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Le président provincial de l'union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) pour la ville de N'Djaména a installé hier après-midi à Farcha Djougoulié dans la commune du 1er arrondissement de N'Djamena le comité départemental du parti.

Ils sont 15 membres exécutifs du 1er arrondissement de l'UNDR à prendre fonction. Kewa Boulsala Augustin, président de cette structure communal à réaffirmer son engagement et sa loyauté vis-à-vis du parti et de son Président, Saleh Kebzabo. Pour lui, la politique est faite de haut et de bas et pour la faire, il faut s'armer d'audace. « Depuis que nous avons décidé d'accompagner la transition qui était d'ailleurs un choix réfléchi et assumé pour sauver le Tchad du chaos, certains adversaires nous critiquent, pires encore, d'autres tiennent de discours erronés et diffamatoires à l'encontre de notre parti et de son Président », dit-il.

Selon lui cet engagement à cette transition ne vise pas à satisfaire le parti, mais plutôt le Tchad et les tchadiens, « la participation du camarade Saleh Kebzabo au prédialogue de Doha et la signature de l'accord de paix qui a permis le retour de 48 groupes politico-militaires en est la parfaite illustration », a-t-il signifié. Il ajoute que le parti se porte à merveille dans sa circonscription où se trouve aussi le Vice-président Célestin Topona qui ne ménage aucun effort pour l'éclosion de l'UNDR.

Le nouveau président du 1er arrondissement souligné qu'il existe plusieurs défis à relever parmi lesquels les futures échéances électorales. « Nous serons présents et prendrons part à toutes les élections et l'objectif ultime pour nous les oranges et surtout nous du 1er arrondissement est d'élire démocratiquement le camarade Saleh Kebzabo président de République ».

Mahamat Saleh Adam président provincial de l'UNDR pour la ville de N’Djaména, invite les militants du parti à l'unité et à l'activisme positif qui doit aider la formation à grandir à développer le pays. « Nous sommes au bout du tunnel, mobilisons-nous derrière le président national pour gagner les élections présidentielles avenirs et faire du premier camarde, Saleh Kebzabo le futur Président de la République », a-t-il conclu.

Abderamane Moussa Amadaye

Le lycée Félix Éboué et le porteur de projet « foire d’orientation professionnelle » ont organisé le lancement de cette foire professionnelle des filles mères du lycée Félix Éboué hier vendredi 2 juin.

La Secrétaire d'État à l'éducation nationale et à la promotion civique Mme Liliane Guemdje indique cette initiative soutenue par l'ambassade de France à travers son programme FSPI (Fonds de soutien aux projets innovants) Genre et enseignement supérieur entre dans la droite ligne de la politique des plus hautes autorités du pays en matière de la scolarisation et du maintien des filles à l'école. Elle dit éduquer une fille c'est éduqué une nation.

Pour le proviseur du lycée Félix Éboué littéraire Chamsadine Mahamat Dahab, l'orientation professionnelle des filles mères est une préoccupation pour leur après baccalauréat si elles décident de poursuivre leurs études supérieures sans avoir un projet professionnel. « En plus de l'orientation, les filles mères ont des problèmes d'accès à l'hygiène sanitaire, à la promotion de la culture de la paix et de l'éducation environnementale ».

Le porteur de projet Holoum Djirangyang soutient que ce projet vise le renforcement de la résistance des filles mères scolarisées par une orientation en leur offrant la possibilité de choisir parmi les nombreuses filières de formation, en fonction de leurs compétences pour faciliter leur insertion socioprofessionnelle dans l'avenir à travers un emploi décent. Il affirme que les difficultés que les jeunes diplômés éprouvent aujourd'hui sont les conséquences d'une mauvaise orientation professionnelle et d'un manque d'information. « Il faut que les filles profitent de la présence de campus France pour aller poursuivre les études hors des frontières surtout la France ».

Ousmane Bello Daoudou

Le sous-comité défense sécurité paix et cohésion sociale et réconciliation du Haut comité de pilotage de suivi de la mise en œuvre des résolutions du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) a échangé ce 1er juin 2023 avec la ministre du Genre et de la Solidarité nationale.

Pour le Général Abdoulaye Moyalta, président de ce sous-comité, cette rencontre vise à faire le suivi de la mise en œuvre des recommandations du DNIS afin que celles-ci puissent porter très rapidement les fruits de cette phase II de transition. Il affirme, « le ministère du Genre à deux points essentiels : la relecture du Code de famille et la cohésion sociale entre citoyens tchadiens », dit-il.

Il assure que le premier point est en bonne voie, mais le second est loin d'être atteint, a-t-il dit. « Nous sommes à 40% de l'objectif fixé. Il reste beaucoup de travail à faire. Nous espérons l’atteindre avant la fin de la transition », a-t-il souligné. Toujours M. Moyalta, un travail de fond doit-être fait pour que les Tchadiens puissent s'unir et au sortir de cette transition, le Tchad puisse enterrer définitivement les conflits et retourner résolument vers l'unité et le développement de leur pays.

Rappelons que le sous-comité découle du Comité d'Appui au Haut Comité de Pilotage du suivi des recommandations du DNIS. Il est l'axe 1 chargé du suivi de la défense, sécurité, cohésion sociale et réconciliation nationale.

Abderamane Moussa Amadaye

La 18e mission médicale chinoise en collaboration avec l'ambassadeur de Chine au Tchad Wang Xining ont offert ce 31 mai 2023 des kits alimentaires, sanitaires et éducatifs au centre SOS villages d'enfants dans le 8e arrondissement de N'Djaména.

Pour l'ambassadeur chinois, il s'agit d'une initiative du professeur Peng Liyuan, épouse du président chinois Xi Jinping, pour témoigner de l'importance accordée par la Chine à la santé et au bien-être des enfants des pays en développement. Cet événement caritatif est baptisé, « Réchauffer le cœur des enfants, une action conjointe Chine-Afrique », dit-il. Il a affirmé que ce don est composé des kits alimentaires, « du riz, de lait, de la farine, de l'huile...des matériels scolaires et sportifs ». Il a dit également qu'une équipe de mission médicale offrira aux enfants et aux personnels du centre des consultations gratuites. Il finit par rappeler les bonnes relations entre le Tchad et la Chine. L’ambassadeur a affirmé que son pays s’engage à être au côté du Tchad. « La Chine suivra toujours les principes de sincérité, de résultats concrets, d'affinité et de bonne foi, et s'engagera en faveur du bien commun et des intérêts partagés », a-t-il précisé.

Pour finir, Ndoutabet. N Richard, Directeur national du centre a salué cet acte et encourage la Chine à faire davantage pour que la relation entre les deux États puisse bénéficier aux peuples.

Abderamane Moussa Amadaye

La coordination des mouvements politico-militaires pour la défense et l'application intégrale de l'accord de paix de Daha a organisé un point de presse ce mercredi 31 mai pour demander l'application de l'accord de Doha.

Dr Abdel Aziz Abdallah Kodok explique les motifs de la création de la coordination qui était l'initiative des pactes et des accords de paix à leur participation au Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS). « Depuis notre retour au pays, rien n’a avancé sur les points essentiels. Pire les conditions de vie que traverse les Tchadiens, impacte négativement la scène politique, économique et sociale du pays ».

Selon ces politico-militaires, les garanties internationales qui ont été signées ne sont pas respectées. Il rappelle le gouvernement l'esprit pacifique de l'accord de Doha basée sur l'unité du pays, le dialogue, la non-violence puis les dispositions sécuritaires, le partage du pouvoir, la justice et l'intégration des annexes qui sont violées par l'expulsion des politico-militaires de l'hôtel Ledger Plaza.

Il dit la coordination est un organe habilité à représenter les mouvements signataires pour sauver cet accord négligé et à combler le fossé afin de restaurer la confiance entre les signatures. Il souligne que la coordination s'adressera aux organisations internationales pour contribuer à la mise en œuvre de cet accord pour la stabilité et le développement du pays.

Ousmane Bello Daoudou

Ce mardi 30 mai, a eu lieu la cérémonie de lancement du projet fond genre Sahel par l'Association des Peuples Autochtones et des Femmes Peules (AFPAT) dans la maison de la femme située au quartier N'Djari dans la commune de 8e arrondissement. Cette cérémonie a vu la présence du ministre de la communication Aziz Mahamat Saleh et de la ministre du genre et de la solidarité nationale Amina Priscille Longoh. Reportage.

La cérémonie s'est déroulée en présence des membres du gouvernement, des hommes de médias et des femmes Peules venues d'autres provinces du Tchad notamment de Mayo Kebbi Est, Mayo Kebbi ouest et logone occidental. Pour la coordinatrice de l'association Hindou Oumarou Ibrahim, l'objectif de ce projet c'est de soutenir les femmes du Sahel, ce projet est financé par l'UNPFA afin de soutenir tous les pays du Sahel notamment le Tchad, le Burkina, le Niger, la Centrafrique et la Mauritanie.

Elle relève que l'aide cible les femmes autochtones du Tchad dans les régions du Mayo Kebbi Est, Mayo Kebbi ouest et du Logone occidental qui sont des agro-pastoresses et des femmes nomades. Leur objectif spécifique c'est d'aider les autorités locales à respecter les femmes, à promouvoir les valeurs des femmes pour leur juste place, d'aider aussi les femmes à mieux comprendre leurs Droits, revendiquer elles-mêmes leurs Droits et à les aider à travers les activités génératrices de revenus, des transformations des produits locaux et aux travaux agricoles qui pourra aider les femmes à obtenir le Droit de la terre,

Selon Hindou, ces femmes font la transformation du lait et que la première phase du projet est d'identifier les besoins des communautés. Pour elle, ils vont aller sillonner plusieurs groupements des femmes pour s’imprégner des réalités des femmes.

La seconde phase consiste à faire des sensibilisations à la communauté locale, des formations des agronomes et à donner aux femmes toutes les législations au niveau national, leurs droits à elles, à visiter les écoles afin de voir le nombre des filles en hausse pour promouvoir l'excellence en primant les meilleures. Elle conclut qu'ils vont aussi lutter contre les violences conjugales et les violences basées sur le genre.

Noël Adoum

Le Président du Parti Union des Nationalistes Tchadiens (UNT) a fait une déclaration cet après-midi à son siège à Gassi dans la commune du 7e arrondissement de N'Djaména. Il approuve la décision de l'Union Africaine sur la non éligibilité des autorités de transition.

Pour Adam Agadji Kawou les autorités de transition doivent obtempérer sans conditions les décisions de l'Union Africaine qui les ont légitimé au départ lorsque tout le monde était contre eux. « La non éligibilité était l'un des engagements des autorités de transition envers l'Union Africaine. Le moment est venu de tenir cette promesse que de contourner derrière les résolutions du Dialogue National Inclusif et Souverain », a-t-il confié. Selon le président de l'UNT, la décision du Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA est salutaire et juste. « Cette décision va dans l'intérêt collectif des tchadiens et aussi de ceux qui dirigent cette transition. En respectant cette décision salutaire, nous respectons cette institution continentale, nos engagements et aussi le continent africain », a-t-il conclut. Toujours selon M. Adam Agadji, si aujourd'hui la transition existe et qu'elle n'a pas été sanctionnée comme certains pays d'Afrique de l'ouest, c'est grâce à l'intervention de l'Union Africaine qui a dépêché une mission au lendemain du décès du Maréchal et qui a jugé le cas du Tchad exceptionnel et a validé cette transition. « Ils étaient tous contents quand c'était en leur faveur. Ils ont tout fait au Dialogue pour dribbler l'Union Africaine en sapant leur engagement. Nous voulons leur faire savoir que l'armée, sa place c'est à la caserne et les accompagnateurs doivent laisser les jeunes servir leur pays après cette phase 2 de transition », a-t-il précisé.

Abderamane Moussa Amadaye

Par un communiqué publié ce 27 mai 2023, la plateforme du Dialogue Inter-religion et de la Paix Communautaire (PDIPC) dénommée ‘’Nekemando’ a dénoncé les conflits de sud et impute la responsabilité à l'armée française.

Bishop Mamate, Coordonnateur de cette plateforme dit exprimer sa désolation et son indignation face à la recrudescence de la violence qui se perpétue contre les paisibles paysans au sud du Tchad et sous le nez et les yeux complices de ceux qui sont supposés protéger la population, dit-il. Selon lui, cette attitude des forces de défense et de sécurité laisse croire qu’il y a une intention délibérée de maintenir un climat de terreur pour pousser les autochtones à quitter leurs propriétés pour des fins qui restent inavouées.

« La plateforme Nekemando qui regroupe en son sein des Chrétiens, des Musulmans et aussi des aumôniers juges de paix condamne avec la dernière énergie cette politique de terre brulée, savamment orchestrée pour satisfaire les exigences du Maitre tapis à l’ombre », a lâché le coordonnateur. Le Coordonnateur estime qu'aujourd'hui une dizaine des villages sont touchés, et des chefs, des pasteurs et des paisibles citoyens ont été tués. « Incapable de justifier cette barbarie, les dirigeants essayent de faire porter le chapeau aux soit disant “Codos“ ou des bandits armés », dit-il. Le Coordonnateur estime également que ce qui se passe la partie méridionale du pays vise à installer « un conflit religieux afin de couvrir les plans machiavéliques de ceux qui se plaisent à verser le sang des africains depuis des générations », a-t-il confié. Le coordonnateur tire à boulets rouges sur la France en mettant un accent particulier sur la présence militaire au sud du Tchad, « les prétendus points de surveillance et de contrôle de frontière en construction par l’armée française semblent bien couvrir les manœuvres impérialistes de la France entretenues depuis avec la complicité des traitres de la nation », a-t-il déclaré. Il s'interroge, « pourquoi le Tchad donnerait-il ce chantier à la France alors que les entreprises tchadiennes peinent à trouver le marché. Que nous cache encore la France ? Cette horreur qui n’épargne ni les femmes, ni les enfants et même les bébés prouve à suffisance qu’un génocide est en voie de se déclencher », a-t-il lâché. Le pasteur relève que leur organisation Nekemando tient pour responsable la France qui vient d’occuper les zones stratégiques du Tchad tant au nord qu’au sud sans l’accord du peuple, dit-il. « Les auteurs et complices locaux devront un jour répondre de leurs actes devant Dieu et devant les juridictions internationales », a-t-il précisé. 

Pour l’Association Nekemando, les conflits au Sud du Tchad sont savamment orchestrés par la France et exige le départ immédiat de toutes les bases françaises sur l’ensemble du territoire tchadien, « le Tchad ne doit pas être une base retranchée d’une armée d’occupation qui ne fait que tuer, semer de désordre et piller les ressources du pays sans l’accord du peuple », dit-il. Il demande aussi au gouvernement d’assumer et d’assurer son rôle régalien de sécuriser les populations et enfin exige la renégociation des accords signés avec le Tchad par le passé qui sont devenus obsolètes.

Pour finir, le pasteur a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et a déclaré que la vengeance viendra de Dieu et que le Tchad survivra grâce à Dieu, « la lutte pour notre libération continue. Vive le Tchad uni et fort », a-t-il conclut.

Abderamane Moussa Amadaye

L'Association d'Encouragement pour l'Amélioration des Races de chevaux au Tchad (AEARCT) a organisé ce dimanche 29 Mai 2023 du sa deuxième phase de course hippique à l'hippodrome de Ouka à Djarmaya Appelée ECOBANK Grand Prix, la course a réuni plusieurs personnalités.

Pour le Ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Urbanisme et de l'Habitat Mahamat Assilek Halata, c'est sa première fois d'assister à un événement de grande importance dont il est très ravi. Pour le Ministre, il faut encourager cette initiative pour le rayonnement du sport national.

De son côté le Directeur Général de l'Ecobank Habib Arabi affirme que sa banque n'investit pas seulement dans l'économie et les finances, mais aussi dans la culture et le social afin de promouvoir l'élevage des chevaux au Tchad.

Pour sa part Idriss Ahmed Idriss dit soutenir le monde rural et c'est à ce titre que feu Ngarta Tombalbaye a créé cette association en 1963 lors de l’arrivée du Roi Fayçal.

Parlant de course, pour ce dimanche le 29 Mai est dominée par 7 courses, deux courses de 1500 m, une de 1600m, deux de 1700m et deux 1800m.

Ousmane Bello Daoudou

Le président du parti Union des Démocrates pour le Développement (UDD) Dikbo Hubert a animé un point de presse ce samedi 27 mai 2023 dans la maison des médias au quartier Moursal dans la commune de 6e arrondissement de la capitale tchadienne. Une déclaration dans laquelle, il  dénonce la privatisation de la société nationale du ciment implantée au Mayo Kebbi ouest et tueries perpétrées au sud du pays.

Le président de l'UDD Dikbo Hubert, après avoir attiré l'attention des autorités de transition au mois de janvier dernier sur le projet de privatisation de SONASIM alors qu'elle traversait une crise, aujourd'hui il dénonce le projet machiavélique et diabolique orchestré sur le dos de la province par un groupuscule est en marche. Car l'État a décidé officiellement ce 24 mai 2023 de ce 70% de ses actions aux privés au terme de l'appel d'offres international. Pour lui, cet appel d'offres n'est rien autre chose qu'une caution et publicité pour blanchir les rapaces qui ont longtemps manoeuvrés pour ce projet.

M. Hubert ajoute que le contexte économique international actuel ne prête pas aux initiatives tendant à déclencher des actions de privatisation. De manière empirique, le Programme d'Ajustement Structurel (PAS) a montré ses limites, a-t-il martelé. Il poursuit, «nous avons eu pour résultats que la mise en chômage des millions d'employés dans tous les pays africains qui ont accepté à tort ce plan qui a aidé les grandes puissances à opérer des ponctions financières des revenus déjà faibles des pays sous-développés». L'UDD remercie et soutient l'État tchadien pour son action et sa responsabilité vis-à-vis de la société ESSO dont les actifs ont été rachetés et devient une société nationale. Malheureusement, à l'annonce de la privatisation de la SONACIM, elle assiste à la politique de deux poids deux mesures, a-t-il dit. Il s'interroge, pourquoi privatiser la SONACIM alors que ESSO été nationalisée ?

Le parti UDD demande que justice soit rendue à la province du Mayo Kebbi Ouest pour les préjudices subis. Il prend à témoin l'opinion nationale que, les 5% de revenus destinés à la zone productrice n'ont jamais existés notamment les promesses pour les investissements sociaux à la base, l'eau potable, les infrastructures sanitaires et scolaires, les voies de communication n'ont pas été tenues après 11 ans d'exploitation, la destruction massive de l'environnement en violant allégrement les textes et lois en vigueur, le pillage et détournement des revenus de la SONACIM par un groupuscule, les champs détruits et occupés qui n'ont pas été indemnisés etc.

Selon lui, face à cette manœuvre de mépris et de sabotage a l'égard d'une province meurtrie par des mains invisibles et sous la bénédiction des cadres ressortissants à travers des sociétés-écran, il exige l'institution sans condition des 5% des revenus pour la population du Mayo-Kebbi Ouest, la mise sur pied d'une commission tripartite pour statuer sur les clauses, tenants et aboutissants de cette action. Il invite toutes les forces vives et la population à un sursaut d'orgueil, car l'âme de la province tend à périr et seule la synergie d'action peut aider à inverser la donne.

Le parti exprime son indignation sur la situation sécuritaire au pays. Pour lui, depuis le début de la transition, ils ont l'impression que les démons et vampires du sang ont érigé domicile au Tchad. Le péché originel est de retour. Mais en tout état de cause, le Président de la République ne doit pas trahir le serment pour lequel, il a pris le pouvoir. Celui de garantir la sécurité et la paix sur le territoire national. L'UDD fondé sur des valeurs cardinales de paix et de justice n'acceptera jamais que des royaumes politiques soient bâtis sur les cadavres des innocentes populations, a-t-il déploré. Des pires ennemis tapis dans l'ombre pour assoupir leur sale besogne égoïste activent les clivages religieux ou nord-sud au seul but d'instrumentaliser l'opinion nationale contre une catégorie des Tchadiens. Du coup, tous les gouverneurs, préfets et responsables sécuritaires nommés ces derniers mois à la tête de certaines provinces se donnent des missions spéciales d'incriminer, de réprimer et d'étouffer les voix de liberté et d'expression. Il poursuit, « le Tchad réconcilié où il fait beau vivre que nous voulons refonder n'est ni le nord ni le sud ni Jésus ni Mohammed, mais c'est la justice sociale et le respect de la dignité humaine».

Le président Dikbo Hubert dit, non à la centrafricanisation vécue en 2013-2014 ou la somalisation d'une partie du sud, vu les actes de terrorisme et les massacres perpétrés sur des paisibles citoyens sans défense et sous l'œil impuissant du gouvernement. Il conclut, « l'injustice sociale vécue par nos parents et aujourd'hui par nous même au point de nous rendre esclaves dans notre propre pays doit s'arrêter. Car le Tchad est à tous les Tchadiens et les jeunes compétents doivent tous sans discrimination contribuer à la gestion de ce pays».

Noël Adoum

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