Ce samedi 31 août, une cérémonie de graduation de la deuxième promotion de l’annexe de l'Université Sacré-Cœur de Milan en Italie en partenariat avec la fondation E4IMPACT et le Centre d’Études et de Formation pour le Développement (CEFOD) Business School (CBS) a eu lieu dans la capitale tchadienne, N’Djaména. Plusieurs domaines de formation étaient concernés.
Ils sont au total 10 lauréats à avoir eu leurs parchemins, issus de la promotion 2022- 2023 dans plusieurs secteurs d'activités parmi lesquels le secteur de l'élevage, l’agrobusiness, le service oil & gaz, bureau d'études bâtiment-accompagnement-services, ainsi que celui de la transformation du blé. Placée sous le thème : « Entreprendre pour un développement durable est une économie résiliente », cette cérémonie a vu la participation de plusieurs acteurs du secteur socioprofessionnel.
Pour Jean Batiste Djatta, directeur général de CBS soutient que le CBS forme des employeurs et non des employés. « Qu'il me soit permis de rappeler l'une des caractérisations assez fragmentées du CBS que l'on trouve un outil de marketing ».
Taiwa Félix Ngangué
Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable M. Idriss Saleh Bachar a lancé la Semaine nationale de l’arbre ce samedi 31 août 2024 au campus de Toukra, Université de N’Djaména, capitale tchadienne, en présence du Premier ministre Allah-Maye Halina et d’autres personnalités.
D’abord, la mairesse de la ville de N’Djaména Fatimé Zara Douga a pris la parole pour souligner l’importance de planter les arbres en expliquant que l’arbre est une grande richesse dans la société. « Les arbres purifient l’air que nous respirons est contaminé par la pollution et nous procurent de l’ombre ainsi que la fraîcheur. Pour lutter contre la dégradation des terres et des effets du changement climatique, les arbres sont une des solutions. N’Djamena n’est pas à l’ abri de la désertification, la destruction des arbres par l’homme et les effets du changement climatique qui sont des menaces réelles pour la ville », a-t-elle indiqué. La première magistrate de la ville de poursuivre que, la protection de l’environnement occupe une place de choix pour les hautes autorités de la République.
Ensuite, le ministre de l’Environnement de la Pêche et du Développement durable Dr Idriss Saleh Bachar, a martelé que le monde fait face aux défis écologiques, menaçant non seulement l’avenir des contemporains, mais également celui des générations futures. « Pour surmonter ces obstacles, il est essentiel que nous unissions nos forces et avancions vers un avenir durable et harmonieux », a-t-il dit. Il a rajouté que pour relever ces défis, le gouvernement s’est engagé en cohérence avec les Objectifs de développement durable (ODD) 2030 et agenda 2063 de l’Union africaine (UA) à renforcer les actions de lutte contre ce fléau afin de réduire leur impact.
Enfin, selon le Premier ministre Allah-Maye Halina, cette semaine de plantation d’arbres, entre aussi dans la droite ligne du programme politique du chef de l’État. « Lorsqu’on parle de la protection de l’environnement, il s’agit de protéger l’environnement, mais aussi la population tchadienne. Beaucoup de bienfaits des arbres ont été relevés. L’arbre est anti-pollution de l’air, il filtre le gaz carbonique et nous renvoie l’oxygène pur », a conclu le chef du gouvernement.
Riradjim Nadège
À un mois de la rentrée scolaire au Tchad, les enseignants n’arrivent pas toujours à s’entendre pour organiser le congrès pour changer le bureau exécutif du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) dont le mandat est expiré depuis mars 2023. Le Comité de crise créé dans la foulée envisage s’organiser en syndicat aussi.
L’ex-Comité de crise du Syndicat des enseignants du Tchad, piloté par Djimoudouel Faustin veut se transformer en Syndicat Indépendant des Enseignants du Tchad (S.I.E.T). Depuis le début de l’année scolaire 2023-2024, les enseignants sont divisés en deux.
Il y a les partisans du bureau exécutif du SET, d’autre part les membres du comité de crise qui demande le départ du Secrétaire général du SET avec M. Ngartoïdé Blaise en fonction depuis mai 2019.Cependant, le mandat de l’ancienne équipe est expiré en mars 2023, soit un an et demi sans l’organisation d’un congrès et la mise en place d’une nouvelle équipe. Toujours est-il que dans cette cacophonie, ce sont les élèves qui feront les frais. Maintenant avec un syndicat bicéphale, la lutte des enseignants ne risque-t-elle pas de se disloquer ? « C’est le principe de diviser pour mieux régner qui est en train d’être appliqué dans le milieu des enseignants. C’est une manière pour le gouvernement de profiter de cette faille pour ne pas respecter le pacte social et certains points de revendication des enseignants », dit Moula Jean-Paul un enseignant en retraire.
Les deux camps s’affrontent souvent sur les réseaux sociaux et même parfois physiquement et verbalement. Sur une place publique à N’Djaména, un groupe d’enseignants discutent à propos de la discorde entre les enseignants. L’un lance « Blaise et sa bande sont les pions du gouvernement. Ils ne se soucient pas de nos vraies revendications. Ils prennent de l’argent au nom des enseignants, mais ils ne font rien. C’est une bonne nouvelle avec la création du Syndicat indépendant des enseignants du Tchad. Là au moins, nous allons nous exprimer librement et décider de ce qu’on va faire ». L’autre répond « Faustin et le comité de crise est une fabrication des transformateurs. Lorsque Succès Masra a été nommé Premier ministre, le comité de crise a demandé aux enseignants automatiquement à reprendre les cours. Chose qu’ils ne voulaient pas faire au temps de l’ancien Premier ministre Saleh Kebzabo ».
Dans ces péripéties et cette guerre de leadership des enseignants, le comité de comité de crise avait porté plainte contre le bureau exécutif du SET pour illégitimité. Dans un premier temps, le parquet avait donné raison au comité de crise. Mais, le bureau exécutif a fait appel, le 19 juin dernier, la Cour d’appel de N’Djaména après délibération a conclu que le comité de crise du SET « n’est pas doté de la personnalité juridique requise pour agir », donc il ne peut pas organiser le congrès. L’ancien comité de crise compte lancer les activités de son syndicat ce 31 août. Cependant, certaines proches du bureau exécutif du SET, renseignent que le congrès serait organisé du 4 au 6 septembre prochain. Le gouvernement à travers le ministère de l’Éducation nationale, disent nos sources, a intérêt à restaurer l’ordre dans le milieu des enseignants à l’aune de la rentrée scolaire qui se trouve aujourd’hui politisé au grand dam des élèves et parents.
Amadou Voundia
L'Union nationale des associations des personnes handicapées du Tchad (UNAPHT) demande au gouvernement de respecter les textes nationaux et internationaux portant protection et promotion des personnes vivant avec un handicap.
Pour Madjitelsem Séverin, secrétaire général adjoint de l’Union nationale des associations des personnes handicapées au Tchad (UNAPHT) et par ailleurs conseiller de la République au Conseil économique et social, la loi 007 qui date de 2007 n’est pas respectée. « Cette loi traite la question de l'accessibilité des femmes, enfants et personnes handicapés à la scolarité, à l'emploi et aux structures sanitaires. Entre 2019 et 2020, un autre décret d’application de cette loi a été pris, mais les défis de la protection et la promotion des personnes handicapées reste à relever car, aujourd'hui elles rencontrent des difficultés à avoir l'accès à l'éducation et à l'emploi, beaucoup sont formées dans les écoles professionnelles à l’intérieur comme à l'extérieur du pays. Cependant, ils se retrouvent à la maison abandonnés à eux-mêmes », regrette-t-il.
Toutefois, ajoute-t-il, le président de la République Mahamat Idriss Deby Itno et le Premier ministre ont réitéré la problématique d'emploi des jeunes comme une priorité. « Donc, nous rappelons les plus hautes autorités au respect de leurs engagements au niveau national et international sur la protection et promotion des droits des personnes handicapées et la disposition de l'article 27 de la convention relative aux personnes handicapées que le Tchad a ratifiée en juin 2019. Ces dispositions de l'article 27 parlent de l'emploi des personnes en situation de handicap et c'est l'État qui a la première responsabilité d'agir en ce sens ».
Madjitelsem Séverin indique que les personnes vivant avec un handicap sont stigmatisées au sein des communautés. « La plupart des Tchadiens pensent que les personnes handicapées sont incapables de bien travailler. Cette mentalité crée des injustices dans le monde du travail. Dans certaines entreprises au Tchad, les jeunes handicapés n'ont pas l'accès à l'emploi. Et, ceci constitue une violation des droits de l'homme. En dehors de la loi 007, il existe d'autres textes et décrets qui protègent les droits des personnes handicapées mais malheureusement leur application pose problème. Notre pays le Tchad est un pays qui a des beaux textes, mais ces textes souffrent d'application, ils ne sont pas traduits dans les faits », fait-t-il savoir.
Le conseiller de la République salue la volonté des hautes autorités du Tchad avec la création d’une agence pour les personnes en situation de handicap malgré le retard de la mise en place de cette agence qui est une recommandation du dialogue national souverain et inclusif. « Je crois que des voix se sont levées au niveau des associations des personnes handicapées via l'union nationale des personnes handicapées qui est la faîtière qui agit à l'échelle nationale, sous-régionale et continentale pour la mise en place effective de l’agence. Cette agence doit jouer le rôle d'interface entre l'État et les partenaires ou les organisions des personnes handicapées vivant au Tchad. J’interpelle les gouvernants, les organisations non gouvernementales, les entreprises et les Tchadiens en général d’accorder une attention particulière aux personnes vivant avec un handicap », clame Madjitelsem Séverin.
Amadou Voundia
Dans un communiqué rendu public ce 19 août 2024, le Rassemblement des jeunes Africains (RJA) s'étonne de l'absence du Tchad lors de la commémoration du 80e de débarquement français le 15 août dernier en France, date de la libération de France de l’Allemagne nazis grâce à ses alliés dont les engagés tchadiens ont joué un rôle crucial.
Le communiqué rappelle l’histoire que le Tchad a été le premier pays à répondre Oui à l'appel du général de Gaule pour la libération de la France occupée. Selon Bechir Hassan Oumar, président du RJA dans cette guerre, le Tchad a perdu des centaines de ses fils morts pour libérer la France. « Mais depuis plusieurs décennies les efforts et les sacrifices des soldats tchadiens sont oubliés jour après jour ». Le RJA remercie le président Mahamat Idriss Deby Itno qui a échangé avec les tirailleurs tchadiens à la fin du défilé pédestre du 64e anniversaire de l'indépendance du Tchad. « c'était un échange patriotique avec les anciens combattants immortalisés par une photo de famille ».
« En ce jour commémoratif, le président français Emmanuel Macron a nié les efforts du Tchad tout en oubliant que c'est grâce à des sacrifices des soldats tchadiens qui sont morts pour liberté que la France est aujourd'hui libre. Quelles que soient les manœuvres des autorités françaises qu'elles sachent que l'histoire est déjà écrite en or et que les sacrifices de soldats tchadiens sont gravés dans nos mémoires », a conclu Bechir Hassan Oumar.
Ousmane Bello Daoudou
Le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) avec les organisations des jeunes ont commémoré la Journée internationale de la jeunesse (JIJ) qui se célèbre chaque 12 août, ce 13 août 2024 au Cefod.
Cette cérémonie a réuni beaucoup de jeunes provenant des différentes organisations des jeunes des provinces et de N’Djaména. L’édition de cette année est placée sous le thème : « le progrès à portée de clic : la jeunesse et le secteur numérique au service du développement durable ». Une journée qui vise à mettre en évidence le lien essentiel entre le numérique et l’accélération de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Selon le président du comité d’organisation Issa Ali Barka, le monde d’aujourd’hui est confronté à plusieurs défis dont la grande partie touche la jeunesse. Il s’agit des conflits, le changement climatique, les maladies, le chômage et les inégalités sociales. « Cette situation nous interpelle tous et nous devons agir d’une manière urgente. Conscient de l’apport significatif de la jeunesse dans la création de l’environnement stable paisible et durable est l’un des défis de tous les jeunes du monde en général et ceux du Tchad en particulier », a-t-il indiqué. M. Barka a poursuivi que la technologie de l’information et de la communication offre des possibilités pour accélérer le progrès pour la réalisation des ODD. Toujours selon lui, les jeunes jouent un rôle crucial dans la consolidation de la paix, la résolution des conflits et la cohésion sociale. Il a invité le gouvernement à créer les conditions d’épanouissement pour la jeunesse tchadienne qui est confrontée à plusieurs obstacles.
La représentante résidente de l’UNFPA au Tchad Yewande Osarhienne Odia de son côté, a souligné que c’était le 17 décembre que l’Assemblée générale des Nations-Unies à travers sa résolution 5420 a institué la journée internationale de la jeunesse le 12 août. « La célébration de cette journée révèle d’une importance particulière puisqu’elle constitue une opportunité de mener des plaidoyers auprès des dirigeants pour la promotion des jeunes, de les sensibiliser ainsi que la population sur l’importance de la jeunesse, mais également de renouveler les engagements en faveur de cette vénérable couche de la population afin de pallier aux défis qu’elle rencontre ».
Mme la représentante a ajouté que la population du Tchad va doubler d’ici 20 ans a, il y a déjà beaucoup de jeunes qui souffrent parce qu’ils n’ont pas assez à manger, la malnutrition est élevée dans le pays, les inégalités et le chômage des jeunes sont très avancés. « Pour cela, il faut qu’on investisse dans l’éducation, dans la santé, dans la nutrition et aussi dans le planning familial. Les jeunes ne sont pas seulement nombreux, mais ils ont également la force, le pouvoir et la créativité dans le domaine de l’innovation numérique. Ils disposent des potentiels, des compétences et des connaissances dans le domaine de la technologie de l’information et de la communication pour devenir des agents de changement », a insisté la représentante de l’UNFPA. Mais pour que les jeunes exercent pleinement ce potentiel, dit-elle il est nécessaire de renforcer leurs capacités, leur trouver des opportunités d’emploi, les rendre autonomes tout en assurant leur participation à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des différentes politiques stratégiques de développement.
Nadège Riradjim
À l'occasion de 64e anniversaire de la République du Tchad, la rédaction de ialtchad Presse a eu une entrevue avec Prof Ahmat Mahamat Hassan consultant indépendant ce samedi 10 août 2024.
Pour Ahmat Mahamat Hassan d'une manière théorique comme les autres anciennes colonies africaines de la France et de l'Angleterre, le Tchad est déclaré État indépendant le 11 août 1960.
Selon lui la dépendance politique de la révolution du pouvoir souvent reste redevable à l'ancienne puissance colonisatrice avec ses bases qui sont déployées au Tchad. Le consultant souligne que le Tchad reste toujours dépendant de la France. Il ajoute que les Élites politiques arrivent au pouvoir par la bénédiction de Paris.
Pour lui, au plan économique, le Tchad a connu des avancés après l'exploitation du pétrole en 2003 avec beaucoup des progrès dans les infrastructures routières, sanitaires et scolaires.
Ahmat Mahamat Hassan affirme que le Tchad reste un pays qui est confronté à la crise de l’accession au pouvoir et le règlement politique des conflits par la violence. « La vie civile comme la vie militaire et politique sont dominées par la violence. Elle est illustrée par la violence et les guerres. La pauvreté est le terreau sur lequel prospère la violence ».
Le consultant indépendant confirme que pour que le Tchad retrouve son unité et sa prospérité, il faut résoudre le problème de Leadership et de la gouvernance politique. Il faut aussi un changement de mentalité de la jeunesse sur la citoyenneté républicaine pour que les Tchadiens soient conscients qu’ils ont un destin commun. Aussi conscientiser toutes les générations.
Pour lui, il faut cette refondation fasse une analyse profonde de la crise tchadienne pour construire un état de droit, l’égalitaire citoyenne. Et bannir le repli identitaire, la haine et le rancune. « Personne n'a choisi d'être Tchadien. C'est le résultat du destin et de la colonisation », confie-t-il.
Ousmane Bello Daoudou
Après le musée national, les femmes parlementaires se sont rendues à la Maison nationale de la femme ce 31 juillet pour constater ce que cette maison fait pour les femmes en matière d’autonomisation de la femme.
C’était dans un climat détendu que la délégation conduite par la presidente du Caucus du Parlement Panafricain a été accueillie par le staff de la Maison de la Femme. Selon la directrice générale adjointe de la Maison Mme Kanika Laure Agnès, la Maison de la Femme forme, encadre, donne des cours de perfectionnement, fait la promotion, accompagne les victimes des violences basées sur le genre (VBG), enseigne le leadership et encourage à l’entrepreneuriat.
Pour Nangtoingué Ronel Directrice d’Appui psychosocial, son institution a un service médical en cas de violence conjugale avec blessures. « Nous apportons les premiers soins à la victime. La situation de vulnérabilité expose les femmes et filles à toutes formes de violence ».
La directrice de formation technique et professionnelle Amira Charfadine a rajouté que la direction de la formation technique et professionnelle forme les vulnérables dans la couture, l’hôtellerie, l’informatique, l’alphabétisation et transformation des produits locaux et en climatisation.
Nadège Riradjim
La délégation des femmes parlementaires du Parlement Panafricain (PAP) a visité le Musée National du Tchad ce mercredi 31 juillet 2024.
Les femmes parlementaires venues des autres pays africains et d'ailleurs pour la célébration de la Journée Panafricaine de la Femme qui se tient du 31 juillet au 1er août dans la capitale tchadienne, N'Djamena. Le musée national a été honoré par ces femmes.
Sous un soleil de miel, la délégation du Réseau des femmes parlementaires a été accueillie par l'équipe du musée national à sa tête, le directeur Koumndé Mbaïtoum.
La délégation a eu des explications du chef de service de la conservation et de la recherche du musée national Dilamkoro Leromaye. Pour lui, la 1re découverte paléontologique a été faite en 1961 par le prof Yves Brunet qui datait d'un million d'années et la 2e découverte en 1995 de 5 millions d'années.
Pour la Conseillère nationale Amina Tidjani Yaya, présidente du Caucus des femmes du PAP, l'objectif de cette visite est de faire savoir aux hôtes que le Tchad est le berceau de l'humanité.
Ousmane Bello Daoudou
Le mardi 30 juillet 2024, dans un hôtel de N'Djaména, l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume du Maroc au Tchad, Abdellatif Erroja a organisé une cérémonie pour commémorer le 25e anniversaire de l'intronisation de Sa Majesté le roi Mohammed VI.
Plusieurs personnalités tchadiennes et ambassadeurs des pays amis du Royaume du Maroc ont pris part à la cérémonie. D'après l'ambassadeur Abdellatif Erroja, c'est un moment historique pour le Royaume. « Cette cérémonie revêt une portée à multiples dimensions. Elle constitue un processus continu dans le temps et dans l'espace incarnant le modèle de stabilité institutionnel de Royaume, l'unité nationale et le partage des valeurs communes de cohésion de la nation marocaine », a-t-il indiqué.
Il a aussi souligné que c'est un moment attendu duquel Sa Majesté le roi Mohammed VI évalue les avancées et les réalisations du pays et trace la vision du Royaume pour l'avenir. L'ambassadeur a profité de l'occasion pour parler de la coopération entre le Royaume et le Tchad. « Les relations entre le Royaume et le Tchad se caractérisent par une continuité et un développement au fil du temps. La coopération en matière bilatérale de renforcement des capacités ne cesse de progresser en quantité et en qualité. Le Maroc est le premier investisseur africain au Tchad », a-t-il martelé.
L'ambassadeur Abdellatif Erroja a dit que les relations entre le Tchad et le Maroc se sont renforcées pendant la période de transition et il a appelé les autorités tchadiennes à garder le même élan pour une coopération fructueuse.
Amadou Voundia