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Le parti Mouvement national pour le changement au Tchad (MNCT) a organisé un point de presse cet après-midi à son siège au quartier Amtoukouin pour informer, disent-ils, l'opinion nationale et internationale sur la bagarre qui se produit le 1er juillet 2023 aux palais des arts et de la culture

Selon Me Taira Tchangbelé Stéphane avocat du parti, un groupuscule avec à sa tête un ex-militant suspendu de toutes activités du parti depuis le 18 janvier 2023 par la décision 001 /MNCT /PN /2023 du Bureau exécutif (BE) et du parti pour trahison et manquements graves.

M. Ibrahim Abderamane Ahmat, ex-militant, soutient qu’en date du 26 juin les militants du MNCT dans leur ensemble ont tenu un congrès extraordinaire conformément aux termes de l'ordonnance numéro 5 /CS/CA /SG/2023 portant suspension du meeting du 08 février du parti rendu par la chambre administrative de la Cour suprême conformément à l'article 14 du règlement intérieur du parti, les congressistes ont, dans l'unanimité, reconduit le président national M. Mahamat Ahmat Lazina et réaménagé le BE en toute transparence, dit-il. Selon lui, c'est ainsi que « M. Ibrahim Abderamane Ahmat ne pouvant pas ravaler sa colère veut organiser un congrès parallèle en mobilisant quelques individus dans la rue et les a conduits au palais des arts et de la culture afin de perturber le congrès ».

Me Tchangbelé affirme que vu ce désordre, les cadres et les membres du BE ont prévenu les autorités politiques, la justice pour dissuader ce dernier de ses intentions provocatrices et sollicite la libération de ses 6 militants arrêtés et détenus illégalement au Commissariat de la Sécurité publique numéro 8 de la ville de N’Djamena.

Ousmane Bello Daoudou

La coordination des actions citoyennes a organisé une conférence de presse ce jeudi 6 juillet à la Bourse du Travail pour parler de l'évolution de la transition et les perspectives politiques du pays.

Soumaine Adoum porte-parole de Wakit Tamma affirme que la période de la transition est une période spéciale. « On ne peut pas entrer dans une transition n'importe comment ? Et pour n'importe quelle raison ? » Pour lui, quand on entre dans une transition c'est parce qu'il y a un problème sérieux qui a touché la République. Et la période de transition consiste à apporter des réponses concrètes pour changer la destinée du pays.

Selon lui, le 20 octobre reste présent dans les esprits. La transition n’a donné aucun gage pour assurer l’alternance, au contraire elle tente de s’accrocher. Et rejette toute transparence avec les forces vives nationales et ses partenaires. « Cela se voit dans la mise en application du cahier de charges du dialogue national, les recommandations de l'Union africaine (UA) ainsi que de la communauté internationale. Vu toutes ces situations, Wakit Tamma propose une réforme honnête de la gouvernance électorale qui garantit les élections transparentes ».

Wakit Tamma estime que la CONOREC, la chambre constitutionnelle, l’administration territoriale ne sont pas des institutions fiables. Il propose que les magistrats de la Chambre constitutionnelle soient élus par leurs paires sur la base de critères moraux, de compétence et de neutralité. « Les mêmes critères doivent être appliqués aux postes de nomination avant les élections ». Wakit Tamma demande aussi l'élaboration d’un cahier de charges pour assurer la neutralité des forces armées pour que l’armée nationale se consacre à la sécurisation des élections. Toujours selon la coalition Wakit Tamma, il faut mettre en place un cadre de dialogue quadripartite, gouvernement, police-militaire, les partis politiques et les organisations de la société civile pour réviser les conclusions de dialogue national.

Pour finir le porte-parole dit, « si le président de la transition tient au respect de serment d'officier supérieur de ne pas trahir la parole donnée et les engagements qu'il a pris de bien mener la transition afin de rendre le pouvoir au civil, il doit tenir compte de ce que nous lui disons ».

Ousmane Bello Daoudou

Cet après-midi 5 juillet 2023 a eu lieu la cérémonie de passation de service à la tête de la Gendarmerie nationale, à Kléssoum, banlieue Est de la capitale tchadienne, N'Djaména.

Après une pluie diluvienne et sous la boue que le Directeur général, le général Ismat Issakha Acheikh, a passé le flambeau à l'entrant, général Ahmat Youssouf Mahamat en présence du ministre de la Sécurité publique et des cadres de l'armée nationale.

Pour le sortant, les 8 mois passés à la tête de cette institution ont été cruciaux, l’augmentation des moyens roulants et le rehaussement de niveau de professionnalisme des personnels, « cela a permis à la gendarmerie de pouvoir afin être disponible en tout temps et à tout moment pour sécuriser les personnes et leur bien », dit-il. Il a indiqué aussi qu’une tournée dans les provinces a permis d'instruire aux gendarmes d’agir avec fermeté, de lutter contre la corruption et le laxisme. Il a salué aussi le travail abattu par les différentes unités contre les malfaiteurs, les délinquants et autres fauteurs de trouble dont plusieurs ont été appréhendés et transmis à la justice. « De plus, certaines unités continuent à l'heure actuelle de sécuriser les couloirs de transhumance juger vulnérables ou à haut risque, d'autres encore sécurisent et protègent l'afflux des réfugiés à l'Est du pays », a-t-il confié.

Pour terminer, il invité ses désormais ex-collaborateurs à garder le même élan avec le nouveau DG afin le servir la population et ses biens. Le nouveau DG a pris la parole en remerciant le Président de transition d'avoir placé sa confiance à lui. Il a demandé à ses collaborateurs et à la troupe sur le terrain de collaborer et d’assurer la sécurité des citoyens et leurs biens, un devoir, a-t-il dit.

Abderamane Moussa Amadaye

Depuis la mise en retraite des hauts officiers de l'armée tchadienne un mécontentement s'est installé. Au sommet de la hiérarchie. Des généraux, pas les moindres s'opposent cette décision du président de transition.

Selon nos sources, ces généraux ont fait parvenir un message au président de la transition exigeant l’annulation du décret les renvoyant à la retraite. Lors de cette rencontre qui a eu lieu samedi passé, les deux émissaires ont fait passer le message : l'annulation du décret qu'ils jugent anormal dans un tel climat, le renvoi du contrôleur général des armées, général Saleh Ben Haliki, et enfin le limogeage du Ministre Directeur de Cabinet Civil, Idriss Youssouf Boy.

Selon nos sources, le limogeage du Général Saleh Ben Haliki n’a finalement pas eu lieu. Aux dernières nouvelles M. Haliki a été promu chef d'État-Major Particulier en remplacement du Général Bichara Issa Djadallah récemment admis à la retraite.

Depuis hier, un important déploiement des soldats est constaté dans les artères de la ville de N’Djamena. Cette forte présence militaire va du rondpoint double voies à la rue de 40 mètres jusqu'aux différents quartiers du grand Farcha. Une atmosphère pas normale enveloppe la capitale.

La rédaction

L’ancien vice-président du parti Les Transformateurs, Moustapha Masri crée son parti, baptisé, le parti pour la Paix et Cohésion Sociale (PCS).

C'est sous le folio 559 du ministère en charge de l'administration du territoire que le parti est officiellement reconnu annonce l’ex-numéro 2 de Succès Masra. Il a affirmé à la rédaction que son parti est rassembleur, pour l’unité, la paix et aspire à participer à la réussite de cette transition en cette phase déterminante de la vie politique du pays. « Le sentiment qui nous anime est un sentiment de bonheur et de fierté pour nos militants et pour le peuple tchadien », a déclaré Masri. Il estime que la validation de son parti montre que le Tchad n'est pas seulement dans la démocratie, mais aussi dans la consolidation de cette démocratie pour permettre au présent de préparer un futur radieux pour le Tchad.

Selon M. Masri, l'honneur revient au gouvernement d'union nationale à leur tête le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno. Sur son passé politique avec les transformateurs, M. Masri répond que ce nouveau parti aura une ligne diamétralement opposée à celle de son ancien parti. « Nous serons sur nos bases unitaires, nous ferons de la pédagogie et éduquerons notre peuple pour permettre l'avènement d'un Tchad nouveau ». Il soutient que le peuple tchadien souffre et en est assez, « il tire le diable par la queue. Ce parti est là pour élever le peuple. Nous tenons à être différents des autres partis, mais dans la complémentarité en faisant des actions concrètes sur le terrain tout en créant de l'emploi, générer des revenus, etc. ». M. Masri indique que le parti compte déjà à son actif 20.000 adhérents. Ils ont adhéré en ligne ou par une fiche, on y retrouve les anciens militants des transformateurs et aussi des engagés en politique qui épousent notre projet pour ce pays, a-t-il expliqué. Pour les futures échéances électorales, M. Masri dit son parti sera sur tous les fronts politiques pour la conquête et l'exercice du pouvoir.

Abderamane Moussa Amadaye

Une Assemblée Générale de l'Ordre National des Architectes du Tchad (ONAT) s'est tenue ce samedi 1er juillet dans la salle multimédia au Centre d'Étude de Formation pour le Développement (CEFOD). Ordre du jour : plan d'action (PA) 2023-2025.

Le secrétaire général Abdelkader Djidda a présenté plusieurs axes du PA. Pour lui, le redressement de l'ONAT est reparti en quatre actions. Notamment la demande des audiences avec les autorités, dont l'évaluation est de 1 million, la réforme et l'harmonisation de texte de l'ONAT, la relecture de texte, le lancement de concours, etc.

Le président de l'ONAT Senoussi Ahmat Senoussi a lancé un appel au gouvernement de leur donner accès à l’administration publique pour rencontrer tous leurs grands décideurs administratifs pour faire de N'Djamena une ville verdoyante attractive et là où il fait bon vivre.

Selon lui, « A la veille de la saison de pluie, l'inondation va venir bientôt et on aimerait que toutes nos réflexions se focalisent pour les longs termes. Le quotidien d'urgence ne peut que résoudre les problèmes actuels, mais pour le futur. Il faut que les architectes soient présents pour accompagner nos villes ».

Pour l’ONAT toutes ces occupations anarchiques, tous ces espaces publics qui deviennent des propriétés privées peuvent redevenir publics. Ce sont des endroits qui permettent l'écoulement des eaux de pluie. Ils sont hélas quasiment bloqués.  M. Senoussi affirme, « en pleine vacances on aimerait voir nos enfants dans des lieux sécurisés et non sur les voies publiques.  L'équipe est motivée pour réaliser tout ce plan d'action avec la forte volonté politique des autres et l'aide de Dieu ».

Enfin la secrétaire aux Finances Loubna Matar Hissein, a lancé un appel à ses confrères et consœurs de mettre leurs cotisations à jour, « ensemble nous réaliserons ces actions très importantes ».

Noël Adoum

L'Alliance Citoyenne pour l'État fédéral au Tchad (ACEFT) Natoi-Allah Ringar a animé un point de presse ce vendredi 30 juin au cours duquel, elle a dénoncé l'adoption du projet de loi de la Constitution.

Le porte-parole de l’ACEFT M. Natoi-Allah Ringar affirme que lors de la conférence nationale et souveraine de 1993, les participants ont jeté leur dévolu sur la décentralisation vantée comme étant la forme de l'État qui satisfera la démocratie tchadienne. « La population qui a cru à ce changement a vite déchanté ». Le fédéralisme est la voie royale pour gérer la diversité socioculturelle et politique du pays.

Dans son plaidoyer pour le fédéralisme, le porte-parole a souligné 12 vertus de la fédération notamment. Il qualifie l’État unitaire de système des « voleurs politiques de la république ». Et affirme, « les promoteurs de cette machine ont une stratégie et plan de détournement. Voler l'avenir, les rêves, la passion, le salaire, l'éducation, la santé, la force et la joie des autres pour développer leur propre région ». Seul l'État fédéré bloque et empêche le détournement de deniers publics, a dit-il. Un digne fils d'un État fédéré ne peut ni piller ni détourner les biens de son État. La fédération est une alternative pour contrecarrer les plans des partisans de l’État unitaire. « L'État fédéral mettra fin aux gouvernements des illettrés et des incompétents armés ». Il fera disparaître le complexe de supériorité ou d'infériorité de certains « aucune ethnie ne sera supérieure aux autres, aucune ethnie n'a aura plus de droits que d’autres, aucun éleveur armé ne peut détruire les champs d’un agriculteur. Les éleveurs seront systématiquement désarmés. Personne ne pourra être traité de Abite, Kirdi, Doum c'est la fin de la haine tribale et religieuse », dit-il.

Selon les fédéralistes, la fédération éradiquera l'exploitation de l'homme par l'homme et bannira « le business de la rébellion » qui coûte des milliards au Trésor public. Il poursuit en soutenant que l'État fédéral empêchera les riches de s'enrichir quotidiennement sur les pauvres.   

Avec véhémence, M. Ringar affirme que, les filles, les enfants, les femmes, dans un État fédéral, seront protégés, défendus et sécurisés. Toujours selon lui, « notre pays le Tchad est enterré et vendu ce 26 juin 2023 par les vendeurs d'illusions en quête de gain facile. L'adoption du projet de constitution de l'État unitaire par les conseillers nationaux de transition acquis à la solde de la junte au pouvoir tombe comme un coup de massue sur la tête des Tchadiens ».

L'alliance citoyenne pour l'État fédéral du Tchad, condamne cette adoption. Elle rejette cette démarche boiteuse qui viole allègrement les résolutions et recommandations du DNIS et demande au gouvernement et au président de transition d'annuler sans délai cette adoption qui mettra en péril l'unité nationale et la cohésion sociale.

Noël Adoum

Lors d’un point de presse animé ce 30 juin à la Maison des médias, l'association « Tchad notre pays » a lancé une campagne de collecte de fonds en faveur des réfugiés soudanais.

Pour la présidente, Mouna Kallimi Sougui, depuis l'éclatement des conflits au Soudan, des vies sont bouleversées et des rêves brisés qui ont drainé des milliers de réfugiés dans la partie orientale du Tchad. « Ces personnes ont besoin de notre aide, de notre solidarité et de notre soutien », a-t-elle déclaré. Toujours selon la présidente, des liens forts existent entre les peuples, du Soudan et du Tchad, liés par l'histoire, la culture, l'éducation, la santé, etc. Elle estime que les réfugiés soudanais sont des frères et des soeurs, « ils sont nos parents, ils ont tout perdu et ont besoin de nous ».

C'est dans ce sens que son organisation, « Tchad notre patrimoine » a décidé de lancer une campagne mondiale de collecte de fonds en faveur de réfugiés et déplacés soudanais en vue de collecter sur chaque individu 1 dollar. Elle justifie ce projet par le slogan, « Au-delà des statuts et des frontières, l’humanité ».

Mme Mouna invite chacun à être solidaire à ce projet humanitaire, « aujourd'hui, je m'adresse à vous au-delà des frontières et des statuts, en tant que membres d'une seule et même humanité à participer à cette campagne mondiale de collecte de fonds en faveur des réfugiés et déplacés soudanais. Cette campagne de collecte de fonds ne connaît pas de frontières, de limite géographique ou de statuts social. Elle est ouverte à tous, car nous sommes tous concernés par cette crise humanitaire. Peu importe votre origine, votre religion, votre nationalité ou votre situation financière, vous pouvez faire une différence en donnant 1 dollar ».

Abderamane Moussa Amadaye

Amine Badjoury Abbanou a annoncé la parution de son livre, un recueil de poèmes intitulé « Les tumultes d'un coeur », paru aux Éditions du printemps à Cotonou dans la capitale béninoise.  80 pages poèmes sur plus de 40 thématiques.

L'auteur poétise 42 thématiques notamment l'Afrique comme l'avenir de l'humanité, la splendeur de la passion, la solitude, la mort, la paix, et chanté la gloire de sa terre natale qui est le Kanem, le Guéra, selon lui berceau d’hospitalité et d’amour, etc. Ces thèmes reflètent, dit-il, l'image de notre société. « Le bonheur est une condition pour une vie meilleure. Nous vivons dans un monde où les ennemis de la paix se multiplient, alors que la société a besoin de paix pour son développement ». Il affirme que nous traversons une ère où l'harmonie n'est plus au rendez-vous, il y a donc nécessité de la conserver. Et comme cette poésie est quasiment lyrique, l'exaltation de l'être cher de Dieu commande cette production. Une grande partie est dédiée à l'amour pour le fait que, « l'homme, cette créature divine est mortelle. À son voyage éternel, nous pleurons, nous regrettons, mais nous acceptons ce fait est la condition humaine ».

Pour M. Badjoury l'Afrique qu’il nomme « terre des hommes noirs hardis » a souffert et continue de subir des souffrances. Elle doit renaître. L'invocation d'une Afrique libre et prospère doit être notre prière de toujours», a-t-il évoqué. Il dit être fier d'appartenir à un beau pays comme le Tchad. Caractérisé par les pittoresques et fresques paysages de ses divers endroits pleins de charmes à travers ses lacs, ses verdures, ses gravures rupestres, ses grands empires, etc.

Pour M. Amine Badjoury, «la poésie a toujours été un genre noble ou l'on peut librement exprimer ses pensées ». Il y a en lui, une sensibilité irrésistible. L'intention d'agir par l'écriture le hante illico presto. Les raisons qui l'ont poussé à écrire ce livre relèvent de la passion de lecture et de l’écriture des textes des grands auteurs.

M.Badjoury affirme, «je sens en moi une sensation étrange, me poussant à méditer sur la question de prendre la plume, griffonner, tomber, se relever, échouer, réussir, afin d'inscrire mon nom contre vents et marré, aux côtés de ces illustres félibres de tous les temps. Leurs écrits se lient à la folie. Car j'ai toujours rêvé d'être un écrivain afin d'apporter ma contribution dans ce vaste univers des Lettes ».

Ce livre «Les tumultes d'un coeur » est son deuxième ouvrage après « Mes écrits qui crient », paru aux Éditions ACCOM, à Yaoundé, au Cameroun.

Noël Adoum

Tabaski, fête du sacrifice pour les fidèles musulmans, est célébrée ce mercredi 28 juin. Ialtchad Presse a fait tour dans les marchés de la ville de N’Djamena la capitale tchadienne.

Du grand marché en passant par le marché à mil, les N’Djamenois de confession musulmane, jeunes, vieux, filles, femmes vont et viennent. Une vendeuse de tomates explique, « tous ces produits nous viennent du Cameroun précisément à Ngaoundéré, c'est pour cela tout est cher. Nous achetons cher et nous revendons cher. Le temps de produits tchadiens est passé. Les simples tomates nous viennent de pays voisin ».

Les ménagères disent, « c'est compliqué ». Khadidja Seid affirme, « ce que vous voyez là, je l’ai acheté à 250 FCFA. Aujourd'hui il a grimpé, voir triplé de prix. Carotte, persil et tomates sont devenus très chers à la veille de la fête pourtant c'est un moment de joie ». Elle ajoute, il faut que l'État veille sur les prix, sensibilise les vendeuses à prendre conscience. Elle soutient que c'est même difficile pour un fonctionnaire parce qu'il paie tout, loyers et le mangé.

Zara Mahamat dit, « ce matin les prix ont explosé, mais en après-midi les prix ont un peu baissé. Un « coro » de pomme de terre coûtait 5 000 F CFA le matin, le soir il est tombé à 3 500 F CFA et le poivron à 1000 F CFA. Il faut que le gouvernement trouve une solution sur cette cherté de vie. Les pauvres souffrent parce le prix monte de jour en jour ».

Ousmane Bello Daoudou

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