereuse de la poule « B », elle n'est rien d'autre que Amboko de Goré. Le coup de sifflet du lancement du match a été donné à 7h très précise au stade de Diguel. Contrairement aux matchs précédents, le public n'était pas au rendez-vous, les gradins étaient presque vides. Dès l'entame du match, les verts de Logone oriental ont acculé leur adversaire. À la 14 min, Josué, défenseur central est monté et a ouvert le score pour son équipe, Amboko FC. Il a fallu attendre, 15 min, soit à la 30 min que les Abéchois reviennent au match. À la 34 mn, Mahamat Ali a égalisé pour As Santé d'Abéché. C'est sous escorte que l'arbitre renvoi les deux équipes au vestiaire pour la première période.

Une minute après le retour des vestiaires, Abéché a fait trembler le filet de l'adversaire grâce à Alkhali Torbo. C’était juste après le coup de sifflet de la seconde partie. Malgré la haute pressing et le beau jeu des abéchois, Amboko n'a pas lâché et a tenté de trouver le cage sans succès. À la 73 min Alkhali Torbo a tenté une frappe, déviée par Josué, le défenseur central d'Amboko FC de Goré et le ballon atterri sur le cage de son gardien. Josué marque un but contre son camp. Torbo a changé complètement la donne. À la 90 min il a failli marqué le 4es  buts n'eût été la vigilance et la rapidité du gardien adverse.

Dominique. B, supporteur de Amboko FC de Goré, « l'équipe d'Abéché est dynamique et largement supérieur à notre équipe. Cette défaite est méritée », dit-il. Il ajoute, « Amboko est une équipe précoce, c'est sa première participation à une compétition d'envergure comme celle-là. Nous devons s’en réjouir de leur niveau et espérons un bon résultat au prochain match », confie-t-il. Pour Rachid Saleh, supporteur d'As Santé d'Abéché, son équipe a été supérieur à l'équipe adverse dès le début du match. Il affirme que cette victoire est méritée et le prochain match contre Foullah Édifice déterminera le sort de son équipe de cœur.

Pour Glorio, joueur de Amboko FC, son équipe est bien entrée en jeu jusqu'à l'ouverture du score, mais par la suite les joueurs n'ont pas assumer leur responsabilité. Il déclare, « le terrain a été aussi notre adversaire, à Goré il n'y a pas de pelouse. On joue de terrains nus, sans pelouse. Ici nous avons de la peine à faire un jeu de qualité », lâche froidement Glorio. Quant à Nassouradine Abakar, joueur de As Santé d'Abéché, cette victoire leur a permis de concrétiser 3 points supplémentaires et leur objectif reste le prochain match contre Foullah, a-t-il confié à notre micro.

Signalons que As Santé d'Abéché mené au début du match a égalisé, revenu et remonté le score grâce à son jeune attaquant Alkhali Torbo entré à la seconde période. Désormais les abéchois tiennent la tête de la poule « B » avec 12 points et 13 buts inscrits en seulement 4 matchs.

Abderamane Moussa Amadaye
Ousmane Bello Daoudou

Dans le cadre de la troisième journée du championnat national de football du Tchad, Tout Puissant Elect Sport a affronté ce 11 juillet l'Olympique de Mao au stade Paris-Congo dans le 6e arrondissement de la capitale tchadienne. Reportage.

4 matchs sans succès pour l’Olympique de Mao (OM). Décevant depuis la première rencontre, OM ne cesse d'afficher un niveau catastrophique et alarmant. Fatigué de voir les buts encaissés en cesse, le public olympien a décidé de ne plus se présenter au stade.

Dès l'entame du match, TP Élect Sport a dompté et terrassé son adversaire. Toute la première période le match s'est joué en demi-terrain, c’est-à-dire dans le camp de l’OM. Possession, pressing, beau jeu étaient produits par les jaunes noirs (Élec Sport). Replier sur eux-mêmes, les Olympiens ne pouvaient pas faire 5 passes courtes.  Les erreurs défensives et dans le milieu de terrain ont coûté très chers à l'OM. La première période finie sur un score de 6 buts à 0 en faveur de Tout Puissant Élect Sport. Buts marqués par Ahmat Djimet (triplé), Soumaïne et Jota.

A la seconde période, le match reste le même. TP Élect Sport est resté fidèle à son engagement face à son adversaire. C'est ce qui a permis au numéro 9 de Élect Sport, Amonse de marquer 2 buts supplémentaires. Au du coup de sifflet final, Élect Sport a gagné 8 buts à 0 contre OM.

Khamis Abakar milieu de terrain de l'OM justifie la défaite en ce terme, « nous ne sommes pas bien préparés et à Mao nous jouons sur le terrain sableux ce qui nous a coûté cher depuis le début de ce championnat. Toutefois, nous ne comptons pas baisser la garde, on croit toujours à la qualification pour la finale », dit-il. Pour N. Parfait supporteur d'Élect Sport se réjouit de cette victoire, « cette victoire est une bataille gagnée de plus, on aurait souhaité inscrire plus de buts, mais malheureusement l'entraîneur n'a pas voulu », affirme-t-il. Amos buteur, « notre travail collectif a donné ses fruits et j'espère qu'on continuera sur cet élan jusqu'en finale et bien au-delà », a-t-il confié.

Rappelons que la superbe victoire de As Psi lui donne largement la possibilité de garder la tête de la poule « A » avec 3 victoires successifs, 3 points et 19 buts inscrits depuis le début de ce tournoi.

Abderamane Moussa Amadaye
Ousmane Bello Daoudou

  1. Arts & Culture
  2. Musique
  3. Mode-Beauté

-Vos Annonces sur le site Ialtchad Presse-

  1. Divertissement
  2. Sports
  3. Mon Pays