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Suite aux événements tragiques survenus le 20 octobre dernier à Moundou qui a causé plus de 20 morts et 150 blessés, et des dégâts matériels, une délégation gouvernementale séjourne depuis 27 octobre pour calmer les esprits et véhiculer le message de paix.

La mission est conduite par le ministre d'État, ministre de la production et de la transformation agricoles Laoukein Kourayo Médard et le ministre des hydrocarbures et de l'Énergie Ndjérassem Le Bémadjiel. La délégation a échangé avec le Conseil des sages de la ville de Moundou (CSVM) ce 31 octobre à la résidence du gouverneur. Le Conseil dénonce le comportement de certains responsables en charge de la sécurité lors de la manifestation du 20 octobre.

En réponse à la préoccupation de la délégation gouvernementale, Bétoudji Mbainaïnda très remonté, le président du CSVM a fustigé les propos tenus par le commandant de zone de défense n°9 pointant du doigt accusateur en disant que « les Ngambayes auraient envisagé massacré les musulmans et il promet les tuer un a un ».  Toujours selon Bétoudji Mbainaïnda, Moundou est une ville qui n'a rejeté aucune ethnie et aujourd'hui à cause de cette manifestation « les Ngambayes dans leur ensemble sont diabolisés ». Quel intérêt trouve-t-on dans la manifestation lorsqu'il y a des morts s'est interrogé le président du CSVM? Le conseil rejette cette accusation dépourvue de fondement.

M. Bétoudji poursuit en affirmant que lors de la manifestation les hommes habillés en civiles ont tiré sur les manifestants ce qui a occasionné des débordements avec ses conséquences. Le conseil interroge la délégation « comment peut-on faire la paix avec les enlèvements ? Comment peut-on faire la paix lorsqu’une partie de la population détient des armes ? ». Pour finir le Conseil de sages, promets de relayer les informations auprès de la population pour la paix et le vivre-ensemble.

Avant cette rencontre la délégation a fait face aussi à la colère de l’évêque de Moundou Joachim Kouraleyo qui a dénoncé, dans un audio, le discours des autorités le qualifiant de propagande. Il est allé plus loin en affirmant à la délégation d’avoir choisi le moindre mal « c’est choisir le mal. Et le mal que vous avez choisi s’est bien produit. Il s’est traduit par plusieurs morts et des blessés. Maintenant vient le moment de justifier. Cela n’étonne pas celui qui a le béaba de la politique, l’État n’a jamais accepté d’accepter ses responsabilités lorsqu’il y a des morts. Lorsqu’il commet des injustices. Et cela n’est pas étonnant, ce n’est pas nouveau non plus.. La nature des régimes militaro-dictatoriaux est de commettre le crime et par la suite de chercher à couvrir ce crime », a dit le prélat. Il a aussi demandé aux autorités qui véhiculent cette propagande s’ils sont dignes devraient démissionner au lieu de chercher à cacher la vérité.

Mbaiwanodji Adrien

Le bureau de la section provincial du Parti Africain pour la Paix et la justice sociale (PAPJS) du Logone assiste les blessés de la manifestation du 20 octobre dernier a Moundou contre la prolongation de la transition de deux ans.

Le PAPJS vient en aide aux blessés de la manifestation du 20 octobre dernier au service de chirurgie de l'hôpital provincial de Moundou. Le président de ce parti accompagné des membres de son organisation ont assisté ce lundi 31 octobre une vingtaine les blessés.

Selon M. Asrangar Djimassal président provincial de PAPJS les forces de défense et de sécurité se sont comporté de façon violente le jour de la manifestation. Il appelle à une enquête transparente et indépendante afin de situer la responsabilité des auteurs et coauteurs de ces actes qu’il qualifie de barbares.

Pour finir, il affirme « la violence engendre la violence, elle ne peut est la solution ». Il invite toutes les corporations à véhiculer le message de paix gage de développement.

Mbaiwanodji Adrien

Le coordonnateur de l’association Humanitaire Al-moussa’ada a animé un point de presse ce dimanche 30 octobre 2022 au siège de la dite association sise au quartier Diguel dans la commune du 8ème arrondissement de N'Djamena. Ce point de presse est relatif aux événements tragiques du 20 octobre. Reportage.

A l’entame de ses propres Moussa Abdoulaye Youssouf se  dit écorché par la douleur de ces événements inoubliables dont tout le monde a été  témoins et dit que la violence ne produit rien de bon « la violence, la violence mes chères  compatriotes, que peut-elle produire de mieux? Que peut-elle donner de meilleur? Que peut-elle fournir de bon? »  Toutes  ces questions sont des synonymes dit -il. « c'est la peine, qui me fait répéter pour plus d'emphase et d’insistance.  Les larmes ont empli mon cœur depuis et après le 20  Octobre. Une date mélancolique et de deuil, car plusieurs Tchadiens sont tombés en ce jour, pour des raisons de justice et d'égalité », souligne-t-il.

Il poursuit en disant que « ce qui est obtenu par la violence a une courte durée». Il ajoute que bien qu’il y ait de l’injustice et de l’inégalité, ce qui ne manque jamais dans toute société, il y a des voies appelées voies pacifiques et de dialogue, pour se faire entendre. Car, la violence n’engendre que la violence, alors que la paix n’engendre que la paix se lamente-t-il. « Chaque citoyen a droit à la revendication de ses droits et libertés fondamentaux, ce qui est un droit constitutionnel, mais ce droit ne lui donne aucun droit de proclamer la violence tout haut, en se justifiant avec  pour motif : la revendication de ses droits et libertés fondamentaux », a-t-il martelé.

« Je ne saurai manquer de fustiger les comportements violents que ce soit de la part des manifestants ou de la part des agents de l’ordre », dit-il.

C’est pourquoi, « je voudrais saisir la queue de cet instant pour vous dire : mes chers frères et sœurs Tchadiens, ne vous laissez envahir par la haine et la violence pour réclamer vos droits. Ne vous laissez entraîner par aucun politicien dans une insurrection ou dans une lutte sauvage, susceptible de causer des morts et de créer une guerre civile. Car, ce ne sont pas les politiciens et leurs familles qui perdent la vie et qui sont  blessés et couchés sur des lits d’hôpitaux, mais c’est vous seuls et vos familles qui en souffrez »  lance t-il.

En effet, «il y a une autre manière de résoudre nos conflits et de lutter pour nos droits, cette manière qui constitue l’un des principes des Nations unies, l’une des raisons pour lesquelles cette organisation existe : Cette manière de lutter, c’est par la voie pacifique».  La guerre, n’est jamais résolutoire ni bénéfique. Au contraire, elle a toujours été cause des sanglots, des pleurs et des gémissements voire des douleurs et des deuils a-t-il  signifié.

M. Moussa de dire que le vent de la violence dévaste mais celui de la paix construit. « Seule la paix peut construire un État et non la violence» martèle -t-il.

Pour lui les Tchadiens ont la chance d’appartenir à cette nation,  est une nation de diversité, de solidarité et où il y a le vivre ensemble. « Nos problèmes, nous allons les résoudre en famille, autour d’une table de dialogue et non en ayant des armes. Les linges sales se lavent en famille, dit-on ! Nous sommes tous tchadiens, il n’y a ni musulman ni chrétien, ni sudiste, ni nordiste, il n’y a que des Tchadiens » conclut-il.

Haoua Adoum Ibeth

Aujourd'hui 6 sur 10 adultes tchadiens sont infectés par la carie dentaire. Une maladie qui fait de plus en plus rage surtout en cette période où le climat devient frais et stable. Pour ce nouveau numéro chronique santé, Ialtchad a rencontré cet après-midi, 30 octobre 2022, Dr Gon-goto Dingaotoloum Alphet, médecin généraliste à la clinique providence pour faire lumière sur cette maladie qui endommage les dents. Chronique.

Selon le Dr Gon-goto, la carie dentaire est une infection du tissu dentaire. Cette infection est la conséquence d’un manque d'hygiène bucco-dentaire. Il souligne que les causes sont multiples parmi lesquelles, l'hygiène bucco-dentaire inappropriée, l'alimentation concentrée en sucre. «Les personnes qui ont tendance à consommer des aliments sucrés sont exposées à cette infection buccale », a-t-il confié. Il affirme que les bactéries se multiplient plus dans le milieu sucré, dans le glucose et ceux ou celles qui consomment sont touché(e)s par cette maladie, a-t-il dit. Dr Gon-goto affirme qu'elle n'est pas héréditaire, comme certains le pensent. «Les microbes viennent à l'air libre, ce sont des micro-organismes, la carie n'est pas héréditaire. Elle est acquise».

Au sujet de la manifestation de cette maladie, il soutient qu'elle se déclare par une douleur vive au niveau du collet dentaire. «On peut avoir une érosion dentaire et le signe pathognomonique c'est la douleur dentaire» explique-t-il. Il ajoute, que cette maladie à des conséquences graves sur la santé humaine. «Elle peut même entraîner la mort du patient quand les complications surviennent», a-t-il laissé entendre. Il explique que la bactérie au niveau des dents peut migrer jusqu'au niveau du cœur et entraîner une endocardite bactérienne et cette dernière peut entraîner une mort subite chez le patient. Il poursuit que les conséquences sont multiples. Toujours sur les impacts de cette maladie, le médecin généraliste affirme que le patient pourrait extraire ou perdre une de ses dents ou plusieurs si elles sont affectées. Sur la question de la prévention, M. Gon-goto invite tout le monde à se brosser les dents tous les jours, d'éviter de consommer trop de sucre et surtout éviter de grignoter entre les repas. « Il y a des gens qui mangent 5 à 6 fois par jour et ce ne sont pas de repas appropriés », a-t-il dit.

Le médecin généraliste invite la population, atteint ou non de cette maladie à se faire consulter par un dentiste chaque deux 3 à 6 mois. S'agissant du traitement, Dr Gon-goto dit « la meilleure reste la prévention. Prévenir vaut mieux que guérir ». Il poursuit qu'il y a aussi l'extraction dentaire et pour éviter la complication, il faut une biothérapie. Il insiste toujours sur la prévention, «il faut se brosser deux fois par jour surtout avant de dormir, éviter de boire des choses glacées, etc. »

Abderamane Moussa Amadaye

Ce 29 octobre 2022 a eu lieu un point de presse animé par le président du Collectif d'action des jeunes pour la paix et le développement et l'émergence du Tchad (CAJPDET) Mahamat Almahadi Abderamane. Il promet organiser une caravane de sensibilisation de paix  à l'endroit des cordonniers sur l'ensemble du territoire national.

Le point de presse a commencé avec un léger retard. À l'entame de ses propos, Mahamat Almahadi Abderamane affirme que les cireurs, les diplômés sans l'emploi, les motos taxis (clandos) sont les cibles des politiciens. C’est cette catégorie, selon M. Almahadi, qui ont été naïvement entraîné dans le projet obscur de conquête de pouvoir par la violence. Il soutient que ces politiciens jouent sur la frustration des uns et des autres afin d’arriver à leurs fins. Il s'est indigné sur ce comportement qu'il juge irresponsable, « le Tchad se veut un état de droit, tous les auteurs et complices de cette situation dramatique doivent répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes », a-t-il affirmé.

M. Almahadi Abderaman demande les différents partis politiques et autres organisations suspendus d'obtempérer et au gouvernement d'ouvrir un dialogue afin de les écouter et de trouver une solution définitive à cette crise. Enfin, le président a annoncé une caravane de sensibilisation sur l'ensemble du territoire national afin de conscientiser les jeunes cibles, plus particulièrement les cordonniers, a-t-il dit.

Rappelons que cette caravane commencera la semaine prochaine dans la ville de N’Djamena et le reste du pays.

Ousmane Bello Daoudou

Le ministre de la santé en partenariat avec L’UNICEF, le PAM (Programme alimentaire mondial) et OMS ( Organisation mondiale de la santé) organisent depuis vendredi 28 octobre 2022 une formation aux agents enquêteurs pour la collecte des données sur la nutrition à l’école nationale des agents sanitaires et sociaux. Reportage.

Ils sont au total 280 enquêteurs répartis dans 5 salles avec des formateurs qualifiés. Cette formation qui va durer 6 jours est répartie comme suit : 3 jours de théorie, 2 jours de pratique et une journée pour le texte pilote ou les enquêteurs iront texter les outils de collecte des données sur le terrain.

Mahamat Garba Issa, chef de service à direction de la nutrition et de technologie du ministère de la santé dit que cette formation s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de la situation nutritionnelle par la technologie SMART, elle permet d’apprécier la situation nutritionnelle des enfants de 0 à 59 mois et des femmes en âge de procréer de 15 à 49 ans. Elle permet aussi d’estimer le taux de morbidité dans la population en général el les enfants de moins de 5 ans . Cette formation fait aussi partie de la « méthodologie smart » qui est une méthodologie simplifiée standardisée, qui permet d’évaluer  la situation nutritionnelle des enfants de 0 à 5ans.

Il ajoute que cette formation est organisée pour évaluer la prévalence de la malnutrition aigüe chez les enfants de 6 à 59 mois, de la malnutrition chronique chez les enfants de 0 à 59 mois et de l’insuffisance pondérale et d’autres  indicateurs en lien avec l’état  nutritionnel d’un enfant par exemple les pratiques d’alimentation  et d’hygiène. « Les maladies morbides, la diarrhée, la fièvre et il y a aussi les infections respiratoires », explique-t-il. Des indicateurs à collecter par l’équipe  sur le terrain.

Pour lui la nutrition se définit comme un déséquilibre alimentaire entre l’apport  et le besoin de l’organisme d’un enfant ou d’une personne âge. « Lorsque le corps a besoin d’une  quantité d’un nutriment  et n’arrive  pas à avoir ces besoins, il y aura un déficit d’un ou de plusieurs nutriments dans le corps », explique-t-il. Il ajoute qu’à  ce déficit d’autres maladies vont se déclencher et l’enfant va commencer à perdre du poids. Et va tomber dans la malnutrition. Il aura alors des pieds gonflés, des joues gonflées et des côtes visibles, souligne-t-il.

M. Mahamat Garba ajoute que les résultats issus de cette enquête vont permettre au gouvernement et à ses partenaires de prendre des décisions en matière de la nutrition. De planifier des interventions à travers la mise en place des programmes stratégique afin d’améliorer la situation nutritionnelle de la population en générale des enfants et des femmes en particulier. « Avec la crise alimentaire et la situation de l’inondation décrétée par le gouvernement, il est important d’évaluer la situation pour intervenir », conclut-il-il.

Notons qu’après cette formation, les 280 enquêteurs  seront évalués et les meilleurs d’entre  eux seront retenus pour mener les enquêtes dans les 23 régions du Tchad.

Haoua Adoum Ibeth

Abattue par 2 balles réelles selon l’autopsie devant chez lui à Chagoua le 20 octobre dernier lors de la manifestation qualifiée par le gouvernement de transition d'insurrection armée. La dépouille du journaliste Narcisse Orédjé a été enfin levée ce vendredi 28 octobre. Et acheminée au quartier Walia dans la maison familiale pour les funérailles. Ses proches, amis, collègues et connaissances lui ont rendu leurs derniers hommages. Reportage.

Il est 9h lorsque la dépouille du journaliste Orédjé Narcisse est acheminée à la maison familiale vers 10h. Sur place, amis, connaissances, voisins, famille biologique, famille journalistique et associative à la place mortuaire. Dans la foulée, des femmes, des hommes et des enfants vêtues tous en habit noir à l'effigie du défunt et écrit blanc sur noir sur leurs t-shirts, « Justice pour Narcisse». Tout le monde était triste, les visages tirés, les yeux mouillés de larmes. Sa famille, ses amis, ses voisins et certains de ses collègues de travail étaient inconsolables. Plusieurs témoignages parmi lesquels ceux de sa famille et de ses collègues de travail décrivaient un homme paisible, un journaliste sérieux, rigoureux et altruiste. Pour Adnely Carine, la cadette du défunt témoigne que son frère a été abattu devant chez lui à Chagoua par une balle réelle. Selon elle, il a laissé un grand vide que personne ne peut combler dans la famille. « il a pris la charge de la famille et aussi de ses frères et sœurs» a-t-elle dit. Elle ajoute, « après l'obtention de mon bac, il m'a orienté pour le choix de ma filière et financé l'entièreté de mes études», a-t-elle précisé.

Pour Nekoura Josué, vice-président de l'association Libre Afrique Tchad dont fait partie feu Narcisse a intégré l’association en 2017 à la suite d'une formation ténue en août à N’Djamena. Il justifie qu'il a été désigné Secrétaire Général de cette association à la suite d'une Assemblée extraordinaire jusqu'à sa mort. Selon lui, Narcisse était un homme loyal, intègre très professionnel, compétent qui a le sens de responsabilité, Journaliste polyvalent à l’aise dans la presse écrite, à la radio, à la presse en ligne. Il affirme que, « Libre Afrique perd un collaborateur hors pair, toujours disponible », a-t-il dit. Il finit, « Narcisse Oredjé, sache que ton combat pour l'égalité et la justice, les œuvres que tu as commencé, nous allons les poursuivre quoi qu'il arrive. Tu peux en être rassuré ». Il ajoute, «Tout ce monde qui est là en plein midi, est là pour une seule chose la liberté que tu as toujours défendue et qui t'a valu le prix même de libre Afrique internationale», martèle-t-il.

Sa famille maternelle, paternelle, ses collègues de travail et des religieux ont témoigné en parlant d’un homme courageux, brillant et travailleur qui a laissé derrière lui une veuve et un enfant d'un an et cinq mois. Narcisse a été inhumé dans l'après-midi à Kournari. Une localité située à plus de 30 km de N'Djamena.

Noël Adoum
Abderamane Moussa Amadaye

Le consortium des organisations de la société civile en partenariat avec ONG, ASHA, l'association panafricaine et le ministère de l'Environnement ont organisé une conférence-débat ce vendredi 28 octobre au musée national. Cette conférence est placée sous le thème : « les organisations de la société civile face aux défis du changement climatique au Tchad ». Reportage.

L’objectif de la conférence débat est d'expliquer qu’est-ce que : le changement climatique. Mais aussi, sensibiliser et éduquer à la justice climatique.

Mahamat Alifa Abouna président du consortium affirme que cette conférence est l'occasion de se pencher sur la manière dont les organisations de la société civile font face aux changements climatiques au Tchad. Elle vise à faire respecter les obligations face à ces changements, les droits de chacun à vivre dans un environnement sûr, propre, sain et durable pour la jouissance effective de droit de l'homme. Elle sensibilise sur l'interdépendance entre les droits de l'homme, droit à un environnement sain et le droit à la nature, etc. Elle sensibilise sur l'éducation à la justice climatique, les outils de la lutte contre le changement climatique et comment faire respecter les droits fondamentaux et leurs conséquences matérielles explique-t-il.

Le panelliste Hassan Bichara lors de sa présentation dit que le changement climatique provoque des  variations à long terme des températures et des conditions métrologiques. On peut aussi les définir à travers leurs effets, les différents comportements que les gens ont adoptés vis-à-vis de ses phénomènes. Le changement climatique est causé par l'homme. Il contribue à la dégradation du climat par les gaz à effet de serre et la destruction de la forêt, dit-il.  « Dans le monde, sécheresse, crise alimentaire, risque sanitaire, perte de la biodiversité, extinction des espaces animales ». Il a souligné que le réchauffement climatique, la fonte des glaciers, l’augmentation du niveau des mers, l’intensification des pluies dans certaines zones contre la raréfaction des pluies dans d’autres, la crise agro-alimentaire, les conflits qu’il engendre, les inondations qui impactent nos vies, etc. Les défis du changement climatique sont aussi la connaissance des textes nationaux et internationaux sur le climat, la mobilisation et l’engagement des acteurs, l’implication dans la mise en œuvre des politiques environnementales, faire des plaidoyers, prendre des initiatives communes et avoir accès aux financements.

Cette conférence a vu la présence des leaders de la société civile, le représentant du ministère de l'Environnement et bien d'autres invités de marque.

Ousmane Bello Daoudou
Haoua Adoum Ibeth

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