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La Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l'Homme (CASCIDHO) a lancé une campagne nationale d'éducation civique phase 1 ce samedi 20 Mai 2023 au Palais des Arts et de la Culture dans le 8ème arrondissement de la ville de N’Djamena sous le thème « Référendum Constitutionnel : Enjeux et Défis pour un retour à l'ordre constitutionnel, rôle de la société civile.

Pour Mahamat Digadimbaye Coordonnateur de la CASCIDHO, cette campagne nationale d'éducation civique phase 1 a pour objectif, la sensibilisation pour garantir la paix, la stabilité et l'organisation du référendum constitutionnel sur la base des principes de la transparence en répondant aux aspirations profondes du peuple tchadien. Il relève que la confiance sera créée entre le gouvernement, les différents acteurs socio-politique et la population.

Une campagne nationale d'éducation civique qui, selon la CASCIDHO, se fera dans les 23 provinces et durera trois mois à travers des ateliers, des débats, des rencontres de proximité, les réseaux sociaux et des affiches. Selon le Coordonnateur, la campagne vise à responsabiliser les citoyens, à promouvoir et défendre les valeurs de l'unité nationale dans cette phase importante vers le référendum constitutionnel qui est une étape fondamentale vers un retour à l'ordre constitutionnel.

Mahamat Digadimbaye se dit très inquiet de la montée en puissance du tribalisme, du confessionnalisme et du communautarisme. Face à cette situation, le CASCIDHO appelle le gouvernement et les forces vives de la nation à une synergie et une unité d'action pour sensibiliser les populations au calme et à œuvrer pour un renforcement du vivre ensemble, de l'unité nationale pour un retour apaisé à l'ordre constitutionnel.

Par ailleurs, la CASCIDHO condamne avec fermeté les incursions dans le territoire national des bandits armés qui massacrent sans pitié des populations innocentes et demande au gouvernement de prendre ses responsabilités pour mettre définitivement un terme à ce phénomène.

Ousmane Bello Daoudou

Le Cadre Indépendant de Suivi et Évaluation (CISE) des résolutions et recommandations du dialogue national inclusif et souverain (DNIS) a échangé ce 19 mai 2023 à Radisson Blu de N'Djamena avec les leaders des organisations de jeunes pour discuter et évaluer la mise en œuvre des résolutions et recommandations du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) avec accent sur la jeunesse.

Pour Hinansou Nassour Mahamat, représentant d'une organisation des jeunes indique après le DNIS est catastrophique. « Les résolutions et recommandations sont là mais personne ne les appliques. On dirait que le gouvernement d'union nationale est entrain de ronfler. Pas d'eau, la situation énergétique est inquiétante, pas de carburant, de gaz butane, etc. », s'indigne-t-il. M. Hinansou ajoute à cela le népotisme grandissant dans la quête de l'emploi des jeunes diplômés, l'insécurité au sud du pays. « Aujourd’hui le peuple d'une manière générale et la jeunesse très particulièrement est étouffé. C'est déplorable. Le gouvernement doit prendre conscience si non quand le peuple va se réveiller, rien ne peut l'arrêter », a-t-il déclaré. Au sujet de non-éligibilité des autorités de transition évoquée hier par le conseiller de sécurité et de paix de l'Union Africaine qui remet en cause les résolutions et recommandations du DNIS, M. Hinansou dit soutenir l'Union Africaine. Pour lui, la place de l'armée est dans les casernes. « L’Union Africaine est restée fidèle à elle-même. Le Président de Transition doit organiser les élections libres et crédibles et passer le pouvoir à un civil », a expliqué M. Nassour. Il indique que le Président a des ambitions et l'Union africaine a débusqué, « les tournées de précampagnes effectués ces derniers jours témoignent à suffisance. Il n'est pas en visite familiale, ni amicale, non. Il est en train de préparer le terrain pour être président », a-t-il signifié.

 Quant à Ousmane Abbas, coordonnateur général de la plateforme patriote et citoyenne, les indicateurs sont presque tous aux rouges. « En tant que jeune, je me soucie de l'éducation, de la santé, de la crise alimentaire, de la crise énergétique qui perdure depuis ma naissance... », dit-il. M. Abbas invite les autorités à doubler d'efforts pour que ces choses changent pour le bien-être de la population. « Je ne doute pas de l'engagement du président Mahamat Idriss Deby mais un travail de fond est encore vivement recommandé pour sortir ce pays encore plus grand », a-t-il confié.

Pour Abakar Dangaya, Président conseil national de la jeunesse du Tchad (CNJT) cette rencontre vise à évaluer les résolutions et recommandations du DNIS. « Il vous souviendra que lors du dialogue, il y a eu plus de 300 recommandations et résolutions en vue de contribuer à l'amélioration de vie des Tchadiens, à la bonne gouvernance, etc. Notre échange est axé sur ces problématiques, de voir les manquements afin d'apporter des solutions appropriées », dit-il. A la question de l'Union africaine sur la non-éligibilité du Président de Transition, Dangaya a signifié que le Tchad est un pays libre et il n'appartient qu'au Tchadien de décider qui sera éligible ou non à la présidentielle, dit-il.

Abderamane Moussa Amadaye

Le parti pour le Rassemblement et l'Équité au Tchad (PRET) a organisé une conférence de presse ce vendredi 19 mai 2023 à son siège au quartier Chagoua dans le 7e arrondissement de la ville de N’Djamena. Son chef Me Théophile Bongoro interpelle les autorités sur la cherté, la pénurie de carburant et les conflits au sud du pays.

« Au moment où cette conférence de presse se tient, tous les projecteurs du monde sont tournés sur le Tchad. L'actualité est dominée par les événements qui se passent dans les départements de la Nya Pendé et le Mont de Lam. Le PRET est préoccupé par une nouvelle vague de répression dans le contexte d'une crise énergétique jamais vécue avec en prime une guerre à notre frontière Est qui a tout temps impacté la politique intérieure », dit Me Théophile Bongoro.

Il soutient que des dérives conflictuelles, des conflits éthiques, inter et intracommunautaires auxquels on assiste dans certaines zones sont une bombe si rien n’est fait de juste et rapide pour juguler la situation. Il souligne que les messages sont véhiculés à travers les réseaux sociaux sur la haine, le mépris, l'appel à la violence et à la division qui débouche sur les violences ethniques ou identitaires.

Selon lui, depuis octobre 2022 apparaissent dans notre pays des signes inquiétants qui augurent un lendemain sombre, des réelles menaces sur notre cohésion nationale, sur la cohabitation pacifique et l'harmonie entre groupes ethniques, religions et régions. Même les liens de mariages scellés entre familles d'origine culturelles ou religieuses diverses qui ont largement contribué à raffermir les liens de solidarité et d'entente souffrent. Me BONGORO Théophile ajoute, « ce n'est pas dans le chaos, la confusion ou la division que nous ferons des avancées vers la stabilisation et la paix ».

Aussi, dit le chef du PRIE le choix du dialogue a été bon, il faut persévérer ses acquis et corriger ses ratées pour un changement décisif dit-il. « Le combat du PRET est articulé autour des valeurs de conviction, d'engagement, de dignité et d'honneur continu ». Donc son parti condamne tout projet d'une nouvelle rébellion au Tchad, d'un plan machiavélique de déstabilisation, puis appelle la communauté internationale à soutenir les autorités dans le processus de transition qui doit être renforcé au regard des recommandations du dialogue national inclusif et souverain (DNIS).

Me Bongoro invite le président de transition d'assumer pleinement ses responsabilités vis-à-vis de la nation en rassurant à ses compatriotes sur les mesures et les dispositifs pris pour assurer la sécurité des personnes et des biens dans les zones touchées. Et au gouvernement à prendre des mesures urgentes et appropriées en vue d'apaiser la situation en s'attaquant à la violence interethnique croissante entre communautés pastorales et agriculteurs en faisant un cadre politique national protégeant les intérêts des deux groupes.

Enfin, il salut les engagements pris par les autorités en faveur de la libération des manifestants arrêtés lors des événements du 20 octobre 2022 et des autres détenus. Le PRÊT, dit-il, réitère sa solidarité et son engagement auprès du peuple du Soudan qui vit une situation de crise armée très complexe et son entière disponibilité à faire des propositions.

Ousmane Bello Daoudou

A la suite des contestations  des jeunes de la province du Chari-Baguirmi depuis plusieurs mois, le Comité de gestion des 5% de revenus pétroliers a été dissous par le président de transition hier lors de sa visite à Massenya. Un cadre du collectif des jeunes a réagi.

La décision a été saluée par le collectif des organisations de jeunes du Chari-Baguirmi à sa tête, Abdelkader Djibia. Pour lui, cette lutte a porté ses fruits à moitié. « Nous avons lutté pendant 10 mois au cours desquels, nous avons fait l’objet de menaces, d'arrestations et d'intimidation jusqu'à certaines personnes se sont pris à notre vie mais nous avons eu une forte conviction sur la lutte que nous menions et Dieu a été à notre côté », dit-il. Pour lui c'est un soulagement que ce comité soit dissous. Toutefois, il affirme que cette lutte est loin d'être terminée. « Certes, nous avons mené une lutte contre la mauvaise gestion des 5% des revenus pétroliers par Mbang Hadji. Un autre grand défis nous attends, celui du nouveau comité qui doit être consensuel et représentatif et non par affinité», a-t-il confié.

Selon lui, il est inconcevable que les mêmes personnes soient là exclusivement pour leur intérêt égoïste au détriment de la population locale. « Aujourd'hui, il est inconcevable et insoutenable qu'à Koudalwa, là où est exploité le pétrole, la population n'a pas d'eau potable. A titre de rappel, hier tôt le matin, la population s'est révolté devant le siège de la CNPC pour réclamer d'eau potable. Non, cela doit changer », a-t-il lâché.   Pour le Coordonateur, l'exploitation du pétrole a enterré l'espoir et le rêve des baguirmiens (population du Chari Baguirmi), « le rêve était tellement grand qu'on a jamais pensé une seule seconde assistée à l'enterrement de cet espoir par le comité qui vient d'être dissous », a-t-il précisé. Il salue la décision du Président de Transition, « nous comptons sur son bon sens et nous, jeunesses du Chari Baguirmi, allons nous battre jusqu'à la moelle osseuse pour que les choses aillent dans le bon sens pour le développement de notre province et celui du Tchad », a-t-il conclu.

La rédaction a contacté les membres de l’ancien comité pour recueillir son avis, ils ont refusé de répondre à nos questions.

Signalons qu'après la dissolution du comité, le président de Transition a instruit le ministre des Finances à mettre sur pied un autre comité en impliquant des femmes et des jeunes.

Abderamane Moussa Amadaye

Le championnat de première division de N'Djamena tant vers sa fin. Issue encore incertaine. Un championnat très bien organisé selon les amoureux du football de la capitale. Cependant l'arbitrage est largement critiquée. La rédaction a rencontré l’ancien commissaire FIFA 2010 -2017, Mahamat Ahmat. Il relève le mauvais comportement des supporters et le manque de professionnalisme des arbitres. Il estime que certains arbitres ne sont pas à la hauteur de leur match et déplore les comportements des supporters qui ne sont pas sportifs. Il souligne qu'à chaque fois, les arbitres sont menacés croyant que l'arbitre est fautif.

Selon lui, il y a deux équipes qui sont en bonne posture. Foullah avec 55 points et APCI 51 points. Ces dernières ont chacune un match à jouer. Elect-sport est troisième à quelques points. 

Cette année il y a 14 équipes qui sont affiliées, elles jouent 26 matchs qui restent coûteux pour la ligue provinciale. Il pense que le tournoi est bien organisé malgré les tensions des uns et des autres.

Ousmane Bello Daoudou 

Dans un communiqué de presse publié le 15 mai, l'Entente des Églises et Missions Évangéliques au Tchad (EEMET) dit constaté avec regret l'insécurité qui sévit au pays en général et dans les départements des Monts de Lam et de la Nyan pendé en particulier.

Selon le communiqué, l'assassinat de pasteurs responsables d'église et des fidèles chrétiens en plein culte matinal est un acte ignoble et barbare, violant la laïcité de la République du Tchad. L’EEMET exprime ses vives condoléances aux familles éprouvées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Pour le Secrétaire général Dr Djimaingar Madjibaye, une équipe de l'EEMET sera dépêchée dans la zone affectée aux côtés des familles des victimes et des blessés.

L’EEMET dit attirer l'attention des plus hautes autorités de la République sur ces faits qui ne sont malheureusement pas les premiers au pays puis demande d'assurer la protection des populations et leurs biens. « Les auteurs de ces actes doivent être retrouvés et doivent répondre de leurs actes devant la justice ».

Enfin, L'EEMET appelle les communautés tchadiennes à vivre dans la paix et le respect de l'autre. « Que le Dieu de paix donne à tous les Tchadiens de vivre en plein accord les uns avec les autres ».

Ousmane Bello Daoudou

Le parti Réformiste (PR) a animé une conférence de presse hier 15 mai à son siège au quartier N'Djari dans la commune du 8e arrondissement de N'Djamena. Le PR a dénoncé la crise sociale que traverse le Tchad.

L'ancien opposant au régime à Deby père et récemment allié au fils, Yacine Abdaramane Sakine s'est indigné. Pour lui, la situation dans laquelle se trouve le pays est une crise sociale, économique, sécuritaire et politique, dit-il. Il résume cette situation, « la cherté de vie,  les difficultés pour les retraités tchadiens de percevoir leurs pensions, les fonctionnaires nouvellement intégrés sont en train de tirer le diable par la queue, etc. » a-t-il confié.

À cela, M. Yacine ajoute la pénurie d'essence, du gasoil et du gaz. « Ils sont devenus très chers et difficiles à trouver, alors que le pays est pétrolier ». Le conseiller national n'a tourné par le dos de la cuillère pour dénoncer également la qualité et la cherté de l'internet. « L’internet est très lent et coûte tellement cher ». Il a également dénoncé la justice à double vitesse et l'absence de l'autorité de l'État. « L'autorité de l'État est mise en cause et l’indépendance du pouvoir judiciaire reste toujours d'actualité », dit-il.

Le président du Parti Réformiste a aussi dénoncé le dossier des politico-militaires, qui selon lui, est traité avec légèreté. Il exhorte au gouvernement de Transition à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à cette situation que traverse le pays. « Le Gouvernement d’union doit redoubler d’efforts pour alléger les souffrances des Tchadiens.  Si cette situation perdure, ses conséquences seront désastreuses pour le pays et pour la transition. Nous ne  souhaitons pas que notre transition soit perturbée en pleine route comme au Soudan », a-t-il conclu.

Abderamane Moussa Amadaye

Le parti Rassemblement pour la République et le Lingui (RPR/Lingui) a organisé son 1er congrès ordinaire ce samedi 13 mai au Centre Al Mouna dans le 2e arrondissement de la ville de N’Djamena sous le thème « la Restructuration ».

Tout a commencé par une danse traditionnelle notamment la danse Kotoko, suivie d'une présentation théâtrale expliquant la vie politique d'un parti et présentant son historique du parti Lingui par les artistes comédiens de N’Djamena. Membres et sympathisant sont venus des provinces et de la capitale, N’Djamena, se pencheront sur les textes afin les adapter.

Pour Mersilë Atti Mahamat le congrès statuera et à revisitera les textes qui ont 23 ans d’existence afin de les adapter au nouveau contexte. « La démocratie est un système de valeur universelle auquel aspire les peuples, pourtant au Tchad le retour à la démocratie a été une expérience douloureuse ».

Selon le parti l'objectif final est de lutter pour restaurer un État de droit garantissant tous les droits reconnus par la Déclaration universelle des droits de l'homme afin d'asseoir une administration dans le respect de l'équité sans discrimination.

M. Atti a rappelé que le parti était da l'opposition, puis en 2005 une alliance avec le MPS, ex-parti au pouvoir. Dernièrement le parti a participé au Dialogue national pour accompagner la phase II de la transition pour le retour à l'ordre constitutionnel.

Ousmane Bello Daoudou

La marche pacifique prévue pour le 14 mai prochain par la fédération de l'opposition crédible a été interdite par l'arrêté n°69 du ministre de la Sécurité publique et de l'Immigration ce 12 mai.

Alors que la FOC a introduit les jours antérieurs  une demande de marche pacifique pour protester contre la vie chère et la dissolution de la commission nationale chargée de l'organisation du référendum constitutionnel (CONOREC) le 14 mai du rond-point Palais des arts et de la culture au rond-point SONASUT, comme un coup de tonnerre, cette manifestation a été interdite par un arrêté signé du ministre de la Sécurité publique, Mahamat Charfadine Margui. Selon les termes de l'arrêté, «les copies des arrêtés portant autorisation de fonctionner des partis politiques membres de ladite fédération n'est pas jointe à la demande, non-respect des conditions fixées par le décret N° 193 susvisé, notamment la mention des noms, prénoms et domiciles des organisateurs, non-mention du lieu et l'heure du rassemblement, risque de troubles à l'ordre public», renseigne le communique. Le ministre attire l'attention des organisateurs ministère avertit qu'en cas «de non-respect des termes du présent Arrêté, les organisateurs seront tenus pour responsables devant les juridictions de la République des éventuelles casses, d'effractions, de toute autre infraction ou de débordements», dit-il.

Pour Yaya Dillo, Président de cette coalition politique FOC, les raisons avancées par le gouvernement ne sont pas fondées, « la marche est interdite par  le ministre de la junte en charge de la sécurité publique pour des raisons totalement farfelues», dit-il. Il relève que selon leur source, l'Agence Nationale ds Sécurité (ANS) aurait conçu un plan similaire à celui du 20 octobre 2022 pour réprimer les manifestants et procéder à des casses des entreprises étrangères et amputer la responsabilité aux manifestants, dit M. Dillo. Face à ce jeu débusqué et à la cruauté de la junte, selon le communiqué de M. Dillo, la FOC dit reporter la marche pour une date ultérieure et demande aux Tchadiens de vaquer leurs occupations. Elle demande aussi à la société civile, les partis politiques à emboîter le pas afin de préserver la vie des citoyens, dit-elle. Enfin, la FOC dit prendre à témoin l'opinion nationale et internationale de l'asphyxie des libertés fondamentales au Tchad et le forcing des autorités dans la quête de la conservation du pouvoir avec force.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Collectif des Tchadiens pour la promotion de l'agriculture (COJEPRAG) a lancé ses activités cet après-midi au CEFOD dans le quartier Ardedjoumal au 3e arrondissement de la ville de N’Djamena sous le thème « Un homme, un hectare »

Choua Mahamat Zene, directeur général de COJEPRAG souligne que l'agriculture est le premier secteur qui peut régler le problème de la faim. Au Tchad, la moitié de la population vivant en milieu rural dépend directement ou indirectement de l'agriculture.

Selon lui, le COJEPRAG a une approche qui intègre les enjeux de sécurité alimentaire, de protection de l'environnement, de l'autonomisation des bénéficiaires et de l'assistance humaine. C'est un projet d'appui au renforcement de la gouvernance agricole au Tchad repartie en zone d'intervention.

 A : Mayo Kebbi /Tandjilé, B : Ouaddaï, Sila et Wadi Fira, C : Chari Baguirmi /Hadjer Lamis, D : Moyen Chari-Mandoul, E : Batha Geura et Salamat, F : Lac-Kamen et Bahr El-Gazal, G : Logone occidentale et orientale, H : Borkou, deux Ennedis et Tibesti.

Pour Choua, le collectif a pour mission d'aider à l'amélioration durable des conditions de vie à travers la réduction de la pauvreté des jeunes et des communautés en milieu rural par le développement et le soutien à l'agriculture par des méthodes agricoles alternatives :la conservation et la transformation de produits agricoles.

Toutefois, ce secteur est confronté à plusieurs difficultés dues aux effets de changements climatiques, de la dégradation des sols par les produits chimiques, l'épuisement des sols, le manque des intrants agricoles, l'absence des moyens mécaniques.

Il ajoute le manque de volonté politique pour passer d’une agriculture rudimentaire à une agriculture concurrentielle.

Ousmane Bello Daoudou

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