Le collectif des jeunes ressortissants du Mayo Kebbi Est pour le développement (CJRMKD) a organisé un point de presse ce mardi 18 octobre à la salle de la réunion de la radio FM Liberté dans le 7e arrondissement de la ville de N’Djamena. Reportage.
À la sortie du dialogue national inclusif et souverain (DNIS), censé réconcilier les Tchadiens, le collectif des jeunes ressortissants du Mayo Kebbi Est dit constater avec amertume que la messe organisée n'a pas tenu ses promesses. Les hautes autorités se permettent d'ignorer royalement le rôle combien unificateur que les départements du Mayo Boneye, de la Kabbia, du Mayo Lemié et du Mon-Illi ont joué dans l'unité du territoire et la consolidation du sentiment d'appartenance à la nation tchadienne.
Les jeunes ressortissants du Mayo Kebbi Est se disent déçus et ne se reconnaissent pas dans ce que fallacieusement on veut qualifier de refondation de la république. Le collectif revendique entre autres :la redevance des 5% des revenues pétrolières de koudaloua cette manne qui est bien celle du Mayo Kebbi Est et serait détournée au profit du Chari-Baguirmi, la construction de la digue de katoua, la construction de l'hôpital de Fianga, la construction de l'Université de Bongor dont le projet est bloqué dans l’administration publique, la finalisation des travaux de bitumage, etc. Aussi, ils réclament le rééquilibrage des représentativités des provinces dans les instances dirigeantes.
Sur les inondations actuelles, Doumarsou André Sébastien déplore l'absence de l’aide de l'État aux sinistres du département de Mayo Boneye. Pour lui, on ne doit pas attendre un danger pour intervenir pendant que la population est sans abri, exposée aux intempéries « la population est sans sommeil depuis plusieurs nuits, vivant avec les vipères, les serpents. Nous allons continuer à fuir de temps en temps, continuer à être sans abri, continuer à pleurer avec nos enfants. ce n'est pas digne de nous en ce siècle présent », dit-il. Pourtant nous sommes des producteurs, nous représentons une frange importante de la population du Tchad, dit-il. Pendant nous sommes des agriculteurs, des éleveurs et nous sommes des intellectuels, le pays est constitué de nous.
Pour le collectif, nulle part au monde ce mode de vie est indigne d'un humain est acceptable. Alors il faut que le gouvernement intervienne pour trouver une solution pérenne en construisant des digues résistantes. Ils interpellent le gouvernement en se demandant si les autorités sont conscientes. « C’est injuste de laisser des êtres humains dans cette indigence », soutiennent les jeunes membres du collectif.
Ousmane Bello Daoudou
Les 5 places au Conseil National de transition (CNT) accordées aux jeunes crée la polémique entre le Conseil National des Jeunes du Tchad (CNJT) et les leaders des associations des jeunes. Quelques leaders que nous avons interrogés ce lundi 17 octobre se prononcent. Vox Pop.
Roger Djeraro coordonnateur de Afriyan salut la participation effective des jeunes au DNIS, malgré qu’il a connu quelques irrégularités, mais le résultat reste satisfaisant pour l’instant, dit-il. Sur la question des listes pour les 5 places accordées aux jeunes ils ont pris acte en tant qu’organe participant au dialogue, mais ils ne maîtrisent rien du processus enclenché par le CNJT. « Un appel à candidatures a été lancé et c’était ouvert à tout le monde. Tout jeune peut déposer juste son CV, sans recommandation de l’organisation à laquelle il appartient. Ce qui ne se faisait pas avant », explique-t-il.
Il ajoute que pour désigner un membre, l’organisation recommande le candidat. Mais cette fois-ci ils ont juste demandé un CV et c’est qui a été fait. « À notre grande surprise, une liste est publiée sur les réseaux sociaux avec les noms des jeunes que nous connaissons et d’autres non. Donc nous n’avons pas des commentaires a faire sur cette liste. Nous laissons le CNJT et les autorités compétentes gérer, nous en tirerons la leçon tout en exprimant notre surprise ».
Pour Otedje Youssouf Nadji Président de la plateforme Synergie d’action pour la Paix, cette liste ne répond pas aux normes. Ceux qui sont proposés sont invisibles ce sont des gens inconnus du terrain, dit-il.« Sur cette liste de 20 personnes figure les proches collaborateurs du président de CNJT et ce n’est pas logique. Si cette liste créée la polémique c’est parce que le CNJT n’a pas fait un bon travail. Ils n’ont pas pris en compte la question du genre ni les représentants des jeunes dans les provinces» souligne-t-il.
Il ajoute que les résolutions sorties du dialogue ne sont pas prises en compte , les mêmes bêtises se répètent. Rien n’inspire le changement dans ce pays martel-t -il.
Djimrabey Richard coordinateur du Camojet de la province du logone occidental dit que le CNJT est un cercle d’amis qui se sert des avantages et des privilèges au détriment de la masse de la jeunesse tchadienne.« Nous ne savons pas sur quelles base ou critère le CNJT a choisi les 5 jeunes. Ils ont choisi les gens par affinités, même lors du dialogue. Le président a choisi ses amis et parents et c’est injuste » révèle-t-il. Il lance un appel au gouvernement à corriger cette injustice. « On ne se retrouve pas du tout, qu’ils nous disent clairement si le CNJT appartient au MPS si non, on ne comprend rien c’est comme si la jeunesse a ses limites à N’Djamena. Ils ne tiennent même pas en compte les jeunes des provinces » conclut-il.
Haoua Adoum Ibeth
Les agents de l'Agence Nationale d'appui au développement rural (ANADER) ont organisé une assemblée générale ce lundi 17 octobre pour clarifier la situation des paiements de leurs arriérés de salaires et les droits sociaux. Reportage.
Dans le cadre de la réforme des institutions de l'État, l'Agence Nationale d'appui au développement rural a été créée en lieu et place de l'Office National de développement rural (ONDR), de la société de développement du lac (SODELAC) et du programme national de sécurité alimentaire (PNSA). En raison de la conjoncture économique et financière difficile, les institutions fusionnées n'ont pas régulièrement bénéficié des crédits qui leur sont alloués durant les exercices budgétaires 2014, 2015, 2016. Cette situation est à l'origine des difficultés qu'avaient connues les institutions pour payer leur personnel. C’est ce qui a provoqué le lancement de la grève depuis quelques semaines. Les agents ont organisé une assemblée générale pour clarifier la situation.
Bagao Ndikrwe Bapinga, « nous avons suivi le dossier de bout en bout, de négociation en négociation de la haute autorité jusqu'à en ce moment ». Il ajoute que le dossier est présentement au niveau du Trésor puisque le Président de Transition (PT) a instruit le ministère de finances d’exécuter en priorité la situation de ANADER, dit-il.
Pour leur part les certains agents se disent satisfaits et d'autres non. « Nous ne sommes pas satisfaits de l'assemblée générale quand la note était sortie tout le monde est content croyant que le paiement est pour bientôt, mais jusqu'à là rien ne dessine », disent les employés. Pour cette dame le problème remonte à la commission qui avait proposé de soutirer 1% de la somme totale, 2 millions quelques, c'est pour cela cette commission a été dissoute par les autorités. Elle rajoute que des négociations se poursuivent que leurs délégués sont sur le point de débloquer la situation.
Ousmane Bello Daoudou
Ce lundi 17 octobre a eu lieu la cérémonie de passation de service au ministère de l'Éducation nationale et de la Promotion civique. Le ministre sortant Monsieur Mog-nan Djimounta a passé la main au ministre entrant M. Moussa Kadam. Reportage.
La cérémonie de passation de service s'est déroulée avec un retard de quelques minutes dans la salle de réunion du ministère. C'est dans une ambiance conviviale et chaleureuse avec une salle pleine à craquer, dans une chaleur de four et un léger délestage que le nouveau ministre de l'Éducation a reçu les clés de son département. Le ministre sortant M. Mog-nan Djimounta a pris la parole en remerciant les autorités de la transition et a évoqué la refondation de l'Éducation pour le Tchad de demain. « La rentrée scolaire 2022-2023, les responsables administratifs et pédagogiques étaient à temps pour la reprise des cours. Dans la même lancée, bons nombres d'enseignants tant au niveau fondamental que dans le secondaire ont été acceptés dans les 23 provinces, les ateliers de renforcement des capacités des enseignants des activités en fonction de la scolarisation des filles sont entre autres des résultats à pérenniser et à suivre régulièrement au cours de l'année. Malheureusement l'inondation généralisée de cette année va apporter un coup dur aux activités pédagogiques ».
Le ministre entrant M. Moussa Kadam, il a commencé par ses remerciements au président de la transition Mahamat Idriss Deby Itno et au chef du gouvernement de la transition Saleh Kebzabo pour avoir porté leur choix sur sa modeste personne en le nommant à la tête de l'Éducation nationale. Selon lui, ce département ministériel n'est pas nouveau pour lui, «Il y a 15 ans, précisément le 4 mars 2007, je passais ici même, le relais, en ma qualité de ministre de l'Éducation nationale sortant, à un frère qui n'est plus de ce monde, M. Abdraman KOKO (paix à son âme). Il ajoute que, « en tant qu'enseignant retraité, les problèmes du système éducatif m'ont toujours collé à la peau et préoccupé », affirme-t-il. Il a cité les tares les plus décriées par tous comme : la faiblesse des actions d'encadrement, de gestion de pilotage, la mal gouvernance du système, la politisation des rouages du système, la corruption des mœurs, les comportements dus au puissant pouvoir de l'argent, la non-maîtrise du mouvement des enseignants, etc.
M. Kadam, a précisé que la responsabilité des éducateurs est d'œuvrer pour que les écoles fonctionnement. Et les enseignants doivent être à leur poste pour le bon déroulement des cours. Bref, il a encouragé les responsables au niveau central que déconcentré, à tout le corps d'encadrement pédagogique au respect de l'éthique et de la déontologie, car l'objectif c'est la réussite de l'école tchadienne, a-t-il conclu.
Noël Adoum
La cérémonie de remise des attestations des apprenants en informatique, langue anglaise, française et arabe littéraire organisée par le Centre d'apprentissage des nouvelles technologies de l'information et de la communication (CANTIC) a eu lieu ce 15 octobre dans le nouveau local du centre. Reportage.
La cérémonie de remise des attestations des apprenants de CANTIC a débuté par une ambiance de poésies, de théâtre et de la musique assurée par les apprenants venus de tous les quartiers de la capitale tchadienne, N’Djamena.
Abdelwahab Ahmat Mahamat est Président Directeur Général (PDG) de cette structure éducative. Pour lui c'est une opportunité de présenter des exploits de notre modeste centre qui œuvre depuis 3 ans dans le cadre des formations aux nouvelles technologies de l'information et de la communication pour rendre dynamique les jeunes sur le marché de l'emploi. Il indique que c'est l’aboutissement d'un riche processus de formation et d'accompagnement des jeunes par les diverses formations en informatique, entreprenariat, Leadership, la langue anglaise, française et arabe littéraire qui est à sa 8ème promotion baptisée Mariam Mahamat Nour. Depuis sa création, le centre a formé 13 382 étudiants sans distinction pour la vie socio-économique et professionnelle.
La marainne de la 8ème promotion, Mme Mariam Mahamat Nour très touchée par l'honneur accordé à sa modeste personne et assure que le problème de l'employabilité de jeune est une préoccupation majeure qui a été longuement discuté et poser sur la table afin d'avoir une solution définitive. Elle ajoute le gouvernement d'union national mettra tout en œuvre pour créer de l'emploi dans le domaine de l'agriculture, de l'élevage, des mines et autres pour absorber le chômage des jeunes. Les apprenants sont très ravi et impressionné de la qualité d'enseignement et d'apprentissage de ce centre.
Ousmane Bello Daoudou
Lancé le mercredi 11 octobre dernier la formation et compétition en Art de prise de parole en public organisé par l’association Humanitaire al moussada a pris fin ce samedi 14 octobre 2022. Cette cérémonie de clôture est couplée avec la remise des prix aux heureux gagnants.
Dans le but d’aider les élèves et étudiants à améliorer leur façon de parler devant le public et organiser une compétition interne cette formation est close avec la remise des prix aux trois heureux gagnants parmi les cinq qui se sont affrontés en art de prise de parole en public d’où Nadjma Abakar Oumar a occupé le 1er rang avec une moyenne de 17 suivi de Mbaïnguem Jonathan 2ème rang avec une moyenne de 16 et Zenaba Alioume Béchir une moyenne de 14.
Ahmet Hassane Haroune président du comité d’organisation souhaite la bienvenue à tous a cette cérémonie marquant la grande finale de la compétition et remercie-les qui ont donné le meilleur d’eux pour aider les participants à améliorer leurs façons de parler en public. Il s souligne que l’association humanitaire al mouss’ada dans son plan d’action a prévu beaucoup de choses à l’égard de cette jeunesse engagée, visionnaire et prête à apprendre.
Pour Youssouf Abdoulaye Soumaïne Secrétaire Général de la Coordination de la Jeunesse Africaine la prise de parole en public est aujourd’hui une armée intellectuelle, indispensable pour convaincre son interlocuteur que ce soit un chef d’entreprise ou un public ciblé. Dans un concours ou compétition, mieux réussir une réunion de haut niveau et mieux se préparer au trac quand on veut prendre la parole. « Je tiens à féliciter l’association humanitaire al mouss’ada pour cette belle initiative de former et d’informer les jeunes en Art Oratoire et prise de parole en public » Confie-t-il.
Moussa Abdoulaye Youssouf coordinateur de l’association humanitaire al mouss’ada dit que cette cérémonie est la volonté qu’ils ont manifesté de former les jeunes tchadiens en art oratoire, tout en les soumettant à une compétition baisée sur la thématique suivant : la générosité, la Paix, la réconciliation et la cohabitation pacifique. « Ceci, afin de les préparer non seulement à savoir parler en public mais aussi de leur permettre de développer des idées autour des thèmes humanistes et altruistes » martèle -t-il. Moussa Abdoulaye Youssouf d’ajouter que cette cérémonie ne pas la dernière bientôt une autre plus grandiose (inter-provincial) sera organisée sous le thème « le meilleur orateur tchadien » car leur vision est d’aller au-delà de N'Djamena.
Pour clore ses propos le coordonnateur de AHAM dit « Je tire votre attention sur un fait ce fait dont la consistance est de faire appel à vos cœurs, afin que nous puissions bâtir une société tchadienne meilleure, unie et humaniste. Car l’homme n’est rien sans les hommes » conclut-il.
Haoua Adoum Ibeth
Une conférence de presse conjointe a été animée cet après-midi, 15 octobre à la salle de la Radio FM Liberté par plusieurs leaders de la société civile, des partis politiques, des ATDH...notamment Wakit Tamma, de l'ATPDH, MCPL, LTDF etc. Ils disent non à une succession dynastique à la tête du Tchad et appellent la population au soulèvement et à la désobéissance civile le 20 octobre prochain. Reportage.
Moins d'une semaine après l'investiture du Président de la transition, Général Mahamat Idriss Deby Itno, des voix se lèvent pour contester sa légitimité. Après le Parti Socialiste Sans Frontières de Yaya Dillo, d'autres organisations ont animé cet après-midi à la salle de Radio FM Liberté, une conférence de presse conjointe pour appeler la population à une manifestation le 20 octobre prochain.
Pour Me. Delphine K. Diraïbé, représentante de Public Interest Law Center (PILC), organisation des droits de l'Homme, estime que le Dialogue National Inclusif et Souverain s'est relevé être un monstre qui a accouché d'un monstre à plusieurs têtes. Elle pense que le peuple tchadien vit aujourd'hui plus que jamais dans l'incertitude. Pour Me Delphine, la volonté de pérenniser un système monarchique à la tête du Tchad était bien visible.
D'abord la mise en place du Comité d'organisation du Dialogue National Inclusif (CODNI) dont la quasi-totalité des membres est issu ou moins proche du pouvoir. Ensuite, toujours selon cette défenseur des droits de l'Homme, la décision numéro 002 portant dissolution du Conseil Militaire de Transition (CMT) maintenant le Général Mahamat Idriss Deby Itno comme Président de Transition est illégitime. Elle explique, « la dissolution du CMT devrait en principe emporté les 15 généraux », dit-elle. Au sujet de la firme de l'État, elle clarifie que les choses ont été ficelées pendant le pré-dialogue dont le rapport du CODNI a rapporté sans vergogne que les participants de l'État Unitaire était supérieur au fédéralisme.
A la question du vivre-ensemble, Me. Delphine pense que les injustices sociales, les inégalités des chances, la corruption...sont les maux qui mettent à mal ce pays. Et tous ces problèmes sont entrevus et soutenus par le système en place, dit-elle.
Soumaine Adoum, porte-parole de Wakit Tamma, estime que même le pré-dialogue de Doha été biaisé par les rachats des consciences et n'est qu'une formalité dont les principaux mouvements tel que le FACT a été mis sur le banc. Pour lui il n'y a aucune crédibilité sur toute la transition. Il affirme que toutes ces manigances sont en train d'être faites pour imposer Mahamat Idriss Deby. Il appelle les Tchadiens à sortir manifester ce 20 octobre.
Abderamane Moussa Amadaye
Lors d’un point de presse animé samedi 15 octobre à la maison des médias du Tchad, quelques militants et sympathisants de l'un des anciens partis de l'opposition, du disparu Pr Ibni Oumar Mahamat Saleh, le Parti pour la Liberté et le Développement (PLD) ont tenu a exprimé leur ras-le-bol vis-à-vis de l'exécutif du parti tout en appelant à la tenue d'un Congrès Extraordinaire afin de décider de l'avenir politique du parti. Reportage.
C’est en présence de plus d'une cinquantaine des militants du PLD et des médias locaux que le point de presse a été animé par l'ancien membre du bureau, chargé de la jeunesse, M. Adam Mahamat accompagné de quelques autres personnes parmi lesquelles Hicham Ibni Oumar, fils de Pr Ibni. Pour M. Adoum Mahamat, cela fait bientôt deux ans que les militants de base du PLD ainsi que certains membres du comité exécutif et du conseil politique interpellent leur chef sur la situation et la gestion individuelle du Parti. Il souligne que depuis 2020, plusieurs alertes ont été faites dans ce sens, mais elles sont restées sans suite. Il relève que le Secrétaire Général, M. Mahamat Ahmat Alhabo n'a jamais accepté les critiques internes et sanctionne tous ceux qui le rappellent à l'ordre.
C’est pourquoi disent les militants, ils ont fait une lecture de la situation lors de la première phase de transition et le début de la seconde. Pour eux, il y a un manque d'implication dans les prises de décisions lors du DNIS. « Nous nous retrouvons donc avec un Parti qui agit par l'entremise d'une seule personne et non de manière collective et concertée » affirme M. Adam Mahamat. Il estime que rien n'est planifié dans l'intérêt du PLD, « tout est fait pour satisfaire les desiderata d'une personne ». Pour lui, ce point de presse vise à demander solennellement à l'exécutif du PLD de prendre les mesures suivantes pour renforcer la visibilité et fixer les objectifs lors de cette seconde phase de la transition.
Pour les militants et sympathisants, il est impératif d'organiser la commémoration de l'anniversaire de la disparition du Pr Ibni Oumar Mahamat Saleh, d'arrêter la particularisation et l'individualisation du parti, la convocation d'un Congrès Extraordinaire conformément aux articles 16 du Règlement intérieur pour fixer l'avenir du parti etc. Pour eux, le temps de la récréation est terminé. « Nous retirerons la tenue d'un Congrès Extraordinaire pour permettre inexorablement à notre parti de se renforcer, de définir des objectifs clairs et transparents...en vue des échanges prochains », a conclu M. Adam Mahamat.
Abderamane Moussa Amadaye