L’Office Nationale pour la Promotion de l’Emploi antenne de Moundou organise la première campagne de sensibilisation et d’information des entreprises sur les mécanismes du Programme d’Appui aux Diplômés sans Expérience et le stage pré-emploi.
Dans son discours de lancement, le secrétaire général (SG) de la province du Logone occidental Tchouzebeu Sindang Basile à rappeler à l’assistance que l’ONAPE, est une institution publique, à caractère administratif, disposant d’une personnalité morale et de l’autonomie de gestion. M. Sindang Basile a déclaré qu’en plus du conseil, de l’orientation, de l’intermédiation qui consiste à mettre les jeunes chercheurs d’emploi avec les employeurs pour une insertion socioprofessionnelle, l’ONAPE a développé plusieurs programmes parmi lesquels le Programme d’appui aux diplômés sans expérience (PADE).
Pour le SG de la province, ce PADE est une réponse aux difficultés liées à l’accès à l’emploi salarié des jeunes. Il consiste à mettre en stage de qualification ou stage pré-emploi pour lier la théorie à la pratique. C’est un cadre d’apprentissage pratique auprès des professionnels de même métier pour acquérir l’expérience professionnelle pour propulser l’employabilité des jeunes.
Le stagiaire est encadré par un tuteur en entreprise et suivi par un superviseur de l’ONAPE pour le conseil et les orientations. C’est un stage d’une durée de 3 mois renouvelables à la demande de structure d’accueil des stagiaires.
Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse
Par un communiqué de presse, le président de l'Union des Journalistes tchadiens (UJT), Abbass Mahmoud a condamné au nom de l'Union des Syndicats des Professionnels de la Presse d'Afrique centrale (USYPAC) l'assassinat du journaliste à la radio Amplitude FM de Yaoundé, Martin Zogo de nationalité camerounaise et dénonce les conditions extrêmes des journalistes dans la sous-région.
Abbass Mahamoud dit apprendre avec tristesse l'assassinat du journaliste camerounais Martinez Zogo. Selon le communiqué, le journaliste a disparu il y a 5 jours, son corps sans vie, en état de putréfaction et dépouillé a été retrouvé dimanche dans une banlieue de Yaoundé. Au nom de l'USYPAC, M. Abbass Mahamoud dit condamner « avec la plus grande fermeté cet acte barbare et brutal qui remonte à un autre âge empreint d'obscurantisme ». Par la suite, M. Mahamoud a présenté ses condoléances et sa sympathie à la famille de la presse des pays de l'Afrique centrale et du Monde. Il ajoute que cet incident odieux révèle l’ampleur des risques graves auxquels sont confrontés les journalistes dans l'exercice de leur travail au péril de leur vie et celle de leur sécurité. Selon lui, « c’est un coup dur porté à la liberté de la presse et aux libertés fondamentales reconnues par les chartes internationales et les constitutions nationales ». Il dénonce également les menaces dont font face les journalistes de l'Afrique centrale dans leur rôle d'informer.
« Les journalistes sont confrontés à de nombreux défis allant de l'emprisonnement, à l'arrestation, à l'enlèvement, aux menaces et à l'assassinat, comme ce qui est arrivé à notre collègue Martinez Zogo, qui a été assassiné alors qu'il pratiquait son travail de journaliste », précise-t-il. L'USYPAC dit joindre sa voix à celle du syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) pour exiger une enquête indépendante afin que le droit soit dit. M. Abbas Mahamoud appelle les gouvernements des pays d'Afrique centrale à œuvrer pour assurer la sécurité et la protection des journalistes et dit être prêt à collaborer avec ces gouvernements pour l'amélioration des conditions de travail des journalistes dans la région et d'assurer leur sécurité.
Abderamane Moussa Amadaye
La Fédération des Jeunes Agriculteurs (FJA) distribue des kits alimentaires aux malades de l’hôpital provincial de Moundou.
Dans le cadre de lancement de ses activités, la FJA a planté quelques centaines des plants et a distribué des kits alimentaires aux patients de l’hôpital provincial de Moundou. C’était en présence du délégué sanitaire de la province du Logone occidental, les représentants des autorités administratives civiles et militaires à divers niveaux, ainsi que le personnel de l’établissement.
Mahamat Nour Salim président de la FJA a indiqué que le choix porté sur son établissement est pour des raisons de santé précise-t-il. « Si l’arbre est considéré comme source de vie et d’espoir, notre action est la manifestation de nos compassions à tous les malades de l’hôpital ». Ce réconfort poursuit-il, est valable pour le corps médical pour son abnégation et son courage quotidien au chevet des malades. Ces quelques kits distribués au profit de quelques malades sont un geste certes modeste, mais c’est de l’amour manifesté pour des personnes vulnérables, a dit M. Mahamat Nour. Le président de FJA demande au directeur de l’hôpital de s’occuper des arbres plantés, car « elles vous appartiennent. Surveillez-les comme vos propres enfants ».
Mbaiwanodji Adrien, correspondant, Ialtchad Presse à Moundou
Abdoulaye Ibet Youssouf, un homme âgé de 80 ans vivant dans le canton de Mandjabok au Ouaddaï. Il a eu une fracture ouverte grave il y a 3 ans. Faute des moyens financiers, il n'a pas pu se faire soigner. Il dit être abandonné par la société et lance un appel à l'aide.
Ben Haïdar Kadabio depuis Mandjabok au Ouaddaï, Ialtchad Presse
Le ministère des Finances, du Budget et des Comptes Publics (MFBCP) a organisé la journée internationale de la Douane édition 2023 sous le thème : « Accompagner la nouvelle génération : promouvoir le partage des connaissances et renforce la fierté de la profession douanière ». Les activités se sont déroulées ce lundi 23 janvier 2023 au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (Cefod) et se poursuivent jusqu'au mercredi 25 janvier.
Les activités se sont ouvertes par une conférence-débat sur « le partenariat Douane, opérateur économique : diagnostic et piste de solutions » lors de cette conférence, les panellistes ont fait comprendre aux participants la relation qui existe entre les douaniers et les opérateurs économiques qui est caractérisée par des activités qui gravitent autour du commerce international notamment l'importation et l'exportation des marchandises.
L'opérateur économique dans l'exercice de ses fonctions doit accomplir ses formalités auprès de l'administration de la douane. De même, la Douane doit protéger le territoire contre la fraude pour permettre aux opérateurs économiques d'accomplir leurs activités dans la sérénité et la sécurité, souligne l'un des conférenciers, M. Soumaine Ousmane.
Les douaniers et les opérateurs économiques éprouvent d'énormes difficultés dans l'exercice de leur fonction. Il s'agit notamment pour les douaniers: le non-respect des textes régissant le contrôle de change, le non-respect des instruments de l'organisation mondiale des douanes, etc.
Pour les opérateurs économiques, il y a un manque d’agents formés et expérimentés sur les lignes de prise en charge des documents et de contrôle des déclarations, problème d'escorte des marchandises en transit à l'importation où les agents confisquent les documents.
Pour pallier cette difficulté, une recommandation a été faite à l'endroit de l'administration de la douane notamment la mise en place d’un observatoire pour permettre de dénoncer et de contrôler les entraves au bon fonctionnement des activités, promouvoir la compréhension des agents de la douane pour le traitement des déclarations en douane. Et celle de l'opération économique, le respect des textes communautaires réagissant le contrôle de change, l'arrêt de la demande de la prestation des intermédiaires, etc.
Narhinguem Anastasie
La Société Al-Bihera Tchad a organisé ce samedi après-midi à la grande mosquée d'Adré, chef-lieu du département d'Assounga, 3313 récitations coraniques pour la paix et la stabilité au Tchad.
C'est le préfet du département d'Assounga M. Ali Mahamat Sibey qui a présidé la cérémonie en présence des autorités administratives, traditionnelles et des leaders religieux de la place.
Le directeur de l’entreprise Al-Bihera Tchad Abdelkerim Sinin Adam en collaboration avec le Conseil Islamique du Ouaddaï, ont conclu la cérémonie. L’objectif est d’exhorter les jeunes au vivre ensemble et à soutenir la transition.
Ben Haïdara Kadabio, Adré pour Ialtchad Presse
A l’occasion de la formation qu’a organisée l’Office des Nation Unies contre la Drogue et le Crime du 17 au 19 de ce mois à l’intention des régisseurs de prison, les agents de sécurité, etc. sur les renseignements pénitentiaires et le droit des détenus. Ialtchad Presse est allé à la rencontre de quelques régisseurs de la Maison d’arrêt pour les interroger sur les conditions de détention.
Pour Madame Solkem Chantal Guerbaye, Administratrice pénitentiaire Régisseur 1ère adjointe de la Maison d’arrêt de Klessoum, depuis un certain temps, le Tchad a créé une école nationale de formation judicaire (ENAFJ) qui forme le personnel pénitentiaire déployés sur le terrain pour faire le travail. « Les détenues sont traitées d’une manière humaine, pas des tortures, pas de maltraitance, etc ». Elle ajoute que les prisonniers de son établissement bénéficient de certaines activités comme s’ils sont libres, par exemple l’enseignement. « Parmi nos détenus, il y a des élèves et des étudiants. Il y a des professeurs, certains se portent volontaire de former les autres. Nous avons présenté 33 candidats. Dont 27 admis et 36 au Brevet d’étude fondamentale avec 33 admis. Mais nous regrettons amèrement que l’enseignement se passe entre les détenus eux-mêmes. Il faut que le Gouvernement nous envoie des enseignants pour aider les prisonniers à rehausser leur niveau. Nous avons aussi deux terrains de football pour se divertir chaque jour ». Elle ajoute que l’alimentation des prisonniers n’est pas à critiquer bien qu’il n’y a pas une équipe en dehors des détenus qui cuisinent. « Les prisonniers s’organisent pour préparer leur nourriture, ils mangent ce que nous mangeons dehors. Si vous voulez, faites un tour et vous allez confirmer », rassure-t-elle.
M. Soussia Martin Doumgou, Administrateur Régisseur pénitentiaire régisseur de la maison d’arrêt de Massakory. Il affirme que les prisons à l’époque avaient certaines difficultés, mais ces derniers temps, le ministère de la Justice a mis du paquet pour rendre les prisons modernes, « surtout la gestion des détenus, bien même qu’il reste beaucoup des choses à faire ». Il soutient par la suite que compte tenu de la capacité et la structure de son établissement, il n’arrive pas à mener certaines activités. « On n’a pas pu enregistrer les élèves ou les étudiants, sinon on a demandé un recensement surtout pour ceux en classe d’examen pour pouvoir nous mettre en contact avec la Direction de l’Éducation nationale pour voir ensemble ce qu’on peut faire eux. En plus, nous n’avons pas un espace pour les activités de loisir. »
Selon Ahmat Adam Naïm, Administrateur pénitentiaire régisseur 1ere adjoint de la maison d’arrêt de Moussoro, dans son établissement, il y a plusieurs services chacun fait son travail en faveur des détenus. « La superficie de la maison d’arrêt de Moussoro n’est pas assez grande. Donc les détenus ne peuvent se divertir, on ne peut pas aussi les laisser aller dehors. Normalement les élèves arrêtés ici doivent recevoir au moins les enseignements, mais ce n’est pas le cas ici. Nous avons fait la demande mais pas de réponse. Les détenus mangent à leurs faims, ils cuisinent eux même leur nourriture. Les femmes et les mineurs ont leur quartiers différent », explique-t-il.
Narhinguem Anastasie
Cérémonie officielle de remise des diplômes aux lauréats de la 24e promotion des médecins généralistes et de la 6e promotion des DES de Gynécologues obstétriciens de la faculté de sciences humaines de l'université de Ndjamena ce vendredi 20 janvier 2023 au quartier Gardolé dans le 3e arrondissement de la ville de N’Djamena.
Dans un amphithéâtre rempli de parents, amis (femmes hommes et jeunes) dans une ambiance de joie sur les visages de lauréat. Pour Docteur Hemchi Hisseine « je suis issu de la 24e promotion de la faculté de la science humaine de l'université de N’Djamena, je fais 10 ans ». Pour lui, le chemin est long, mais il est content de finir cette formation.
Dr Yasmine Abdoulaye Hisseine soutient que la médecine pratiquée au Tchad est très différente de celle pratiquée dans d’autres pays. « Nous avons fait environ 9 ans au lieu de 7 ans. Ce n'est pas facile, mais nous avons tenu le coup », dit-elle. Selon elle, les femmes aiment voir des médecins femmes cela les met à l'aise pour leur intimité.
Dr Moufouma Cristelle Patricia est de nationalité camerounaise. « J’ai fait 11 ans vu les difficultés académiques et d'adaptation, mais par la grâce de Dieu le Tchad m'a accordé ce que je voulais, être médecin ».
Pr Foumsou Lhagadans est doyen de la faculté de sciences humaines de l'université de N’Djamena. « Nous avons assisté à la cérémonie de la remise des diplômes de la 24e promotion des médecins généralistes formés à la faculté. Ils sont au total 147 médecins généralistes et 5 Gynécologues obstétriciens. C’est une fierté ». Selon lui, ces nouveaux médecins peuvent améliorer les indicateurs en matière de la santé. « Nous allons continuer dans la même dynamique pour mettre assez des médecins à la disposition de la population tchadienne pour inverser le ratio patient-médecin ».
Ousmane Bello Daoudou
Les membres du SYNTASST (Syndicat des Travailleurs des Affaires Sociales et de la Santé du Tchad) ont tenu une conférence de presse ce vendredi 20 janvier à la Bourse du Travail dans le 3e Arrondissement de la ville de N’Djamena. Conférence au cours duquel ils dénoncent la privatisation du secteur de la santé.
Le 17 juin 2022, une convention a été signée entre le ministère de la Santé publique et de la Prévention et une société dénommée « NIKEFA ». Selon nos sources, cette convention a pour objectif de définir les dispositions et les modalités générales de la collaboration entre le ministère de la Santé et Nikefa pour la mise en œuvre des activités d’appui sanitaire au profit de 4 délégations provinciales, notamment, N’Djamena, Logone orientale, Batha, Mayo-Kebbi Est. Le SYNTASST dénonce cette décision et qualifie cette démarche de marche vers la privatisation du secteur public de la santé. Ses membres disent, « non à cette décision », lors de leur échange avec la presse.
La convention stipule que le ministère de la Santé publique et de la Prévention autorise Nikefa à investir dans les hôpitaux publics en plaçant des appareils réactifs et du personnel. « C’est contraire à l’ordonnance numéro 16 portant entre l’État et ses partenaires », dit le Secrétaire Général Adjoint de SYNTASS. Il ajoute que les appareils installés et le personnel recrutés dans les hôpitaux concernés appartiendront à cette société commerciale, « cette entreprise va prendre la gestion financière et l’hôpital appartiendra à Nikefa qui dans la convention collectera les recettes et versera 50% à la direction de l’hôpital. Nous ne présentons pas cette situation par peur de perdre nos avantages des travailleurs, mais plutôt à cause de la gravité des retombés sur les citoyens tchadiens », dit-il
En répondant à la presse, le président de SYNTASST, M. Younous Mahadjir, indique qu’ils ont mené des démarches auprès du pour avoir plus d’explications sur cette décision, mais en vain. « Nous avons vu le ministre sur ce sujet, il nous demande de nous mêler de nos affaires ».
L’objectif primordial de cette initiative, c’est l’annulation de la convention entre le ministère et le SYNTASST, dit M. Mahadjir. « C’est en sorte la privatisation de ce secteur. Ce n’est pas au profit de la population. Tous ensemble barrons la route à ce système. La population vit dans la misère donc, il ne faut pas augmenter sa souffrance. Il y aura la hausse prix des examens et d’autres services dans des hôpitaux concernés ».
Narhinguem Anastasie
Les cadres du parti Mouvement patriotique pour le Salut (MPS) et les partis alliés ont organisé un atelier pour la vulgarisation des résolutions et recommandations du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) au bénéfice des militants de la province du Logone occidentale ce vendredi 20 janvier 2023 au siège provincial dudit parti.
M. Jean BERNARD Padaré secrétaire général national 2e adjoint, chargé de la communication du parti MPS, « nous devons parler aux jeunes Tchadiens », a-t-il déclaré. Il affirme que le gouvernement d'union nationale doit travailler pour que la jeunesse puisse s'affirmer et réaliser son rêve. Pour y parvenir, dit-il, il faut vulgariser les acquis du DNIS au profit de tous.
L’aspiration d'un Tchad refondé doit tenir compte de toutes les réalités, dit M. Padaré. Il appelle les militants de son parti à dénoncer toutes les dérives constatées des autorités administratives civiles et militaires dans l’exercice de leurs missions, précise-t-il. Cela en application des résolutions et recommandations du DNIS, toutes les mauvaises pratiques doivent être dénoncé ».
Pour finir le MPS demande aux militants de garder le même élan de solidarité dans le travail afin de faire triompher les idéaux du parti. Il déplore la tentative de la formation d'une rébellion dans la province voisine. Selon lui, les Tchadiens doivent prioriser le dialogue seul moyen de bâtir un État de droit.
Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse