En sa qualité de ressortissante de la localité, la ministre des Transports et de la Sécurité Routière, accompagnée des membres du gouvernement, a organisé une rencontre avec les groupements féminins et les personnes vivant avec un handicap hier dans l’après-midi du 24 août.
L'objectif de cette rencontre est d'avoir un direct échange avec les femmes et les personnes sur les différents aspects qui minent le développement socioéconomique, éducatif de la région. « Il est de mon devoir en tant que fille d'apporter ma contribution pour le développement de la province du Tibesti, car vos problèmes sont aussi les miens », dit-elle. La ministre dit qu'il est venue avec plusieurs membres du gouvernement pour diversifier des solutions liées au développement de la province du Tibesti. S'agissant de la promotion de l'éducation, Fatimé Goukouni Weddeye a déclaré que le fait qu'elle soit ministre c'est parce qu'elle a eu la chance d'étudier et c'est l'occasion pour elle d'en donner aussi aux autres.
Cette rencontre s'est achevée par la remise d'une enveloppe pour la coordination des femmes de la province et une autre pour les personnes vivant avec handicap. Deux bourses d'études dans les universités algériennes sont octroyées aux deux nouveaux bacheliers de la province.
De Bardaï, Ahmat Abdoulaye pour Ialtchad Presse
Lors d’une conférence de presse organisée ce samedi 26 août à l'Office National des Médias Audiovisuels (ONAMA) des jeunes à leur tête l'ancien coordonnateur de la jeunesse des transformateurs, Bonheur Motordé ont lancé un mouvement de soutien au président de transition.
C’est durant plus d'une heure que le président de ce mouvement Bonheur Motordé a échangé avec la presse. Il estime que depuis la disparition du maréchal Deby en avril 2021, le Tchad est à la croisée des chemins, « il est de notre responsabilité individuelle et collective de s'engager pour que le Tchad soit réconcilié, uni et fraternel », dit-il. Il rajoute que, c'est dans cet objectif qu'ils ont décidé de créer ce mouvement dénommé « les jeunes avec MIDI (Mahamat Idriss Deby Itno) ». Il affirme que cette organisation a pour mission de soutenir les efforts du président de transition pour l'édification d’un Tchad refondé.
Selon lui, pour les jeunes soutenir le président de transition est un devoir de génération et une obligation patriotique. M. Motordé a annoncé une mobilisation pour offrir un accueil au chef de transition qui s'est rendu au nord « pour la sécurisation de nos frontières et la quiétude de nos compatriotes qui y vivent », dit-il. Dans la foulée, le président des JMIDI la tenue d'un symposium national de la jeunesse du 15 au 16 septembre. Il affirme que 1000 jeunes se réuniront dans la capitale tchadienne, N'Djamena, pour jeter les jalons d'une refondation sincère.
Pour finir, il annonce de grandes campagnes de mobilisation pour la participation massive des jeunes au référendum constitutionnel, qui selon lui, est la pierre angulaire de la refondation du Tchad.
Abderamane Moussa Amadaye
Le fondateur du Centre Américain Happiness M. Abakar Bichara, gagnant le 8 juillet dernier du « Meilleur CEO Africains » décerné par « Africa CEO'S Busness Discourse », vient d'arriver au pays, après un séjour professionnel au Nigeria et dans quelques pays d’Afrique australe.
M. Abakar Bichara a présenté hier 26 août son prix devant plus de 200 étudiants de son centre. Il affirme que « la création du centre anglais happiness était dans une petite chambre à coucher, le centre a reçu aujourd'hui plus de 100 mille étudiants, être reconnu dans toute l'Afrique n'est pas une chose aisée » a-t-il dit.
Selon lui, les étudiants du centre se sont sacrifiés pour arriver à ce niveau grâce à leur courage. Il a lancé un appel à tous les Tchadiens entrepreneurs à faire des efforts, « il n'y a pas de miracle, mais beaucoup d'entepreneurs qui échouent n'ont pas la confiance en eux », a-t-il dit. Il poursuit en soutenant qu’entreprendre rime avec difficultés, « l'unique solution c'est de se retrouver face à sa conscience et avoir confiance en soi pour la réalisation de ses projets ». Un entrepreneur doit s'armer de courage et de la volonté, a-t-il insisté.
Pour M. Abakar, le Tchad est le berceau de l'humanité, il est fondamental que tous les autres pays connaissent le Tchad qui pour lui, est un pays d’histoire et riche en culture, « ce pays mérite d'être honoré ». Le Centre a offert une bourse d'anglais à tous les journalistes venus couvrir l’évènement.
Noël Adoum
Hier vendredi 25 août, la haute autorité des médias et de l'audiovisuel (HAMA) a suspendu le journal en ligne Alwihda Info pour 8 jours à compter de ce 26 août. L'association des médias en ligne du Tchad (AMET) dénonce la décision.
La Hama reproche à Alwihda d'avoir publié des « propos injurieux et des propos communautaristes de nature à porter atteinte à la cohésion et à la discipline au sein de l’armée ». Deux articles, un premier sur l'armée et un second sur la sortie Facebook du président de transition en plein désert au nord du pays, sont reprochés au journal. La HAMA a justifié sa suspension pour les deux articles publiés par Djimet Wiché, directeur de publication de ce média l'un intitulé « Tchad : un colonel radié pour avoir dénoncé la discrimination envers les Touba Borgate (Zakawa) dans l’armée » dans un groupe WhatsApp, strictement privé, selon la HAMA. Le second article cité par la HAMA critique la sortie du président de transition dans un live Facebook. Dans la décision, on peut lire que M. Wiché a traité « d’ineptie » la déclaration du chef de l’État dans laquelle il tendait la main à ceux qui veulent la paix et a promis la guerre à ceux qui souhaitent la faire.
L'Association des Médias en Ligne du Tchad (AMET), par la voix de son Président Bello Bakary Mana exprime « son désaccord et sa vive préoccupation pour donner suite à la suspension du journal en ligne Alwhida info par la HAMA ». Il qualifie cette décision « d’atteinte à la liberté de la presse et au droit fondamental à la liberté d’expression ». Selon le communiqué, cette suspension prive les citoyens d'une source d'information indépendante et nuit à la diversité de l’information et à la libre circulation des idées. Au nom de l'AMET, M. Bakary, appelle la HAMA à réexaminer sa décision de suspension et à garantir que la liberté de presse soit respectée. L’AMET estime que la censure et les entraves à la liberté d'expression ne sont pas compatibles avec les principes d'une société libre.
Pour finir, le président de l'AMET exhorte les autorités compétentes à œuvrer en faveur d'un environnement médiatique où les journalistes et les médias en ligne peuvent exercer en toute indépendance, sans craindre de représailles ou des sanctions injustes.
Abderamane Moussa Amadaye
La pluie se fait rare dans la capitale tchadienne, N'Djamena. Les récoltes ne seront pas au rendez-vous à l’allure où même durant le mois d’août, pique de pluie, il n’a pas assez plu. Les agriculteurs sont confrontés à un défi, celui de trouver d’autres façons d’irriguer leurs champs. La rédaction a rencontré des agriculteurs qui soutiennent que la saison avait mal commencé. Et tire aussi mal vers la fin. Reportage.
Les agriculteurs de certaines banlieues autour de N'Djamena, Toukra, Ras Al fil en passant par Koundoul, disent que les sols sont de plus en plus moins humides et les plantes ont du mal à produire. Notamment le maïs, le mil, l'arachide, etc. Dans la communauté des agriculteurs, certains ont perdu espoir, mais d'autres espèrent encore l'arrivée de la saison des pluies au mois de septembre.
Mahamat Saleh Bineye, un sexagénaire et père de 12 ans, cultive du mil, maïs et du gombo frais sur l'axe Ras Al fil- Koundoul affirme, « on a labouré, on s'est battu comme les années précédentes, mais on verra ce que Dieu fera ». Le manque des pluies fait incliner le mil vers le sol et se fane. Pareil pour le gombo frais, « il n'a pas du tout produit. C’est grâce à l’agriculture que je nourris mes enfants. Je vis ici depuis 16 ans. Avant je m'en sortais avec 6 à 7 sacs de mil, mais cette année, la saison pluvieuse est différente. Je n'espère même pas avoir 10 « koro » de mil ». M Bineye affirme qu'il n'a pas reçu l'aide du gouvernement notamment les engrais chimiques et des pesticides depuis qu'il travaille.
Mahamoud Goni, cultivateur âgé de quarantaines d'années espère que la saison de pluie n'est pas encore finie, « Dieux décidera, les mauvais moments ne manquent pas. Parfois, l'homme se plaint de ses récoltes, mais Dieu l'aide à s'en sortir avec plusieurs sacs du mil, mais parfois l'homme dit que la récolte est bonne et à la fin, il récolte peu ». Le maïs n'a pas beaucoup produit à cause du grand retard de la saison pluvieuse, a-t-il dit.
Saladine Djarma, agriculteur aussi craint la famine, « cette année la famine semble déjà visible dans notre pays. S’il a plu en province, le pays sera sauvé de la famine, mais s'il n'a pas beaucoup plu là-bas, on se dirige tout droit vers la famine ». Pendant le mois d’août, il y a eu que 2 ou 3 grosses pluies pourtant dans des années précédentes, il pleuvait normalement pendant ce mois. M. Djarma a perdu l'espoir, car depuis plusieurs semaines les pluies manquent les plantes fleurissent à peine et produisent, a-t-il souligné. « Je suis obligé de pratiquer la culture irriguée, j'utilise les eaux des pluies stagnées pour arroser certaines plantes telles que le gombo frais, l'oseille ainsi que l'arachide, mais je ne suis pas satisfait du résultat ».
Noël Adoum
Dans le cadre du lancement de la campagne de sensibilisation sur l'importance de l'enrôlement au fichier électoral et la vulgarisation du projet de la nouvelle Constitution, l'équipe dirigeante de « l'ONG voix de la femme », a rencontré ce 23 août, les femmes dans le centre de santé de Farcha Madjorio dans la commune municipale du 1er arrondissement de la capitale tchadienne.
La présidente de l'ONG Voix de la Femme (VOF) Amina Tidjani Yaya à la tête d'une délégation a rencontré plus de 300 femmes dans l'agora du centre de santé. L'objectif est de sensibiliser les femmes résidentes du 1er arrondissement sur le processus référendaire en cours. « Les femmes représentent 53% de la population tchadienne et ce sont, elles qui voteront plus grâce à leur nombre », a-t-elle expliqué.
La date de l'enrôlement est prévue le 28 août l’Ong exhorte les femmes à s’enrôler massivement afin de voter. « C’est en vous enrôlant que vous pouvez voter afin d'effectuer votre choix pour notre prochaine Constitution », a-t-elle dit.
Mme Tidjani promet que son ONG va plaider pour améliorer les conditions d’enrôlement ainsi que la possibilité de déplacer les agents enrôleurs dans le centre de santé de Farcha Madjorio. L’Ong a promis s'impliquer pour mettre sur pied une coopérative au profit des femmes du 1er arrondissement.
Noël Adoum
Un séminaire de promotion du tourisme a été organisé ce 24 août 2023 dans un hôtel de la place par l'ambassade de l'Afrique du Sud au Tchad.
L'ambassadeur Muzikayifani Khehla a, durant sa communication, mis en valeur son pays l'Afrique du Sud, membre des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et South Africa). Il estime que l'Afrique du Sud offre les meilleurs sites au monde où il faut visiter. Selon lui, le pays dispose d'une biodiversité imaginable, d'une faune et d'une flore extraordinaire. M. l'ambassadeur a cité également le domaine de santé, des infrastructures, d'hébergement, de l'éducation, des services qui attirent les Américains, les Occidentaux, le monde arabe, etc. Il invite les Africains à se rendre pour découvrir ce géant pays, mais aussi mettre en valeur ce dont regorge le plus vieux continent où l'homme a vu le jour. Pour finir, l'ambassadeur a invité la population tchadienne désirante de s'y rendre de se rapprocher des services de l'ambassade pour les informations nécessaires et la facilitation de visa. Un tirage au sort a été organisé où quatre jeunes ont bénéficié d'un voyage aller-retour et hébergement en Afrique du Sud à la charge complète de l'ambassade.
L’heureux gagnant est M. Ali Outhmane, directeur général de El Missiry. Il se dit heureux. « C’est un grand plaisir d’aller découvrir le pays de Mandela. C'est un honneur pour notre entreprise », dit-il.
Abderamane Moussa Amadaye
À quelques mois des élections référendaires, une organisation de promotion et défense des droits humains, Droit de l'homme sans frontières (DHSF) ont organisé du 23 au 24 août une formation, en collaboration avec le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrales (REDHAC) sur « l’utilisation de l’alerte précoce auprès des jeunes et des femmes basées sur le monitoring et le reporting du processus électoral ».
Pour Layibe Tourdjoumane, président national de DHSF, « cet atelier vise à contribuer à l'ouverture de l’espace civique à travers l’appropriation et l’utilisation des instruments qui sont liées à la démocratie et à la bonne gouvernance, ainsi que le suivi, le reporting des élections est au partage d'expériences sur les mécanismes de paix et réconciliation nationale », dit-il. M. Layibé estime que les jeunes sont moins impliqués dans la chose publique. C'est pourquoi la Coalition pays et REDHAC à travers ces activités visent spécifiquement à outiller et à renforcer les capacités des jeunes filles et les femmes participantes et de les déployer sur le terrain durant le processus électoral, explique-t-il. Il indique aussi que les jeunes filles et les femmes s'engagent à couvrir les élections sous la supervision de la Coalition Pays qui mettra à la disposition du Secrétariat Permanent du REDHAC les données collectées pour l'élaboration d'un rapport et des recommandations pertinentes au niveau national, régional et international relatives aux défis rencontrés lors du processus électoral sur le terrain.
Norbert Kamgaing, conseiller au conseil d’administration du REDHAC estime que cette formation permet de baliser le chemin des libertés fondamentales. « La protection légale des défenseurs de droits humains deviendra une réalité et la consolidation des institutions démocratiques, la cohésion sociale, la paix sera l'affaire des filles et fils du Tchad et au-delà de toute la sous-région », conclut le conseiller.
Abderamane Moussa Amadaye