Une rencontre s'est tenue ce mardi 2 avril au siège de l'Agence Nationale de Gestion des Élections (Ange) entre le président de la Haute autorité de Médias et de l'audiovisuel (HAMA) Abderamane Barka Abdoulaye et le président de l'Ange, Mr Ahmed Bartchiret. Les échanges ont porté sur la réglementation du temps d'antenne, du temps de parole et d'espace rédactionnel dans les médias privés pendant la campagne pour l'élection présidentielle du 2024.
Un document subdivisé en quatre chapitres qui tient à réglementer la conduite à tenir durant les élections du 6 mai prochain a été examiné.
Dans le chapitre 1 figurent les dispositions générales disent, la présente décision a pour objet la réglementation du temps d'antenne, de parole aux candidats à l'élection présidentielle dont le premier tour est fixé au 6 mai 2024.
Le chapitre 2 parle de l'accès des candidats ou de leur représentant aux médias privés. Il stipule dans son article 5 et 6 que les candidats peuvent solliciter les services des médias privés dans le cadre de la campagne électorale.et ses médias privés sont responsables de leur programme pendant la période électorale. Ils doivent traiter tous les candidats avec équité dans la collecte, le traitement et la diffusion de l'information.
Le troisième chapitre est focalisé sur la diffusion et la publication des messages. L’article 8 de ce chapitre parle de la durée et de la fréquence par semaine doit être la même pour tous les candidats.
Enfin, le dernier chapitre porte sur les dispositions finales qui disent que la campagne électorale dure 21 jours avant la date du scrutin et prend fin vingt-quatre heures avant la date d'ouverture du scrutin.
Ousmane Bello Daoudou
L’Observatoire tchadien des finances publiques a organisé dans un hôtel de la place un atelier de sensibilisation et de formation sur la notion de transparence du secteur extractif et les initiatives de sa promotion au Tchad à l'intention des ONG, des leaders de la société civile et les médias.
Pour le Représentant du Coordonnateur, l'observatoire tchadien de finances publiques (OTFIP) cet atelier constitue une preuve de leur engagement pour une plus grande transparence dans la gestion du secteur extractif au Tchad en particulier les secteurs minier et pétrolier. « OTFIP a intensifié ses efforts pour rendre les informations sur les finances publiques accessibles à travers son site internet et permettre une meilleure compréhension pour une participation active des citoyens dans la gestion publique », dit-il. Il affirme que cet atelier est conçu comme un espace d'échange dynamique combinant présentation, discussion interactive sur les questions-réponses.
De son côté, le représentant de la coordinatrice nationale de ITIE au Tchad Younous Azaki Taha souligne que le but est d'appliquer les principes de base de la bonne Gouvernance et de créer les conditions du développement économique, social répondant aux aspirations légitimes du peuple tchadien. Et Il relève que le passage à la mise en œuvre de la norme 2023 implique au niveau du groupe multipartite sur la question de la lutte anticorruption, d'autres questions de gouvernance au sein des parties prenantes au niveau national.
Ousmane Bello Daoudou
Dans une déclaration commune faite ce vendredi 29 dans une salle de la radio FM Liberté, les membres du Groupe de Concertation des Acteurs Politique (GCAP) déclarent s’attaquer judiciairement au rejet de la candidature du candidat de leur candidat recalé M. Nassour Ibrahim Neguy Koursami par le Conseil Constitutionnel (CC).
Ils affirment que leur candidat est bel et bien de nationalité tchadienne, « il se présentera à l'élection présidentielle du 06 mai prochain. La qualification hâtive de faux et usage de faux imputée à notre candidat à l'absence d’élément matériel, préalable obligatoire à la qualification et la constitution de l'infraction alléguée est loin d’être vraie comme allégué par M. Padaré. Le faux entendu comme une altération frauduleuse de la vérité, de nature causer un préjudice, il peut être commis par altération , fabrication, dénaturation ou suppression d'un écrit authentique ou privé ».
Selon les membres de GCAP, le fait de déclarer tardivement la naissance d'un enfant lui enlève-t-il sa nationalité ? Et même si c'est le cas, l'ordonnance du 02 juin 1961 portant organisation de l'état civil en République du Tchad est abrogée et modifiée en toutes ses dispositions par la Loi 008 du 10 mai 2013 puis par l'ordonnance 002 portant organisant l'état civil au Tchad. Toujours selon le GCAP, si la déclaration de naissance avait été enregistrée en 2015, la validité expliquée par Sieur PADARE parce que la loi ne dispose que pour l'avenir. En conséquence l'ordonnance de 1961 est inopérante en l'espèce.
Pour le GCAP, l'article 157 du Code électoral dit que toute candidature rejetée est notifiée à la l'intéressé par lettre avec accusé de réception dans un délai de 10 jours à compter de la date de réception par le CC. « Le CC n'a pas respecté cette disposition puisqu'en date du 25 mars comme dit la loi, le candidat Nassour Ibrahim Neguy Koursami n'a pas reçu notification du rejet de sa candidature. Il faut le mentionner publiquement que notre candidat est toujours candidat de plein droit et va concourir de grès ou de force le 6 mai où il sera plébiscité et élu par les Tchadiens », disent les membres du GCAP.
Kellou Daoula Adoum
Le Groupe Ialtchad médias a organisé un Iftar hier soir passé à son siège au quartier Mardjandaffack dans le 2e arrondissement de la ville de N’Djamena.
Les responsables du groupe, journalistes, agents, amis, sympathisants et les invités ont partagé ce petit temps dans une ambiance de fraternité. L'objectif de cet iftar est de communier autour d'un repas en partageant le lien social pour consolider la fraternité de l'équipe en partageant les valeurs de la presse les enfants du Tchad ( Ialtchad Presse), liberté, intégrité, objectivité, vérité journalistique.
Dans cet iftar, Ialtchad veut montrer que les enfants du Tchad sont pour un objectif commun apporter leur contribution pour le développement de ce beau pays le Tchad.
Du Borkou à wadi Fira en passant le Ouaddai, N’Djamena, le Guerra, le Barh El-Gazal, le Batha, le Mayo Kebbi, les deux logones, le Mandoul et le Moyen Chari. C'est un Tchad en miniature dans seul but de servir en informant.
Pour rappel, le groupe Médias ialtchad est un groupe de Médias créé en 1999 au Canada pour les enfants du Tchad résident au Canada. Il comprend en son sein la presse écrite, la presse en ligne, une agence de communication label 235, une radio Ialtchad FM 99.5 et bientôt bien d'autres surprises.
Ousmane Bello Daoudou
Un incident a eu lieu à Bongor dimanche 24 mars 2024 entre des douaniers bogobogo et un groupe des jeunes à la suite de la mort d’un présumé fraudeur. Ialtchad a recueilli quelques témoignages ce lundi 25 mars 2024.
Abakar Gadou Goudja, coordinateur régional du Conseil national des jeunes du Tchad (CNJT) section Mayo Kebbi Est hier affirme que dimanche vers 17h un jeune a quitté la ville de Yagoua au Cameroun transportant quelques sacs de sucre sur sa moto. Il a traversé les trois postes de la douane. Selon les explications de M. Goudja après avoir traversé trois postes, il a été poursuivi par les « douaniers bogobogo ». Après son interpellation une dispute a éclaté. Et tout a dégénéré, des tirs d’armes ont suivi causant des blessés. « Trop c'est trop, ses douaniers qui poursuivent des jeunes filant à grande vitesse dans les artères de la ville. Nous demandons à l'État de prendre ses responsabilités d'arrêter cette pratique », dit-il. Toujours selon M. Goudja, ce sont des jeunes diplômés sans emploi qui font le transport des marchandises entre Yagoua au Cameroun et Bongor au Tchad, « ces jeunes sont poursuivis tout les temps par les policiers et les douaniers ».
Des informations confirmées par le maire premier adjoint de la ville de Bongor, Kampeté Norson Hina. Il confirme comme quoi le jeune a été tué par les douaniers lors de ses trafics entre les deux villes. Il soutient que la tension est vive dans la capitale du grand Mayo Kebbi. « Nous attendons que la tension baisse afin de situer les responsabilités. Cet incident à causer 2 morts et 11 blessés », dit M. Hina.
Ousmane Bello Daoud
Kellou Daoula Adoum
Deux jours après le renvoi des vendeurs des chaussures sur la chaussée de l'avenue Maldom Bada Abbas, Ialtchad Presse a interrogé les vendeurs pour les entendre.
Mme Denemadji Roselle, vendeuse, mère de 3 enfants, « je me bats pour mes enfants parmi ces hommes pour vendre des chaussures pour gagner mon pain. Les deux mains doivent s'aider ».
Depuis ces 2 jours, la police municipale nous a renvoyé, je ne sais pas quel est leur motif. Les vendeurs disent respecter la décision, mais regrettent en soutenant qu'ils ont fait des investissements sur des marchandises à perte. « Qui va nous rembourser? Nous avons dépensé beaucoup d’argent. Nous voulons que la mairie nous laisse travailler, s'ils veulent interdire la vente sur le trottoir, qu’ils le fassent l'année prochaine », disent les vendeurs.
Dinguemadji Allahdoum Thierry, vient de la ville de Moundou, il est vendeur des chaussures, diplôme sans emploi et marié. Il fait des kilomètres pour exposer ses articles chaque mois de ramadan à N'Djamena. « Nous ne savons pas la raison pour laquelle nous sommes renvoyés. Avant, ils venaient avec un reçu de 3 000 F CFA que nous payons, mais cette année on ne sait pas pourquoi ils refusent de prendre ». Selon lui, tous ces vendeurs ne vivent pas ici. Il y a ceux qui viennent de Sarh, Moundou, Doba...bref, la majorité vient des provinces ». Ils demandent à la mairie ou aux délégués de fournir des explications fiables. Ils n’ont pas la chance pour travailler à la Fonction publique, mais ils se débrouillent.
Selon la communiquer de la mairesse de la ville de N'Djamena, Mme Bartchiret Fatimé Zara Douga, demande aux commerçants qui occupent les voies publiques, les vendeurs de viande grillée, aux exploitants des containers, des garages, des ateliers de soudure et tous les autres, de bien vouloir libérer les voies publiques.
De plus, le chargé de la communication de la commune de la ville de N'Djamena M. Izidore affirme que cette activité perturbe la libre circulation et cause les accidents de routes.
Ousmane Bello Daoudou
Kellou Daoula Adoum
L'institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) en collaboration avec la Haute Autorité des médias et de l'audiovisuel ( HAMA) organise une session de renforcement des capacités des professionnels des médias en matière de conduite des entrevues avec les acteurs politiques, du 22 au 23 mars 2024 au siège de EISA au quartier Moursal.
Durant ces 2 jours les journalistes seront formés sur la base du Code électoral, la gestion des élections, le contextuel électoral, et autres afin de mieux couvrir les prochaines élections. Selon le représentant pays EISA Tchad Dr Pierre Kadi Sossou, cette formation vise à équiper les professionnels de médias des outils nécessaires pour comprendre les étapes essentielles du processus électoral et pour aborder les questions de déontologie et d'éthique afin de travailler en conformité avec les normes professionnelles, évitant ainsi tout conflit avec l'organe de régulation des médias, souligne-t-il
M. Sossou affirme que cette session va permettre aux professionnels des médias d'acquérir les compétences nécessaires pour couvrir les activités politiques, notamment la campagne électorale à venir. « Ces séries de formation s'inscrivent dans un continuum visant à souligner l'importance du rôle des médias dans la promotion d'un processus électoral apaisé. Ces activités de renforcement des capacités forment un ensemble complet visant à promouvoir un journalisme responsable et éthique dans le contexte électoral, contribuant ainsi à la promotion de la démocratie et à la prévention des conflits. Je réaffirme notre engagement à soutenir des initiatives de paix dans le cadre du projet d'appui aux acteurs citoyens tchadiens et aux élections financées par l'Union européenne que je remercie ici », conclu le directeur pays AISA
N.D.M
M. Hissein Yaya, un père de famille a été assassiné à bout portant hier mercredi 20 mars le soir, au quartier Ridina 2 dans le 5ème arrondissement de la capitale tchadienne, Ndjamena, par un locataire de son grand frère.
Selon les témoignages, le locataire M. Hamza Mahamat gendarme de métier a loué la maison du grand frère du défunt Hissein pendant des années. Mais récemment l’épouse du gendarme s’est disputée avec les nièces de son bailleur, les filles de la victime. Ses filles ont pour habitude de tenir un petit commerce de pommes de terre, des œufs et autres devant le portail.
Depuis la dispute, le locataire aurait interdit aux nièces de son bailleur de tenir leur petit commerce devant le portail. Le soir de l'assassinat, les filles du défunt Hissein Yaya ont à nouveau installé leur étal à la devanture de la maison, l'épouse du locataire n’a pas apprécié. Les témoins rapportent qu’elle a appelé au téléphone son mari.
Ce dernier débarque sur le lieu et saccage toute la marchandise. « Le défunt n'aimait pas les problèmes, il s’est plaint de l’attitude du gendarme chez son grand frère, le bailleur du locataire. Quand le présumé assassin M. Hamza Mahamat Hassan Bremé a su que Hissein Yaya a prévenu son frère, il est parti le trouver. Et a tiré deux balles sur la jambe de la victime. Ce dernier a essayé de ramper pour rentrer chez lui, mais le gendarme l’a suivi pour l’achever d’une autre balle à la poitrine », explique le chef du carré.
La scène du crime est occupée par la police nationale, personne ne sait si le présumé coupable est arrêté ou non.
NDM
Une conférence de presse de la 2e Édition du « Forum du Gospel » s’est déroulée ce jeudi 21 mars dans la salle de la médiathèque à l'espace Talino Manu à N’Djamena, capitale tchadienne.
L'objectif de ce forum est de réunir pendant 4 jours, du 29 mars au 1er avril, à l'Institut Français du Tchad ( IFT ) , les chantres, les instrumentistes, les Pasteurs, les managers et toute personne intervenants dans la chaîne du Gospel pour échanger sur la situation du groupe au Tchad, les défis rencontrer par les chantres et mettre en place des stratégies pour les surmonter.
Le forum du Gospel envisage des ateliers de formation, des causeries débats, animées par d'éminents orateurs à la lumière de la parole de Dieu. Cette plateforme se veut un tremplin vers la professionnalisation du secteur gospel. Il sera également question de la mobilisation marketing, de la vente des produits gospels et ses attraits.
Selon les organisateurs, le forum du Gospel est aussi une opportunité de contempler la présence de Dieu, de savourer des cantiques et la musique en présence des artistes gospel de la capitale et de province. « C’est l'occasion de participer chaque soir à des concerts sur le site avec retransmission en direct », disent-ils.
Kellou Daoula Adoum
Dans une déclaration faite ce mercredi dans les locaux de la radio FM Liberté par leur porte-parole Max Kemkoye, le groupe de Concertation des Acteurs Politique (GCAP) dénonce ce qu’il appelle une manœuvre d'invalidation du candidat désigné par le GCAP Dr Nassour Ibrahim Neguy Koursami.
Pour lui, la tentative d'invalidation du dossier de leur candidat désigné pour l'élection présidentielle du 6 mai prochain, Dr Nassour Ibrahim Neguy Koursami, a réuni trois caciques du régime, ont planché sur l'invalidation des candidatures gênantes et qui ne doivent pas passer les mailles du filet du Conseil constitutionnel. Il s'agit de la candidature unique de l'opposition.
Selon lui, les hommes liges de Mahamat Idriss Deby Itno, désignés pour la cause ont trouvé l'occasion de mettre en œuvre l'inclusion tant chantée et tambourinée à tout bout de champ.
Il rapporte qu'il est prévu trois invalidations de candidature, en tête de cible, la candidature de GCAP en l'occurrence celle du Dr Nassour Ibrahim Neguy Koursami.
Le GCAP, s'interroge malgré cette coalition, semble-t-il, de 227 partis politiques et de 1117 associations parmi lesquels, se trouvent les supposés grands et ex-opposants historiques. Ils ont cru comprendre que le candidat a plus de 227 partis politiques, plus de 1117 associations y compris trois ex-opposants égaux, victoire assurée. C'est la peur terrifiante qui semble prendre la tête.
Pour le GCAP, s'il y a des irrégularités, ça ne peut que venir du candidat du MPS en ce sens que quand, comment et où M. Mahamat Idriss Deby Itno DUMPS ? L'ordonnance du 13 janvier 2023 portant statut général des militaires des Forces de Défense et de Sécurité interdit formellement aux militaires de militer dans un parti politique.
Kellou Daoula Adoum