Le parti politique Mouvement national pour le changement au Tchad (MNCT) n'investira aucun candidat aux élections présidentielles du 6 mai 2024 prochain. Cette déclaration a été faite le vendredi 15 mars 2024 par le président national du parti, M. Mahamat Ahmat Lazina lors d’un point de presse à son siège au 7e arrondissement de Ndjamena.
D'après M. Mahamat Ahmat Lazina, cette décision est prise après une profonde réflexion du parti et découle toujours selon M. Lazina du constat que le MNCT ne s' est pas prêt. « Nous croyons fermement que la participation à des élections doit être motivée par la volonté de les gagner et de servir au mieux l'intérêt de notre pays. Nous avons décidé de ne pas investir un candidat au compte du parti à l'élection du 6 mai 2024 prochain. Participer pour le simple plaisir de prendre part à une élection n'est pas dans notre ligne de conduite » a affirmé M. Mahamat Ahmat Lazina
Enfin, le président du parti soutient que le MNCT ne fait partie d'aucune coalition politique pour soutenir un candidat quelconque.
Maryam Mahamat Abakar
Après 3 jours de discussion, le Groupe de Concertation des Acteurs politiques (GCAP) a choisi son candidat hier mercredi 13 mars à l'hôtel la Persévérance au quartier Chagoua dans le 7e arrondissement de la ville de N’Djamena. Il s’agit de M. Nassour Ibrahim Neguy Koursami le président du parti les patriotes.
M. Neatobei Bidi Valentin affirme, « c'est sur des critères éprouvés, des options politiques, stratégies que nous avons choisi notre camarade Nassour Ibrahim Neguy Koursami le président du parti les patriotes pour représenter les partis d'opposition démocratique à l'élection présidentielle du 6 mai 2024 »
Pour le candidat de l'opposition M. Nassour, les Tchadiens peuvent transcender les considérations éthiques, communautaires ou tribales, montrer que la République compte pour une démocratie plurielle et réelle. « Je suis conscient des défis auxquels la nation est confrontée. L'objectif en tant que candidat est de servir la nation avec intégrité, dévouement et transparence », a-t-il dit.
Il ajoute que le changement est en route pour une alternance garantie par les règles démocratiques.
Ousmane Bello Daoudou
C’était à l’occasion de la journée internationale de la femme, Mme Tova Leigh conseillère aux affaires culturelles et de presse à l’ambassade des États-Unis, a organisé une table ronde avec les femmes journalistes sous le thème « quels mécanismes faut-il adopter pour le leadership féminin en milieu de la presse », ce mardi 12 mars 2024 à N’Djamena au sein de l’ambassade.
Pendant la conférence-débat les femmes journalistes ont énuméré les maux qui les minent au sein de leurs différentes rédactions comme la Violence Basée sur le Genre (VBG), la discrimination, le manque de confiance de la hiérarchie vise à vise d’elles et autres. Pour ces femmes journalistes, le silence doit être brisé, chaque journaliste qui se sent harcelé doit dénoncer cet acte par des moyens intellectuels possibles, elles ne doivent pas subir.
Selon les panellistes, le nombre croissant de femmes en milieu journaliste est à féliciter et à encourager, mais elles sont toujours laissées pour compte malgré le travail impeccable qu’elles font. D’après Mme Halimé panelliste, les défis pour une femme journaliste est à double dimension, elle doit prouver ses compétences, son professionnalisme et travailler deux fois plus que l’homme tout en s’occupant de son foyer, en gardant son dynamisme, pour gagner un minimum de mérite. « Je ne dis pas que tous les hommes sont de profiteurs, il y’a des hommes qui accompagnent les femmes dans la réalisation de leur succès, évidemment, mais ce genre d’hommes sont rares. Il faut que les femmes journalistes réagissent, les actions ne peuvent pas sortir toutes seules. Mes consœurs arrêtez de négocier les missions, l’arme la plus redoutable reste le professionnalisme » conseille-t-elle. Elle exhorte les femmes journalistes à être jalouses du nom qu’elles portent, à marquer positivement leur territoire, d’être stratèges.
Quelques pistes de solutions ont été suggérées et de plaidoyers ont été fait envers l’ambassade des États-Unis d’Amérique à la fin de cette table ronde.
Maryam Mahamat Abakar
L’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANATS) en collaboration avec l'Union des Journalistes Tchadiens (UJT) organise depuis mardi une formation sur l'état civil aux journalistes des médias publics et privés de la ville de N’Djamena qui durera 2 jours (5 au 7 mars 2024) à Bakara.
Selon Mme Amouna Ali Sougui, directrice générale adjointe, cette formation a une importance capitale au moment où le pays s'engage dans la réforme du système de l'État civil en digitalisant le système. « Cette réforme donne un droit à une existence légale qui est le premier droit de tout être humain ». Elle rajoute, « le processus de la réforme entamé et des actions réalisées ne peuvent pas produire des effets escomptés sans le service des médias, sur l'enjeu d'un acte civil ».
Selon Mme Amouna, c'est dans ce cadre que cette formation est organisée, les résultats attendus sont : la maîtrise du lien entre l’État civil et les hommes de la presse, la prise de conscience de l'importance de l’État civil dans la vie d'une personne en fournissant de la documentation juridique de l'état civil nécessaire pour réclamer une identité.
Mme Amouna Ali Sougui affirme que l'état civil permet à un État d'identifier ses ressortissants et de disposer d'informations à des fins des planifications pour son développement.
Ensuite, il sert à établir la fiche signalétique de la population. Il joue également un rôle primordial au cours des opérations électorales pour la mise à jour les listes électorales.
Ousmane Bello Daoudou
Le Groupe de Concertation des Acteurs politiques (GCAP) a animé un point de presse samedi 2 mars 2024 pour dénoncer l'assassinat du président du Parti Socialiste sans Frontière (PSF) Yaya Dillo dans la salle de 27 novembre 2020 de la Radio Fm Liberté au quartier Chagoua dans le 7e arrondissement de la ville de N’Djamena. « Yaya à cause de ses prises de position a été lâchement assassiné et son corps sans vie a été exposé au palais comme trophée au vu de leurs partisans pour démontrer leur pouvoir de transformer ce pays en un pays de non-loi », dit M. Kemkoye.
Les membres du GCAP disent, « l'assassinat barbare de Yaya Dillo et de ses militants nous interpelle tous, même des innocents en ont fait les frais en payant de leur vie ».
Aussi, les membres du GCAP affirment que le système pense qu'en tuant Yaya, la transmission du pouvoir dynastique est assurée. Et que le peuple tchadien sera soumis, vaille que vaille à la dictature, mais. Nous leur disons qu'il se trompe largement parce que Yaya est vivant dans le rêve de chaque Tchadien qui aspire au changement, Yaya est vivant dans nos désirs ardents de liberté et de dignité, Yaya est vivant dans le cœur de ceux qui aspirent à un Tchad juste et prospère. « Yaya a été tué par les armes achetées par l'argent du pétrole tchadien, mais il est mort avec dignité et honneur », disent-ils.
Ils soutiennent vouloir rassurer à leur camarade feu Yaya qu'au nom de tous les Tchadiens ils achèveront l'œuvre qu'il a entreprise pour restaurer la justice, la sécurité et la prospérité pour tous les Tchadiens.
Ousmane Bello Daoudou
Des jeunes se réclamant du parti le Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP) ont animé un point de presse ce 22 février 2024 à la maison de Médias du Tchad. Ils demandent aux militants de s’engager. Dans la foulée, ils proposent la candidature de leur camarade Ahmat Abdelkerim Ahmat au poste du président.
Selon ces jeunes, le parti a au fil des ans a perdu ses lettres des noblesses sur l'échiquier politique faute de leadership et de mauvaise gouvernance du parti. « Cette impasse est créée et entretenue par un groupe de personne prenant ainsi en otages le parti. On ne peut pas rester indifférents », disent-ils. Ils appellent les militants à renouveler leur engagement aux valeurs de paix, de démocratie et l'unité du parti.
Aussi, ils demandent aux jeunes de s’impliquer dans le processus engagé par la Cour Suprême pour prendre activement part à la désignation d'un nouveau président intègre, courageux, visionnaire et proche des militants. Et surtout de la jeunesse. « Le prochain président est un homme capable de défendre les intérêts du parti et du pays face aux multiples défis politiques ».
Enfin, ces jeunes affirment porter leur choix sur leur camarade Ahmat Abdelkerim Ahmat, « il saura faire du RDP un parti moderne, dynamique capable de rassembler toutes les forces vives sans distinction d'origine, de religion autour d'un projet de société inclusive, démocratique et prospère », argument-ils.
Ousmane Bello Daoudou
Suite à l'appel lancé par la plate-forme revendicative « Pacte social » pour une grève d'une semaine du 20 au 26 février, le mouvement n’a pas été suivi par tous. La rédaction a sillonné quelques lycées et hôpitaux de la ville de N’Djamena.
Sur le terrain, les enseignants qui appartiennent au comité de crise ont donné des cours dans certaines classes. Au lycée Félix Éboué, Mlle Madjiyam Parfaite, élève en classe de terminale A4, dit, « nous avons fait cours de français à la première heure, à la deuxième heure l’anglais et à la dernière heure l’histoire ». Selon elle, d'autres élèves ont cru qu'il y avait grève, « ils ne sont pas venus ».
Au Lycée Technique commercial (LTC), la cour est déserte. Les élèves sont rentrés dit Khadidja Moctar Élève en Terminale G1. « Nous n'avons pas fait cours pour cause de grève au sujet de l'augmentation du prix de carburant. Certains élèves ont eu peur de venir à cause de la manifestation. Nous demandons au gouvernement de revenir sur sa décision pour que les enseignants et les travailleurs puissent se payer du carburant et se transporter à leur lieu de travail ».
À l’hôpital de la Mère et de l'Enfant, le service minimum est assuré. Les départements de la chirurgie en passant par la Maternité fonctionnent. « Les infirmiers et infirmières accomplissent leurs tâches », dit un médecin rencontré sur place. Il est de même à l'hôpital National de Référence, tous les services sont ouverts, médecins, infirmiers, infirmières et le personnel d'appui sont à leurs postes.
Ousmane Bello Daoudou
Dans une déclaration faite le 18 février passé à la Maison des médias du Tchad, l’ancien chef du parti socialiste sans frontière (PSF) Dinamou Daram dit être l'unique président de l’organisation.
Dans ses propos, M. Dinamou Daram l’ex-président clame les enregistrements avec le numéro de folio d’autorisation de fonctionner. Il soutient que lors du dépôt de candidature en 2021, son âge ne lui permettait pas d’être candidat c'est pourquoi, dit-il, que le parti avait investi Yaya Dillo Djerou comme candidat aux élections présidentielles de 2021. « C’est moi qui ai invité à toutes les rencontres avec les partenaires et les partis politiques pour représenter ma formation politique ».
M. Daram va plus loin en demande aux militants, sympathisants à demeurer vigilants, car un congrès extraordinaire dans les prochains jours déterminera le candidat à l'élection présidentielle.
Dans un point de presse ce mardi 20 février, les avocats du PSF ont expliqué le contentieux en s’appuyant sur une ordonnance en cessation des troubles et une réconciliation entre M. Dillo et M. Daram éteignant toutes les prétentions de ce dernier. Le parti dénonce une cabale politique pour semer la confusion et barrer la route à leur président Dillo lors des prochaines élections présidentielles.
Ousmane Bello Daoudou
Lors d’un point de presse à la Bourse de travail le 19 février dernier, le collectif des diplômes sans emploi en instance d'intégration à la fonction publique a réclamé l’intégration de ses membres à la Fonction publique.
Le collectif affirme que plus de 80% des diplômés sans emploi vivent dans la précarité et dans la misère. « Il y a ceux qui ont fait plus de 10 ans à 30 ans en quête d'emploi. Le système de recrutement à la fonction publique est déplorable et se fait de manière sélective par appartenance politique, clanique et par copinage », disent les membres.
Le Collectif demande au président de transition d'intervenir. Et au ministère de la Fonction publique de prendre en compte leurs préoccupations rapidement sinon des actions pour se faire attendre seront déclenchées.
Ousmane Bello Daoudou
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l'Alliance Tchadienne Universelle pour la défense des Droits de l'Homme (ATUDDH) exprime sa colère et son indignation face à l'indifférence des autorités suite aux protestations relatives à la hausse des prix du carburant et des chaos engendrés depuis quelques mois.
Le communiqué indique également que cette augmentation injustifiée du prix du carburant à un impact dévastateur sur les familles vulnérables, les personnes à faible revenus, les personnes âgées , etc. Selon ATUDDH, le ministre des hydrocarbures avait récemment promis que le prix de l'essence n’augmenterait pas. Malheureusement, disent les syndicalistes, la réalité est autre. L’organisation demande aux autorités de prendre des mesures immédiates pour remédier à la crise. « La colère grandit tous les jours et risque de déboucher sur des mouvements de protestations avec des conséquences graves ».
L’ATUDDH invite les autorités à encadrer les Agences de voyages qui augmenteront probablement les tarifs de voyage.
Ousmane Bello Daoudou