mercredi 27 novembre 2024

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Un atelier d’élaboration du plan de préparation et de riposte contre l’épidémie de la variole du singe a débuté mardi 12 juillet. Le ministère de la Santé publique en collaboration avec son partenaire Afrique contre les épidémies (ACE) à travers le centre des opérations d’urgence en santé publique qui planche sur la question. La variole de singe nécessite une attention particulière affirme Dr Ismaël Barh Bachar, secrétaire général tchadien du ministère de la Santé publique. Il met l'accent sur les zones inaccessibles pendant cette saison de pluie qui peuvent constituer des zones à risques. Et cela, dit-il, afin de mettre la population tchadienne à l’abri de cette épidémie.

Depuis quelques semaines déjà, les consommateurs des boissons alcoolisées et non alcoolisées des brasseries du Tchad (BDT) ont du mal à se procurer de ces boissons. Les buvettes, les alimentations, les bars, voir les dépôts ont de la peine à satisfaire leur clientèle. Cette situation a fait que les affaires des personnes qui mènent ces activités tournent au ralenti. Ialtchad Presse a sillonné quelques bars et points de ventes pour vous. Reportage

Moursal, un quartier reconnu par le nombre croissant des points de ventes des bières a perdu un peu de son ambiance d’alors. Les clients se font rares dans les bars. La raréfaction des boissons alcoolisées et non alcoolisées est la principale cause. Les stocks dans les bars sont épuisés et les consommateurs vont de plus en plus espérant trouver leur gout de bière.

Dorimbaye Célestin est assis dans un café nommé « Café Céleste ». Il sirote une bouteille de Guinness même si ce n’est pas son gout. Le prix de la Guinness a augmenté et cela l’a conduit à diminuer aussi la quantité de sa consommation journalière. « Je ne sais pas si c’est une manière pour nous empêcher de consommer la bière que la brasserie a fait cela. De toutes les façons, ce sont les consommateurs qui ramassent les peaux cassées. Les détenteurs des bars font beaucoup de navettes. Ils partent jusqu’à Kousseri pour trouver les boissons alors le prix a grimpé», dit-il. Pour lui, les BDT font les choses à leur tête parce qu’elles sont seules sur le marché. Elles sont sans concurrents. Sinon, dans un pays où il existe de la concurrence, elles ne peuvent pas faire cela sans donner des explications aux consommateurs, a-t-il expliqué.

Dans le même café, Mme Mafrigui Gisèle prépare les boyaux de bœufs aux clients qui arrivent. Cette pénurie a des effets directs sur ses activités. Ses affaires ne marchent plus comme avant nous a-t-elle confiée. Pour elle, les consommateurs achètent ses plats quand ils ont de la bière et surtout une bière à leur goût. « Les clients viennent et repartent sans rien acheter. Ils cherchent les coins où ils peuvent trouver leur gout pour y rester et nous les perdons comme ca. Ce n’est pas facile de trouver toutes les qualités de bière dans une alimentation depuis qu’elle se fait rare. Alors je rentre avec les boyaux pour préparer aux enfants parce que je ne peux pas vendre ce qui est pourri à mes clients », explique-telle. Elle affirme également que c’est difficile de récupéré l’argent investit puisque les acheteurs ne sont pas au rendez-vous. Elle demande aux BDT de trouver une solution urgente à cette pénurie car les affaires tournent au ralenti.

Au café le festival, le propriétaire Mbaïdadjé Mathias a fait la queue dans un dépôt de la place depuis 4h du matin. Il  a eu la chance de rentrer avec cinq casiers de sucreries et cinq casiers de la bière Castel. Il affirme que c’est vraiment de la m.. dans les dépôts mais il ne veut pas fermer son café, alors il est obliger de se soumettre. « Les dépôts nous obligent à payer les boissons alcoolisées et non alcoolisées au même prix. Sinon le prix des boissons dans les dépôts restent le même. Seulement que c’est difficile de s’en procurer. Les brasseries ne nous donnent pas les raisons de cette rareté donc nous ne sommes pas à mesure de vous dire quoi que ce soit à propos », a-t-il déclaré. Il souligne également que les dépôts ne leur donnent pas plus de deux qualités de bière. C'est-à-dire qu’ils ne peuvent pas servir Castel, Guinness et 33 Export en même temps. Cette situation a amené certains détenteurs de points de vente de boissons à fermer.

Kouladoum Mireille Modestine
Mariam Mahamat Abakar

C’est en saison de pluie que le poisson « garga » signe son retour dans les assiettes. Il est vendu dans  marchés. Ce poisson très nutritif et aimé des Tchadiens est vendu est accessible à tout le monde. Certaines adeptes du garga disent que c’est sa période, mais affirment que c’est encore dispendieux. Reportage.

Garga reprend sa place d’honneur comme à l’accoutumée dans les assiettes des ménages. Avec une somme de 250F et 500F voire plus, le garga est vendu selon sa taille, sa grosseur et sa forme. Il y a deux sortes de « garga ». Il y a le garga gris appelé communément garga (ndoul) en Gambaye et (garga azrak) en Arabe locale.

Le garga ndoul ou azarak se vend en tas de 6 poissons à 500 F CFA et le garga rouge se vend en tas de 9 à 10 à 500 F CFA. Généralement à Ndjamena c’est à la saison de pluie que le poisson garga refait surface dans les marchés. De marché de Poisson dans le 6e arrondissement, au marché Tarodona dans le 7e arrondissement y compris le marché de Dembé, garga est la vedette. Il est vendu partout et dans toute sorte de contenants. Dans des bassines, dans des plateaux et présenté aux usagés, exposés à même le sol sur des sacs.

Très prisé par la plupart des Tchadiens d’après quelques femmes interrogées au marché de Dembé. Chanceline explique, « le poisson gagra est succulent, moi j’aime surtout quand c’est frit. Mes enfants aussi adorent, mais sauf elle dégage une odeur forte et très piquante. Pour atténuer l’odeur, je conseille aux ménages qui aiment le préparé de bien lavé le poisson avec de l’eau tiède afin d’enlever les saletés collantes. Et de bien mélangés les ingrédients (condiments) et mariné le poisson avant de préparé ».

Virginie quant à elle affirme qu’en cette période où le garga azarak se vend encore un tas de 6 poissons à 500 FCFA, c’est cher. D’après elle, dans un passé récent en ce mois de juillet le garga se vendait plus de 10 poissons à 500 F CFA. Elle poursuit en soutenant qu’elle n’aime pas trop le garga rouge, mais attend quand la baisse des prix avant de se procurer.

D’autres ménages expliquent que lorsque, garga fait son apparition dans les marchés, ce n’est pas sans conséquence. La choléra n’est pas loin. Elle est en embuscade près de la population.

Djénom Josiane

Le championnat national lancé le 3 juillet dernier poursuit son chemin. As Santé d'Abéché a affronté Amboko FC de Goré ce 12 juillet au stade de Diguel. Les deux équipes se sont séparées sur une victoire de 3 buts à 1 en faveur des abéchois. Reportage.

Dans le cadre de la 4e journée du championnat national qui se déroule à Ndjamena, As Santé d'Abéché a croisé le fer contre l'une des équipes la plus dangereuse de la poule « B », elle n'est rien d'autre que Amboko de Goré. Le coup de sifflet du lancement du match a été donné à 7h très précise au stade de Diguel. Contrairement aux matchs précédents, le public n'était pas au rendez-vous, les gradins étaient presque vides. Dès l'entame du match, les verts de Logone oriental ont acculé leur adversaire. À la 14 min, Josué, défenseur central est monté et a ouvert le score pour son équipe, Amboko FC. Il a fallu attendre, 15 min, soit à la 30 min que les Abéchois reviennent au match. À la 34 mn, Mahamat Ali a égalisé pour As Santé d'Abéché. C'est sous escorte que l'arbitre renvoi les deux équipes au vestiaire pour la première période.

Une minute après le retour des vestiaires, Abéché a fait trembler le filet de l'adversaire grâce à Alkhali Torbo. C’était juste après le coup de sifflet de la seconde partie. Malgré la haute pressing et le beau jeu des abéchois, Amboko n'a pas lâché et a tenté de trouver le cage sans succès. À la 73 min Alkhali Torbo a tenté une frappe, déviée par Josué, le défenseur central d'Amboko FC de Goré et le ballon atterri sur le cage de son gardien. Josué marque un but contre son camp. Torbo a changé complètement la donne. À la 90 min il a failli marqué le 4es  buts n'eût été la vigilance et la rapidité du gardien adverse.

Dominique. B, supporteur de Amboko FC de Goré, « l'équipe d'Abéché est dynamique et largement supérieur à notre équipe. Cette défaite est méritée », dit-il. Il ajoute, « Amboko est une équipe précoce, c'est sa première participation à une compétition d'envergure comme celle-là. Nous devons s’en réjouir de leur niveau et espérons un bon résultat au prochain match », confie-t-il. Pour Rachid Saleh, supporteur d'As Santé d'Abéché, son équipe a été supérieur à l'équipe adverse dès le début du match. Il affirme que cette victoire est méritée et le prochain match contre Foullah Édifice déterminera le sort de son équipe de cœur.

Pour Glorio, joueur de Amboko FC, son équipe est bien entrée en jeu jusqu'à l'ouverture du score, mais par la suite les joueurs n'ont pas assumer leur responsabilité. Il déclare, « le terrain a été aussi notre adversaire, à Goré il n'y a pas de pelouse. On joue de terrains nus, sans pelouse. Ici nous avons de la peine à faire un jeu de qualité », lâche froidement Glorio. Quant à Nassouradine Abakar, joueur de As Santé d'Abéché, cette victoire leur a permis de concrétiser 3 points supplémentaires et leur objectif reste le prochain match contre Foullah, a-t-il confié à notre micro.

Signalons que As Santé d'Abéché mené au début du match a égalisé, revenu et remonté le score grâce à son jeune attaquant Alkhali Torbo entré à la seconde période. Désormais les abéchois tiennent la tête de la poule « B » avec 12 points et 13 buts inscrits en seulement 4 matchs.

Abderamane Moussa Amadaye
Ousmane Bello Daoudou

Dans le cadre de la troisième journée du championnat national de football du Tchad, Tout Puissant Elect Sport a affronté ce 11 juillet l'Olympique de Mao au stade Paris-Congo dans le 6e arrondissement de la capitale tchadienne. Reportage.

4 matchs sans succès pour l’Olympique de Mao (OM). Décevant depuis la première rencontre, OM ne cesse d'afficher un niveau catastrophique et alarmant. Fatigué de voir les buts encaissés en cesse, le public olympien a décidé de ne plus se présenter au stade.

Dès l'entame du match, TP Élect Sport a dompté et terrassé son adversaire. Toute la première période le match s'est joué en demi-terrain, c’est-à-dire dans le camp de l’OM. Possession, pressing, beau jeu étaient produits par les jaunes noirs (Élec Sport). Replier sur eux-mêmes, les Olympiens ne pouvaient pas faire 5 passes courtes.  Les erreurs défensives et dans le milieu de terrain ont coûté très chers à l'OM. La première période finie sur un score de 6 buts à 0 en faveur de Tout Puissant Élect Sport. Buts marqués par Ahmat Djimet (triplé), Soumaïne et Jota.

A la seconde période, le match reste le même. TP Élect Sport est resté fidèle à son engagement face à son adversaire. C'est ce qui a permis au numéro 9 de Élect Sport, Amonse de marquer 2 buts supplémentaires. Au du coup de sifflet final, Élect Sport a gagné 8 buts à 0 contre OM.

Khamis Abakar milieu de terrain de l'OM justifie la défaite en ce terme, « nous ne sommes pas bien préparés et à Mao nous jouons sur le terrain sableux ce qui nous a coûté cher depuis le début de ce championnat. Toutefois, nous ne comptons pas baisser la garde, on croit toujours à la qualification pour la finale », dit-il. Pour N. Parfait supporteur d'Élect Sport se réjouit de cette victoire, « cette victoire est une bataille gagnée de plus, on aurait souhaité inscrire plus de buts, mais malheureusement l'entraîneur n'a pas voulu », affirme-t-il. Amos buteur, « notre travail collectif a donné ses fruits et j'espère qu'on continuera sur cet élan jusqu'en finale et bien au-delà », a-t-il confié.

Rappelons que la superbe victoire de As Psi lui donne largement la possibilité de garder la tête de la poule « A » avec 3 victoires successifs, 3 points et 19 buts inscrits depuis le début de ce tournoi.

Abderamane Moussa Amadaye
Ousmane Bello Daoudou

La section syndicale d'agent de l'impôt persiste et signe pour l'augmentation du prime dû aux amendes de pénalité sur les recettes fiscales. De 40 % de prime au début, ils se retrouvent à 20 %, ce qu'ils trouvent anormal. La section syndicale estime que les prévisions sont atteintes, voire dépassées. Certains agents estiment qu'il n'y a pas raison pour les abandonner ainsi dans leurs tristes conditions de vie et de travail. Un tour dans quelques hôtels et un échange avec le syndicat lundi, 11 juillet a permis à Ialtchad de vous faire comprendre les enjeux nerf de guerre. Reportage.

La rédaction a parcouru quelques hôtels d'impôts à N'Djamena pour constater que la grève est réellement observée. Certains agents d'impôts rencontrés ont suggéré laisser le syndicat s'exprimer sur la question. D'autres, asphyxiés par la situation, estiment que c'est déplorable qu'ils fournissent des recettes et le gouvernement n’est pas reconnaissant à leur égard. C’est pourquoi la grève sèche lancée depuis le 8 juillet.

Moussa Mahamat Mahdi, salut dit-il, la forte mobilisation des agents de l'impôt pour le déclenchement de cette grève sèche. Selon lui, une structure syndicale est habilitée à défendre les intérêts moraux et matériels de ses syndiqués. « C'est ce que nous avons fait pour les agents d'impôt. Notre grève a deux points de revendications: l'amélioration des conditions de travail et l'amélioration des conditions de vie des agents. Depuis les trois dernières années, nous avons atteint et même dépassé les prévisions. Les agents ont mieux fait pour la survie des finances de notre République », dit le syndicaliste. Le SG de la section syndicale trouve tout à fait logique que les agents exigent du gouvernement l'amélioration des leurs conditions de vie. A des moments aussi exceptionnels, dit-il, les crises financières dues aux chutes des revenus pétroliers, ce sont des recettes qui ont sauvé les Finances Publics. Ces efforts à son avis sont venus de la détermination des agents de l'impôt. Ils ont contribué systématiquement à la mobilisation des recettes et méritent d'être récompensés, soutient Moussa Mahamat Mahadi. « Nous revendiquons l'augmentation de l'amande de pénalité (AP). Cela s'explique à travers les irrégularités constatées au niveau de la comptabilité de certaines entreprises. Les sanctions par rapport à ce manquement de la part des entreprises qui est appelé AP », dit l'inspecteur d'impôt.

Au début soutient le syndicaliste, leurs AP étaient de 40% suite aux luttes de leurs aînés au temps de feu Gata Ngoulou, ancien ministre de Finances et du Budget. Ce pourcentage explique Moussa Mahamat Mahadi, était octroyé aux agents pour les mettre à l'abri de la corruption, des détournements et de la déperdition des recettes, etc. Mais au fur et à mesure, l'esprit de ce texte a été selon lui, dénaturé. « Conséquences, de 40% nous sommes rétrogradés à 10%. Lorsque nous avons réitéré la lutte sous le maréchal du Tchad, il a revu l'AP à 20% tout en nous rassurant que jusqu'à 2022, nous serons augmentés à 100% pour nous galvaniser dans le travail », assure l'inspecteur. Vu, les indicateurs en l'occurrence les prévisions qui sont au vert, c'est bien logique que nous demandions les avantages, affirme-t-il.

Échec à la négociation

Le SG de la section syndicale affirme que le syndicat a lancé un préavis de grève du 5 au 8 juillet. Dans leurs démarches, rapporte-t-il, la direction générale des impôts leur avait reçu. Ensuite, c’est le ministre de Finances et du Budget. « Nous avons cru qu'ils allaient créer des conditions favorables au dialogue, mais rien de tout cela. Nous déplorons le comportement de certains responsables de Finances. Malheureusement ces rencontres se sont soldées par un échec total. Nous ne demandons pas quelque chose dans le budget de l'État, ce sont revendications extrabudgétaires », dit Moussa Mahamat Mahadi.

Le SG de la section syndicale appelle au sens républicain du ministre de Finances. Il plaide en outre auprès du Président du conseil militaire de Transition (PCMT) afin de se pencher sur la question pour un dénouement heureux. Pour lui, ils ne sont des va-t-en-guerre, la porte des négociations est grandement ouverte pour un dialogue sincère. Le syndicaliste précise qu'ils ne font non plus de la politique, c'est une lutte syndicale dans l'intérêt des agents de l'impôt. « Nous sommes le seul pays du monde où les AP sont gérées par le Trésor public. Au Cameroun voisin, les AP sont versées directement dans les comptes des agents. Au Tchad, nous sommes exposés à des tentations de corruptions, la perdition des recettes », dit l'inspecteur Moussa Mahamat Mahadi.

Pour résoudre ce problème, souligne-t-il, c'est d'accorder aux agents d'impôts des avantages assez cohérents. D'après lui le ministre de finances fait profil bas, lorsqu'il ne fait pas écho de leur grève. « Il est aussi de notre devoir de soigner l'image de ce département. Je crois que seul un dialogue sincère va aboutir sur une solution est meilleur », conclut le syndicaliste.

Moyalbaye Nadjasna

Les étudiants de l’université de N’Djamena continuent toujours à contester le logiciel utilisé pour relever des notes. Ils estiment que ce logiciel omet souvent les notes. Ils demandent au service de la scolarité de revoir ce système. Reportage.

Pour permettre traiter les notes des étudiants de l’université de N’Djamena, les autorités universitaires ont décidé de mettre en place un nouveau système avec un logiciel qui minimise les erreurs. Mais ce nouveau logiciel semble contenir beaucoup de lacunes et les étudiants boudent. Ils demandent au service de la scolarité de changer la méthode.

Pour Dr Guirayo Jérémie, président du syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS), ce qui pose le problème, c’est un nouveau logiciel qu’on est en train d’expérimenter à l’université de N’Djamena. Ce logiciel permet de traiter les notes de contrôles continus et de sessions tout en validant les acquis des étudiants. Selon lui, la latitude a été laissée aux enseignants selon leurs unités d’enseignement de saisir les notes du contrôle continu.

Concernant les notes des sessions, le responsable du SYNECS souligne que c’est le jury qui traite ces notes. Il ajoute qu’en fonction de la note de la session et des notes du contrôle continu, le logiciel valide. « Il semblerait qu’il y’a des étudiants qui ont des acquis qu’il faut prendre en compte pour que l’étudiant puisse avoir une moyenne exacte dans un module pour qu’il valide ce module », explique l’enseignant chercheur. Dr Guirayo Jérémie affirme que certains étudiants ont constaté que leurs acquis n’ont pas été pris en compte, il faudrait essayer de rouvrir le système pour permettre au jury de revoir le problème des acquis des étudiants et traiter le problème. Le chercheur croit savoir que dès que le logiciel est fermé, c’est fini et on ne peut plus rouvrir en compte les acquis de ces étudiants et c’est ce qui pose problème pour le moment avec les perturbations des cours dans les amphithéâtres. Selon lui, les perturbations ont commencé depuis longtemps. Le syndicaliste soutient qu’il serait important que les responsables de la scolarité résolvent ce problème pour éviter les perturbations de cours. Il estime qu’il est urgent de résoudre ce problème pour que les choses entrent dans l’ordre. Il suggère que les doyens et les chefs des départements mais aussi les membres de jury se réunissent pour ouvrir le logiciel pour une semaine pour traiter les acquis.

Les étudiants rencontrés à l’université d’ardepdjoumbal préfèrent s’exprimer sous couvert d’anonymat, ce n’est pas sérieux de parler du logiciel qui ne prend en compte les notes, disent-ils. Selon eux, si c’est une question de logiciel, il y a des informaticiens pour s’en occuper. Ils estiment que c’est juste un manque de volonté des autorités universitaires, c’est un désordre organisé au sein de l’administration.  Les étudiants qui se sont abstenus de présenter chargent l’administration, affirmant que les responsables du service de la scolarité sont incompétents et devraient être remplacés par une autre équipe compétente qui pourrait mettre fin à ce désordre. Ils souhaitent aussi une réforme universitaire qui puisse permettre à l’université de N’Djamena de bien fonctionner.

Jules Doukoundjé
Francine Sangnoudji

Cela fait presque 3 mois déjà que les vendeurs et vendeuses, de l’espace encerclé du marché de Dembé appelé communément (côté antenne), sont déguerpis du marché. L’opération vise à démanteler un nid des brigands. Mais à l’heure où nous publions cet article, rien ne s’améliore, les choses semblent s’empirer.

Joint au téléphone le Maire de la commune du 7e arrondissement Abbas Mahamat Ateib laisse affirme que « c’est la mairie centrale qui s’occupe du marché. Mais concernant l’espace déguerpi, le propriétaire du terrain aurait engagé les poursuites judiciaires et aurait gagné le procès ». C’est ainsi que, selon M. Abbas, les autorités ont renvoyé ces vendeuses, vendeurs de cet endroit. Aujourd’hui ces commerçants n’ont pas d’endroit. Ils occupent la voie bitumée et vendent leurs articles. Ce qui n’est pas du tout normal. Pour lui, il faut arranger un peu la situation du marché. « Nous avons adressé une correspondance à la Mairie centrale afin de trouver une solution pour ces vendeuses. C’est-à-dire leurs trouvés une autre espace pour leurs activités lucratives et libérées la voie bitumée qu’elles occupent. Mais à l’heure où je vous parle la Mairie n’a pas encore donné gain de cause ». Toujours selon M. Abbass, si la mairie centrale ne trouve pas de solution dans les jours à venir. Et comme le marché est dans leur espace, ils vont, dit-il, trouver une solution. Une fois terminé, les travaux de nivelage des rues et trouver une espace pour ces vendeurs et vendeuses, explique-t-il.

Rencontré aussi à ce sujet le 2e maire adjoint de la commune de 7e arrondissement Mengar Mbaiodel Gédéon « effectivement, j’ai appris la nouvelle par le billais des autres. Mais je ne suis au courant de rien concernant cet espace de Dembé déguerpi. Je ne suis pas impliqué et ne sais rien à ce sujet. Franchement, allez-y vers le maire titulaire, j’espère qu’il vous donnera des explications ».

De passage sur cet axe les bruits de moteurs d’engins, celle des micros, des personnes retentissent de partout. Un vrai casse-tête chinois pour traverser ce tronçon que ça soit à pied, ou bien en engin. La voie bitumée est complètement prise d’assaut par les vendeurs et vendeuses qui par terre, en plein milieu du goudron, plateau sur la tête, présente leurs articles aux passants où parfois tentent de convaincre les clients à se procurer leurs articles. Malgré les klaxons des taxis, motocyclistes certains d’entre eux continuent à vendre leurs articles comme si de rien n’était. Les ménages qui viennent se procurer les marchandises se disputent le passage avec ces commerçants qui à la moindre erreur finissent en bagarre avec les clients. Chaussures, poissons, des sacs d’arachides, des sacs de poids de terre, les marmites, les bassines, les oignons, ails dans des brouettes, les produits cosmétiques, des savons brefs tas d’autres marchandises sont étalées partout.

Dans un passé récent le marché était bien ordonné les vendeuses de poissons fumés sur une même ligne, les vendeuses de poisson frais eux aussi sur un même alignement, les boutiquiers quant à eux disposent quelque articles devant l’entrée de leurs boutiques. Mêmes choses du côté des vendeuses de légumes. Mais depuis que vendeurs et vendeuses sont renvoyés du marché, ils se sont rués sur la voie bitumée, occupent les espaces libres devant les boutiques. Interrogé certains d’entre eux, soutiennent que c’est avec la vente de leurs articles qu’elles parviennent à joindre les deux bouts. Mais sans les avertir, elles ont été renvoyées comme des malpropres. Alors, disent-elles, elles payent les taxes tous les jours et par mois aux agents municipaux, « nous n’avons pas d’autre solution que d’occuper les espaces n’importe où pour vendre nos produits ».

Djénom Josiane

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