dimanche 22 décembre 2024

Journal

Journal (1038)

A quelques semaines de la rentrée académique 2023-204 de l'enseignement supérieur au Tchad, s'est ouvert ce 5 septembre à l'amphithéâtre de la faculté des sciences de la santé humaine de l'université de N'Djaména, les travaux du directoire édition 2023. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, Dr Tom Erdimi a ouvert les travaux.

Pour le ministre de l'Enseignement supérieur, cette réunion s'inscrit dans la droite des réformes entamées depuis 9 mois avec « les journées d'échanges et de réflexion sur l'enseignement supérieur » dont l'objectif est de démarrer l'année académique 2023-2024 dès le 1er octobre 2023 afin de mettre fin aux élasticités et à la superposition des années académiques, dit-il. Dr Tom Erdimi affirme qu'à quelques semaines de la rentrée prochaine, il est impératif de réunir les différents acteurs de l'enseignement supérieur tchadien autour d'une table afin de faire un bilan du fonctionnement des institutions au cours de l'année académique écoulée. Et d'envisager les perspectives de la rentrée le 1er octobre prochain.

Toujours selon le ministre, cette rencontre qui réunit les responsables des différents établissements publics du pays est une occasion pour évaluer l'applicabilité des décisions prises pour le redressement de l'enseignement supérieur « C'est à l'issue de cette réunion que des discussions franches s'engagent pour éclairer certains points et ajuster les remarques et suggestions, faire les bilans de la gouvernance institutionnelle en passant par la gestion optimale des ressources », dit-il. Il affirme qu'aucun point ne sera tabou pour le redressement du système. M. Erdimi, invite les responsables des institutions de délaisser certaines mauvaises habitudes qui plombent le secteur. « Le respect des textes est un impératif, les voyages et déplacements doivent être réglementés, les conflits d'intérêts et les malversations financières ne doivent pas exister à l'enseignement supérieur ».

Le ministre rappelle aux enseignants chercheurs tchadiens de doubler d'effort pour produire des publications. « Un enseignant chercheur qui ne publie rien cesse d'être un enseignant-chercheur », a-t-il lâché. Il invite les institutions à élaborer un plan de formation pour les assistants afin de promouvoir l'accès aux grades. Pour clore ses propos, Dr Erdimi dit, « les institutions doivent être plus actives en nouant des relations de coopération universitaire pour bénéficier des expériences modernes et de concevoir des projets bancables pour financement. J’espère que ces 3 jours vous permettront de réfléchir sans tabou sur les institutions de l'enseignement supérieur qui forme la crème de l'intelligentsia parce que c'est de ces milieux que sortent les cadres de la République », conclut-il.

Rappelons que la réunion du directoire a été instaurée il y a plus d'une décennie par les responsables de l'enseignement supérieur. Elle se tient habituellement à la fin de l'année académique pour faire le bilan des activités administratives et académiques de l'année écoulée et aussi se projeter sur la nouvelle année académique.

Abderamane Moussa Amadaye

Dans une lettre adressée au président de transition le 4 septembre passé, des citoyens tchadiens ont fait des recours gracieux contre les ordonnances N° 8, 9, 10 et 11 du 1er août dernier. Ils demandent l'annulation de ces ordonnances. Ils soutiennent qu’elles violent les règles et les principes à valeur constitutionnelle et les engagements internationaux souscrits par le Tchad.

Ils sont au total 13 personnes à avoir signé la lettre, « l'application excessive du droit ou l'abus du droit conduit à l'injustice » disent-ils. Pour eux, le 1er août dernier, le président de transition a pris des ordonnances numéros 8 relative à l'état d'urgence, 9 relative aux attroupements, 10 relative aux réunions publiques, et 11 relative aux manifestations sur la voie publique. « Ordonnances qui dans leur portée que dans leur application restreignent, contrôlent voire enlèvent aux citoyens le droit de vivre libre et d'exercer pleinement nos droits prévus par le droit interne et garanti par les lois internationales », ont-ils souligné. Ils ajoutent, aucune circonstance ne saurait justifier cette restriction surtout dans un État sous un régime de transition.

Ces citoyens contestent les ordonnances du fait qu'elles enfreignent les droits et libertés et les conventions internationales.

Selon les requérants, ces ordonnances portent atteinte à la liberté de se déplacer librement, de n'être point arrêter arbitrairement ou séquestrer, d'être jugé avec toutes les garanties légales dont le respect du principe de l'égalité, les droits de la défense, la liberté d'opinion, etc. Ces ordonnances compromettent la liberté de réunion et la liberté d'association par leur application systématique.

Ces citoyens affirment que le rôle d'un président de transition est d'assurer la continuité de l'État pour la période de transition sans y avoir le pouvoir d'édiction des textes relevant du domaine de la loi. « Le président de transition doit annuler ces ordonnances et de prendre toutes les mesures nécessaires pour rectifier les effets préjudiciables de ces ordonnances ».

Noël Adoum

Hier après-midi 2 septembre, des femmes ont annoncé leur intégration à la plateforme citoyenne Wakit Tama. Elles dénoncent la gestion scabreuse du pays par les autorités de transition. Elles ont été accueillies par le président du parti Rassemblement pour la Justice et l'Égalité au Tchad (RAJET), Ordjei Abderahim Chaha.

Pour Safiya Ali, depuis plusieurs années les femmes tchadiennes sont écartées de la gestion du pays, « il y a quelques rares qui font exception, mais pas pour l'intérêt suprême de la nation ou de la femme tchadienne », a-t-elle dénoncé. Mme Safiya dénonce la situation politique et le tissu social qui s’est dégradé ses 30 dernières années. Il faut, dit-elle, ajouter les deux phases de transition qu'elle qualifie d'échec flagrant et honteux. « Les Tchadiens sont devenus étrangers dans leur propre pays. Ils vivent dans la précarité. Les femmes sont marginalisées, pas d'eau potable, pas d'éducation, pas de l'électricité. Dans quel pays sommes-nous ? », s'interroge-t-elle.

Mme Safiya annonce son engagement et celles des plusieurs femmes à Wakit Tama. « Le temps pour nous est venu de s'engager. Le moment est venu pour que les femmes du nord s'engagent pour libérer le Tchad sans tenir compte de nos appartenances ethniques, régionales ou de religion », a-t-elle dit. Elle affirme qu'elles sont prêtes à défendre leur droit et ceux des Tchadiens qui souffrent de la gabegie, et de l’humiliation imposée par un seul clan qui s'est accaparé de toutes les richesses du pays au détriment de l'intérêt national. Pour finir, elle invite les femmes à se joindre à elles pour créer une force afin de combattre ce système injuste.

M. Ordjei, président du RAJET et cadre de la plateforme citoyenne Wakit Tama section politique s'est réjouie de l'adhésion massive des femmes à leur projet. « Il faut faire du Tchad un pays de justice, de droit et d'égalité. Un Tchad libre de toute domination y compris celle de la France, responsable en grande partie de nos malheurs », dit-il.

Abderamane Moussa Amadaye

La Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l'Homme (CASCIDHO) Mahamat Dingadimbaye a tenu un point de presse hier samedi 2 septembre au sujet de la phase 2 de la révision du fichier électoral. Son coordonnateur Mahamat Dingadimbaye affirme que la CASCIDHO est investie pour la réussite de cette révision. La CASCIDHO dit s'engager à travers ses coordinations provinciales à sensibiliser les citoyens.

Sur l'ensemble des provinces, les opérations d'enrôlement se déroulent dans le calme, dit l’organisation. « Il y a la contrainte de la saison de pluie, mais l’adhésion de la population est un gage de satisfaction, nous appelons celle-ci à s'impliquer davantage ».

M. Dingadimbaye déclare que la refondation du Tchad que nous voulons doit se faire par les citoyens sur la base du principe « ma voix compte ». Selon lui, la réussite du référendum constitutionnel dépend de la participation citoyenne et la constitution qui sera votée, doit être le fruit d'une forte adhésion populaire.

Enfin, il lance un appel à tous les acteurs de la société civile à s'impliquer pour la sensibilisation citoyenne pour des élections libres et transparentes et appelle les jeunes qui voteront pour la première fois à s'enrôler massivement pour être des acteurs de la refondation du pays.

Noël Adoum

À la suite de la suspension du journal Alwihda Info et les menaces qui pèsent sur son directeur de publication Djimet Wiché, le président de la Coordination Nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement (CONAJEPDT), M. Mahamat Oumar Ibrahim et des membres du Bureau exécutif de son organisation se sont rendus ce 31 août 2023 au local de Alwihda info à N'Djari pour témoigner de leur solidarité. « La Haute Autorité des Médias Audiovisuels a violé de façon flagrante la liberté de la presse et invite ses autorités à garantir un espace médiatique libre », dit la CONAJEPDT.

Composée de 11 associations de la société civile, la CONAJEPDT a apporté son soutien moral à Alwihda info suspendue par la haute autorité des médias et l'audiovisuel (HAMA). « Depuis la création de notre plate-forme CONAJEPDT, Alwihda a toujours été à nos côtés lors de nos activités. Il est de notre devoir aujourd'hui d'exprimer notre soutien et notre solidarité », dit M. Mahamat Oumar. Comme acteur de la société civile, il juge que la décision de la HAMA est illégale et anti démocratique.  « Dans un pays démocratique, un État de droit, la presse et les journalistes doivent être protégés et non suspendus ou traqués », a-t-il déploré.

Pour finir, la CONAJEPDT interpelle les autorités de transition à prendre leur responsabilité pour garantir les droits de la liberté de la presse et un espace médiatique libre. Et de ne pas dicter une ligne éditoriale à la presse, conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

Le président du Bureau de l’Union Nationale des Étudiants Tchadiens (UNET) Mahamat-Saleh Ahmat Ali a animé un point de presse ce 30 août 2023 dans son local. Une déclaration au cours duquel il accorde 72 heures aux autorités de l’université de N’Djamena pour réhabiliter les 32 étudiants exclus et suspendus pour plusieurs semestres.

Selon le président de l'UNET Mahamat-Saleh Ahmat Ali, une réunion s’est tenue le 24 août dernier sur la situation qui prévaut à l'université de N’Djamena au sujet de l'exclusion et de la suspension de 32 étudiants pour plusieurs semestres. Le bureau de l'UNET a effectué des démarches auprès des autorités universitaires, mais sans succès.  « Face à cette situation qui sème une division et pousse les étudiants à manifester dans les rues, ce qui est mauvais pour la paix et la stabilité actuelle de la transition », a dit le président.

Il affirme que le bureau national de l'UNET décide de se mettre en première ligne pour défendre cette cause noble et porte à la connaissance de l'opinion nationale et internationale. Pour l’UNET, les autorités ne peuvent pas rester indifférentes face aux problèmes que subissent certains étudiants au sein de l'université.

Selon lui, le bureau de l'UNET national ne peut pas baisser les bras et informe aux autorités compétentes que cette revendication n'a rien à voir avec les manœuvres politiques. « Lors de l'altercation entre les étudiants le 12 juillet dernier, les étudiants ont été convoqués au conseil de discipline sans la présence de l'UNET pour les défendre », a-t-il expliqué.

Le bureau demande aux autorités universitaires la réhabilitation des étudiants exclus et donne un délai de 72h pour que ces étudiants reprennent normalement avec les cours.

Noël Adoum

La population vivant autour du poste T-369 de Dinguessou dans le 8e arrondissement de N'Djamena s’est fortement mobilisé hier matin 30 août 2023 pour dénoncer les coupures intempestives et l'inégalité dans la distribution.

Ils étaient nombreux à protester ce mercredi pour dénoncer le traitement injuste de la part de la société nationale d'électricité (SNE) dans leur quartier. Selon Atia Mahamat, chef de carré, depuis plus de 20 jours, leur zone a été complètement abandonnée. « Il fait extrêmement chaud, nous sommes sans électricité et l'eau depuis nos forages ne monte pas faute d’électricité alors que dans certaines zones, il y a de l'électricité en permanence », dit-il. Il estime que cette situation est frustrante. « Nous payons régulièrement nos factures, mais ignorons pourquoi notre zone est délaissée par la SNE », dit-il. Le chef de carré affirme aussi que ces délestages ont un impact négatif sur l’économie de son quartier. « Les produits de plusieurs vendeurs se sont décomposés faute d’électricité », a-t-il exprimé. Le chef de carré M. Atia invite le responsable de la SNE à prendre ses responsabilités pour résoudre ce problème.

Abdallah Cherif Brahim, jeune diplômé habitant le quartier dit que la situation est catastrophique. « C’est impensable qu'un pays comme le Tchad après plus de 60 ans d'indépendance ne parvienne pas à alimenter sa propre capitale. Et de surcroît un pays pétrolier depuis 20 ans. C’est frustrant », dit-il. Il précise qu'il est propriétaire d'un atelier de soudure, mais c’est fermé à cause de délestage. « Je ne parviens pas à m’acheter du gazoil pour mon groupe électrogène, certains employés sont mis au chômage. Voici les conséquences de ce délestage honteux », dit-il.

Abderamane Moussa Amadaye

Exécutif Communal du 9e arrondissement de la ville de N’Djamena a organisé une cérémonie de sensibilisation sur l'enrôlement biométrique hier après-midi 30 août au quartier Walia dans le 9e arrondissement.

M. Karima maire du 9e arrondissement affirme l'objet de son appel porte sur l'enrôlement biométrie de ses concitoyens en âge de voter afin d'assainir le fichier électoral qui aboutira aux différentes élections. Selon lui, en matière politique, c'est le poids de chiffre qui compte. « C'est d'abord l'intérêt de la population. Il ajoute que ne croyons pas les actes politiques ne sont pas dans notre intérêt », dit-il.

Mme Zenaba Édith délégué administratif auprès de la commune dit, « nous sommes ici pour le recensement ». Elle souligne que le plus grand pourcentage au Tchad sont des femmes, « si nous voulons être égaux avec les hommes et il faut qu'on se batte ». Elle demande aux femmes de se faire enrôler et leurs enfants en âge de voter afin d'avoir le droit de voter au référendum sur le choix entre l'État unitaire et l'État fédéral. Pour elle, c'est la seule carte qui permet de choisir le candidat de son choix aux différentes élections : référendum, présidentiel législatives et les autres échéances à venir.

Ousmane Bello Daoudou

Par une déclaration conjointe animée ce 28 août à la Maison des Médias, 5 organisations des médias nationaux ont condamné fermement la suspension du journal en ligne Alwihda info et qualifié la mesure d'une menace à la liberté de la presse au Tchad. Ils dénoncent également la tentative d'enlèvement de son directeur de publication, Djimet Wiché.

La déclaration a été lu par Juda Allahondoum, Président du patronat de la presse du Tchad. Il relève que, « le journal en ligne Alwihdainfo, reconnu pour son professionnalisme, a été suspendu pour hult (8) jours par la Haute Autorité des Médias Audiovisuels, sur des fondements qui, lors des audiences des 22 et 24 août 2023, se sont révélés être, à leurs yeux, manifestement infondés », dit-il. Il poursuit que dans la nuit du 26 août 2023, la presse nationale a été témoin d'une nouvelle offense à la démocratie, « notre confrère Djimet Wiche, directeur de publication du Journal Alwihda info, a été la cible d'une tentative d'enlèvement, précédée d'actes d’intimidation », a-t-il confié. Toujours selon L. Juda, « il ne s'agit pas là d'un fait isolé, mais d'une séquence inquiétante qui menace la sécurité de ceux qui cherchent à informer et éclairer l’opinion », dit-il.  L’association des différents médias du Tchad dit alerter l'opinion nationale et internationale sur cette série d'actes attentatoires à la liberté d'expression. « Nous condamnons fermement ces agissements et appelons à la vigilance », indique M. Juda d'une vive voix. Il précise également que si le moindre malheur venait à frapper notre confrère Djimet Wiche, ils tiendront, sans équivoque, les autorités de la Transition pour comme responsables de cet acte.

Pour clore ses propos, M. Juda affirme qu'à l'heure où la démocratie et la liberté de la presse sont plus que jamais des piliers essentiels de du Tchad, les organisations faîtières des médias du Tchad implorent les défenseurs de ces valeurs de se joindre à leur appel et de soutenir la presse libre et indépendante au Tchad.

Il faut noter que 5 organisations faîtière sont signataire de cette communication. Il s'agit de l'association des médias en ligne au Tchad représenté par son secrétaire général, Adam Ismaël, l'union des journalistes tchadiens par son président Abbas Mahamoud, de l'union des radios privées du Tchad, par son président Mekondo Sony, le patronat de la presse du Tchad par son président Allahondoum Juda et enfin l'association des éditeurs de la presse tchadienne par son président Samory N.

Abderamane Moussa Amadaye

Hier 29 août, le Centre de santé solidarité islamique (CSSI) dans le 5e arrondissement de N'Djamena, capitale tchadienne, a eu lieu une formation pour des jeunes en relais communautaire initiée par l'association des Relais communautaires du Tchad (ARCT).

Djamal Aboubakar, vice-président de l'ARCT affirme que cette formation consiste à recycler certains et à initier d’autres. « Elle permet de maîtriser les maladies qu’on peut éviter, à doter les participants des techniques et des approches de sensibilisation de la population pour le programme élargi de la vaccination », dit-il. Toujours selon le vice-président, l'objectif de cette formation permettra aux relais communautaires formés d'être disponible nuit et jour à intervenir dans les centres de santé pour une sensibilisation et une mobilisation sociale dans une campagne de vaccination.

Mme Khadija Amale Mahamat, responsable du Centre s’est dit enthousiasmé par l'engagement des jeunes à être des relais entre le CSSI et la population. « La fréquentation des centres de santé par la population et particulièrement les femmes et les enfants est au plus bas de l'échelle. Avec les relais, cette frange de la population pourrait être conscientisée. Et ça sera un pari gagné pour la santé et le pays en général parce que beaucoup des vies seront sauvées », explique-t-elle.

Abderamane Moussa Amadaye

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