mercredi 27 novembre 2024

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Célébrée tous les 30 juillet, la journée de la traite de personne était au centre des débats au CEFOD ce jeudi 4 août.  Ialtchad Presse fait le compte rendu de la journée.

Placé sous le thème : « utilisation et abus de la technologie », cette journée met l’accent sur le rôle d’utilisation des nouvelles technologies et de l’Information. Le mauvais traitement des personnes constitue un crime et une grave violation de droit de l’homme. Un constat a été fait ou des trafiquants exploitent des personnes a des faits domestiques ou d’exploitation sexuelle. D’après François Xavier Ada, la traite de personnes peut revêtir des formes d’exploitations très différentes et recouvrir les réalités très disparates. Pour lui derrière ce terme ce sont des milliers de visages anonymes et le plus souvent invisibles qui sont concernés. Il parle des femmes, des enfants ou des hommes de différentes nationalités. Pour lui, ces personnes sont exploitées par une seule personne, une famille, un réseau local national ou international. Pour lui l’invisibilité du phénomène rend difficile l’identification, la protection et l’accompagnement de ces personnes. Il souligne plus loin qu’elles sont loin des idées de l’esclavagisme moderne, tout comme les travaux forcés ou la prostitution. Il soutient que la traite des êtres humains est un phénomène peu connu dont les données publiques et le sujet ne reflètent pas la réalité. Les actions mises en place pour lutter sont nombreuses.

Rotta Djigamnodji Carlos, Directeur de la Civilisation et de suivi des accords et président du Comité technique multisectoriel de Lutte contre la Traite de Personne au Tchad a soulevé plusieurs aspects. Au plan juridique, c’est d’après lui lors d’une Assemblé général des Nations Unies qu’elle a été créé, elle est célébrée chaque 30 juillet. Pour lui des trafiquants exploitent des Tchadiens à l’étranger et ceux à des fins économiques dans les travails forcés ou sexuelle notamment les femmes et des hommes souligne-t-il. Pour lui des enfants sont aussi victimes de traites internes ou les parents confis leurs enfants à de la parenté et à des amis qui les exploitent dans les champs, les travaux domestiques, les mines, etc. Par exemple dans la région du lac Tchad, des membres de communautés exploitent des enfants pour la pêche, le fumage et la vente de poisson. Des leaders religieux invitent les enfants qui sont appelés communément « Mahadjirine » qui quittent leurs parents et viennent participer à des cours traditionnelles dans les écoles coraniques. Mais ces enfants sont exploités à d’autres fins comme la mendicité, les travaux forcés, les commerces, etc. Le gouvernement pour faire face au problème a pris des mesures qui sont l’ordonnance 06 portant lutte contre la traite de personnes qui est ratifié par la loi 012 du 20 juin 2018, explique-t-il. Un décret de février 2021 portant composition, organisation et fonctionnement de la commission nationale de lutte contre la traite de personne au Tchad. Pour Rotta Dngamnodji Carlos malgré l’effort du gouvernement la traite de personne continue à prendre de proportion inquiétante. Pour lui l’utilisation des NTIC et la multiplication des plateformes en ligne la traite d’être humain a conquis le cyber espace décrit-il.

L’internet offre la place aux trafiquants de recruter, exploités des victimes. Organiser leurs transports et hébergements puis contacter des clients potentiels pour les maltraités. Et d’après lui tout ceci avec plus de rapidité que l’on ne croit et d’anonymat. Cependant cette même technologie offre de grands succès. Donc pour lui la lutte dépendra de la manière dont les forces de l’ordre, système de justice pénale peuvent aussi tirer leurs réponses en menant des enquêtes à travers le NTIC. Il faut multiplier les sensibilisations à l’utilisation de l’internet pourrait contribuer à atténuer le risque que des personnes soit victime souligne-t-il. Il demande à la population de rester vigilante dans l’espace virtuel et signaler les pages ou les activités suspectes en ligne, souligne-t-il. Concernant les derniers évènements de Kouri Bougoudi, Rotta Dingamnadji Carlos affirme que tout comme la commission nationale de droit de l’homme n’a pas accès ils sont aussi dans la même situation, « la situation du nord du pays ne me dites pas ce dont je n’ai pas été témoin. Je me réserve de commenter cela ».

Djénom Josiane

Le président du parti politique Les Transformateurs, Dr Succès Masra a organisé une conférence de presse pour faire le bilan de 10 mois de la transition du Conseil militaire de la transition (CMT). Il a aussi appelé les Tchadiens à se préparer au pire au cas où le dialogue prochain ne serait pas bien organisé et inclusif. Il a promis une grande action citoyenne de désobéissance civile qui annoncera un nouveau tapis rouge pour le pays au cas où le dialogue sans base juridique devrait s’organiser. Reportage.

Le leader du parti Les Transformateurs, Dr Succès Masra a déclaré ce jeudi à N’Djamena au cours d’une conférence de presse au siège du parti sur le bilan des 10 mois de transition conduit par le CMT que son parti est prêt à participer au dialogue prévu pour le 20 août prochain, s’il y a un pont de confiance, une nouvelle charge qui va consacrer les exigences et les engagements pour permettre à tout le monde de venir au dialogue. Il souligne que le PCMT a 15 jours, s’il tient à ce dialogue souverain et inclusif, notant que 15 jours, c’est beaucoup pour finaliser la nouvelle charte avant le jour J. L’opposant se propose d’aider le gouvernement de la transition à le faire. « Nous sommes prêts à aider à écrire une nouvelle charte en moins de 48 heures et nous serons ravis de venir au dialogue sincère et souverain qui aura enfin une base juridique », propose-t-il.

Dr Succès Masra demande au PCMT de se libérer des pressions et de prendre une bonne décision qui fera de lui un homme libre et s’il ne le fait pas, il est complice. Il en appelle à la voix de la raison. Selon lui, des concessions ont été faites, mais en retour il y a la tentation de la confiscation armée du pouvoir. « Nous sommes prêts à aller au dialogue avec les gens qui juridiquement sont contraints à appliquer les résolutions du dialogue », ajoute le président du parti Les transformateurs.

Il soutient qu’il faut se préparer au pire parce qu’il faut vouloir le meilleur pour le Tchad. Pour lui, si ce scénario du pire devait arriver, pour préparer le meilleur, ça voudrait dire qu’on aurait ensemble pris acte du fait que les généraux au pouvoir vont par tous les moyens choisir de rester comme s’ils savent qu’ils ne peuvent pas gagner une élection en reniant leur parole devant le peuple. Selon lui, si c’est le cas, ils vont organiser le dialogue pré cuisiné et avec la même logique, organiser toute la suite de la transition conduisant à de fausses élections. Il précise qu’un dialogue sans une base juridique, les actes de ce dialogue fuirent-il, souverain, n’engage personne et surtout pas ceux qui ont pris le soin de ne pas donner à ce dialogue une base juridique.

Dr Succès Masra appelle les hommes de troupe et les généraux de l’armée nationale à choisir leur camp. « Si un scénario de forcing devait se présenter, vous devez choisir votre camp », lance-t-il. Il les exhorte aussi à choisir le camp de la République au service de tous ou le camp d’un petit groupe au service de quelques-uns.

Il demande aux Tchadiens de se préparer au pire.  Il conseille au peuple de ne pas préparer le pire, mais de se préparer au pire. Il annonce qu’il va organiser des actions citoyennes et de désobéissance qui annoncera un nouvel élan pour le pays au cas où le dialogue sans base juridique consensuel devait quand même s’organiser.

Au sujet de la déclaration du PCMT qui disait que rien sur le plan juridique ne l’obligeait à organiser la transition, il répond que le PCMT doit respecter sa parole qui est une parole d’un officier supérieur. Il conseille le général Mahamat Idriss Deby Itno à organiser la transition et à remettre le pouvoir aux civils.

Jules Doukoundjé

Le personnel de la direction générale de l’Agence Nationale pour le Développement Rural (ANADER) et celui du terrain observe ce 4 août une grève sèche et illimitée sur tout territoire national, et ce, après plusieurs prorogations des préavis de grève. Ils revendiquent le paiement des arriérés des salaires de 2016, 2017 et 2018, le paiement des frais de transport de 2016 à 2022 et le reversement effectif des retenues à la CNPS de 2021-2022 par la direction générale de l’ANADER. Reportage.

Ce 4 août, la cour de la direction générale de l’ANADER est déserte. Sur la porte principale est affiché le communiqué qui annonce la grève d’aujourd’hui. Les agents de terrain et ceux de la direction générale revendiquent le paiement des arriérés de salaire de 2016, 2017 et 2018, le paiement des frais de transport de 2016 à 2022 et le reversement effectif des retenues à la CNPS de 2021-2022 par la direction générale.

Selon le communiqué signé par le chargé de revendication Bagaou Ndikwe Badinga, plusieurs rencontres ont eu lieu avec l’administration et les délégués du personnel, mais rien de concret n’a été décidé. Alors l’Assemblée générale décide à l’unanimité d’arrêter toutes les activités de vulgarisation et administratives avec les partenaires par l’observation d’une grève sèche sur le territoire national jusqu’à satisfaction des points énumérés ci-haut.

L’Assemblée générale attire enfin l’attention des chefs d’antennes et chefs de secteurs qui tenteraient de dissuader les agents grévistes. Toutefois, les délégués du personnel restent à l’écoute de l’administration pendant la période de grève et annoncent en même temps que les actions de grande envergure seront envisagées dans les jours à venir.

Mireille Kouladoum Justine

Le Comité technique du CODNI a organisé cet après-midi 4 août 2022 au Palais du 15 janvier, dans la commune du 8e arrondissement de N'Djamena, une conférence de presse relative au quota des participants au prochain DNI.

À la suite d'un arrêté signé ce 4 août par le Premier ministre de la Transition, Pahimi Padacké Albert a entériné les quotas des participants au DNI. Une conférence de presse a été animée par le comité technique du CODNI par Armand Djogoltar, président de ce comité. Il a tenu a clarifié, « toute personne âgée de 18 ans, de nationalité tchadienne et savoir lire et écrire l'une ou les deux langues officielles peut prendre part aux assises. Il a souligné aussi que 1360 personnes prendront part à cette messe nationale de réconciliation. En ce qui concerne les critères de répartition de différentes corporations, le Président dit qu'un travail de fond a été abattu. M. Djogoltar indique le quota des partis politiques est faite sur la base des législatures et l'autorisation de fonctionnement. Il fait savoir  que les trois législatures ont été retenues, celle de 1997, ensuite 2002 et enfin de 2011, les partis politiques qui ont un plus de sièges aux différents parlements auront aussi un nombre important au DNI et ceux qui n'ont jamais participé à une élection législative et ayant une autorisation de fonctionnement n'aura qu'un seul siège. Par rapport au quota des religieux, Djogoltare signifie qu'ils auront au total 24 places répartis comme suit, 7 pour les catholiques, 7 pour les protestants et 10 pour la communauté musulmane. Le Président du Comité technique souligner aussi que la société civile, les autorités traditionnelles, etc. ont un quota bien établi.

Signalons que le DNI est fixé pour le 20 août prochain. Il se tiendra à N'Djamena.

Abderamane Moussa Amadaye

La cérémonie de l'avenue Adoum Tchéré a eu lieu ce jeudi 04 Août 2022 sous le viaduc du palais du 15 janvier dans 8ème arrondissement de la ville de N’Djamena, Reportage.

Dès 9h parents, fils, filles, amis et connaissances se sont mobilisés dans une ambiance de haute facture à travers les danses de terroir pour immortaliser la mémoire du feu Adoum Tchéré à la cérémonie du baptême du boulevard portant son nom. Adoum Tchéré est né le 29 décembre 1925 à Mataya dans la sous-préfecture de Bikine province du Guera. Il a été ministre 5 fois dans le gouvernement de Tombalbaye et Koulamallah. Du 22 décembre 1960 à 22 décembre 1963, il a été respectivement le président du conseil de l'ordre National Tchadien, président de l'assemblée nationale, Secrétaire Général Adjoint du parti progressiste Tchadien (P.P.T) réélu député du PPT-RDA du Guera. Dans son parcours M. Adoum Tchéré a eu de distinction honorifique comme de grand chancelier, grand officier de différents pays notamment son propre pays le Tchad, la France, le Zaïre, la centre Afrique, Niger, Nigeria, Sénégal, Gabon, Allemagne et la Chine nationaliste.

Selon le témoignage Mme Zenaba Bidjere, petite fille de Adoum Tchéré, il a marqué l'histoire du Tchad depuis l'ère de l'indépendance. Pour elle le boulevard que porte le nom de son grand père est significatif parce qu’il croise le boulevard Ngarta Tombalbaye qui était son intime ami et à l'encontre du boulevard Maloum Bada qui est son cousin. Zenaba ajoute que « comme son nom indique Tchéré, signifie la gentillesse, il était tout pour les Tchadiens, bref c'est un père national », conclut-elle émue.

 Ousmane Bello Daoudou

La cérémonie de baptême d’une avenue en l’honneur de Ali Kosso, cadre administratif et député, a eu lieu ce jour, 4 août 2022 à Moursal dans la commune du 3e arrondissement de la ville de N’Djamena en présence des autorités administratives et communales. Reportage.

Il est 10h, sur l’avenue est installée une grande tente où se sont retrouvé la famille biologique, les connaissances et les invités du regretté, Ali Kosso. Danse moderne et chant traditionnel gorane, Baguirmi, kanembou, etc ont rythmé le lieu. L’ambiance était festive. 

Feu Ali Kosso est né en 1923 à N’Tiona dans le nord Kanem et décéda dans son village natal le 23 novembre 1989. Il est le fils de Kedellah Kosso Doungouchi, légendaire Chef de Canton Gorane du Kanem. Il est issu d’une fratrie de 12 frères et 6 sœurs. Très éveillé, Ali Kosso embrasse la politique très jeune. Il a rencontré l’instituteur François Tombalbaye, futur Président de la République lorsqu’il fréquentait l’école à Mao. Ce contact lui a permis d’être parmi les fondateurs du PPT-RDA local et devient le confident du président Tombalbaye parmi les cadres du Nord. Il a été Délégué Sénateur de la communauté française en 1958, puis Député du Grand Kanem en 1959, mais il aussi fut membre de la commission des affaires économiques de cette assemblée. Conseiller de l’Afrique Équatoriale Française (AEF), et inspiré par les idéaux indépendantistes du PPT-RDA d’obéissance progressiste, le Député Conseiller et ses compagnons, notamment Tombalbaye, Allahou Taher, Gabriel Lisette et autres s’engagèrent dans la lutte pour l’indépendance du Tchad qui sera acquis le 11 août 1960.Après l’indépendance du pays, il entre au Gouvernement en occupant successivement le poste de Secrétaire D’État aux finances et au Plan, ministre de la Justice à partir de mars 1962, Vice-Président du Conseil Economique et Social, Membre du bureau exécutif du PPT-RDA et MNRCS.Véridique, c’est d’ailleurs ce qui lui a valu la prison quand le Président Tombalbaye a refusé d’appliquer les résolutions du congrès de réconciliation tenu à Doyaba comme l’a si bien expliqué l’historien Arnaud Dingamadji. Selon Mr Pirkolossou Bénoit, homme politique et Chef traditionnel de Bayaka-Baba par Kelo, lorsqu’il s’agissait du premier permis d’exploitation du pétrole tchadien, au cours d’une réunion restreinte du bureau exécutif du parti, il fut le seul a prié le Président de la République à signer le contrat d’exploitation avec les Américains, car cela permettait au pays de se développer à l’instar des pays du Golf, quel que soit le risque à encourir.

Mahamat Hissein Adoum, jeune, présent sur lieu de la cérémonie confie qu'il ne savait qui était ce grand monsieur. « Aujourd'hui grâce à cette cérémonie de baptême de cette avenue, j'ai connu le passé glorieux de Ali Kosso », dit-il. Il relève que cette initiative est à saluer, « parce qu'elle est bénéfique pour la nouvelle génération de connaître qui sont les hommes qui ont marqué l'histoire de notre pays », dit-il.  Pour Général Ali Kouloutou Tchaïmi, c'est un sentiment de fierté. « Ali Kosso est un monument, un patriote et un patrimoine national ». Il souligne que de son vivant, il était une personne qui n'a pas d'ethnie ni de région ni de religion, il se définissait comme tchadien, « c'était un homme généreux et au service de tous » dit-il. Il ajoute, « si vous avez vu les différentes personnes, les danses traditionnelles de différentes ethnies...ici, cela reflète parfaitement la personnalité de ce grand homme, Ali Kosso ».

Signalons que le baptême de cette rue s’inscrit dans le cadre du projet « N’Djamena, ville de la paix » lancée le 5 juillet dernier en prélude au dialogue national inclusif qui va se tenir dans la capitale le 20 août prochain.

Abderamane Moussa Amadaye

Le contournement de la grande mosquée Roi  Fayçal est baptisé  ce jeudi 04 août à l'honneur du feu  Imam Hassan Hissène Abakar, ancien président du Conseil Supérieur des affaires islamiques (CSAI) au Tchad. Ialtchad Presse a promené son micro pour recueillir des avis au sujet du choix de nom de ce contournement. Vox pop.

Dogos Victor « baptisée la rue du contournement de la grande mosquée en honneur à imam Hassan Hissène Abakar, sans hésitation, c’est une bonne chose. Il a été imam de la grande mosquée de N’Djamena et président du CSAI après ne présente aucun point faible inconvénient. Il a fondé la plateforme interconfessionnelle, il a semé la paix entre les communautés. Ces bienfaits sont incomparables, il est toujours disponible à intervenir pour résoudre les problèmes entre les communautés il est respectueux de toutes créatures de Dieu, c’est bien de l'honorer ».

Ismaël Hassan Youssouf, « aujourd'hui Imame Hassan Hissène Abakar est honoré pour l'immortaliser, car il collabore avec tous les Tchadiens sans hésitation, plusieurs différends communautaires  sont résolus par lui, même en dehors du pays l'honorable Hassan Hissène Abakar a cohabité ».

Abdelbasit Hassane, « l’imam Hussein Hassan Abakar est honoré ce matin, c’est une très bonne chose. Il a marqué l'histoire du Tchad, il a aussi instauré la langue arabe au Tchad, baptisée une rue en sa mémoire me rappelle sur son existence , je suggère aux Tchadiens de copier le bon chemin de l’ imam ».

Kaltouma Abdallah Mahadi, « le défunt de son vivant à réaliser beaucoup de choses pour nous, il a assisté les démunis, les veuves et les orphelins. L'existence de la cimetière de Lamadji est instaurée grâce à lui, il intervient positivement en vers les Tchadiens, il est normal de baptiser cette avenue en son honneur pour  le  rappel des antécédents ».

Sangnoudji Francine

La voie de contournement de la grande mosquée Roi Fayçal est baptisée au nom du défunt Imam Hassane Hissène Abakar, ancien président du Conseil supérieur des affaires islamiques (CSAI) du Tchad ce jeudi 4 Août. C’était en présence de plusieurs autorités. Reportage.

C’est sous un ciel nuageux que les autorités de la commune de N'Djamena ont organisé la cérémonie de baptême de la rue qui entoure la grande mosquée Roi Fayçal. Cette rue prend désormais  le nom de l'ancien président du conseil supérieur des affaires islamiques Imam Hissène Hassane Abakar. Plusieurs invités de marque dont les religieux et amis du défunt, hommes de Dieu ont assisté à cette cérémonie.

Natif d’Am-dam en 1947 et mort le 14 janvier 2018 à Paris, Hissène Hassane est un grand dignitaire religieux musulman Tchadien. Président du conseil supérieur des affaires islamiques du tchad, membres fondateurs de ligue islamique mondiale. Fayçal Hissène Hassane Abakar fils du défunt se dit honoré de prendre la parole au nom de la famille et souligne que c'est une famille qui s’étend de Mbaïbokoum à Aouzou. Une famille qui n'est pas séparée par des différences géographiques, religieuses, tribales et culturelles une famille unie par l'amour, la paix et l'amour de la patrie, a-t-il dit.

Il a témoigné que le défunt Imam Hassane Hissène Abakar n'a jamais vécu un seul jour pour lui-même, mais il a vécu pour la nation toute entière, comme une bougie qui fond pour donner de lumière aux autres. Il a servi son pays en toute sincérité, dévouement. Il a œuvré sans fatigue ni ennui, jusqu’à son dernière heure. Son souci était toujours la patrie et l’union de ses fils. Fayçal Hassane Hissène a ajouté que le choix de cette rue n'est pas fortuit, mais a plutôt une grande signification. Car cette rue est considérée comme l'une des rues les plus populaires de la capitale où le défunt la parcourait tous les jours de son vivant. Parmi les symboles de cette rue il y a l’édifice de l'islam dans ce pays et même pour l’Afrique. C'est le CSAI, à travers lequel le défunt a donné ce qu'il a pu donner au Tchad et au peuple tchadien dit-il.

La cérémonie a pris fin par la remise des attestations de reconnaissances aux autorités de la commune de la ville de N’Djamena.

Haoua Adoum Ibeth

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