Dans le cadre du mois du livre et de la lecture, une conférence débat s'est tenue ce jeudi 17 novembre à la bibliothèque nationale placée sous le thème « la lecture comme unique possibilité de réussite pour les jeunes », elle est animée par M. Djimrassem Thalès. Reportage.
En présence de plus d'une vingtaine des jeunes que la conférence a démarré cet après-midi à la grande salle de conférence de la bibliothèque nationale du Tchad. Dans son introduction, le conférencier a souligné l'importance de la lecture dans la société tout en rappelant aux jeunes d'embrasser la lecture pour découvrir les nouveaux mots, les vocabulaires, les nouvelles expressions et elle permet de cultiver l'esprit puis la prise de parole en public. Selon lui, l'environnement joue un rôle fondamental pour les lecteurs car ces derniers ne peuvent pas lire dans un endroit bruyant. Le conférencier dit aux participants de faire la lecture tout en prenant note et d'élaborer une fiche de lecture et des citations pour mieux s'orienter. Toujours selon, l'unique façon d'aimer la lecture, c'est de lire de manière perpétuelle et avec de la volonté.
Pour Monsieur Mahamat Adoum, participant à cet échange, cet exercice lui a permis de savoir davantage la nécessité de la lecture et de faire connaissance avec des nouvelles personnes amoureuses comme lui, de la lecture. Il confie qu'il est arabophone de base mais grâce à la lecture, sa volonté d'apprendre et surmonter les défis, il lit, écrit et parle couramment français. Il estime que la lecture est l'unique moyen d'apprentissage et d'ouverture vers le monde extérieur, la culture etc. « J'encourage la jeunesse de se donner à cet exercice », a-t-il déclaré. M. Natacha, élève en classe de terminale qui a aussi pris part à cet échange, affirme que ça été un moment important pour elle, surtout qu'elle est en classe d'examen. Elle souligne que grâce à cette conférence, elle a compris l'importance de la lecture au-delà des études, c'est un moyen qui permet à une personne d'avoir une place en société, d'être respectée et se défendre, a-t-elle laissé entendre.
Noël Adoum
Suite au communiqué officiel publié en date du 16 novembre, par le ministre de l'Administration, du Territoire, de la Décentralisation et de la Bonne Gouvernance M. Limane Mahamat, relatif au régime des partis politiques et des associations de la société civile les rappelant à l'ordre et au respect des textes en vigueur. Ialtchad Presse est allé rencontrer le Directeur des Affaires Politiques et l'État civil, M. Ngartoloum Bimian pour détails et explications sur ce sujet délicat. Reportage.
Tout regroupement ou coalition entre les partis politiques et les associations civiles à caractère apolitique ne poursuivant pas les mêmes objectifs est strictement interdit, affirme le ministre de l'Administration du territoire, de la Décentralisation et de la Bonne gouvernance M. Limane Mahamat dans son communiqué publié en hier 16 novembre. Selon lui, l'infraction aux dispositions légales constitue une faute grave qui expose ses auteurs à des sanctions. Interrogé par la rédaction, le Directeur des Affaires Politiques et de l'État Civil, M. Ngartoloum Bimian explique. Selon lui, les partis politiques sont régis par la loi n°32 portant charte des partis politiques en République du Tchad. Il affirme que dans l'article 45 de cette loi, dispose que, « les partis politiques peuvent contracter librement des alliances, se regrouper ou fusionner». Une alliance de partis ne peut avoir une personnalité juridique propre. Il souligne que dans un État de droit, les alliances et les regroupements doivent être rendus publics sans délai et les instruments consacrant ces alliances ou ces regroupements doivent être déposés au ministère en charge de l'administration du territoire dans un délai de 15 jours sous peine de nullité. En cas de non-respect selon le même article, «la nullité est prononcée par la Cour Suprême saisie à la requête du ministère en charge de l'administration du territoire».
Pour les associations, M. Bimian précise que, l'article 29 de l'ordonnance N°23 dispose que les associations d'une même nationalité ont la faculté soit de s'unir en groupements ou fédérations, soit de créer des sections ayant un siège distinct. Il poursuit que le regroupement ou la fédération d'association est ténu à l'autorisation selon les règles de la présente ordonnance. Toute association qui adhère à un regroupement ou fédération doit inclure une disposition ad hoc dans ses statuts, éventuellement par modification statutaire prise dans les formes et faisant l'objet d'une autorisation. Ne peuvent se grouper où se fédérer que les associations ayant des buts analogues et une activité axée sur les problèmes identiques. Ils soutient que « les associations ne sauraient se regrouper entre elles que si elles poursuivent les mêmes objectifs et que leurs textes statutaires les y autorisent», a-t-il conclu.
Depuis que le communiqué a été publié, plusieurs s’interrogent si les principaux acteurs des évènements du 20 octobre, particulièrement Wakit Tamma en coalition avec certains partis politiques notamment les Transformateurs, le Parti Socialiste sans Frontière sont dans la mire du gouvernement.
Noël Adoum
Le ministre de La production et de la transformation agricole M. Laoukein Kourayo Médard a organisé une évaluation de la campagne agricole 2022-2023 dans la zone soudanienne ce jeudi 17 novembre à l’Association tchadienne pour la Non-Violence de Moundou pour faire l’état des lieux qui prévaut sur le terrain.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre D’État en personne, en présence du gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibn Oumar Mahamat Saleh, les responsables des services à différents niveaux, ainsi que les délégués du ministère. Dans son mot introductif, le gouverneur de la province du Logone occidental a déclaré qu’il est de notoriété publique que toutes les provinces du Tchad sont affectées par les effets du réchauffement climatique, la province du Logone occidental n’a pas échappé. Le réchauffement climatique a provoqué des variations spatiales temporaires des pluies qui occasionnent la perte de plusieurs milliers d’hectares de superficie cultivable. En considération de tout ce qui précède, poursuit-il, le bilan de production de toutes les cultures sera certainement en baisse.
Le gouvernement doit appuyer les producteurs pour réussir la culture de contre saison, appuyer les petits producteurs maraîchers avec des motos pompes, engrais et semence améliorée, renforcer le stock de L’ONASA, continuer à moderniser l’agriculture, ceci pour aider à faire face à la sous production de cette année et prévenir, d’autres crises alimentaires et nutritionnelles.
M. Laoukein Kourayo Médard invite les techniciens des provinces et ceux de services centraux, à se pencher sur ce que nous réserve cette situation en termes d’évolution et de dégradation hydrologique, phytosanitaire, alimentaire et nutritionnelle, ceci passe par l’appréciation de la tendance de la campagne agricole et les perspectives qui pourraient en résulter.
Le ministre rassure que le gouvernement de transition est conscient de la gravité de la situation et ne ménagera aucun effort pour le résorber. Il poursuit en affirmant que cette évaluation regroupe les délégués venus des provinces du moyen Chari, du Mandoul, Logone oriental et le Logone occidental, fera la lumière sur situation de la campagne agricole et proposera des mesures idoines pour l’accompagner.
Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse
L’atelier de formation des journalistes organisé par l’Union des journalistes tchadiens avec l’appui de la Haute Autorité des Médias audiovisuels est à son troisième jour. Au menu c’est la question des entorses et des institutions de régulation qui a été abordée ce jeudi 17 novembre à la Maison des Médias du Tchad au quartier Moursal.
Tout est commencé par le compte rendu de la journée précédente par le rapporteur Ahmat Mahamat Hassan aussitôt après ce compte rendu. Le premier présentateur Dedjébeé Bob conseiller à la HAMA souligne qu'au Tchad malgré le fait que les médias sont régis par des textes et des règles professionnelles soient encadrés par les organes de régulation et d'auto-régulation, le traitement de l'information reste toujours problématique dans le secteur de la presse écrite et audiovisuelle. Il relève entre autres le parti pris, l'absence d'équilibre dans l'information, la divulgation des fausses informations. Il soutient que c'est à partir des auditions de la HAMA portant sur des violations flagrantes de la déontologie journalistique qu’il affirme cela.
Le deuxième présentateur, Me Adolphe lui a abordé le thème :le rôle de l'observatoire dans l'exercice de la profession du journaliste au Tchad. Il a expliqué le rôle de la HAMA et de l’ODOMET et le fait que ces organisations sont aussi des ressources. Au sujet de la HAMA, il soutient qu’une institution de l'État qui inflige des sanctions en cas de dérive et ODOMET est une association des médias basée sur un statut et le règlement intérieur qui est un observatoire d'elle- même.
Enfin, après cette présentation les journalistes en formation ont reçu des d'explications sur le monitoring des médias pour l'autorégulation de la part de leurs collègues M. Gata Nder et Djimadoum NGoka Kilamian. Outre son rôle de mécanisme de réglementation, le monitorage des médias présente un intérêt plus large pour les processus électoraux qui concerne l'évaluation de l'équité des élections en termes de libertés d'expression. Cela permet d'apporter un éclairage contextuel aux résultats des élections et d'en faire une analyse plus approfondie et met en relief l'impartialité des médias.
Ousmane Bello Daoudou
La salle de la réunion de L’ATALTRAB de Moundou a servi de cadre ce mercredi 16 novembre à la réunion sur le plaidoyer en faveur de la vaccination contre Covid-19, la rougeole, et la poliomyélite.
Une rencontre de travail organisée par la délégation provinciale de la santé publique et de la prévention du Logone occidental. Ont pris part, le secrétaire général du département du Lac-wey, Tordjibaye Ngarhouba, les délégués des arrondissements, les chefs des quartiers, les responsables de centre de santé, les leaders religieux et les leaders d’opinion.
Selon Dr Djimadoum Dionadji Médecin chef du district sanitaire de Moundou, c’est une rencontre en faveur de la vaccination et de la prévention contre Covid-19 , et l’introduction de la seconde dose de vaccin anti-rougeoleux, et le vaccin polio injectable dans le programme élargi de vaccination de routine. Nous voulons à travers cette réunion de plaidoyer poursuit-il susciter l’adhésion massive au niveau de différentes corporations, mais aussi leur implication dans la mise œuvre des activités vaccinales de routine. C’est l’occasion de partager des informations relatives à la prévention et à la vaccination contre la COVID-19, contre la rougeole et la poliomyélite renchérie Djimadoum Dionadji. Il faut situer le rôle de chaque acteur pour nous aider à relever le défi lié à la vaccination. Les parents ont le devoir de faire vacciner leurs enfants, et aussi un droit pour les enfants d’être protégés des maladies. S’il y a refus ou réticence de la part des parents de faire vacciner les enfants c’est par méconnaissance, sinon la vaccination demeure la seule protection des enfants. Cela devait interpeller les parents.
Au sujet des rumeurs sur les méfaits de la vaccination, le gouvernement veuille à la santé de sa population particulièrement tous ces efforts déployés par le gouvernement visent promouvoir le bien-être de la population, il serait difficile au gouvernement d’amener des produits de sources douteuses pour l’administrer à sa population, je rassure les citoyens de l’innocuité des produits, des antigènes utilisés dans le cadre de la vaccination de routine et contre COVID-19, a-t-il affirmé.
Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse
Depuis les évènements du 20 octobre ayant causé des dizaines de milliers de morts, les organisations de la société civile multiplient des campagnes pour véhiculer les messages de paix. L’Association Initiative Nationale pour la Cohésion sociale et la Paix n’est pas restée en marge. Cette Association a échangé ce mardi 15 novembre 2022 avec les chefs des différentes communautés de la province du Logone occidental.
Pour Démbadjé Gabine présidente de l’association, il est inadmissible que de tels actes se passent dans un État qui se veut démocratique. Les autorités sont aussi des pères, je les invite à écouter la voix de la jeunesse et aussi écouter la douleur des familles qui ont perdu leurs proches durant cette manifestation violemment réprimée. Pour faire la paix, le gouvernement de transition doit trouver des solutions aux maux qui empêchent l’épanouissement de la jeunesse tchadienne. « On a besoin de la jeunesse », poursuit Mme Gabine qui appelle la jeunesse à entreprendre la voix du dialogue pour résoudre ses problèmes. « Nous sommes condamnés à vivre ensemble que le politique ne fasse pas de la manifestation du 20 octobre une récupération », a-t-elle déclaré .
Pour finir Mme Démbadjé Gabine lance un vibrant appel à tous les Tchadiens de vivre ensemble, la diversité ethnique et multiconfessionnelle est une richesse pour le développement de notre pays.
Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse
Les activités du mois de livres se poursuivent à la bibliothèque nationale ce 15 novembre par une conférence-débat sous le thème. Lire pour surmonter nos appréhensions présentées par l’écrivain Djimrabaye Boumgar.
À l’entame de la conférence, le conférencier Djimrabaye Boumgar a défini l’appréhension comme la crainte, l’angoisse, la peur de se lancer dans quelques choses, c’est également une inquiétude qui peut à tout moment se transformer en peur si on ne la maîtrise pas.
M. Djimrabaye de dire que la seule meilleure façon de surmonter son appréhension c’est la lecture. D’abord il cite avantage de la lecture comme étant Une amélioration de nos vocabulaires, de nos raisonnements, de la concentration et de la pensée cultivée. Selon lui la lecture peut nous convertir en bien ou en mal, mais dans tous les cas elle nous permet de réfléchir, sinon il n’y a pas un mauvais livre, a-t-il déclaré.
Il ajoute qu’il faut lire pour vivre très longtemps. À son avis, la lecture stimule le cerveau, diminue le stress, améliore la connaissance, accroît le vocabulaire, améliore la mémoire, développe la capacité d’analyse, améliore la concentration et la rédaction. Elle permet d’accompagner les enfants dans les débats politiques, social et affectif .
Comment surmonter ses appréhensions, le conférencier dit « lire, c’est apprendre pour mieux comprendre et soigner ses appréhensions », il ajoute que pour vaincre ses appréhensions, on doit lire pour ne pas se juger pour apprendre à mieux s’organiser et comprendre que tout est relatif. M. Djimrabaye Boumgar conseil la lecture pour vaincre nos méfiances, nos haines, nos peurs et préjugés.
« Il n’y a pas que les livres, lisons tout, la vie, les panneaux de signalisation pour notre sécurité, les affiches murales pour n’est rien rater. Ne lisons pas seulement, mais produisons aussi en retour nos livres qui sont nos propres pensées ».
Donatienne Rakindang
L'union des journalistes tchadiens (UJT) en collaboration avec la Haute Autorité des médias et de l'audiovisuel (HAMA) et la maison des médias du Tchad organisent depuis ce matin un atelier de formation sur la responsabilité sociale du journaliste et le rôle d'un observatoire des médias à l'intention des journalistes de différents organes de la capitale à la maison des Médias du Tchad. Initialement prévue à 10h, la cérémonie a commencé avec un retard d'une heure de temps.
Dans son mot introductif Abbas Mahamoud Tahir président de l’UJT soutient que notre pays traverse un moment décisif de son histoire avec la transition politique actuelle, l'organisation du dialogue national inclusif et souverain et la période post dialogue. Selon lui, ce moment demande de nous en tant professionnel des médias de mettre nos énergies, nos savoir-faire au service de notre nation pour contribuer à sa refondation. « Nous avons le devoir de véhiculer le message qui renforce l'unité nationale, la cohabitation pacifique et l'amour de son prochain tout en respectant nos lignes éditoriales, le code d'éthique et de déontologie et aussi un cadre d'échange afin de jouer pleinement notre rôle en tant que quatrième pouvoir ».
Abderaman Barka Doningar, président de la Hama et de l'audiovisuel (HAMA) souligne lui qu’à travers cette formation « vous échangerez sur le discours de haine et ses impacts sociaux et le rôle social du journaliste à l'ère numérique ». Il a parlé aussi des conséquences du non- respect du code d'éthique et de la déontologie du journaliste tchadien ainsi que la loi. Il demande aux journalistes de respecter le code d'éthique et de déontologie pour ne pas inciter la population à la haine ni de dire des injures ou de faire de la diffamation. Il souhaite que cette formation apporte une grande amélioration dans la production des journalistes tchadiens au profit de la paix, de la stabilité et du développement du Tchad. Il rappelle que le journalisme est à la fois une profession, un métier et un art qui une activité relevant un domaine spécifique et aussi emploi et une carrière qui permet de réaliser des produits appréciables. Pour le premier module présenté par Ali Mahamat Mbodou sur le discours de la haine et ses impacts sociaux, il a axé son intervention sur la haine qui tue virtuellement et constitue une fracture sociale.
Quant à Laora Gondjé, il a expliqué sur le rôle du journaliste et les enjeux à l'ère numérique puis la responsabilité sociale.il dit qu'il faut qu'une presse impartiale, objective neutre dans le traitement de l'information. Les journalistes doivent se doter d'une véritable culture journalistique. Ensuite il affirme qu'une presse numérique est système d'impression professionnel destiné à la production de documents en très grande quantité utilisée par exemple pour créer, imprimer et relier des brochures de tous types pour des entreprises voulant réaliser leur documentation en interne sans passer par des imprimeurs professionnels.
Ousmane Bello Daoudou