Ce mercredi 13 septembre, le président du parti Paix et Cohésion Sociale (PCS) Mahamat Moustapha Masri a procédé à l'inauguration officielle du siège du Parti PCS situé au quartier Sanbangali dans la commune municipale de 3è arrondissement de la ville de Ndjamena. Reportage.
Mahamat Moustapha Masri affirme qu'ils doivent être cette génération porteuse d'espérance, cette génération artisane de la paix pour construire tous ensemble un Tchad mais aussi au-delà, une Afrique de paix et un monde de paix, l'avenir ne pourrait se construire que par l'action individuelle de tout un chacun d'eux, à l'instar des fourmis ouvrière, en synergie et en rassemblement en cette période charnière de redéfinition de la nation mais aussi du monde.
Pour cela, M. Masri déclare, « en cette phase de transition, nos acteurs économiques de tout ordre doivent être mise en premier plan, vivons tchadien, mangeons tchadien, dépensons et respirons, l'ennemi de l'économie tchadienne, de l'épanouissement tchadienne, du développement du Tchad, est le tchadien lui-même, qui tue, asphyxie notre entreprenariat et tous les acteurs au service de l’émergence ». Il ajoute, «au nom de la paix nous nous sommes engagés, au nom de la cohésion sociale nous vivrons et au nom de l'unité et de l'unicité nous existerons ».
Leur mission première est et sera le peuple par leurs actions directes à leur échelle micro par la réalisation de projet par l'intermédiaire de leur base militante, des projets de développement à l'échelle micro dans l'agriculture et l'élevage, mamelle nourricière de l'économie, par la réalisation de micro projet dans l'entreprenariat, des projets d'auto-suffisance, la pédagogie et l'éducation élément centrale et important dans l'émergence d'une nation mais laissée en déliquescence. Il relève qu'ils seront au côté de la transition par les échanges et les propositions concrètes, par l'accompagnement et pas à pas, ensemble, en rassemblement ils feront de la cohésion sociale une réalité à l'échelle macro, donc celle de la nation.
Il appelle ses militants à ne pas se fier aux diseurs de bonne aventure qui ne comprennent pas et ne croient pas eux même à tout ce qui sort de leur bouche. Les tenants du fédéralisme ne sont que les tenants du chaos et de la division, les adeptes du clanisme et du népotisme, les porteurs de l'ethnicisme et du paganisme, car leur choix du fédéralisme n'est qu'une étape dans leur projet machiavélique au service de l'ego et du soi, a expliqué M. Masri.
S'adressant à ses militants, M. Masri estime que, « c’est le moment, aujourd'hui, ni demain ni après-demain, aujourd'hui, avant qu'il ne soit trop tard de s'unir et de se rassembler comme un seul homme en parfaite symbiose derrière la transition et derrière le président de la transition, Mahamat Idriss Deby Itno».
Noël Adoum