Le président de la transition s'est prononcé hier soir sur les ondes de la télévision et la Radio nationale. Il s'est apaisent sur l'événement tragique appelé jeudi noir. Plusieurs sujets tels que sur les violences, les victimes, la justice, situer la responsabilité et autre. Dr Évariste Toldé décrypte le message à la nation du président de transition.
Dr Évariste Toldé affirme que c'est bien qu'un deuil national soit décrété pour une semaine, les Tchadiens attendaient la réaction du chef de l'État. C'est très sage de sa part, si le drapeau est mis en berne à moins que certains détails puissent être introduits dans cette allocution pour situer le citoyen lambda. Le deuil collectif sera organisé par l'état ou bien par les parents? Cela n'a été pas précisé, beaucoup de personnes s'interrogent si cela doit être une fosse commune ? Remettra-t-on les corps aux parents ou non? Normalement un dernier hommage est à rendre aux victimes pour leur offrir des obsèques dignes. Et charge sera prise par l'état ou par les parents ce point n'a pas été clarifié dans le discours.
Dans son allocution, il a souligné que les politiques et les organisations de la société civile ont pris en témoigne le peuple, mais les cités nommément, les dévoilés reviennent à soumettre à la vindicte populaire. Cela revient à dire qu’ils sont les ennemis du peuple « ce sont eux qui ne veulent pas de la paix au Tchad », dit-il. Selon M. Toldé les négociations et des rencontres ont eu lieu c'est tout à fait normal, cette communication du président de transition est complètement ratée. Ce n'est pas diplomatique de rejeté en posture des échanges d’ordre confidentiels. Ce n’est pas l'honneur de la personne du président. Et de la fonction, du titre même.
Pour Dr Toldé, à la sortie du dialogue les résolutions fortes ont été prises pour la refondation du pays, mais la manifestation a eu lieu le premier jour du conseil de ministre. Donc le premier gouvernement d’union nationale, celui de la refondation a été sous-pression, a agi en réprimant. « Cette refondation commence dans le sang, sur les cadavres, avec le couvre-feu. C'est très mal parti pour la transition phase deux ».
Ousmane Bello Daoudou