Dans un communiqué rendu public ce 19 août 2024, le Rassemblement des jeunes Africains (RJA) s'étonne de l'absence du Tchad lors de la commémoration du 80e de débarquement français le 15 août dernier en France, date de la libération de France de l’Allemagne nazis grâce à ses alliés dont les engagés tchadiens ont joué un rôle crucial.
Le communiqué rappelle l’histoire que le Tchad a été le premier pays à répondre Oui à l'appel du général de Gaule pour la libération de la France occupée. Selon Bechir Hassan Oumar, président du RJA dans cette guerre, le Tchad a perdu des centaines de ses fils morts pour libérer la France. « Mais depuis plusieurs décennies les efforts et les sacrifices des soldats tchadiens sont oubliés jour après jour ». Le RJA remercie le président Mahamat Idriss Deby Itno qui a échangé avec les tirailleurs tchadiens à la fin du défilé pédestre du 64e anniversaire de l'indépendance du Tchad. « c'était un échange patriotique avec les anciens combattants immortalisés par une photo de famille ».
« En ce jour commémoratif, le président français Emmanuel Macron a nié les efforts du Tchad tout en oubliant que c'est grâce à des sacrifices des soldats tchadiens qui sont morts pour liberté que la France est aujourd'hui libre. Quelles que soient les manœuvres des autorités françaises qu'elles sachent que l'histoire est déjà écrite en or et que les sacrifices de soldats tchadiens sont gravés dans nos mémoires », a conclu Bechir Hassan Oumar.
Ousmane Bello Daoudou
Le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) avec les organisations des jeunes ont commémoré la Journée internationale de la jeunesse (JIJ) qui se célèbre chaque 12 août, ce 13 août 2024 au Cefod.
Cette cérémonie a réuni beaucoup de jeunes provenant des différentes organisations des jeunes des provinces et de N’Djaména. L’édition de cette année est placée sous le thème : « le progrès à portée de clic : la jeunesse et le secteur numérique au service du développement durable ». Une journée qui vise à mettre en évidence le lien essentiel entre le numérique et l’accélération de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Selon le président du comité d’organisation Issa Ali Barka, le monde d’aujourd’hui est confronté à plusieurs défis dont la grande partie touche la jeunesse. Il s’agit des conflits, le changement climatique, les maladies, le chômage et les inégalités sociales. « Cette situation nous interpelle tous et nous devons agir d’une manière urgente. Conscient de l’apport significatif de la jeunesse dans la création de l’environnement stable paisible et durable est l’un des défis de tous les jeunes du monde en général et ceux du Tchad en particulier », a-t-il indiqué. M. Barka a poursuivi que la technologie de l’information et de la communication offre des possibilités pour accélérer le progrès pour la réalisation des ODD. Toujours selon lui, les jeunes jouent un rôle crucial dans la consolidation de la paix, la résolution des conflits et la cohésion sociale. Il a invité le gouvernement à créer les conditions d’épanouissement pour la jeunesse tchadienne qui est confrontée à plusieurs obstacles.
La représentante résidente de l’UNFPA au Tchad Yewande Osarhienne Odia de son côté, a souligné que c’était le 17 décembre que l’Assemblée générale des Nations-Unies à travers sa résolution 5420 a institué la journée internationale de la jeunesse le 12 août. « La célébration de cette journée révèle d’une importance particulière puisqu’elle constitue une opportunité de mener des plaidoyers auprès des dirigeants pour la promotion des jeunes, de les sensibiliser ainsi que la population sur l’importance de la jeunesse, mais également de renouveler les engagements en faveur de cette vénérable couche de la population afin de pallier aux défis qu’elle rencontre ».
Mme la représentante a ajouté que la population du Tchad va doubler d’ici 20 ans a, il y a déjà beaucoup de jeunes qui souffrent parce qu’ils n’ont pas assez à manger, la malnutrition est élevée dans le pays, les inégalités et le chômage des jeunes sont très avancés. « Pour cela, il faut qu’on investisse dans l’éducation, dans la santé, dans la nutrition et aussi dans le planning familial. Les jeunes ne sont pas seulement nombreux, mais ils ont également la force, le pouvoir et la créativité dans le domaine de l’innovation numérique. Ils disposent des potentiels, des compétences et des connaissances dans le domaine de la technologie de l’information et de la communication pour devenir des agents de changement », a insisté la représentante de l’UNFPA. Mais pour que les jeunes exercent pleinement ce potentiel, dit-elle il est nécessaire de renforcer leurs capacités, leur trouver des opportunités d’emploi, les rendre autonomes tout en assurant leur participation à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des différentes politiques stratégiques de développement.
Nadège Riradjim
À l'occasion de 64e anniversaire de la République du Tchad, la rédaction de ialtchad Presse a eu une entrevue avec Prof Ahmat Mahamat Hassan consultant indépendant ce samedi 10 août 2024.
Pour Ahmat Mahamat Hassan d'une manière théorique comme les autres anciennes colonies africaines de la France et de l'Angleterre, le Tchad est déclaré État indépendant le 11 août 1960.
Selon lui la dépendance politique de la révolution du pouvoir souvent reste redevable à l'ancienne puissance colonisatrice avec ses bases qui sont déployées au Tchad. Le consultant souligne que le Tchad reste toujours dépendant de la France. Il ajoute que les Élites politiques arrivent au pouvoir par la bénédiction de Paris.
Pour lui, au plan économique, le Tchad a connu des avancés après l'exploitation du pétrole en 2003 avec beaucoup des progrès dans les infrastructures routières, sanitaires et scolaires.
Ahmat Mahamat Hassan affirme que le Tchad reste un pays qui est confronté à la crise de l’accession au pouvoir et le règlement politique des conflits par la violence. « La vie civile comme la vie militaire et politique sont dominées par la violence. Elle est illustrée par la violence et les guerres. La pauvreté est le terreau sur lequel prospère la violence ».
Le consultant indépendant confirme que pour que le Tchad retrouve son unité et sa prospérité, il faut résoudre le problème de Leadership et de la gouvernance politique. Il faut aussi un changement de mentalité de la jeunesse sur la citoyenneté républicaine pour que les Tchadiens soient conscients qu’ils ont un destin commun. Aussi conscientiser toutes les générations.
Pour lui, il faut cette refondation fasse une analyse profonde de la crise tchadienne pour construire un état de droit, l’égalitaire citoyenne. Et bannir le repli identitaire, la haine et le rancune. « Personne n'a choisi d'être Tchadien. C'est le résultat du destin et de la colonisation », confie-t-il.
Ousmane Bello Daoudou
Après le musée national, les femmes parlementaires se sont rendues à la Maison nationale de la femme ce 31 juillet pour constater ce que cette maison fait pour les femmes en matière d’autonomisation de la femme.
C’était dans un climat détendu que la délégation conduite par la presidente du Caucus du Parlement Panafricain a été accueillie par le staff de la Maison de la Femme. Selon la directrice générale adjointe de la Maison Mme Kanika Laure Agnès, la Maison de la Femme forme, encadre, donne des cours de perfectionnement, fait la promotion, accompagne les victimes des violences basées sur le genre (VBG), enseigne le leadership et encourage à l’entrepreneuriat.
Pour Nangtoingué Ronel Directrice d’Appui psychosocial, son institution a un service médical en cas de violence conjugale avec blessures. « Nous apportons les premiers soins à la victime. La situation de vulnérabilité expose les femmes et filles à toutes formes de violence ».
La directrice de formation technique et professionnelle Amira Charfadine a rajouté que la direction de la formation technique et professionnelle forme les vulnérables dans la couture, l’hôtellerie, l’informatique, l’alphabétisation et transformation des produits locaux et en climatisation.
Nadège Riradjim
La délégation des femmes parlementaires du Parlement Panafricain (PAP) a visité le Musée National du Tchad ce mercredi 31 juillet 2024.
Les femmes parlementaires venues des autres pays africains et d'ailleurs pour la célébration de la Journée Panafricaine de la Femme qui se tient du 31 juillet au 1er août dans la capitale tchadienne, N'Djamena. Le musée national a été honoré par ces femmes.
Sous un soleil de miel, la délégation du Réseau des femmes parlementaires a été accueillie par l'équipe du musée national à sa tête, le directeur Koumndé Mbaïtoum.
La délégation a eu des explications du chef de service de la conservation et de la recherche du musée national Dilamkoro Leromaye. Pour lui, la 1re découverte paléontologique a été faite en 1961 par le prof Yves Brunet qui datait d'un million d'années et la 2e découverte en 1995 de 5 millions d'années.
Pour la Conseillère nationale Amina Tidjani Yaya, présidente du Caucus des femmes du PAP, l'objectif de cette visite est de faire savoir aux hôtes que le Tchad est le berceau de l'humanité.
Ousmane Bello Daoudou
Le mardi 30 juillet 2024, dans un hôtel de N'Djaména, l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume du Maroc au Tchad, Abdellatif Erroja a organisé une cérémonie pour commémorer le 25e anniversaire de l'intronisation de Sa Majesté le roi Mohammed VI.
Plusieurs personnalités tchadiennes et ambassadeurs des pays amis du Royaume du Maroc ont pris part à la cérémonie. D'après l'ambassadeur Abdellatif Erroja, c'est un moment historique pour le Royaume. « Cette cérémonie revêt une portée à multiples dimensions. Elle constitue un processus continu dans le temps et dans l'espace incarnant le modèle de stabilité institutionnel de Royaume, l'unité nationale et le partage des valeurs communes de cohésion de la nation marocaine », a-t-il indiqué.
Il a aussi souligné que c'est un moment attendu duquel Sa Majesté le roi Mohammed VI évalue les avancées et les réalisations du pays et trace la vision du Royaume pour l'avenir. L'ambassadeur a profité de l'occasion pour parler de la coopération entre le Royaume et le Tchad. « Les relations entre le Royaume et le Tchad se caractérisent par une continuité et un développement au fil du temps. La coopération en matière bilatérale de renforcement des capacités ne cesse de progresser en quantité et en qualité. Le Maroc est le premier investisseur africain au Tchad », a-t-il martelé.
L'ambassadeur Abdellatif Erroja a dit que les relations entre le Tchad et le Maroc se sont renforcées pendant la période de transition et il a appelé les autorités tchadiennes à garder le même élan pour une coopération fructueuse.
Amadou Voundia
Ces derniers jours certains sites d’information du Tchad sont suspendus, dont le dernier est Tchadinfos. Le site a été suspendu durant quatre jours. La raison : l'ancien conseiller à la présidence Abakar Manany demandent à plusieurs médias ligne de retirer les articles le concernant. Face à ces agitations, Reporters sans frontières (RSF) dénonce un acte frauduleux liberticide et appelle les autorités à réagir face à ce type de procédés malhonnêtes flagrants.
Abakar Manany, ancien conseiller à la présidence a pu faire censurer certains médias afin d’effacer les traces de son passage comme ministre conseiller lors de la transition. Le site d’information Tchadinfos.com a ainsi été inaccessible du 26 au 29 juillet de l'année en cours. D'après Reporters sans frontière, l'hébergeur du site, basé aux États-Unis, a suspendu Tchadinfos.com après une plainte pour reprise illégale de contenus déposée par M. Manany, homme d’affaires et ancien conseiller à la présidence.
RSF renseigne que le directeur général de Tchadinfos Mamadou Djimtebaye lui a signifié que Abakar Manany a créé un blog où il a copié-collé tous les articles le concernant. Par le biais de son avocat, il a ensuite contacté leur hébergeur, basé aux États-Unis, en avançant que Tchadinfos a usurpé le contenu de son blog. Ce que Mamadou Djimtebaye rejette d'ailleurs.
RSF dit que Abakar Manany s’est appuyé sur le Digital Millenium Copyright Act (DMCA), une loi américaine adoptée en 1998, qui oblige l’hébergeur à suspendre un site d’information, mais selon les défenseurs de la liberté d'expression, cette loi entrave à la liberté de la presse et porte atteinte aux droits d'informer.
Cependant, Reporters sans frontière souligne que, quand des hommes politiques ou des hommes d’affaires, comme Abakar Manany, peuvent détourner la loi en utilisant des procédés clairement frauduleux pour censurer des informations factuelles vérifiées et suspendre un média en ligne, nous sommes face à un précédent dangereux. Afin d’effacer toute trace de ses activités politiques antérieures au sommet de l’État tchadien, Abakar Manany, a violé, de manière parfaitement éhontée, le droit à l’information en détournant la loi américaine du Digital Millenium Copyright Act. RSF appelle les autorités tchadiennes à réagir face à l’utilisation d’un tel procédé, aussi malhonnête qu’ubuesque, et à protéger l’exercice libre du journalisme.
Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, pour sa part indique qu'au moins quelques autres médias, comme Le Pays, Le N’Djam Post, et l’Agence de presse africaine (Apanews) ont reçu des mises en demeure. Tous ont décidé de supprimer les articles en question, afin que leur site ne soit pas bloqué. Le coordinateur de la rédaction d’Apanews, Abdou Khadr Cissé, a également retrouvé un article de l’agence sur le blog d’Abakar Manany, qui a même laissé la signature du média. « Nous avons décidé de mettre en suspens l’article le temps que les Américains vérifient les informations que nous avons transmises », explique le journaliste.
RSF affirme que le 29 juillet dernier, Abakar Manany a même menacé directement le président de l’Association des médias en ligne du Tchad (AMET), Bello Bakary Mana, lors d’un échange téléphonique.
Dans un communiqué publié ce 31 juillet, l’avocat de M. Manany, Me Jean-Marc Fedida dément en bloque et nie que son client est l’auteur de cette censure. Il soutient que c’est une manipulation pour porter atteinte à l’honneur de son client.
Amadou Voundia
Le Conseil National de Transition (CNT) et le Parlement Panafricain (PAP), organisent conjointement la célébration de la journée panafricaine de la femme à N’Djamena. La Présidente du Comité d’organisation, par ailleurs Présidente du Caucus des Femmes du Parlement Panafricain (PAP), Mme Amina Tidjani Yaya a fait une communication ce 30 juillet 2024. La Journée est célébrée cette année du 31 juillet au 1er août à N'Djamena, la capitale tchadienne.
Selon Amina Tidjani, l’accent est mis cette année sur la mise en œuvre des stratégies des transformations efficaces, durables et systématiques pour l'éducation en Afrique. Cette rencontre est placée sous le thème, « Éduquer une Afrique adaptée au 21ème siècle : construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique ».
La présidente du Caucus des Femmes du Parlement Africain Amina Tidjani Yaya, Conseillère nationale, a souligné que, malgré les progrès significatifs réalisés au Tchad au cours des deux dernières décennies en termes d'accès, d'achèvement et de qualité de l'éducation de base, des disparités persistent sur l’étendue du territoire dans les établissements scolaires. Et, en Afrique, les résultats scolaires restent faibles dans de nombreuses villes.
Elle a ajouté que des thèmes autour d'une table ronde et d’une soirée englobant l'ensemble du spectre de l'éducation et du développement des compétences, depuis l'éducation et le développement de la petite enfance jusqu'à l'enseignement supérieur et professionnel, seront débattus.
La célébration de la Journée Panafricaine de la Femme offre l’occasion à la femme de jeter un regard rétrospectif sur les réalisations, identifier les failles et enfin proposer des pistes de solutions pour corriger les manquements constatés tout le long de leurs analyses, a conclu Amina Tidjani Yaya.
Nadège Riradjim
Suite à l'ordonnance portant restructuration des unités administratives et le projet de loi portant la composition du parlement au Tchad, les ressortissants des Mayo Kebbi Est/Ouest et de la Tandjilé (MKT) ont tenu une rencontre ce 25 juillet au centre Don Bosco, pour demander au gouvernement de retirer cette ordonnance qu'ils jugent injuste.
Dès l’annonce de la nouvelle, les ressortissants de deux Mayo Kebbi et ceux de la Tandjilé ont créé un Comité de réflexion. « Nous avons appris avec stupéfaction le projet de loi qui définit la composition du nouveau parlement et la restructuration des unités administratives », a dit Laouna
Gong Raoul, membre du Comité de réflexion. L'ancien conseiller à la primature affirme que ce comité n'est ni une organisation d'un parti politique ni une association. « Le gouvernement a biaisé le caractère de la représentation à travers ce projet de loi par rapport au nombre des députés. Le Borkou, Ennedi Tibesti ( BET) qui composent 4 provinces, mais avec une population de 450 milles personnes a 21 députés, tandis que le MKT a plus de 4 millions d'âmes n'aura que 20 députés. Cela une injuste criarde », dit Laouna Gong Raoul.
Le Comité de réflexion a rédigé un mémorandum dans lequel quelques propositions sont faites. Le mémorandum rappelle l'histoire tumultueuse du pays pendant laquelle les ressortissants de MKT ont joué un rôle important de par sa force politique, démographique, voire géographique. Ils demandent au gouvernement le retrait de ces ordonnances qui, selon eux, peuvent porter atteinte à la cohésion sociale et à la paix. Ils rappellent au gouvernement que le découpage administratif ne doit pas se faire à des fins électoralistes, mais il devrait tenir compte de la densité de la population et l'identité de chaque peuple.
Les ressortissants de MKT proposent aux autorités des larges consultations avec les différentes élites des provinces dans le but d'aménager le projet de loi avant de décider de son adoption. Dans le même temps, ils réclament aussi plus des sénateurs. Cependant, ils disent être ouverts à toutes les négociations avec le gouvernement pour garantir une paix durable au Tchad.
Amadou Voundia
La société Nationale d'Exploitation minière et de Contrôle (SONEMIC) organise une série des journées de sensibilisation des différents acteurs de la chaîne sur la vulgarisation du cadre juridique national, du 22 au 24 juillet 2024 à N'Djaména.
Ils sont des cadres des différents ministères sectoriels, des enseignants, étudiants et autres experts qui discutent sur le cadre juridique minier tchadien. Pour le directeur général de la SONEMIC M. Abdelkerim, la vision nationale est de faire du Tchad, un pays minier qui respecte les normes internationales et profite pleinement de ses ressources à l'horizon 2030. Selon lui, la mission globale est de promouvoir le développement du secteur minier du pays, le sous-secteur minier artisanal et semi-industriel. M. Abdelkerim a cité les conditions relatives aux demandes d'attribution qui sont le permis de recherche, l' autorisation de prospection, permis d'exploitation des carrières artisanales, semi-industrielles et de l'autorisation d'exploitation industrielle des carrières temporaires et permanentes.
Il a aussi expliqué que l'organisation des exploitations artisanales de l'or et des autres substances précieuses du Tchad est scindée en deux catégories qui sont l'exploitation artisanale traditionnelle (Orpaillage) et semi (mécanisé). Selon lui, l'exploitation artisanale traditionnelle confère à son titulaire dans les limites du périmètre pour lequel elle est délivrée et jusqu'à une profondeur maximale de 10 m, le droit d’exploiter les gîtes alluvionnaires, éluvionnaires ou filoniens de substances de mines. Et l'exploitation artisanale semi-mécanisée donne à son titulaire dans les limites du périmètre pour lequel elle est délivrée jusqu'à une profondeur maximale de 50 m.
Le Directeur général de la SONEMIC a affirmé que les prérogatives de son organisation sont entre autres de servir d'instruments de mobilisation des ressources nationales et extérieures au profit des projets miniers, de contribuer à la réalisation de l'inventaire minier du Tchad, prendre les titres miniers et créer les parts de l'État de 12,5% dans la société d'exploitation semi-industrielle et industrielle. Enfin, le directeur a également dit que son organisation est chargée de contrôler et sécuriser les activités minières de toutes les sociétés sur l'ensemble du territoire national.
Ousmane Bello Daoudou