Comme chaque année, Abéché, la capitale de l'Est du tchadien continue à souffrir du manque d'eau potable. Cette fois-ci pourrait être le pire. Quelques semaines après la saison pluvieuse, les robinets sont secs et le prix de pousse-pousse d’eau flambe. Une situation qui laisse la population en détresse. Ialtchad Presse a contacté quelques habitants pour le constater. Reportage.
Malgré le lancement du projet « Biteha 2 » en juin 2019 par feu Maréchal Idriss Deby Itno pour la construction du grand château d’eau qui devrait ravitailler la population d'Abéché, le manque d’eau reste qu'un cauchemar pour de nombreux abéchois. Trois ans plus tard, la population vit toujours le calvaire, le manque cruel d'eau potable. La particularité de cette fois-ci ce que le problème c’est la précocité de cette rareté d’eau quelques semaines après la fin de la saison pluvieuse. Une situation confuse pour la population de cette ville presque à l'abandon.
Monsieur Bilal Abdelrahim, habitant au quartier Ahmat Albadawi affirme qu'il y a presque 3 semaines qu'il voit rarement l'eau coulée de son robinet. « Ce dernier temps, notre robinet coule une seule fois par semaine », a-t-il affirmé. Face à ce déficit, M. Bilal souligne qu'ils sont obligés d'acheter chez les pousse-pousse. « Depuis quelques semaines, nous sommes obligés d’acheter 10 bidons de 20 litres à 1.000F et pour une famille comme la mienne, il faut 20 bidons. C'est tout un budget », a-t-il confié. Il estime que le problème d'eau est créé par le gouvernement. « Les autorités savent très bien le fond du problème, mais ils ne veulent pas résoudre », a-t-il lâché.
Chantal Pahimi, étudiante depuis bientôt 3 ans et résidante au quartier Salamat, derrière le stade municipal de la ville d'Abéché, explique qu'elle n'a pas de robinet chez elle, mais elle achète de l’eau chez les pousse-pousse. Elle affirme, « le prix a connu une flambée depuis 2 semaines et il est difficile d'en trouver ». Elle interpelle les autorités à prendre leur responsabilité. « L'accès à l'eau est un droit de chaque citoyen. Ça ne doit pas être un luxe. Il est du devoir des gouvernants de faciliter l'accès », a-t-elle dit. Selon Hassan Moussa, citoyen résidant au quartier Chitiyé, à l'Est de la ville, l'eau potable est quasi inexistante. Elle est acheminée par les tricycles. Il soutient que depuis les deux dernières semaines, celle qui était vendue au paravent à 750 ou 1000 F chez eux a augmenté de 50 à 100%. « A l'heure actuelle, l'équivalent de pousse-pousse est vendu ici à 1500F et cela risquerait d'augmenter si jamais le problème n'est pas résolu », a-t-il martelé.
Signalons que le problème d'eau potable à Abéché pays n'est pas nouveau. La population en souffre chaque année. Cela s'explique aussi par le boom démographique de la ville. La demande en approvisionnement d’eau reste un défi et le manque de volonté politique aussi, disent les Abéchois. Des multiples actions sont annoncées chaque fois, mais avec zéro résultat sur le terrain.
Abderamane Moussa Amadaye
Le ministre de la santé publique et de la prévention, Dr Abdel Madjid Abdelrahim Mahamat, accompagné des techniciens de la santé de son département dans un vol spécial est arrivé a Moundou, en vue de faire l’état de lieu des blessés qui nécessitent une évacuation pour la prise en charge dans des structures sanitaires adéquates. De l’hôpital provincial de Moundou à l’hôpital Adventiste, le ministre s’est arrêté au chevet de chaque malade pour poser des questions aux personnels de santés pour avoir l’état de l’évolution de santé de chaque blessé.
Après constat de la situation sanitaire des blessées, 4 blessés graves nécessitent une prise en charge de haut niveau et sont évacués à l’hôpital de la Renaissance de N’Djamena, capitale tchadienne. Ensuite, le ministre a instruit le délégué sanitaire du Logone ainsi que le directeur de l’hôpital central d’assurer la prise en charge de tous les blessés.
Le Gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibn Oumar Mahamat Saleh a saisi l’opportunité pour lancer un appel à tous les blessés cachés dans les quartiers par peur de se faire arrêter de venir à l’hôpital pour une prise en charge sans inquiétude. Il a aussi demandé à la population de vaquer à leurs préoccupations. Et aux acteurs du système éducatif de reprendre avec les cours. « Nous allons prendre toutes les dispositions pour le retour au calme. Pour que la paix soit une réalité, il faut nécessairement qu’il y ait une cohésion entre la population et les forces de défense et de sécurité et l’administration publique. Nous voulons mettre sur pied une administration de proximité à visage humain pour le bien-être social, économique et pour le bien-être de tous », a conclu le Gouverneur.
Mbaiwanodji Adrien
Le maire de la ville de Moundou 1er adjoint, Netoloum Julien a tenu un point de presse ce 2 novembre dans la salle de réunion de la mairie. La communication était relative à une persistante spéculation sur une éventuelle nomination d’un conseiller en remplacement du maire Laoukein Kourayo Médard nommé ministre d’État à l’Agriculture. L’autre spéculation annonce la dissolution du Conseil municipal comme M. Laoukein Kourayo Médard est nommé à un poste ministériel.
Dans l’ordonnance 36 régissant les collectivités territoriales décentralisées, en son article 130 affirme in extenso « en cas décès, de révocation, de suspension, de démission, d’absence ou tout autre empêchement constaté par le représentant de l’État dans la commune, le maire est provisoirement remplacé dans la plénitude de ses fonctions par un adjoint dans l’ordre d’élection ou à défaut par un conseiller le plus âgé. Toutefois en cas de décès, de révocation ou de démission , elle doit être traité par l’intérimaire dans un délai de 30 jours, ou a défaut par le représentant de l’État dans la commune pour procéder à son remplacement dans des conditions prévues par la présente ordonnance ».
Au regard de la loi susmentionné, le supposé désormais maire de la commune de la ville de Moundou, Netoloum Julien dit, « la mairie ne peut pas fonctionner sans maire, c’est pourquoi, poursuit-il j’assume l’intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau maire ». Il en appelle aux chefs de service, aux délégués des arrondissements, aux chefs de quartier de travailler en synergie pour le développement de la commune.
Mbaiwanodji Adrien
Instauré au lendemain des évènements du 20 octobre dernier qui ont occasionné la mort de plusieurs et blessés dans la ville de Ndjamena et dans d'autres provinces du Tchad, le deuil national a expiré mardi 1er novembre 2022. Ialtchad Presse a fait réagir quelques citoyens au lendemain de la levée du deuil national. Vox pop.
Pour M. Sylvestre après la manifestation, il y a avait des cas d'arrestations voire même des enlèvements, en tant que citoyen ce processus l'inquiète. Il félicite l'acte du président de transition, car c'est son devoir. Il ajoute, « même un seul individu contribue au développement socio-économique de la nation ». Pour lui, ce deuil n'est pas mauvais, car il y avait eu plusieurs pertes de vies humaines, c'est un manque à gagner pour le pays. Il estime que le deuil national décrété durant une semaine est tout à fait logique et de bon sens.
Selon lui, il est anormal que l' État qui est garant de la sécurité des biens et des personnes enlève la nuit des paisibles citoyens. « Ce n'est pas un acte responsable », peste-t-il. Il ajoute qu’il faut que l'État prenne conscience de la situation actuelle. Qu'il cesse d'enlever les gens et qu'il libère les détenus. Il affirme que le Tchad avait a trop des problèmes au lendemain de la sortie du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS), il faudrait que la réconciliation soit continuelle. Selon M. Sylvestre, la lutte est déjà suffisante, car ceux qui sont tombés ont déjà envoyé un message : le désir du changement. Il faudrait une prise de conscience nationale. « La liberté de manifester est le maillon de la démocratie. C'est aussi un moment de dénonciation, de contestation de ce qui ne marche pas » a-t-il conclu.
Ensuite, pour M. Singam Brahim. Cette manifestation réprimée a fait mal. Le Tchad a perdu plusieurs êtres humains, ceux sur qui on a tiré, ceux qu’on a noyés dans le fleuve et ceux qui sont arrêtés. M. Singam est à la recherche de son cadet arrêté par les forces de l'ordre qu'il n'a pas trouvé jusqu'à maintenant. Pour lui, il faut que l'État libère ces jeunes arrêtés parmi lesquels figurent des mineurs. Il ajoute que la manifestation était catastrophique, c'est pour la première fois qu'il voit ça. Il appelle, les manifestants à cesser avec les marches qui coûtent des vies humaines.
Enfin, M. Allasra Gédéon dit être content que les manifestants aient exprimé leur ras-le-bol de l'injustice, de l'inégalité et de la succession dynastique du pouvoir. Il ajoute que le deuil national est bien mérité et plus qu'obligatoire pour le respect des martyrs qui sont morts en marchant pour la justice et l'égalité. Pour lui, l'être humain n'a pas de prix. Il est plus cher que les objets matériels dont s'exclament les hommes politiques. Selon lui, « la lutte pour la justice et l'égalité est le seul moyen pour que le Tchad soit un pays de justice et pour qu'il n'y ait pas une dévolution monarchique du pouvoir sinon il trouveront le peuple à la croisée du chemin ».
Noël Adoum
Au Tchad en général et à Moundou en particulier, le chômage est devenu un phénomène social. La solution à cela n’est pas pour lendemain. À Moundou gagner son pain quotidien est un parcours de combattant. Les plus désœuvrés s’adonnent à toutes les activités génératrices de revenus.
Au marché central de Moundou, ils sont des milliers à braver les intempéries, le froid, la poussière, la soif à s’investir pour chercher de quoi subsister. Parmi ces jeunes désœuvrés, il y a les vendeurs ambulants des friperies, les vendeurs de sachets d’eau, les cireurs, les transporteurs ou dockers, etc.
Mbaississem Bruno connu sous le nom de Toc-toc est cordonnier. Il a environ 27 ans. Il est marié et père d’un enfant assis devant sa table sur laquelle sont étalés des chaussures, des cirages, des files et des brosses. Faute de soutien M’baississem Bruno a quitté tôt les bancs de l’école en classe de CM2 pour se lancer dans cette activité qu’il exerce depuis plus de 15 ans. En plus de la cordonnerie M. Mbaississem Bruno nettoie la place réserver aux étales, transporte les bagages, « si l’occasion se présente je deviens même blanchisseur . À la tombée de la nuit, je gagne un revenu journalier entre 1500 à 2000 Fr », a-t-il ajouté.
Retombées
« L’argent que je gagne quotidiennement me permet d’assurer mes besoins de première nécessité, s’occuper de mon enfant et assurer les frais de mon loyer », dit-il. Il poursuit en disant que grâce à cette activité il est indépendant. Pour lui les jeunes doivent combattre la honte qui les empêche d’exercer certaines activités. « Pour n’avoir pas pousser loin mes études, je me retrouve au marché ou tout le monde pensent interprète mon activité, mais j’ai la conscience tranquille ». Il lance un appel aux jeunes qui dépendent de leurs parents de ne plus croiser les bras et attendre les parents. Même les diplômés sans emploi doivent se battre, il n’y a pas un sot un métier pourvu que ça rapporte, car le diplôme n’a jamais rendu un homme heureux, seul le travail rend heureux, dit-il. Certains jeunes se lance dans l’alcoolisme par manque d’emploi, Mbaississem Bruno Alias Toctoc soutient indiqué l’alcool n’est pas la solution.
« Je demande à tous les jeunes de mon âge qui sont soutenus par leurs proches de bien étudier pour ne pas le regretter comme moi. Si j’ai un diplôme, je ne me retrouverai pas dans cette situation », déplore-t-il.
Au Gouvernement M. Mbaississem demande de soutenir les jeunes désœuvrés en les appuyant avec de différents ateliers de formations pour les rendre professionnelles, leur offrir un métier, afin de soulager leur souffrance.
Mbaiwanodji Adrien
Quelques semaines après la fin de la saison pluvieuse, les travaux d'aménagement des canaux ont démarré dans une partie du 7e et 8e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena. L'objectif est de réduire les risques d'inondations dès l'année prochaine, dit un topographe sur le lieu. Reportage.
Suspendus au début de la saison pluvieuse, les travaux d'aménagement des canaux qui traversent une partie du 7e jusqu'au 8e arrondissement ont repris. Un travail de grande envergure est en train d'être abattu par l'entreprise chinoise CGCOC. Des ouvriers, des camions, et des pelleteuses font le job. Chacun dans son métier spécifique, mais coordonné pour faire avancer le projet.
Du rond-point 10 octobre jusqu'à celui de Hamama les travaux sont presque bouclés. Les anciens canaux de drainage des eaux sont en train d'être remplacés par des nouveaux. Pour, Basga Joseph, Topographe sur le lieu ces travaux consistent à canaliser les eaux de la voirie, du rond-point à double voie jusqu'au palais de la culture et des arts, ex palais du 15 janvier. Il affirme qu'il y a pas une profondeur fixe à cette canalisation. « Ça varie d'une pente à une autre. Il y a celui de 1m 50, 1m, etc., ça va d’une pente à une autre », a-t-il affirmé. Il rassure la population que l'année prochaine, elle ne souffre pas des inondations. « Grâce à ces travaux, les eaux de pluie seront drainées dans les différents bassins de rétentions qui seront aménagés et une partie sur le Chari » dit-il.
Toujours selon lui n'eût été la forte saison pluvieuse de cette année, le chantier devrait être exécuté tôt pour minimiser les risques d'inondations. Il explique que tous les efforts sont faits pour que les travaux soient achevés d'ici la fin 2022. Issakha Oumar, habitant de N'Djari affiche un sentiment de satisfaction quant au niveau d’avancement des travaux. Il estime que contrairement aux anciens canaux, les nouveaux sont larges et profonds. «Ça pourrait réduire le risque d'inondation » a-t-il justifié. Il invite les autorités communales et la population à veiller sur l’entretien de ses infrastructures.
Abderamane Moussa Amadaye
Comme la plupart des communautés chrétiennes catholiques dans le monde, celle du Tchad également célèbre chaque 1er novembre la fête de Toussaint appelée communément « la fête des saints». Cette fête est célébrée le premier dimanche après la Pentecôte dans l'Église orthodoxe. L'équipe d'ialtchad a échangé avec le curé Abbé Madou de la paroisse Saint-Isidore de Bakandja de Walia Goré. Reportage.
La Toussaint est une fête catholique, en l'honneur de tous les saints du panthéon catholique. Au IVe siècle, l'église grecque décide de fêter les martyrs chrétiens. À l'origine, les premiers saints, après les apôtres, étaient des martyrs, morts pour leur foi. Le curé de l'église catholique de Walia Goré, souligne que compte tenu de l'inondation et de deuil national la célébration de cette fête est particulière. Il ajoute que ces deux fêtes sont les fêtes de communion de l'église, en précisant l'église terrestre qui celle des hommes sur la terre et l'église céleste qui est celle de l'ensemble des saints qui ont mené une bonne vie reconnus par l'humanité et déclarés saints par l'église en faisant des bonnes œuvres. Et qui sont morts dans la foi. Durant l'apocalypse de Saint-Jean, il y a ceux qui sont vêtus en blanc. Selon lui, le 02 novembre ils commémorent tous leurs frères défunts qui ne sont pas encore déclarés saints, mais ceux qui sont morts dans la foi. Car c'est la fête de communion, les vivants qui prient pour tous ceux qui sont déjà saints et les vivants qui prient en communion avec ceux qui attendent la résurrection.
Il précise que cette année, il y a deux particularités. D'abord les manifestants plus de centaines de personnes froidement assassinés qu'ils vont prier pour eux à cette occasion. Deuxième particularité, la commémoration des fidèles défunts, ils peuvent plus aller au cimetière parce que les cimetières sont inondés et envahis par l'eau, dit-il. Le curé poursuit qu'ils vont rester en communion avec les fidèles défunts à partir de leur paroisse respective.
Enfin, il affirme qu'ils feront des gestes particuliers, tout en commençant par habiller l'hôtel de l'église en couleur violette pour marquer le deuil, bénir l'eau pour eux et leur offrir des bougies à partir de la paroisse. Il ajoute qu'ils vont partager le repas ensemble avec les sinistrés.
Noël Adoum
Le 28 octobre passé, les professions libérales judiciaires (notaires, huissiers, et les avocats) ont publié un communiqué conjoint pour informer le public de mise en place d'une cellule d'écoute, de conseil juridique et d'assistance judiciaire aux victimes des événements du 20 octobre 2022. Ialtchad Presse a échangé avec Me Dainonet Jouhinet Frédéric, président de la commission des droits de l'homme du Barreau et superviseur de la cellule. Reportage
Il est 12h 00 au palais de Justice de la capitale tchadienne, N’Djamena. La salle était calme, les parents des victimes ont les visages tristes. Chacun est devant un avocat pour être écouté. Chaque famille relate les faits et la circonstance qu'ont connue les victimes, mais refuse de témoigner.
Pour Me Dainonet, « il y a beaucoup de situations de violence de droit de l'homme relatif aux événements du 20 octobre 2022. Nous avons créé cette cellule pour apporter assistance et conseils juridiques aux populations compte tenu de ce qui est passé. Cette cellule va recenser toutes les victimes. Nous avons reçu pour le premier jour une centaine dans la ville de N’Djamena. Dans les prochains jours, nous irons en provinces pour les jours à venir ». Et il ajoute qu'il travaille en collaboration avec les associations de droit de l'homme qui sont menées par le barreau du Tchad pour voir dans quelle mesure assister les personnes arrêtées, et les personnes sont enlevées, déportées.
Me Dainonet affirme qu’il a adressé une correspondance au président de tribunal, une copie au procureur général et au procureur de la République. Cette correspondance dénonce la violence de la loi sur l'ordre du ministre de la Justice d'une mission des magistrats d'aller au Korotoro pour auditionner les déportés. La loi n'autorise dans aucun cas aux magistrats de siège à savoir le président de tribunal et le juge d'instruction de se déplacer. Sauf à la limite au procureur de la République qui est hiérarchisée. Selon lui, en ce qui concerne la question de droit de l'homme le dispositif de code de procédure pénale notamment dans l'article 50 dit « quand on veut auditionner des gens sur le procès d'enquête, il faut obligatoirement l'assistance d'un avocat ou soit une personne du choix de la personne qui est à auditionner ».
Dans ce cas à Korotoro qui bénéficie ? Pour quelle assistance ? Cette violation des textes de la république est nulle et entacher de toutes les nullités. Il poursuit, « le ministère de la Justice et les magistrats font du simulacre (exemple de Mongo) » pourtant, les règles d'un procès sont l'équité et la transparence. Il se pose la question : est-ce le Tchad est un pays de droit qui respecte ses propres textes ? Nous ne pouvons pas recenser les victimes sans porter une action, cette affaire sera portée devant une juridiction nationale et aussi à internationale, conclut-il.
Ousmane Bello Daoudou