dimanche 24 novembre 2024

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Le 7ème Forum sur la gouvernance de l'Internet au Tchad sous le thème « Qualité de service des réseaux mobiles au Tchad et Expérience consommateur : Mesure et Amélioration » a été ouverte samedi 16 Septembre dans la salle de l'ONAMA par le ministre d'Etat, ministre des Télécommunications et de l'Économie numérique Mahamat Allahou Taher  

Le ministre affirme la gouvernance de l’Internet couvre l'élaboration et l'application par les États, le secteur privé, la société civile et les organisations internationales des règles qui régissent ce domaine. M. Mahamat Allahou Taher souligne que l’Internet est autant un formidable outil mais aussi un lieu où sévit la la cyberintimidation, le vol d'identité et de données, les difficultés de préservation de la vie privée, le manque de socialisation et la désinformation.

Pour le secrétaire exécutif du Forum national sur la gouvernance de l’internet au Tchad, Abdeljalil Bachar Bong, Internet est d’actualité et est d'une importance capitale, « Internet est devenu incontournable au Tchad. Il concerne directement les consommateurs qui sont les premiers bénéficiaires mais aussi les premières victimes des dysfonctionnements ou des insuffisances des opérateurs de téléphonie mobile et des Fournisseurs d’accès à internet ».

Pour lui, ce forum est une opportunité pour définir la meilleure façon d'assurer la gouvernance de l'internet afin de favoriser sa vulgarisation dans le pays. Il affirme que l'internet est une épée à double tranchants, il est un excellent outil pour la recherche de l'information, le savoir, le divertissement, la communication et il est aussi un outil d'accès à des services innovants. Toutefois il est aussi un outil de destruction par les troubles de dépendance des jeunes à l'internet.

Ousmane Bello Daoudou

Le Président directeur général de l'institut de formation international en tourisme et en hôtellerie dénonce des mois de bourses impayés de formation 136 étudiants par le Fonds national d'appui à la formation professionnelle (FONAP)

Selon Taïgué Russell Haroun II, PDG de cet institut c’est au total 136 étudiants ont été choisis par le FONAP pour une formation en hôtellerie restauration pour une durée 9 mois dans le cadre de développement de compétence et d’employabilité des jeunes financé par la Banque Mondiale (BM) et piloté par le FONAP, dit-il. Il affirme qu'un contrat a été signé entre son institution et le FONAP le 6 février 2023 qui dit que les bénéficiaires devront percevoir des forfaits pour leur déplacement et aussi la somme de la formation devra être décaissée en deux tranches, souligne-t-il. « Dans l'accord, l'article 6 stipule que le FONAP alloue une indemnité d'apprentissage forfaitaire d'une somme de 20.000 FCFA et devra servir à chaque apprenant de payer son transport malheureusement aucun d'eux n'a reçu ».

Le PDG de l’institut soutient que l'article 7 stipule qu'un étudiant durant sa formation, « un montant de 680 0000 FCFA doit-être payée en deux tranches, le 6 mai la première tranche et la seconde le 6 octobre. Malheureusement, jusqu'ici pas un sou n'a été versé », a-t-il déploré.  Il affirme la formation des étudiants est en péril, dit-il. Le PDG précise plusieurs démarches ont été entrepris pour se faire payer mais rien ne bouge, explique-t-il. Il affirme qu'il vit ces derniers jours un cauchemar, « les formateurs ont déjà déposé plusieurs plaintes pour les impayés à la coordination de la police judiciaire. Je répondrai le lundi prochain ». Il ajoute, « nous leur devons plus de 700.000 FCFA », explique-t-il.

La direction de l’Institut dit avoir lancés plusieurs fois des cris de détresse, le FONAP reste insensible. Ils ne décrochent pas nos appels et gère cette institution en mentant. C'est et lamentable et scandaleux, dit le PDG.

Abderamane Moussa Amadaye

La 2e édition de la journée internationale de la culture Toubou a été célébrée avec faste ce vendredi 15 septembre 2023 à N'Djamena dans un hôtel de la place.

Cette cérémonie qui regroupe la communauté Toubou du Tchad, de la Libye et du Niger a vu la présence des éminentes personnalités, des cadres et aussi des diplomates accrédités au Tchad.

La cérémonie a été rythmée par diverses danses traditionnelles, des poèmes en langue locale, la mise en scène de la procédure de mariage chez cette communauté pour en finir avec une exposition des stands.

Pour Ali Abakar Goukouny, ce festival lui rappel ses origines, la culture de ses aïeux qui fut légué à ses parents qui à leur tour lui transmis. « Une culture d'hospitalité légendaire, de solidarité, d'amour et de partage », dit-il. M. Goukouny affirme que ce festival doit-être considéré au-delà d'une communauté, « la culture Toubou doit-être un patrimoine national où tous les tchadiens peuvent s’identifier », dit-il. L’enthousiasme est perceptible dans la foule. C'est le cas aussi de Hakim Bazinguir. Il relève qu'il est Toubou et vient du Niger spécialement pour ce festival. « Je suis content de voir ma culture, l'écriture, les alphabets en langue toubou. C'est plus qu'une fierté et c'est une dignité, cette culture », a-t-il confié. Il invite les tchadiens et au-delà les africains à donner une importance à toutes les cultures y compris Toubou. « Car, un peuple sans culture, c'est comme un camion sans carburant », traduisant un proverbe.

Abderamane Moussa Amadaye

L'association de Droit de l'Homme Sans Frontières (DHSF) a organisé un atelier de renforcement de capacités des journalistes ce jeudi 14 septembre au Centre d'Étude pour la Formation et le Développement (CEFOD). Reportage.

Pour le Secrétaire Général (SG) de DHSF Djonkissam Kalandi, ce projet est mis en œuvre par Droits de l'Homme Sans Frontières (DSF) sur financement National Endwment for Democracy (NED).

La formation a trait sur les techniques d'investigation et documentation des cas de violation et abus des Droits de l'Homme pendant la transition et le processus électoral au Tchad.

Elle vise à renforcer les capacités des journalistes dans le cadre de leur travail quotidien de collecte et de traitement de l'information en matière des droits de l'homme, a-t-il dit le Secrétaire Général (SG) de DHSF, M. Djonkissam Kalandi.

Il relève que le journaliste indépendant est nécessaire pour que la démocratie soit forte. Car, en tant que pilier du système démocratique, le journaliste assume une responsabilité sociétale élémentaire pour défendre les valeurs démocratiques fondamentales. C’est pourquoi le DHSF organise pour la deuxième fois une telle formation à l'attention des journalistes.

 Selon lui, ce noble métier exige d'abord un travail professionnel, le respect de l'éthique et la déontologie, les soucis de la vérité, ne jamais perdre de vue la dignité humaine et l'exactitude d'une information complète. C’est dans cette optique que Droits de l'Homme Sans Frontières les participants à suivre attentivement les différents modules qui seront développés par les consultants.

 Le secrétaire général renchérit que le Tchad se trouve dans une situation des violations graves des droits de l'homme et c'est grâce aux journalistes indépendants que le public tchadien est informé. Pour que cela soit une réalité au Tchad, « Les journalistes doivent s'imposer dans plusieurs domaines notamment celui des Droits Humains, et c'est à juste titre que depuis la création de Droits de l'Homme Sans Frontières ses dirigeants ont toujours œuvré pour une presse tchadienne libre et diversifiée ».

M. Djonkossim Kalandi a profité de cette occasion pour condamner fermement les menaces sur les médias et les journalistes notamment celles récentes sur le journal Alwihda ainsi que son directeur de publication, victime de tentative d'enlèvement.

Noël Adoum

A 2 jours de la fin de l'enrôlement pour la capitale tchadienne, N'Djaména, Mme Amina Kodjiana, déléguée générale du gouvernement auprès de la ville de Ndjamena a échangé avec les chefs de race de sa circonscription ce 14 septembre 2023 sur le processus.

C’est, assistée du Maire de la ville de N'Djaména, Fatimé Bitchiret Douga et du Sultan de N'Djaména urbain et rural, Mahamat Kasser que la cérémonie a démarré. Elle a vu la présence des maires de différents arrondissements et de plus de 50 chefs de race. La communication s'est focalisé exclusivement sur l'enrôlement des N'Djaménois sur le fichier électoral. Mme Amina Kodjiana a exhorté les chefs de race à sensibiliser leurs sujets sur l’importance de l’enrôlement. Elle estime que la réussite de la révision du fichier électoral n'est possible que par une participation effective et en grande échelle de la population. Mme Kodjiana signifie que ceux qui vont s'enrôler disposent du droit de vote et décideront en décembre de la constitution, de la forme de l'État qu'ils souhaitent, dit-elle. « Et ceux qui ne s'enrôlent pas subiront les conséquences des choix des autres », explique-t-elle à l'audience.

De leur côté, les chefs de race ont invité la présidente de la CONEREC pour la ville de N'Djaména, Mme Amina Kodjiana à revoir la date de clôture de l'enrôlement qu'ils estiment court pour la sensibilisation de leur sujet. « Il nous faut une prorogation. Ça nous permettra de sensibiliser davantage les nôtres pour de faire enrôler », a affirmé Mahamat Ali, lui aussi chef de Race.

Abderamane Moussa Amadaye

Par une conférence de presse animée ce 13 septembre 2023, des tchadiens de la diaspora ont annoncé la création de la fédération des tchadiens de la diaspora (FETDIA).

Pour Khadidja Touré, présidente, cette association incarne un esprit de solidarité et d'engagement de la diaspora tchadienne pour le développement du Tchad, dit-elle. Elle indique que la diaspora joue un rôle prépondérant à la croissance économique et au développement.  « La création du FETDIA est une étape cruciale dans le renforcement des liens entre la diaspora tchadienne et leur pays », explique-t-elle. Pour la présidente, l'objectif visé par la fédération c'est celle de réunir les forces vives de la diaspora sous une même bannière afin de consolider une influence et d'apporter des contributions significatives à la prospérité du Tchad. Et cet objectif se réalisera, selon Mme Touré que par la collaboration entre les membres de la diaspora et de promouvoir leur participation active dans les différents secteurs de la vie nationale, dit-elle.

Dr. Manga Makrada Maina, vice-président de cette structure a rajouté que la FETDIA est un espace de réflexion, de dialogue et de propositions concrètes pour les autorités tchadiennes. Travailler avec les institutions publiques pour contribuer à l'élaboration de politiques publiques efficaces qui répondent aux aspirations des tchadiens, sera une des priorités a relevé Dr Manga. Il a rappelé également que la diaspora de certains ont joué et continue de jouer un rôle important dans le développement de leur pays à l'instar de la diaspora malienne, libanaise ou encore italienne, indique-t-il.

Dr Jean-Pierre Baptiste, Ambassadeur du Tchad en Suisse et conseiller de cette association a lui aussi rappelé le rôle important que joue la diaspora et son apport au développement national. Pour lui, cette association nouvellement créée doit jouer son rôle pour défendre la diaspora tchadienne et aussi l'inciter à rentrer, à investir et de côté de l'État d'alléger la tâche pour créer un environnement propice afin de faciliter le retour de la diaspora pour la construction du pays.

Notons que la fédération des tchadiens de la diaspora est une association apolitique. Elle est enregistrée au journal officiel de la République en mai 2023 sous le folio 7042 et composée de 9 membres dont 6 actifs et 3 conseillers.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Fonds National d'Appui pour la Formation Professionnelle (FONAP) a organisé une cérémonie de remise des matériels de formation aux maîtres artisans axés pour les trois métiers à savoir, la mécanique automobile, l'électricité bâtiment et le froid et climatisation, ce mercredi 13 septembre 2023 dans la salle bleue de l'ONAMA. Reportage.

La cérémonie a commencé avec le sketch théâtral en présence de plusieurs maîtres artisans qui ont rempli la salle. Pour le Directeur Général (DG) de Fonap, Hamid Yamouda Djorbo, il y a plus de 9 mois qu'ils ont lancé la formation de plus de 3600 jeunes dans différents métiers dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de développement des Compétences pour l'Employabilité des Jeunes (PDCEJ).

La journée a pour objet la remise de Kit-entreprises aux Maitres Artisans (MA) qui encadrent les jeunes placés au sein de leur entreprise. L'objectif de cette cérémonie est axé sur la remise des kits aux 84 maîtres artisans en électricité bâtiment, 28 maîtres artisans ont bénéficié des kits en mécanique automobile et 40 maîtres artisans ont reçu des Kits en froid et climatisation, tous intervenant dans différentes entreprises dans les 10 communes municipales de N'Djamena.

C'est pourquoi et pour mieux faire, la règle impose que le MA ne peut encadrer plus de trois (3) apprentis afin que celui-ci est le temps suffisant et les moyens techniques adéquats de transférer les compétences nécessaires aux jeunes apprentis placés auprès de son entreprise, a expliqué le directeur.Il retient que la dotation de plus de 150 maîtres artisans dans les trois métiers signifie également l'augmentation du potentiel d'encadrement de plus de 450 apprentis. Il estime que c'est un grand motif de satisfaction dans le sens de l'atteinte des objectifs de formation qu'ils ont fixés.

Selon lui, les efforts consentis pour doter les maîtres artisans en Kit entreprise, relève du souci de créer les conditions optimales pour une formation répondant aux standards de leur métier. Il les a exhorté à plus d'abnégation et d’assiduité ; car, c'est eux qui peuvent forger leur avenir, « on ne peut pas faire le bonheur à la place d’autrui », a-t-il cité.

Il a salué les actions du gouvernement à travers le Ministère en charge de la formation Professionnelle qui ne ménage aucun effort pour redynamiser, innover et accélérer les interventions en faveur de la Jeunesse, cette couche de la population qui est au cœur des préoccupations, du président de la transition Mahamat Idriss Déby Itno.

Le Directeur conclu que c'est la première remise de kit entreprises et qu'elle ne sera pas la dernière, car d'autres remises de kit pour d'autres métiers suivront très bientôt ainsi que des remises des kits aux apprenants qui auront achevé le cycle de leur formation.

Noël Adoum

Ce mercredi 13 septembre, le président du parti Paix et Cohésion Sociale (PCS) Mahamat Moustapha Masri a procédé à l'inauguration officielle du siège du Parti PCS situé au quartier Sanbangali dans la commune municipale de 3è arrondissement de la ville de Ndjamena. Reportage.

Mahamat Moustapha Masri affirme qu'ils doivent être cette génération porteuse d'espérance, cette génération artisane de la paix pour construire tous ensemble un Tchad mais aussi au-delà, une Afrique de paix et un monde de paix, l'avenir ne pourrait se construire que par l'action individuelle de tout un chacun d'eux, à l'instar des fourmis ouvrière, en synergie et en rassemblement en cette période charnière de redéfinition de la nation mais aussi du monde.

Pour cela, M. Masri déclare, « en cette phase de transition, nos acteurs économiques de tout ordre doivent être mise en premier plan, vivons tchadien, mangeons tchadien, dépensons et respirons, l'ennemi de l'économie tchadienne, de l'épanouissement tchadienne, du développement du Tchad, est le tchadien lui-même, qui tue, asphyxie notre entreprenariat et tous les acteurs au service de l’émergence ». Il ajoute, «au nom de la paix nous nous sommes engagés, au nom de la cohésion sociale nous vivrons et au nom de l'unité et de l'unicité nous existerons ».

Leur mission première est et sera le peuple par leurs actions directes à leur échelle micro par la réalisation de projet par l'intermédiaire de leur base militante, des projets de développement à l'échelle micro dans l'agriculture et l'élevage, mamelle nourricière de l'économie, par la réalisation de micro projet dans l'entreprenariat, des projets d'auto-suffisance, la pédagogie et l'éducation élément centrale et important dans l'émergence d'une nation mais laissée en déliquescence. Il relève qu'ils seront au côté de la transition par les échanges et les propositions concrètes, par l'accompagnement et pas à pas, ensemble, en rassemblement ils feront de la cohésion sociale une réalité à l'échelle macro, donc celle de la nation.

Il appelle ses militants à ne pas se fier aux diseurs de bonne aventure qui ne comprennent pas et ne croient pas eux même à tout ce qui sort de leur bouche. Les tenants du fédéralisme ne sont que les tenants du chaos et de la division, les adeptes du clanisme et du népotisme, les porteurs de l'ethnicisme et du paganisme, car leur choix du fédéralisme n'est qu'une étape dans leur projet machiavélique au service de l'ego et du soi, a expliqué M. Masri.

S'adressant à ses militants, M. Masri estime que, « c’est le moment, aujourd'hui, ni demain ni après-demain, aujourd'hui, avant qu'il ne soit trop tard de s'unir et de se rassembler comme un seul homme en parfaite symbiose derrière la transition et derrière le président de la transition, Mahamat Idriss Deby Itno».

Noël Adoum

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