dimanche 24 novembre 2024

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L'association humanitaire Al Moussa'ada a lancé officiellement une opération dénommée « inscrivons les orphelins à l’école », hier 20 septembre à l'école communale de Farcha Guinebor dans le 1er arrondissement de la capitale tchadienne, N'Djaména. Reportage.

La cours de l'école primaire communale était remplie des élèves. L’opération a pour objectif d'inscrire les orphelins dans les différents établissements de la ville de N'Djamena. Pour la présidente du comité d'organisation du projet, Saada Tata Alifa affirme qu'Il est de leur devoir de garantir l'inscription des élèves, « l'éducation est un droit pour tous les enfants y compris les vulnérables. Ces orphelins se trouvent sans soutien familier. Ils ont besoin de l'éducation pour leur bien-être social ».

Le coordonnateur de l'association, Moussa Abdoulaye, estime que cette première opération vise la prise en charge de frais. Il poursuit, « nous n'allons pas nous arrêter ici à Farcha. Nous allons continuer dans d'autres arrondissements afin de donner de la joie aux enfants démunies ».

Selon l’association, parfois le père décède et laisse derrière lui 5 à 6 enfants, ce qui rend la prise en charge difficile. Il faut aider les mamans en payant les frais d'inscription de leurs enfants à l'école et les accompagnerons avec des fournitures scolaires, disent les membres de l’association.

Le chef de carré 12 de Farcha Guinebor et responsable des parents d'élèves, Mahamat Moussa Hassan soutient que l'école communale de Guinebor reçoit plus de 1000 personnes par an. Il déplore le manque des tables banc dans plusieurs salles de classes et appelle le gouvernement à leur venir en aide.

Après avoir payé une enveloppe contenant une somme de 195 000 FCFA à la direction pour l'inscription de 65 élèves démunis, l'association humanitaire al Moussa'ada compte prendre en charge des droits scolaires de 1000 orphelins dans la capitale et dans d'autres provinces du pays dans les jours à venir. « Joignez-vous à nous pour contribuer à la joie des enfants orphelins afin de donner pour une bonne cause », dit le slogan de l’association.

Noël Adoum

Par un point de presse animé ce matin 20 septembre 2023 à la maison des médias, des organisations faîtières de la presse annoncent la prorogation de la suspension de la couverture de toutes les activités de la présidence de la République jusqu'à leur satisfaction. Elles annoncent aussi l'adhésion de deux nouvelles organisations à leur mouvement.

Ces organisations disent être satisfaite à la suite du respect unanime du mot d'ordre émis par ses membres qui est la cessation de couverture des activités présidentielles. « Nous saluons leur détermination et leur solidarité, qui ont permis de montrer au monde que la presse tchadienne est unie dans sa quête d'une presse libre et indépendante », dit le porte-parole Juda Allahondoum.  Il invite les membres à rester unis dans cette lutte enclenchée depuis bientôt deux semaines.

Dans la foulée, le porte-parole annonce également l'adhésion de deux associations de médias dans cette protestation dont il salue la sagesse et la clairvoyance. « Nous sommes également heureux d'annoncer que l'Union des Radios Privées du Tchad (URPT) et l'Association des Télévisions Privées du Tchad (ATPT) ont décidé, après une consultation auprès de leurs membres, de rejoindre notre mouvement. Nous adressons nos sincères remerciements aux membres de l'URPT et de l'UTPT pour leur sagesse et leur clairvoyance dans cette décision salutaire », a-t-il affirmé. M. Juda estime fermement que seule l'unité renforce le mouvement et qu'ensemble, ils sont plus forts pour obtenir une liberté de la presse effective. « Le respect du journaliste et des médias n'est pas négociable, et nous continuerons à lutter jusqu'à ce que nos préoccupations soient entièrement prises en compte », a-t-il déclaré.

Pour clore sa communication, le porte-parole indique que dans l'unité, ils feront entendre leur voix pour un Tchad où la liberté de la presse est incontestable, conclut-il.

Rappelons qu'il y 12 jours que ces organisations de la presse privée du Tchad, unis sous la bannière de la défense de la liberté de la presse et du droit à l’information ont dénoncé les entraves persistantes dans leur travail par la direction de communication de la présidence. Ils pointent du doigt, la DGCOM de la présidence.

Abderamane Moussa Amadaye

Le président de l'association de l'interface Tchad-Benin Thomas Ajani Adeyanju a animé un point de presse le 19 septembre dernier à la Maison des médias du Tchad au quartier Moursal. L’association a annoncé le lancement des activités de l'association.

Selon son président l'association Tchad-Benin vise à rapprocher davantage les peuples tchadiens et béninois. Il ajoute que l'association a vu le jour le 23 juin dernier à Cotonou dans la capitale béninoise. Pour lui, les deux nations partagent une histoire riche et séculaire, tissée de liens culturels, commerciaux et humains qui remontent à travers les siècles. « Ces relations ont forgé des fondations solides, imprégnées de valeurs communes et d'un profond respect mutuel qu'il faut consolider de génération en génération », a-t-il indiqué.

L'association rassemble des esprits brillants et des experts divers, allant des anciens ministres aux parlementaires, des enseignants-chercheurs aux ingénieurs, des économistes aux acteurs culturels, tous animés par un même désir celui d'œuvrer ensemble pour le bien-être et le progrès de leurs sociétés, disent les membres de l’association. « Ensemble, nous avons pour ambition de travailler main dans la main pour le bien-être et le progrès de nos sociétés respectives », ont-ils soulignés.

Noël Adoum

La hausse des frais d'inscription dans les établissements publics qui été annoncé par le ministère de l'Éducation nationale la semaine dernière suscite des mécontentements.  Ils disent le pourquoi. Vox pop

M. Mbaidassem Djenodé, parent d’élève. « Pour Moi c'est une régression et pour tout Tchadien qui a suivi comme moi le ministère de l'éducation nationale. Le ministère et l’Association des Parents d’Elève (APE) ont décidé de l'augmentation des frais des scolarités. Pourtant, tous les textes fondamentaux du pays disent que l'école est gratuite. Cette hausse est contraire à la loi. Le ministre de l'Éducation n'a pas le droit de convoquer une assise pour exiger ou réviser les frais d'inscription. En tant que parent, nos revenus n'ont pas augmenté. Comment se fait-il qu’un groupe de personnes se réunissent et décident d’augmenter les frais ? Déjà, la vie est chère, il est difficile de joindre les deux bouts. Nous demandons que ces gens reviennent à la raison pour que les enfants du dernier village puissent avoir accès à l'école ».

M. Djeganan Narcisse, parent d’élève. « Je viens d'apprendre cette nouvelle de hausse par mes enfants. Je demande tout simplement le retrait de cette décision le plus vite que possible sinon cela suscitera un soulèvement populaire. L’École est gratuite. C’était prôné par le feu Marechal. Il faudra que cela puisse continuer et non l’augmenter. J'estime que c'est injuste comme nous sommes un pays pétrolier. C'est discriminatoire vis-à-vis des enfants pauvres »

Mme Doni Nickel parent d’élève. « Ce n'est pas le moment d’augmenter les frais de scolarité. Cette hausse signifie qu’ils veulent déscolariser les enfants des pauvres. Cette augmentation va déstabiliser beaucoup de familles ».

Propos recueilli par Ousmane Bello Daoudou

Quelques semaines après que le Tribunal d’Arbitrage de Paris, en France, a jugé recevable sur la forme, la plainte de Savannah au sujet de la nationalisation de ses actifs, une autre tuile vient de s’abattre sur la tête des autorités de la transition. La justice américaine a ordonné vendredi dernier le gel de fonds de Cotco à la City Banque, filiale gabonaise où sont déposés les revenus du pétrole des puits de Doba. Cette décision est immédiate. Plus de mouvements de fonds jusqu’au dénouement final du contentieux. Selon plusieurs sources proches de la City, 150 millions de dollars appartenant au Tchad sont présentement gelés.

A l’époque, les autorités de la transition avaient décidé de passer en force, sous tambours et trompettes, en clamant sur la place publique que la nationalisation des actifs de l’entreprise britannique relevait de la souveraineté nationale. Et affirmaient partout que c’était une bonne décision flattant l’égo patriotique primaire de plusieurs compatriotes. Tout avis contraire leur rappelant que le débat n’est pas sur la nationalisation mais sur la méthode ou la manière sauvage de procéder au mépris de toutes les règles élémentaires. Et en dehors de toute réflexion et proposition des experts. C’était une nationalisation « Ab goudoura, goudoura » (aux forceps).

Aujourd’hui dans la capitale tchadienne, N’Djamena, les autorités ont adopté deux attitudes. Celle du carpe et de l’Autruche. Au sommet de l’État, le président de transition et son Premier ministre sont muets comme des carpes sur le dossier. Au second palier de la transition, ceux qui ont mené l’assaut de la nationalisation, le ministre d’État, Secrétaire Général de la présidence (SGP), le ministre de l’Énergie, le ministre des Finances et toute l’équipe font l’Autruche en enfouissant leurs têtes dans les puits pétroliers de Doba. Bref, c’est silence radio à tous les niveaux. Est-ce la solution ? Non.

D’abord, il faudra se résoudre à sortir du déni et à parler publiquement de ce dossier pour éclairer les Tchadiens en expliquant la stratégie à adopter et les raisons qui la soutiennent. Parce que c’est simplement d’intérêt public.

Ensuite, le Président de transition doit sanctionner ceux qui l’ont encouragé à emprunter le chemin de cette nationalisation sauvage. Au minimum, la décoration et l’élévation au grade de « machin machin » de la « task force pétrole » comme dirait le professeur de Droit et Maître de conférences à l’Université d’Orléans Abdoulaye Boitaingar dans un excellent papier titré : Affaire Savannah : Et la loi d’Airain frappa le Tchad publié dans nos colonnes, doivent être annulées.

Enfin, au moment de publier cet éditorial, personne ne peut mesurer les conséquences financières de cette décision sur les Finances publiques, sur l’économie et sur les projets d’intérêts publics. Chose certaine, cette sentence conservatoire ressemble, par ses implications financières, à la gifle infligée par l’entreprise suisse Glencore en 2014 au sujet d’un montage financier bidon qui a plongé le pays dans une forte crise économique. À l’époque le Maréchal a puni, même si c’était symbolique, les responsables. Le PT devrait lui aussi punir responsables et conseillers dans ce dossier. Les Tchadiens lui sauront gré.

Bello Bakary Mana

Annoncée officiellement depuis le 15 septembre sur l’ensemble du territoire national tchadien, la rentrée administrative a débuté ce lundi 18 septembre dans tous établissements publics et privés pour procéder à l'inscription et réinscription des élèves afin de préparer la rentrée pédagogique 2023-2024 fixée pour le 2 octobre. La rédaction s'est rendue dans plusieurs établissements de la ville de N'Djamena pour faire réagir les responsables. Reportage.

La rentrée administrative est le moment durant lequel se prépare la rentrée académique des classes. En cette matinée du lundi 18 septembre, les administrateurs de sont mobilisés pour ouvrir les portes de leurs établissements respectifs. Du lycée d'Abena, au lycée-collège Entente, au lycée d'Amtoukoui en passant par le lycée Ndjari, les administrateurs étaient présents bien que les cours de certains établissements soient inondées par les eaux de pluie.

Le proviseur du lycée Entente Koultembé Bernard affirme qu'ils ont fini les réfections de bâtiments, le nettoyage de la cour afin de procéder à l'inscription et anticiper la rentrée scolaire avec les salles prêtes à temps. Il ajoute que les difficultés sont énormes comme l'absence de la bibliothèque et d'un terrain de sport pour l'éducation physique.

Le proviseur scientifique du lycée d'Amtoukoui, Nguedjita Alladoumadji soutient que tous les administrateurs et les enseignants ont respecté la rentrée administrative. Il affirme que quelques élèves sont venus s'inscrire. Certaines tables-bancs cassées doivent être réparées en attendant la rentrée scolaire, a-t-il dit. Il dit être satisfait par le prix d'inscription fixé à 6000 FCFA par le ministre de l'Éducation nationale. Il déplore que la bibliothèque soit pauvre en livres et appelle l'État à l’équiper pour que les élèves puissent effectuer leur recherche.

Le censeur du Complexe Scolaire Le Prestige Mahamat Adoum Brahim relève qu'une réunion a eu lieu entre les administrateurs et les enseignants sur les emplois du temps, le remplissage de la fiche de prise de service et le règlement intérieur de l'établissement. Pour lui, les inscriptions et réinscription sont difficile au milieu du mois, c’est à la fin du mois que les parents d'élèves vont inscrire leurs enfants. « Chaque année, nous rectifions nos erreurs passées pour améliorer notre établissement afin d'instaurer la discipline ».

Noël Adoum

Après la fin des opérations d'enrôlement dans la province du Guera, les rapports se sont tendus entre les superviseurs, les opérateurs de saisie et distributeurs des cartes, les chefs de mission départementaux de la Commission Nationale Chargé de l'Organisation du référendum Constitutionnel (CONOREC) et les autorités de la province au sujet de la paie dans la ville de Mongo.

Après avoir travaillé pendant 20 jours comme indiqué dans les textes, les agents de recensement de la CONOREC notamment les superviseurs, les opérateurs de saisie, les maintenanciers et les distributeurs des cartes disent que 100 000 francs CFA de leur montant de collation ont été amputés. « Les agents de la CONOREC nous ont payé la moitié de la somme de notre mission au début mais ils ont refusé de nous donner l'argent de soit 5 000 par jour. À chaque fois qu'on revendique, la cheffe de la mission nous menace de renvoie », dit un agent de recensement.

Selon un autre agent recenseur, la seule excuse des autorités de la province et des chefs de mission est, « vous êtes issus de cette région, donc vous n'avez pas droit à l'argent de la ration alimentaire, si vous voulez travaillez, si vous ne voulez pas, on va vous remplacer », a-t-il déploré. Toujours selon l’agent, les recenseurs sont contraints de s'alimenter en puisant dans la moitié de la première tranche payée, « maintenant ils nous disent que l'argent de la ration était amputé », s’est-il lamenté.

Les agents de recensement de la province du Guera estiment que la CONOREC n'a pas respecté ses engagements qui consiste à remplir les conditions de payement mentionnées dans le contrat officiel. Selon plusieurs sources, les agents des villes de Melfi, Baro et Niergui ont refusé d’encaisser la deuxième tranche de paiement, ils réclament les 100 000 de collation amputée sans explication.

Les agents recenseurs ont fini par accepter la deuxième tranche de leur somme après une vive tension.  Contrairement à la province du Guera, les agents de recensement des autres provinces ont reçu intégralement leur somme ainsi que les frais de collation.

Noël Adoum

 

L'ONG Voix de la Femme (OVF) dans un point de presse samedi 16 septembre s’est dit satisfaite par la campagne sur l'enrôlement biométrique et la vulgarisation du projet de la nouvelle constitution.

Pour sa coordinatrice Mme Amina Tidjani Yayami, les femmes représentent 53% de la population tchadienne (53%) et c’est un enjeu électoral majeur. L'objectif de cette de l’implication de l’ONG vise à la sensibilisation des femmes pour s'approprier le projet de la nouvelle constitution et le processus électoral en cours 

Selon la coordonnatrice, durant 15 jours son équipe a sillonné plusieurs communes de la capitale, N’Djamena, et les localités environnantes pour vulgariser le projet de la nouvelle constitution.

L’ONG affirme que les femmes doivent comprendre qu'elles sont des actrices de développement du pays. Cette campagne s'est étendue aux antennes provinciales de l'ONG avec un objectif : sensibilisation la femme rurale, souvent reléguée au second plan lorsqu'il s'agit de parler politique ou de projet de développement. Mme Yayami souligne que l'enregistrement sur les listes électorales est un droit civique auquel personne ne peut se soustraire. « C'est un droit reconnu par la loi fondamentale et les textes subséquents et aucune femme ne doit refuser de se faire enrôler pour une raison ou une autre. Celles qui sont en âge de voter sont concernées », a-t-elle déclaré.

Mme Amina Tidjani estime que cette campagne a été aussi l'occasion pour son organisation, de véhiculer les messages de paix, de vivre ensemble, de cohabitation.

Noël Adoum

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