L'association Jeunesse Solidaire de la CEMAC section du Tchad a organisé ce jour 6 août au Centre Tente d'Abraham dans le 5e arrondissement de la ville de N'Djamena, la passation de service au cours de laquelle le nouveau coordonnateur élu, Mahamat Tahir Hamid a pris officiellement fonction. Reportage.
En présence d'un nombre important du bureau sortant et sortant que la cérémonie de passation de service a été organisée ce 6 août dans la grande salle du centre tente d'Abraham. L'ancienne coordinatrice, Naima Ahmat Bein a passé officiellement le bâton de commandement au nouveau capitaine du navire de la JS-CEMAC en la personne de Mahamat Tahir Hamid. Pour Naima Ahmat Bein, ancienne coordinatrice, l'association Jeunesse Solidaire de la CEMAC section du Tchad naquit en 2019 sous son mandat pour renforcer l'intégration sous-régionale s'est vue impactée par la pandémie à Corona virus. Elle ajoute que malgré cette difficulté, le mandat a été axé sur le rassemblement. « Ça n'a pas été facile mais cela doit continuer avec la nouvelle équipe. Je vous en courage à faire plus que nous », a-t-elle martelé. Le désormais numéro 1 de la JS-CEMAC, coordonnateur National Mahamat Tahir Hamid se dit reconnaissant du travail abattu par l'équipe sortante. Il souligne qu'il n'y aura pas un ancien ou niveau membre à la JS CEMAC. « Nous allons travailler en synergie pour qu'enfin l'intégration sous-régionale soit une réalité », a-t-il affirmé.
Signalons que la JS-CEMAC section du Tchad est une association créée en 2019 qui a pour objectif, de soutenir les institutions républicaines des pays de la CEMAC et de promouvoir l'intégration sous-régionale.
Abderamane Moussa Amadaye
Après quelques semaines des ventes subventionnées initiée par l’Office national de la sécurités alimentaire (ONASA), son directeur général a fait un point de presse ce samedi 6 août. Il affirme que son organisation est sur le point d’atteindre son objectif avant de préciser, que les ventes doivent se poursuivre jusqu'à épuisement des stocks. Reportage.
Abakar Ramadane directeur général de l’ONASA dit que l’objectif fixé par son organisation est sur le point d’être atteint. Cette opération va se poursuivre jusqu'à épuisement des stocks prévu, dit-t-il. Pour le directeur de l’ONASA cette opération lancée depuis le 19 juillet est la première du genre à N’Djamena. Elle vise à baisser les prix des denrées afin de soulager le panier de la ménagère. Cette dernière ne ressemble pas à celle organisée dans les années précédentes. « Nous avons décidé de décentraliser les points de vente dans chaque arrondissement de la ville de N’Djamena et les localités environnantes. Au Total 26 points de ventes ont été ouverts pour les faciliter l’accès des denrées aux populations durement touchées par la hausse vertigineuse de prix sur les marchés ».
Il ajoute que cette stratégie efficace vise à atteindre directement chaque ménage dans les quartiers de la capitale et surtout, tuer dans l’œuf toute tentative d’appropriation des produits destinés aux nécessiteux par les commerçants véreux. « Après deux semaines d’opérations de ventes, l’impact de notre stratégie d’action est bel et bien perceptible et vérifiable sur les marchés. La tendance des prix de céréales est à la baisse ; Le riz qui se vendait à 26.000FCFA est redescendu à 22 .000FCFA tout comme le mil et le maïs qui a atteint la barre de 40.000 FCFA se vendent aujourd’hui à 28.000FCFA, voire 29.000 FCFA », renseigne-t-il. Rappelons que le gouvernement a mis à la disposition de la population de Ndjamena 120.000 sacs de céréales. C’est dans le but d’apporter un coup à cette inflation galopante que l’ONASA a décidé d’intervenir de manière agressive pour vendre à des prix accessibles les Céréales. Les Riz à 12.500F, le Maïs, Sorgho et le Mil à 10.000F.
Pour cette année, le gouvernement a pris la décision de mettre plus de 60.000 tonnes de vivres, toutes catégories confondues sur l’ensemble du territoire tchadienne, afin de faire face aux urgences humaines.
Haoua Adoum Ibeth
Les sensibilités nationales et interafricaines continuent leur plaidoyer pour la réussite de la transition au Tchad. L'association dénommée PARTENARIAT interafricain pour le développement a initié une rencontre de réflexion à l'intention de quelques organisations de la société civile au ce samedi, 6 août au centre Al-mouna. Cet échange est placé sous le thème : quels apports de la société civile dans la résolution des conflits pendant et après la transition au Tchad. Reportage.
Assurer un climat de paix et de sérénité avant, pendant et après la transition, tel est le leitmotiv de cette journée de réflexion organisée par l'association dénommée PARTENARIAT interafricain pour le développement (PAID). Selon le président d'organisation Adam Tchari Adam, le PAID a pour vocation de prôner la bonne gouvernance afin d’amener les concitoyens à vivre librement. Il soutient que tous les citoyens doivent collectivement participer à la gestion pays. L’objectif principal dit-il, est d'approuver les voies de dialogue, la tolérance face à la situation actuelle que traverse le Tchad.
Quelle contribution de la société civile dans la résolution des conflits pendant et après la transition au Tchad, enjeux, défis et perspectives? C'est la question fondamentale autour de laquelle les idées se sont croisées. La vie socio-économique et politique du pays a été parcourue en si peu de temps. Pour la présidente du PAID Alkhadara Zena Abderahim, il faut promouvoir la voie du dialogue surtout inclusif et souverain. Ce qui peut induire la tolérance et la paix telle est la préoccupation et l'aspiration de l’ensemble nous évitons la vie dure pendant la période et après la transition. Cette des Tchadiens, assure-t-elle. Cette journée de réflexions déclare-t-elle, va permette de détailler les bonnes recommandations qui visent à renforcer les capacités des organisations. Mais également à promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble au sein de nos différentes communautés, insiste-t-elle. « Partager les expériences et recueillir les contributions des participants ainsi que les recommandations sont les objectifs spécifiques de cette journée de réflexion. la société civile a pour rôle les apports pour un dialogue abaissé dans le contexte transitoire au Tchad' », a conclu Mme Alkhadara Zena Abderrahim.
Sangnoudji Francine
Depuis quelques jours des rumeurs font état de la destitution du maire de la commune du 2ème arrondissement municipal de N’djaména Youssouf Mahamat Yaro. Est-il destitué ? que lui reproche-t-on ? Yaro s'est ouvert à l'équipe Ialtchad Presse ce 5 août 2022.
Au sujet de sa destitution, le Maire du 2ème arrondissement confie qu'il est en poste et dément formellement tout ce qui se dit sur lui. Il affirme que c'est un complot orchestré par Adji Kerim, un délégué de quartier et délégué au bureau politique du MPS du deuxième arrondissement. Il relève que le problème est parti d'un conflit de prise de parole lors de la dernière caravane du MPS organisé dans le 2ème arrondissement en perspectif au DNI. « Lors de la cérémonie j'ai été désigné de dire le mot de bienvenue entant que maire de cet arrondissement et le délégué Adji n'a pas voulu ». a-t-il affirmé. Il ajoute, « Adji qui serait frustré, a convoqué quelques conseillers municipaux proches de lui au Conseil d'arrondissement du MPS pour procéder à ma destitution sur instruction parait-il du Secrétariat du MPS de N'Djamena et désigné Djibrine Tchéré nouveau maire. Ce qui est complètement est faux » dit-il.
Le Maire souligne qu’on ne le reproche ni de la gestion administrative, ni financière mais juste d'un règlement de compte dont l'objectif est de le bouter de cet arrondissement. « Le conseil a été induit en erreur, je suis Maire du 2ème arrondissement » a-t-il déclaré. Le Maire Youssouf Mahamat Yaro ajoute, Adji Kerim n'est pas à son premier coup, « il y'a un temps, Adji Kerim et Djibrine Tchéré étaient venus dans mon bureau pour que je le nomme Secrétaire de l'arrondissement mais j'ai dit que je le ferai après avis du conseil ».
Le maire de la commune du 2ème arrondissement se dit confiant et rassurant quant à la poursuite de ses missions à la tête de la Mairie. « Quand on est leader surtout rigoureux, on n'y peut échapper aux contre-pied mais nous devons les acceptés et continuer à travailler calmement et sereinement afin d'atteindre les missions qui nous a été conférées » conclut-il.
Abderamane Moussa Amadaye
La mutuelle des femmes de Mandouli (MUFEMA), province du Logone occidental ont procédé ce vendredi à N’Djamena, capitale tchadienne, au lancement officiel du projet « lutte contre les pratiques discriminatoires : sensibilisation et formation ». L’objectif de cette campagne est de promouvoir les initiatives de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) au Tchad. Reportage.
Malgré le dynamisme noté dans la prise en charge et l’insertion des personnes vulnérables, beaucoup restent à faire pour l’amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables. C’est dans ce contexte que la mutuelle des femmes de Mandouli (MUFEMA), a lancé officiellement ce vendredi le projet dénommé « lutte contre les pratiques discriminatoires : sensibilisation et formation ». L’objectif de ce projet est de contribuer à l’amélioration socioéconomique des femmes et des jeunes filles à travers la lutte contre l’expulsion des femmes au foyer après la mort de leurs maris et de sensibiliser les parents des jeunes filles sur les mariages précoces.
Pour la présidente de la MUFEMA, Mme Bolina née Larnam Tébéro Martine, depuis sa création en 2005, la raison de l’existence de la MUFEMA est de soulager la souffrance des femmes soumises à des conditions humiliantes et dégradantes. Selon elle, cette mission fondamentale s’est traduite au cours de son existence par de nombreuses réalisations. Larnam Tébéro Martine souligne que ce projet vise à identifier toutes les femmes discriminées et expulsées de leurs foyers après la mort de leurs maris en utilisant des techniques de sondage et d’entretien. Elle ajoute aussi que le projet permettra de former 50 ménages monoparentaux et de sensibiliser 20 parents des filles contre les mariages précoces, le maintien des filles à l’école et 30 filles seront formées en matière des droits humains.
Prévu pour un délai d’exécution d’un an, le projet est financé par l’ONG ACRA Tchad d’une valeur de 5 millions 560.000 F CFA et va permettre d’améliorer des conditions socioéconomiques des femmes et des jeunes filles. Pour cela, la mutuelle des femmes de Mandouli en collaboration avec un cabinet a préparé un plan d’action d’assurance sociale à l’échelle de la zone du projet pour contribuer au renforcement de la résilience des femmes et des jeunes filles vulnérables aux effets néfastes des VBG et la précarité économique dès la conception de ce projet.
Dans les pas de la présidente de la MUFEMA, le représentant de la cellule de liaison et de formation des associations féminines (CELIAF), Dillah Romain, pense que le projet de la mutuelle des femmes de Mandouli est inscrit dans le grand projet des défis de lutte contre les violences basées sur le genre et permet de contribuer à l’égalité des sexes. L’animateur précise que cela va permettre d’amener les femmes et les filles à être émancipées et à être autonomes. Le représentant de la CEELIAF souligne que le projet couvre 6 zones du Tchad, dont les 2 Logones, le Mandoule, N’Djamena, le Moyen Chari et le Salamat.
Créée en 2005, la mutuelle des femmes de Mandouli initie ses membres à la création des activités génératrices de revenus et lutte contre les mariages précoces et les mutilations génitales, mais aussi sensibilise les communautés sur les maladies.
Jules Doukoundjé
Le lancement officiel de la campagne de sensibilisation citoyenne à l’adhésion populaire au Dialogue Nationale Inclusif (DNI) a été lancé ce jour vendredi, 5 août 2022 au sein de la commune du 2e arrondissement de N’Djamena par l’Association Chad Innovation. Reportage.
En présence du maire de la commune du 2e arrondissement, des conseillers municipaux et de la population que la cérémonie de la campagne de sensibilisation citoyenne à l’adhésion populaire au Dialogue Nationale Inclusif a été lancé par le l’Association Chad Innovation.
Pour Sefanassour Al Mahi, coordonnateur de Chad Innovation pour la ville de N’Djamena, cette campagne est initiée par le Ministère de la Réconciliation et le Dialogue en déléguant la tache aux associations locales. Il affirme que cette campagne vise à sensibiliser la population de la ville de N’Djamena et plus particulièrement celle du 1er, 2e et 3e arrondissement pour le DNI. Il soutient que plusieurs équipes vont faire les porte-à-porte, les caravanes, etc, pour faire comprendre à tout Tchadien l’importance du DNI. « Aucun Tchadien ne doit être sous informé du DNI et pourra contribuer même avec la moindre idée à sa réussite et enterrer définitivement la hache de guerre », a-t-il déclaré. Il ajoute aussi que le problème du Tchad n’est pas seulement politique ou économique, il est aussi social, « nous allons sensibiliser la population afin de donner une importance au DNI et régler nos problèmes internes », affirme-t-il.
Youssouf Mahamat Yaro, maire de la commune du 2e arrondissement affirme que cette cérémonie consiste à donner les clés de la commune à l’Association Chad Innovation. Il estime cette campagne tombe bien avec le DNI qui se tiendra d’ici quelques jours à N’Djamena. Pour lui, « le vivre-ensemble est mis en mal depuis un temps par des politicards, cette sensibilisation permettra à coup sûr d’éveiller la population afin de refermer la plaie », dit-il.
Abderamane Moussa Amadaye
Le ministère de la Jeunesse des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Fond des Nations Unies Pour la Population (UNFPA) a organisé une cérémonie de remise des rapports de recommandation pour la participation au dialogue national inclusif (DNI) ce vendredi 5 août à l’hôtel Radisson bleu. Reportage .
Pour le représentant du PNUD Kamel Kamaloudan cet évènement est organisé pour concrétiser la participation des jeunes et des femmes au processus de la transition. Le processus concerne l’avenir que l’équipe souhaite, de développement, de prospérité de la paix et de la stabilité. Il n’y a pas de meilleur représentant de cet avenir que les jeunes hommes et les femmes qui sont ici, présent dit-il. Les énergies, la créativité, la vivacité et la résilience de la jeunesse sont les ingrédients essentiels à la construction d’une nation forte. « Ainsi le succès du dialogue national inclusif et sa crédibilité dépendront dans une large mesure de la façon dont les jeunes utiliseront l’espace et faire valoir leur présence. Le PNUD continu d’accompagner le gouvernement et toutes les institutions de la transition dans la mise en œuvre scrupuleuse de la feuille de route de la transition », ajoute-t-il
Le ministre de la Jeunesse Mahamout Ali Seid lors de son discours a souligné que cette cérémonie s’inscrit dans la logique des efforts multiples consentis par le gouvernement du Tchad, sous le leadership du président de la transition qui est très engagée à conduire la transition dans la règle de l’art dans tous les secteurs de la vie socioéconomique, et particulièrement les questions touchant l’épanouissement de la jeunesse. « Le CMT a mis en place un gouvernement dont l’une de priorités est le maintien de la sécurité intérieure du pays et l’annonce d’un dialogue national inclusif pour permettre aux Tchadiens d’échanger sur les sujets brûlants du moment et tourner la hache de guerre », révèle-t-il. Dès l’annonce du dialogue, la jeunesse à l’instar des autres couches de la population a saisi cette opportunité historique pour préparer sa participation à cette messe de réconciliation. C’est pourquoi plusieurs activités ont été menées dans le cadre de la réflexion et de la préparation des jeunes à participer au DNI. C’est ce qui a conduit à l’élaboration des présentes recommandations, dit-il.
Haoua Adoum Ibeth
Beaucoup de femmes se lancent dans l’exercice des activités génératrices de revenus pour subvenir aux besoins de leur petite famille. Certaines ont choisi d’être vendeuses ambulantes, d’autres font de la vente sur place avec des produits qu’elles vendent devant leur maison ou ailleurs. Nous sommes allés à la rencontre de quelques femmes qui excellent dans ce domaine pour savoir si cette activité les permet de joindre les deux bouts. Reportage.
Dans les marchés, les grandes artères, les rues, les alimentations, les agences de voyages, on remarque la présence des femmes qui exercent les petites activités génératrices de revenus. Ces activités permettent de supporter les charges de la famille. Mme Lardogonodji Eléonore est une de ces femmes. Elle est installée derrière l’hôpital Notre Dame des apôtres au quartier Chagoua dans la commune du 7e arrondissement où elle gère sa cafétéria. Mariée et mère de deux enfants, Éléonore quitte le quartier Walia pour faire ses affaires à Chagoua. Selon elle, le chemin pour mener les activités génératrices de revenus n’a jamais été long. Elle offre à ses clients de la soupe, du jus naturel, des rafraîchissants et de l’eau minérale. Madame Lardogonodji Eléonore affirme qu’elle a commencé ses activités avec un capital de 60.000 FCFA. Elle parvient à faire ses affaires jusqu’à 30.000 FCFA par jour. Mais il existe des jours ou le marché a ses caprices. « Dans ce domaine, ce n’est pas chaque jour que tu vas sortir gagnant. Il y a des jours que je rentre avec 3500. Tout de même, je reste positive et j’avance. Mon gros souci est le fait qu’il est difficile de trouver la bonbonne de gaz chargé pour cuire les aliments. Sinon cette activité me permet de subvenir aux besoins de ma petite famille », a-t-elle indiqué.
Un peu loin au rond-point de l’Union dans la commune du 3e arrondissement, se trouve dame Dénémadji Faustine qui fris les poissons devant son domicile. Veuve de son état avec 4 enfants à sa charge, elle exerce cette activité depuis plus de 4 ans. Avec un capital de 10.000 FCFA, madame Faustine fait de son mieux pour épargner afin de payer la scolarité de ses enfants. Pour elle, toute activité génère de bénéfice, et donc il ne faut pas avoir honte quand on veut exercer une activité. « J’élève seule les enfants. Si je ne prends pas cette initiative, mes enfants vont se retrouver dans la rue et je ne veux pas cela. Avec cette activité, j’assure la ration, les soins, l’habillement et la scolarité de mes 4 enfants. Les affaires allaient bon train, mais en cette période de saison pluvieuse, je ne trouve pas les bénéfices comme avant », a-t-elle expliqué. Elle souligne également que la cherté du litre d’huile ne la facilite pas la tâche. Mais espère tout de même que tout ira pour le mieux d’ici peu avec la présence des arachides sur le marché.
Lardogonodji Eléonore et Dénémadji Faustine conseillent à d’autres femmes d’emboîter leur pas, car selon elles, les épaules de l’homme seul ne peuvent pas supporter toutes les charges de la famille. « Avant, on disait que les hommes laissent les femmes au lit pour aller chercher à manger. Mais maintenant c’est le contraire qui se vit dans notre pays. Alors que les femmes sortent de la maison pour chercher leur part de contribution. Peu importe la classe sociale du mari, il ne peut pas tout te donner. Le mieux est de chercher ta part pour aider ta famille », avouent-elles.
Kouladoum Mireille Modestine