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À travers son projet « réponse humanitaire d’urgence en matière de sécurité et produit non alimentaire pour les ménages les plus vulnérables touchés par les inondations dans le Logone occidental », l’ONG Action Contre la Faim a organisé une campagne de distribution des Kits NFI et CASH non conditionnel aux sinistrés des inondations de la commune de Moundou ce jeudi 10 novembre 2022 via l’Association tchadienne pour la non-violence.

Plus de 1180 ménages issus des quartiers Djarabé1, Djarabé 2, Guelkoura 1 et Guelkoura2, et le quartier Guelbé dans le 3e  et 4e  arrondissement de la bénéficient de cette assistance. Mouarabaye Traognangar, responsable des programmes sécurité alimentaire et moyen d’assistance, déclare que cette opération s’inscrit dans le cadre d’assistance humanitaire aux sinistrés suite aux énormes dégâts causés par les inondations.

Il faut dire qu’une grande partie de la population s’est réfugiée dans les salles de classe des établissements publics de la ville de Moundou. Pour éviter le doublon d’intervention, martèle-t-il, une évaluation a été faite sur les critères de vulnérabilité définie avec la communauté, le tout accompagné d’un comité de plainte et de ciblage qui ont accompagné les enquêteurs de porte en porte pour vérifier l’état des ménages.

C’est un don composé d’un kit Nfi et un kit ménagé non alimentaire composé de deux couvertures, deux moustiquaires, deux bidons de 20litres, deux bâches, deux sakanes, douze boules de savons, et un sceau de 15 litres conditionné dans un sac de 100 kilos servant d’emballage, et aussi une somme de 21.000 francs CFA. De complément alimentaire.

Les besoins des sinistrés sont énormes, mais le budget alloué ne peut pas couvrir toute la ville de Moundou. « Il y a beaucoup de quartiers qui sont inondés. On n’a pas pu toucher tout le monde. Les moyens limités ne nous permettent pas d’aller au-delà du besoin exprimé », déplore Mouarabaye Traognangar.

Mbaiwanodji Adrien

Une conférence-débat sous le thème la réconciliation s’est tenue ce jeudi 10 novembre à  l’université Hec-Tchad une occasion pour quelques étudiants qui ont participé de donner leurs avis. Vox pop.

Pour Zenaba Mahamat Moustapha étudiante en IAG informatique appliquée à la gestion, cette conférence est très importante et enrichissante, parce que l’accent est mis sur la réconciliation entre les fils du Tchad. « J’espère qu'un jour le Tchad sera réconcilié et Uni » dit-elle. Zenaba affirme que le regard de tout le monde est porté sur la jeunesse pour un Tchad où on parlera du vivre ensemble « et là il faut que la jeunesse se batte pour la paix et réconciliation nationale ».

Hamdan Hissein Okori, étudiant en communication des entreprises niveau 3 se dit satisfait. Il souligne que cette histoire racontée par la panelliste est émouvante. « C’est un réel problème qui handicape les Tchadiens et met à mal le vivre ensemble. L’histoire du roi Salomon dont elle nous raconte est non seulement touchant, mais c’est un exemple a copié », dit-il.

Ahmat Youssouf  Administration et gestionnaire administrative soutient que cette conférence est présentée au moment où le Tchad a vraiment besoin de  réconciliation. Il en ajoute qu’avec cette situation, il faut que les Tchadiens pratiquent la tolérance, l’acceptation de l’autre malgré ses différences ethniques, cultuelles et comportementales.

Narhinguem Anastasie

Une conférence-débat sur le thème « réconciliation » s’est tenue ce jeudi 10 novembre à l’université HEC-Tchad au quartier Ndjari dans la commune du 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Cette conférence-débat a permis à la conférencière Dr Dorrit Van Dalen de rappeler aux participants l’histoire des évènements remarquables qu’a connue le Tchad. Elle s’est basée surtout sur un évènement qui s’est passé à Abéché et qui a causé la mort d’un homme né dans le Ouaddaï. Pour elle, la jeunesse tchadienne représente un grand espoir pour le pays. Que ces jeunes pratiquent la tolérance, le compromis et la réconciliation sincères. Dr Dorrit soutient que l’intérêt est de savoir: comment nous vivons? Comment, nous transmettons nos messages.   

« La réconciliation est très importante pour le Tchad. Elle doit être inculquée dans la tête de tout Tchadien » souligne-t-elle. Les étudiants sont les plus concernés, car ils sont l’avenir  et l’image  d’un Tchad nouveau, ajoute-t-elle. « Tout ce que je retiens des Tchadiens depuis 30 ans que je vis parmi eux, ce que les Tchadiens se maîtrisent mieux face aux événements des crises » a-t-elle témoigné.

Elle a aussi abordé l’histoire  de Doud Moura et Salomon. Pour elle Salomon est une source de savoir et de connaissances il comprend la langue des animaux et domine les djinns, dit-elle.  Qu’est-ce que la connaissance ? D’où vient-elle ? Est-ce que la connaissance vient de Dieu ? Toutes les connaissances sont-elles bonnes ? C’est là le questionnaire accompagné de 7 thèmes de la réconciliation qui ont fait l’objet  de cette conférence.

Quelques questions pertinentes sur la réconciliation ont animé la rencontre le vivre ensemble, Doud mourak, l’histoire  de l’événement qui a eu lieu à Abéché, etc.

Haoua Adoum Ibeth

Le collectif des associations de défense des droits de l’homme et ses partenaires ont organisé un atelier de renforcement de capacité des responsables de la société civile sur le mécanisme de l’examen périodiques universels et les techniques de rédaction des rapports alternatifs sur l’état de mise en œuvre des instruments de protections de droits de l’homme. Cet atelier de formation s’est tenu ce mercredi 9 novembre au quartier Diguel dans la commune du 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Mise en œuvre dans quelques arrondissements de la ville de N’Djamena et dans le sud du pays, cet atelier a pour objectif la maîtrise du mécanisme de l’examen périodique par les leaders de la société civile, la capacité de comprendre les cinq (5) raisons de l’EPU et l’importance de la participation des leaders des organisations de la société civile (Osc).

Doumla Hibba Laurent expert en opérations électorales lors de sa présentation affirme que le EPU est un mécanisme créé par la résolution 60/251 de l’ONU pour permettre aux États membres d’examiner  la situation de droits de l’homme . C’est  aussi un mécanisme de dialogue mis en place par le Conseil de droit de l’homme  de l’ONU souligne-t-il. « Cet organe intergouvernemental est composé de 47 États membres qui organisent 3 sessions ordinaires par an. Chaque session ordinaire a une durée de 3 semaines », dit-il. En 2017 il y a eu la création d’un Conseil consultatif de droits de l’homme composé de 18 experts qui sont statués dans plusieurs thématiques, a-t-il souligné. « Le droit civil et politique, c’est  le droit du vote », confie-t-il. 

M. Doumla ajoute que l’EPU a une périodicité de 4 ans et demi et la durée de sa session est de 3h et demi. « Dans les 3h et demi le gouvernement a juste 1h 30 min pour présenter son rapport,  répondre aux questions, voir les points essentiels, et présenter ses observations finales et les autres États participants à l’examen disposent de 140 min pour poser des questions, faire des commentaires, formuler des recommandations à l’État examiné », explique -t-il.

Un groupe de trois membres du conseil des droits de l’homme  appelé ( troïka) est constitué de manière aléatoire pour chaque examen « Ce groupe transmet les questions écrites envoyées en avance à l’État examiné et assiste le secrétariat dans la rédaction du rapport du groupe de travail », martèle-t-il. Les ONG ne participent pas à l’examen, mais elles peuvent soumettre des informations et des recommandations sous forme écrite avant l’examen, a-t-il certifié. Tous les 4 ans et demi, les réalisations de chacun des 192 États membres de l’ONU, dans le domaine de droits de l’homme, sont examinés par les autres États se base sur trois rapports : le rapport national de l’État, concerné qui est de 20 pages au maximum, la compilation d’information  de l’ONU sur l’État concerné préparé par le bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme affirme-t-il.

L’examen du respect par chaque État des obligations et ses engagements l’EPU a comme objectif : l’universalité de l’action, égalité de tous les États, un mécanisme de coopération qui tient compte des besoins de ses capacités, un examen qui complète le travail des organes conventionnels sans faire double emploi. Il n’a pas manqué de souligner les principes que le conseil réfère.

Haoua Adoum Ibeth

L'association des femmes gestionnaires et comptable du Tchad a organisé une formation sur les violences faites aux filles en milieu scolaire ce mercredi 09 novembre à la Maison de la Femme.

Pour Mme Odile Yamtourbaye présidente de l'association des femmes gestionnaires et comptables du Tchad cette formation a pour objectif global de contribuer à l'éradication des violences faites aux filles et adolescentes en milieu scolaire. Mais spécifiquement, l'association s'engage à former 30 paires éducatrices de trois établissements ciblés à l'école primaire associée de Walia, à celle de Toukra et au CEG de Walia dans le 9e arrondissement sur les instruments juridiques de lutte contre les violences basées sur le Genre (VBG) et les techniques de communication. Elle ajoute que ces participantes seront des actrices de premier plan pour la lutte contre les VBG. L’objectif est d’appuyer vivement les élèves filles et adolescentes dans leurs études en les inscrivant dans les bibliothèques, en les appuyant avec du matériel didactique, en leur apportant un appui-conseil par rapport aux maladies sexuellement transmissibles, en santé de reproduction, leurs droits et devoirs. Elle souligne que ce projet devait être lancé depuis le mois d'août, mais retardé suite aux inondations dans quelques communes de N’Djamena plus particulièrement celle du 9e arrondissement. Elle conclut que malgré les actions entreprises depuis quelques années, les filles et adolescentes continuent d'être victimes de toute sorte telles que violence physique et morale, violence sexuelle.

Pour les participantes de cette formation, c'est une occasion pour elles de découvrir les différentes sortes de violences et avoir certaines informations « ce que nous avons appris lors de cette formation est très intéressante. Nous allons transmettre aux filles de différents établissements de la capitale ». Selon ces filles, plusieurs sujets ont été touchés notamment le respect des parents, le respect de soi, prendre l'étude au sérieux, éviter le vagabondage. Cette formation les aidera à prendre conscience de la vie sociale, active et professionnelle et qu'elles sont fières des organisateurs.

Ousmane Bello Daoudou
Narhinguem Anastasie

Le président du parti Alliance Nationale pour La Démocratie (AND), Salibou Gaba , de passage à Moundou a passé en revue la question socio politique du Tchad, notamment la manifestation du 20 octobre avec ses conséquences.

Dans ses propos, le président de L’AND se dit consterné par les évènements du 20 octobre. Il affirme que gouverner c’est prévoir, c’est anticipé, « nous acteurs politiques de l’opposition avions attiré l’attention des autorités sur ces risques qui pèsent sur notre pays, rien n’a été fait l’empêcher », a-t-il dit. Salibou Garba déplore les évènements qui se sont produits au lendemain du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) pour une transition consensuelle et apaisée. « Le mot apaisé est incompatible au regard des évènements du 20 octobre dernier, rien ne justifie ce déferlement sanglant ».

Le président de L’AND qualifie la sortie du Premier ministre de transition Saleh Kebzabo, d’une déclaration trop vite dite, « il est allé trop vite en besogne, il y a déjà un pas qui est en train d’être fait avec la mise en place d’une commission d’enquête internationale comprenant les Nations unies, l’Union africaine (UA) et la Commission économique d’Afrique Centrale (CEAC) ». Selon lui en dehors des forces de l’ordre qui détenaient des armes, il y avait des civiles à bords des voitures sans immatriculation ou à bord des motos le jour de la manifestation, tiraient sur les manifestants. Donc, seule l’enquête qui permettra de situer les responsabilités .

Nous sommes dans un pays où règne l’injustice et l’impunité. Lors du DNIS la plupart des intervenants ont mis l’accent sur la mauvaise gouvernance. Il prévalait déjà un climat de défiance, nous avons eu plus de 62 ans d’indépendance, mais les deux principales missions assignées à l’État n’ont pas été réalisée. C’est-à-dire construire un État digne de ce nom avec des institutions fortes, capables d’assumer leur responsabilité. C’est un échec, a-t-il ajouté.  « C’est de l’inclusivité que peut naître un vrai consensus, un consensus réel. C’est de là que venir la paix. Pas d’un consensus bricoler, arracher. Nous devons aider la commission d’enquête internationale à faire son travail sur ce qui s’est passé exactement, situer les responsabilités, et non lancée des discrédits et des suspicions », dit M. Salibou Garba.

Mbaiwanodji Adrien

À Moundou les petites coupures de banque sont de plus en plus rares ces derniers jours. Il est difficile pour un client d’acheter un article et de recevoir ses reliquats lorsque celui-ci disposer d’un gros billet. Reportage.

Les pièces de 500 ,1000, et 2000 francs CFA sont rares dans la ville de Moundou, capitale économique. Il y a quelques fois, mais dans des états de délabrement avancés. Ils sont en lambeau. La population fait face à d’énorme problème de circulation de ces les petites coupures. Dans les marchés publics, ces billets ont complètement disparu de la circulation. Malheur pour les détenteurs de gros de banque, contre votre volonté vous êtes obligés de laisser votre argent pour avoir vos reliquats plus tard. Un commerçant assis devant sa boutique au marché central explique « si mon client paie un article et que je n’ai pas de reliquat, je confisque son gros billet le temps de me ramener mon billet de coupure avant de récupérer son billet ».

Il soutient que ses affaires tournent au ralenti à cause de manque des petites coupures. Depuis plus de 3 mois, il est difficile pour moi de réaliser un bon chiffre dit un petit revendeur de crédit poster sur la rue très animée du marché central. Des coins commerciaux en passant par les petites boutiques des quartiers, les gérant ont de la peine à servir les clients à cause du manque des petites coupures de banques. « Les billets font l’objet de plusieurs vives disputes entre les clients et les commerçants ».

Qu’est-ce qui peut expliquer cette rareté des petites coupures de banques ? Difficile de trouver une explication à cette préoccupation. Selon certains commerçants au moment des récoltes beaucoup des gens fréquentent les marchés hebdomadaires. Et c’est grâce aux petits billets de banque qui leur permette de faire leur achat. D’autres par contre expliquent le fait qu’il est annoncé les nouvelles coupures dans les mois à venir.

Dans notre prochain volet nos nous rapprocherons des institutions en charge des billets pour en savoir davantage. En attendant, la population de Moundou va se contenter des petites coupures.

 Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou

L'Association GREEN Chad a organisé une cérémonie de remise des kits scolaires aux écoliers défavorisés issus de couches vulnérables ce mardi 08 novembre à l'école primaire de Chagoua 1 dans le 6e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena.

C'est dans une ambiance aminée par les Écoliers et les membres de l'association GREEN-CHAD que la cérémonie a débuté. En introduisant l'activité Ahmat Chaib le président du comité d'organisation affirme « l'objectif est de venir en aide aux écoliers issus des couches vulnérables de revenus limitées en leur fournissant des kits scolaires pour un bon démarrage et suivi de cours en donnant un sourire et demande aux personnes de volontés de venir soutenir ces petits ».

Pour le président national de l'association GREEN-CHAD Abdallah Soumaine, « le programme École-Na qui s'effectuera chaque année scolaire dans un établissement. Pour la première édition à l'école primaire Chagoua 1 a été désigné ». Selon lui, c’est la rentrée scolaire et beaucoup d’enfants issus des familles pauvres ne savent à qui demander les fournitures grâce à la collecte des fonds de membres et des personnes de bonne volonté, « nous nous réjouissons d'offrir ces kits aux enfants défavorisés. C’est un geste de solidarité ». Il ajoute que c’est pour leur permettre d’obtenir un excellent résultat, « l'éducation est un droit fondamental pour chaque enfant », a-t-il dit.

De son côté pour le Maire du 6e arrondissement Abakar Khamis l'association GREEN Chad est une organisation humanitaire qui a une mission à travers son programme l'école-na qui soulage les enfants dont les parents sont en difficulté financière. Ces kits seront répartis équitablement aux enfants en situation particulièrement difficile pour leur mettre d’avoir les mêmes d'équipements que les autres enfants.

Dans la même lancée Mme Djaounsed née Tourmel Nangar indique que ce geste est réjouissant. Elle soutient que c'est un moyen d'accompagnement des enfants à la réussite de leur année scolaire afin de donner le sourire à ces enfants démunies et demander aux autres organisations de leur venir en aide. Enfin, pour les parents de bénéficiaires très émus pour ce geste louable demande au ciel d’accorder la grâce nécessaire pour continuer à œuvrer pour cette mission de solidarité et d'entraide.

Ousmane Bello Daoudou

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