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Les ordres professionnels se sont exprimés ce samedi sur le rapport de la commission ad hoc. Ils réclament aussi 6 places au nouveau conseil national de transition (CNT). Les ordres pensent que le pays est à construire et il faut les ordres professionnels pour le relever. Reportage

Les ordres professionnels refusent les deux places qui leur ont été proposés, mais ils exigent 6 places au nouveau CNT. Selon eux le pays est en lambeau dans tous les domaines.

Pour l’ingénieur Zoumki Ouzané, président de l’ordre national des ingénieurs civils, les infrastructures socio sanitaires ne sont pas en bon état pour que les médecins puissent utiliser pour soigner la population. Selon lui, tous les chantiers sont presque aux arrêts et c’est le manque de suivi. Il ajoute que le gouvernement n’est pas souvent interpelé à ces manquements et c’est pour cette raison que les ordres professionnels souhaitent qu'on révise le nombre accordé aux ordres professionnels.

Abondant dans le même sens, le représentant de l’association des professionnels des établissements de crédit, Michou Ibni Oumar, souligne qu’ils ne sont pas là pour demander des postes, ni pour avoir une position dans le gouvernement. « Nous sommes là parce qu’on veut que l’économie fonctionne, et pour cela on a besoin de paix et de stabilité, mais aussi de compétences à tous les niveaux », précise-t-il. Le représentant des professionnels de banque soutient que ce qui compte pour eux, si l’on doit choisir les membres du CNT, il faut choisir les compétents.

Sur la question de la forme de l’Etat, il ajoute qu’on n’est pas un pays développé et il faut de moyens. Selon lui la question n’est pas l’état fédéral ou l’état décentralisé, mais c’est qui est important c’est le facteur de développement et c’est ça qu’il faut travailler. Michou Ibni Oumar pense que le référendum ne servira à rien.

Jules Doukoundjé

Les gorges continuent à s’assécher sur la thématique 2, « forme de l’Etat, constitution, réformes institutionnelles et processus électoral ». Ce 30 septembre, les artistes ont eu droit à la parole. Avant de se prononcer sur la forme de l’Etat, la plupart d’entre eux déplorent qu’on les relègue au dernier rang. Reportage !

C’est Mariam Mayoumbila qui s’exprime en première position. « Je commencerais par une chose qui nous tient à cœur. C’est de déplorer la sous-représentativité des artistes dans les grandes instances. Il faut rectifier le tir et leur donner désormais la place qui est la leur », lance-t-elle. Concernant la question de la forme de l’Etat, l’artiste relève qu’il est impérieux de se prononcer lucidement. Selon elle, l’unité nationale a été toujours le fondement de notre pays. « C’est une réalité immuable avec la constitution de 1996, la décentralisation s’y est ajoutée et dès lors le Tchad s’est choisi un Etat unitaire fortement décentralisé. Beaucoup d’efforts dans sa mise en œuvre ont permis d’amorcer le processus de la décentralisation traduit par les élections communales. Il est donc juste de continuer à pérenniser la décentralisation », déclare Mariam. L’artiste reconnait toutefois les imperfections dans la mise en œuvre de la forme unitaire décentralisée mais il faut les corriger avec beaucoup de lucidité et sérénité. Opter pour la fédération, c’est aller vers l’inconnu, vers une entité qu’on ne maitrise pas. « Une fédération mal maitrisée peut susciter des velléité d’indépendance. Les artistes optent pour la forme unitaire décentralisée du Tchad », conclut-elle.

L’artiste Mahamat Ali Saleh dit la même chose que Mariam au sujet de la négligence des acteurs de l’art et de la culture. A son avis, les tchadiens ne donnent pas la valeur à leur culture. Sans la culture n’y a pas de repère, dit-il. « Déjà le fait qu’on soit pas représenté dans les commissions ad hoc le prouve. Nous réduire juste au rôle des bêtes de la scène, nous fâche tellement. Pour moi, le problème du Tchad ne réside pas dans la forme de l’Etat. Il nous faut une bonne gouvernance et une bonne justice pour tous », assure l’artiste. Un autre artiste, Masngar Jonas valorise la culture comme étant la somme des expériences et expression concrète liée à l’histoire de chaque peuple. « Notre culture est liée à notre existence, à nos expériences. Les tchadiens se font de problème par ce qu’ils ne se connaissent pas. Je suis adepte de la décentralisation », affirme-t-il.

Pour Dounia Togyengar, depuis 62 ans après l’indépendance du Tchad, la culture et l’art ne sont pas utilisés dans la bonne gouvernance de notre pays. C’est pourquoi, le Tchad court vainement derrière une paix véritable, signifie-t-il. S’agissant de la forme de l’Etat déclare : « vous pouvez choisir ce que vous voulez ».

Moyalbaye Nadjasna

La plupart des enseignants ont vu amputer leurs primes de craie et de documentation sur leur salaire du mois de septembre 2022. Le SET de N’Djamena lors d’une assemblée générale ce vendredi, 30 septembre à l’école du centre exige le rétablissement sans conditions des primes de craie et de documentation. Reportage !

Dès 8heures ce matin, les enseignants ont pris d’assaut la cour de l’école du centre de N’Djamena capitale tchadienne. Motifs, « nous avons organisé cette assemble générale pour informer nos militants de revenir le 03 octobre pour une décision à prendre. Nous avons dit comme ils ont coupé les primes d’une manière unilatérale, alors il faudrait qu’ils ramènent avant la reprise des cours et sans conditions », argue MBayana Laoukoura, SG du SET section de N’Djamena. A son avis, le SG de la centrale syndicale CIST, Mahamat Nasradine a pris contact avec les autorités de finances le même jour. Selon lui, les raisons avancées notent soit une erreur technique soit un nettoyage du fichier interne. Ce sont des raisons qui ne convainquent pas dit MBayana Laoukoura. Pour lui, si c’est simplement une erreur technique, il faut le corriger plus tôt que prévu. Le syndicaliste exprime que les primes de craie coupés en 2018 n’ont pas été rétablies en totalité. « Aux enseignants qu’on vient à peine de rétablir leurs primes, on les coupe encore. C’est ça qui nous a choqué. Il n’est pas question de déposer les certificats de prise ou reprise de service et des arrêtés d’affectation. En principe s’il y a un problème à régler, ils doivent s’approcher de nous. Soit nous informer que certains enseignants vont perdre telle ou telle situation. Voilà leur liste et on vous donne un délai pour leur permettre de régulariser leurs situations. Voilà la meilleure procédure mais c’est tomber sur nous comme un coup de marteau », Confie le SG du SET section de N’Djamena. Il insiste à ce qu’on ramène ces primes dans l’immédiat et sans conditions.

MBayana Laoukoura constate que si une telle situation arrive au moment des cours, les enseignants lésés, pour régulariser leur situation vont quitter les élèves. Par conséquent dit-il, les inspecteurs, les délégués et les proviseurs s’acharnent très souvent sur des tels cas et écrivent pour qu’on coupe le salaire de ces enseignants. « Là encore la procédure n’est pas respectée, il ne revient pas à ceux-là d’écrire pour qu’on coupe le salaire d’un agent de l’Etat. Ce sont de problèmes qui se traitent entre les ministères », signifie-t-il.

Le SG du SET section de N’Djamena affirme que seule la prochaine Assemblée Générale va décider de conduites à tenir en cas de non satisfaction de leur revendication. « Lors de l’AG passée ; le SG du CIST nous a renseigner qu’ils cherchent à rétablir après avoir travaillé sur les dossiers pour les renvoyer au trésor. Si réellement ceci a été fait, nous attendons que nos militants reviennent nous dire que c’est ramener. Le cas contraire, la décision finale va tomber », assure le syndicaliste.

Moyalbaye Nadjasna

Après 2 jours de débats en plénière sur le rapport présenté par la Commission ad hoc, les représentants des médias se sont exprimés ce vendredi.  Ils estiment que leur corporation est au cœur de la transition, mais elle n’est pas valorisée. Ils exigent 6 places dans la nouvelle composition du Conseil national de la transition (CNT) qui naîtra du DNIS. Reportage.

Le Conseil national de la transition reste l’organe législatif de la transition. A la première phase de la transition, il a fonctionné avec 93 conseillers nationaux. Mais la commission ad hoc a proposé qu’à la sortie du DNIS, il faudra augmenter le nombre des conseillers en y ajoutant 94 nouveaux.  Parmi les corporations suggérées, les médias n’y figurent pas et cette exclusion a fait réagir les représentants des médias à la plénière de ce vendredi.

Pour Mme Hynda Ahmet Chérif, représentante des médias au DNIS, si le dialogue est suivi partout dans le monde, c’est grâce aux hommes et aux femmes de médias. Malheureusement dit-elle, ils ont été tout simplement oubliés. « Nous réclamons juste la place qui revient aux médias qui doivent être représentés à la nouvelle composition du CNT », plaide la représentante. Elle ajoute aussi que tout ne se limite pas seulement au CNT, ils doivent être représentés dans les différentes institutions. Selon elle, les journalistes sont des principaux agents de développement et c’est tout à fait normal qu’ils soient impliqués dans la chose publique pour aider les différentes organisations à pouvoir améliorer leur travail. Hynda Ahmet Chérif pense que si on veut reconstruire le Tchad, ça ne peut être qu’avec la collaboration des hommes et des femmes de médias. « C’est une raison de plus de ne pas les oublier ou de faire semblant de les oublier dans les différentes démarches de la mise en place du CNT et de tout ce qui viendra », insiste-t-elle.

Pour Rachat Hassan Taha, le deuxièmement représentant des médias au DNIS ajoute qu’il faut que les médias soient représentés, notant que sans médias, il n’y aura pas un Tchad nouveau. Selon lui, les médias sont le 4e pouvoir et il est impossible d’oublier ce pouvoir qui est incontournable.

Au sujet des 45 places accordées aux politico-militaires, DG du Groupe Ialtchad Média, Bello Bakary Mana réagit en disant que 45 places, c’est trop. Et que ce ne sont pas les politico-militaires seuls qui vont jeter les jalons d’un Tchad nouveau. Il souligne que dans cette situation particulière que vit notre pays, les médias sont importants qu’il ne faut pas les oublier dans les prises de décision et dans les suivis. Concernant l’éligibilité des membres du CMT, il suggère que les membres du CMT ne se présentent pas aux élections à venir. Ils pourront se présenter éventuellement.

Pour finir la journaliste et directrice générale de l’Agence tchadienne de Presse et d’Édition (ATPE) a aussi soulevé la question de la non-représentativité des médias dans l’ancien CNT et son oublie dans les propositions du futur organe législatif. Il n’a pas manqué de dénoncer les actuels conseillers du CNT qui, selon elle, ne connaissent même pas les noms de certains villages.

Jules Doukoundjé

Le rapport présenté par la commission ad hoc mercredi dernier continue toujours de faire réagir les corporations. Dans ce rapport, il est dit que les membres du conseil militaire de la transition (CMT) pourraient être candidats aux élections prochaines. Mais cette proposition a fait réagir le Conseil de sécurité et de paix de l’Union Africaine (UA). Il demande aux autorités de la transition de respecter leur parole et de remettre le pouvoir aux civils à la fin de la transition.

Au moment où le dialogue national inclusif et souverain (DNIS) tire vers sa fin et c’est aussi lorsque la commission ad hoc, dans un rapport présenté mercredi dernier qui permet aux autorités de la transition militaire de se présenter aux élections prochaines, mais cette proposition est contestée par certains participants. Le conseil de paix et de Sécurité de L’UA lui aussi s’inquiète de la situation sécuritaire du Tchad. Le conseil appelle les autorités de la transition à respecter la période de 18 mois et rappelle sans équivoque qu’aucun membre du conseil militaire de la transition (CMT) ne pourra être candidat aux élections à la fin de la transition.

Depuis deux jours, pendant les plénières, beaucoup de participants, surtout les leaders politiques ont trouvé injurieuse la proposition de la commission ad hoc qui pense qu’il est normal que les autorités de la transition puissent se présenter aux élections. Depuis ce matin, beaucoup de délégués inquiétés de la position du conseil de paix et de sécurité de l’UA suggèrent qu’on retire la proposition devant permettre aux CMT de se présenter aux élections. Certains estiment aussi que l’actuel président du conseil militaire de la transition (PCMT), étant encore jeune devrait patienter et écouter la voix de la raison. Selon eux, ceux qui sont en train de lui donner des conseils induisent le président de la transition en erreur. Les débats en plénière continuent.

Jules Doukoundjé

La plénière de ce jeudi 29 septembre 2022 a été marquée par les critiques sur la synthèse de rapport de la commission ad hoc sur les questions très sensibles comme l'éligibilité des acteurs de la transition. Reportage

La plénière de ce matin a été animée par les interventions convergentes et divergentes des uns et des autres sur le rapport de synthèse de la commission ad hoc sur les questions épineuses.

Pour Mahamat Tahir Youssouf Nahar. La question d'éligibilité est très importante du moment où certaines classes tchadiennes, surtout de l'opposition fait de ce sujet son cheval de Troie pour éliminer certains leaders de la transition en les rendant inéligible. Il pense que c’est injuste. Il affirme qu'aucun texte les empêchent moins encore la charte africaine les interdisent à se présenter aux élections.

Pour Gurgue Kosyangar l'objectif qui nous a amené dans cette salle c'est pour nous pardonner et se réconcilier pour avoir la paix et la stabilité mais pourquoi exclure d'autres Tchadiens aux futures élections, « mon avis cela est anormal », dit-il. Il ajoute pour la preuve de pardon et de la réconciliation Nationale. Laissons chacun tenter sa chance si le peuple lui donne sa confiance.

En prenant la parole, Damyadji Irène s'exprime en ces termes « la logique veut que ceux qui ont dirigé la transition laissent la place à d’autres tchadiens. Nous ne pouvons pas être juge et partie dit- il ? Si nous voulons repartir sur des nouvelles bases contentons-nous sur les vraies choses sans blesser les uns et les autres ».

Ousmane Bello Daoudou

La proposition de la commission ad hoc de dissoudre le conseil militaire de la transition (CMT) et de laisser le conseil national de la transition (CNT) n’a pas fait l’unanimité des participants à la plénière de ce jeudi. Ils estiment que si le CMT sera dissout, il faut aussi dissoudre le CNT. Ils ont aussi parlé du mandat du PCMT qui est repoussé à 24 mois. Reportage

  Pour passer d’une transition militaire à la deuxième phase de transition mise en place par toutes les forces sociopolitiques présentes au DNIS, il faut revoir le schéma de la transition. La commission ad hoc a proposé la dissolution du CMT. Cette proposition de dissoudre le CMT et de laisser le CNT n’est pas amandée par tous les participants à la plénière. Certains délégués pensent que si le CMT sera dissout, il faut systématiquement dissoudre le CNT.

Ils ont aussi critiqué la proposition qui permet au président du CMT de nommer et de révoquer le chef du gouvernement. Selon eux, le chef du gouvernement doit être désigné à la plénière par les participants au DNIS.

Pour le président du parti socialiste tchadien, ce n’est pas le président de la république qui doit désigner le premier ministre, mais c’est la plénière qui doit désigner le premier ministre. Par rapport à la forme de l’Etat, il ajoute que pendant 30 ans, la décentralisation a échoué, il faut essayer quand même avec la fédération.

 Les participants estiment que 24 mois, c’est trop, il faut ramener à un an.

Dans le même élan, le président du parti Union des Forces démocratiques et républicaines (UFDR), Dr Baba Ahmat Baba, ce dialogue devrait être l’occasion de refonder le Tchad, mais pas permettre la continuité, il faut que les choses changent réellement. Au sujet de proroger le mandat du président de la transition de 24 mois, il ajoute qu’il est sceptique et pense qu’on ne respecte pas les textes républicains dans notre pays. Dr Baba Ahmat Baba souhaite qu’un recensement biométrique intégrale, une structure électorale crédible pour les élections libres et transparentes.

Parlant de l’humilité qui doit être accordée aux membres du CMT, il précise qu’on a accordé trop d’humilité dans ce pays et c’est ce qui fait que le tchadien n’a plus peur de commettre de crimes qui soient économiques ou à l’atteinte physique de ses concitoyens. Au sujet de la dissolution du CMT, l’homme politique pense que si le CMT est dissous et si la charte est modifiée, il n’y a pas des raisons pour que le CNT dont la mise en place vit de la charte reste, il doit partir également.

Pour Korom Acyle Dagache, président national du mouvement citoyen notre Tchad, c’est une impression de satisfaction, dans la mesure où notre pays vient de franchir un cap important dans la marche de son histoire politique. Selon lui, le rapport présenté par la commission ad hoc requit l’assentiment de tout le monde et les résolutions seront rendues exécutoires. A propos de la prolongation de la durée de la transition, il souligne que la charte a prévu les closes de sa révision dans la mesure où l’on pourrait aller au-delà de la durée telle que fixée.

Jules Doukoundjé

Les débats sur la conclusion de la synthèse de la thématique 2, « forme de l’Etat, constitution, réformes institutionnelles et processus électoral » ont repris jeudi 29 septembre 2022 au palais du 15-janvier de N’Djamena. La parole a été accordée à la travée bleue constituée des leaders des partis politiques. Leurs interventions sont trop controversées sur la forme de l’Etat : Etat unitaire fortement décentralisé et le fédéralisme. Reportage !

Abdelkerim Brème, « L’Etat unitaire fortement décentralisé fonde l’unité des filles et fils du Tchad. Cela cadre avec notre devise ‘’Unité-Travail-Progrès’’ ». Il estime qu’il ne se pose pas de problème. L’important dit-il, c’est unir les forces pour apporter le concret au pays. Pour Malloum YoboÏdé, porte-parole de l’alliance pour la victoire, on ne peut pas parler de la forme de l’Etat sans parler de la constitution. La forme de l’Etat affirme-t-il, se trouve dans les dispositions de nos législations. « Pendant les discussions sur cette thématique, les délégués ont suggéré la mise à jour de la constitution de 1996 qui consacre pour le Tchad un Etat unitaire fortement décentralisé. Chose curieuse, il y a eu des ratés et nous n’avons pas pu mettre en place cette forme de l’Etat », explique Malloum YoboÏdé. Il soutient que malheureusement, il n’y a pas eu transfert de compétence. Ce sont des choses à corriger pour avancer car peu importe la forme de l’Etat. Issaka Mahamat estime pour sa part que, seul le referendum est censé à décider. Peu importe la forme de l’Etat, l’essentiel c’est de corriger les injustices et la mal gouvernance et éviter des referendums qui vont couter chers au pays. Le peuple seul peut décider de son sort.

Mme Yanyam Randjibaye, déléguée du parti Convention pour la démocratie et le fédéralisme (CDF) ne voit pas les choses de la même façon. A son avis, on parle de la constitution de 1996 or, celle en cours va passer au referendum avant la forme de l’Etat. « A ce que je sache, dans la constitution on doit insérer la forme de l’Etat que nous voulons. Mais si la constitution passe avant que la forme de l’Etat vienne, je me demande réellement ce qu’on va faire. Ou bien il y aura trois referendums, deux sur la constitution et un autre sur la forme de l’Etat ? Or dans la synthèse on parle de deux referendums », s’interroge-t-elle. Namdi Tchamsala du parti PLT déclare qu’il revient au peuple de choisir la forme de l’Etat qui le convient. « Nous sommes des arbitres et nous usurpons la place du peuple. Telle est ma position », se prononce-t-il.

Le président du RPR Mahamat Seïd, exprime la souveraineté du DNIS est prise en otage. « Pendant les débats des sous-commissions la majorité a opté pour le fédéralisme mais à notre surprise c’est l’Etat unitaire qui est arrêté. Cette forme de l’Etat n’a rien du tout apporter de positif au Tchad depuis 62 ans. L’expérience prouve qu’il faut changer la forme de l’Etat », argue-t-il. Les débats ont été suspendus pour reprendre dans l’après-midi.

Moyalbaye Nadjasna

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