Le Président de la transition, Mahamat Idriss Deby dans sa page Facebook sur les réseaux, instruit le gouvernement que justice soit rendue suite aux événements survenus le 6 août au Mayo-Kebi Est. Un conflit a éclaté dans le canton Léo, département de la Kabia et s'est déplacé dans plusieurs autres localités de la province du Mayo-Kebi Est. Pr Avocksouma Djona, leader du parti Les Démocrates affirme que « dans le monde il n'y a pas quelqu'un qui a eu le dessus sur le peuple ». Reportage.
Suite au conflit qualifié d'agriculteurs-éleveurs le 6 août, le Pr Avocksouma Djona, leader du parti Les Démocrates rejette ce qualificatif. D'abord, dit-il, c'est incompréhensible que des individus en coalition sortent de nulle part, armée et viennent tirer sur des paisibles citoyens et les tuer. D'après lui, août est un mois d'intenses activités agricoles, les champs des paysans. Il est inconcevable qu'on perturbe ainsi les agriculteurs. « Je suis en colère d'autant plus que ceux qui se sont mis à massacrer les villageois il y a deux semaines ne sont pas des éleveurs. C'est un faux qualificatif lorsqu'on parle d'un conflit agriculteur-éleveur. C'est depuis des décennies qu'on vivait avec des Peuls et des Arabes, mais je n'ai jamais vu cette forme de violence orchestrée de façon gratuite sur la population du sud' », déclare Pr Avocksouma. Pour lui, c'est un génocide organisé. Il rappelle que le défunt maréchal révélé la vérité le 18 novembre 2020. Il précise qu'il a fait venir tous les gouverneurs 80% militaires et les généraux. Il leur a dit « vous laissez tomber l'activité d'élevage ou vous quitter l'armée ». Cela suppose que le maréchal avait déjà identifié ces éleveurs modernes. Le natif du Mayo-Kebi souligne que ce sont des éleveurs déguisés qui arment leurs bouviers qui tuent la population. C'est toujours eux qui les protègent, insiste-t-il.
Avocksouma balaie d'un revers de main l'argumentation du gouverneur de la région affirmant que des poursuites sont enclenchées contre les voleurs de bétail. C'est un manque de respect envers les administrés à son avis. Le politique souligne que dans un pays ou les mamelles de l'économie sont l'élevage et l'agriculture, il faut plutôt œuvrer pour la conciliation de ces activités. « On tend la main à l'extérieur pour question de famine et on met encore les bétails dans les champs pour les détruire. Ce gouverneur sait qu'il est au-dessus de la loi, il est protégé », affirme-t-il.
Rendre justice
J'interpelle le PCMT parce que depuis qu'il est arrivé au pouvoir il y a 15 mois, il y a eu autant de morts, assure Avocksouma. Pour lui, il faut y veiller, car ce qui se passe ouvre une porte aux gens pour s'entretuer au Tchad. Il n'y a rien à attendre de ce dialogue national inclusif. Il déplore qu'à l'approche d'un événement pareil on massacre la population. « Le militaire le plus puissant c'est le peuple et le peuple va arracher son indépendance. Dans le monde il n'y a pas quelqu'un qui a eu le dessus sur le peuple. Nous sommes le peuple et le peuple doit résister, rien d'autre », signifie-t-il.
Dans un communiqué de presse, le cercle des jeunes unis pour la cohabitation pacifique fustige la gestion partisane du conflit par les forces de sécurité, qui n'ont fait que l'envenimer. Ils exigent la libération des innocents en cette période d'intenses activités agricoles arrêtées, la poursuite judiciaire des auteurs, commanditaires et complices impliqués dans ces actes barbares. Il appelle le PCMT à s'investir personnellement pour mettre fin à ces dérives graves répétitives qui perdurent.
Le PCMT après avoir présenté ses condoléances aux familles endeuillées, dit « une fois de plus, une fois de trop le sang de nos compatriotes a coulé ». Il affirme avoir suivi personnellement les réponses apportées par les autorités administratives sur le terrain et qu'il est conscient de l'insuffisance constatée dans la riposte à ces déchaînements de violences. « J'ai instruit le Premier ministre à prendre toutes les mesures nécessaires au retour au calme, à rendre justice avec toute la rigueur de la loi. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités afin d'assurer la cohabitation pacifique entre tous les Tchadiens ».
Moyalbaye Nadjasna
Mbaillassem Emanuel et Morem Stelle deux journalistes de l’hebdomadaire salam Info ont été arrêtés et brutalisés par les agents de sécurité. C’était à l’occasion de la fête de l’indépendance lors de la cérémonie de prise d’armes à la Place de la Nation. Cette attitude a poussé le Patronat de la Presse privée au Tchad à sortir de ces gongs. La rédaction d’IalTchad s’est entretenue avec les deux journalistes. Reportage.
D’après les explications de Mbaillassem Emanuel journaliste reporter a l’hebdomadaire Salam Info. Le secrétaire de rédaction les aurait affectées à couvrir la cérémonie de prise d’armes à la place de la nation. Selon lui, arriver à la place de la nation, les journalistes étaient fouillés avant de rentrer. Ils se sont soumis à la fouille comme les autres expliquent-ils. Mais parmi les militaires un aurait pris leur appareil photo et a allumée puis il s’est mise à vérifier les photos un par un. C’est ainsi qu’il aurait vu les images des manifestations, des évènements de Sandana aussi, explique-t-il. « Il nous a demandé pourquoi gardons-nous de tels genre d’image sur l’appareil. Automatiquement il a gardé notre appareil photo, mais malgré que nous lui avons présenté nos badges il n’a rien voulu comprendre. Il nous a interdit de bouger et nous a aussi retiré nos matériels de travail. Ensuite il nous a demandé d’informer notre directeur de publication afin qu’ils viennent nous libérer. C’est ainsi que j’ai écrit à notre la rédaction qui a relayé sur les réseaux sociaux l’information. Le ministre de la Communication aurait vu et aurait donné des instructions qu’on soit libérés. Entre temps nous étions maintenus sur place plus de 2h de temps avant d’être relâchés, ils nous ont remis nos matérielles et nos badges. Après, le militaire nous a dit qu’il va nous amener pour couvrir la cérémonie alors que tout est presque fini. Nous avons refusé et avons rejoint le journal».
Nos deux confrères déplorent le comportement de force de l’ordre qui n’est pas conscient du sens de la démocratie. Il poursuit que c’est lors des 62 années de fête de l’indépendance que des tels comportements se produisent, se lamente-t-il. Il conseille aux responsables de sécurité d’enseigner à leurs subalternes le rôle du journaliste dans un pays démocratique et souverain.
Répondant sous anonymat, le Directeur de Publication par intérim reconnaît qu’effectivement il a affecté ses deux collaborateurs pour couvrir l’évènement à la place de la nation. Mais grande est sa surprise souligne-t-il de recevoir des appels et des messages d’autres confrère qui l’aurait informé que la sécurité a arrêté ses collaborateurs explique-t-il. « J’étais tellement choqué. Comment se fait-il que la fête de l’indépendance qui est une fête nationale qui soit interdit aux journalistes ».
Joins au téléphone Allafi Amadou Nganansou le Po, Secrétaire General du Patronat de la presse privée au Tchad qui soutient que la liberté de presse au Tchad est une liberté à double Façade. Pour lui les journalistes sont à tout moment victimes d’agression, d’arrestation, d’humiliation donc il ne peut pas parler de la liberté de presse au Tchad, dit-il. Le patronat de la presse interpelle le président de la transition et son service de presse a donné de la considération à la presse privée. Accordé une protection des journalistes lors des activités officielles. Il tire la sonnette que le patronat de la presse se réserve le droit de retirer tous ces organes membres de toutes les activités présidentielles dans les jours à venir.
Djénom Josiane
A l'occasion de la fête de l'indépendance ce jour 11 août 2022 ialtchad presse a baladé son micro à quelques citoyens. Vox pop.
Kossou Boukar, « Avant cela la fête de l'indépendance est un symbole de notre liberté, c'est un moment de rassemblement autour des valeurs patriotiques qui forment le socle de la nationale tchadienne. Valeur de l'unité travail et progrès ».
Adjudant Soumaïne, « La fête a tellement changé. À l'époque il n'y a pas certaines choses comme pour le monde d'aujourd'hui, la formation à notre temps est très différente pas comme les jeunes de 2022. Il y a pas techniques de combat, le garde debout est devenu parent, le commandement est de même. Mais il oublie que l'armée est Tchadienne, je remercie Dieu de m'accorder cette vie pour vivre cette fête de 2022. La fête à mon temps n'est pas comme celle d'aujourd'hui la première indépendance était très difficile parce que nous tous nous sommes analphabète, nous n'avons pas une politique avancée. Nous les anciens, nous demandons l'unité, l'égalité et la justice ».
Brahim Ben said, « la fête est grandiose qui a prouvé à la face du monde nous avons une armée courageuse, forte , déterminée et capable de défendre la population tchadienne. Le Tchad est composé majoritairement des jeunes et nous nous acheminons vers le dialogue, donc nous avons espoir ».
Ousmane Bello Daoudou
A l'occasion du 62e anniversaire de l'indépendance du Tchad, une cérémonie de prise d'armes a eu lieu ce jour 11 août 2022 à la place de la nation de N'Djamena en présence du Président de la transition, Mahamat Idriss Deby Itno. Reportage.
Déclaré indépendant le 11 août 1960, le Tchad n'a cessé d'immortaliser cette date historique chaque année par des défilés militaires. Il est 10h passé, la place de la nation appelée aussi « cinquantenaire » était bondé de monde. Le Chef de la junte militaire Mahamat Idriss Deby Itno, assisté par deux autres Présidents africains venus pour la circonstance, Antoine Félix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo (RDC) et de Umar Cissoko Embalo de la Guinée-Bissau durant la cérémonie de prise d'armes à eu lieu à la place de la nation. Le début de la cérémonie est marqué par la décoration nationale de l'Émir du Qatar au grade de dignité de grande croix de l'ordre national du Tchad, s'en est suivi le dépôt de gerbe de fleurs aux martyrs par le Président de la transition militaire. La fête s'est poursuivie par une démonstration éloquente des aviations militaires à 120 mètres au-dessus du public présent sur lieu. 4 soukoy-25 de combat, des hélicoptères mi-17, mi-24... ont survolé la place de la nation. Après la démonstration c'est le défilé militaire. Toutes les forces militaires, paramilitaires et de la sûreté ont offert au public un show de cadence inégalable avec des ovations et des cris. Le défilé pédestre terminé, place à la parade motorisée. Des voitures lourdement armés des canons, des engins tout-terrains ont fait des démonstrations monstrueuses devant les invités de marque du Président de la transition et des milliers de Tchadiens présents.
Pour Général Halimé Bouyé Mahamoud, cette journée est exceptionnelle. « Ça nous rappelle d'où vient et où part le Tchad », dit-elle. Elle ajoute, « la volonté du Président Mahamat Idriss Deby, d'unir les Tchadiens est grande. Avec le dialogue qui se pointe à l'horizon, j'appelle tous les Tchadiens à prendre part à ce grand rendez-vous afin de contribuer à un climat apaisé, de paix pour un Tchad nouveau », a-t-elle affirmé. Ahmat Abdoulaye Ogoum, Conseiller national, pour sa part estime que les impressions sont bonnes. Il souligne que cette fête de l'indépendance coïncide avec le Dialogue National Inclusif. Pour lui, c'est l'occasion de créer des institutions républicaines fortes pour la jeunesse, le futur cadre de demain. Au DNI, le Conseiller National appelle certains groupes armés non signataires de l'accord de Doha d'enterrer la hache de la guerre et venir assister au dialogue. « Ils doivent regagner les 16 millions de Tchadiens, car le linge sale se lave en famille » a-t-il ajouté. Pour Fatimé Suzanne, 62 ans d'indépendance c'est un sentiment de fierté et de détermination. Elle explique, « c'est une fierté d'assister au 62e anniversaire de l'indépendance de notre pays et de détermination, parce qu'aujourd'hui les Tchadiens sont unis et soudés comme un seul homme », dit-elle. Au DNI qui s'approche à grands pas, Suzanne se dit optimiste « l'effort qu'avait fait le PCMT a porté ses fruits et nous en sommes fier », a-t-elle confié. Elle appelle ceux qui sont hésitants de rentrer à la raison.
Signalons que le Tchad comme la plupart des États d'Afrique est une formation de plusieurs entités politiques traditionnelles. Il est devenu une colonie française après la conquête française et a évolué au sein de l'Afrique-Équatoriale Française (AEF) dès 1910. Le Tchad devient République en 1958 après le référendum voté cette même année qui découle de la conférence de Brazzaville (1944) et devient indépendant le 11 août 1960. Il a aujourd'hui 62 ans d'indépendance.
Abderamane Moussa Amadaye
Les 10 candidats malheureux à l’élection du représentant du monde des arts et de la culture à la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuels (HAMA), ont organisé un point de presse ce 10 aout à la maison des médias du Tchad. Ils dénoncent les irrégularités qui ont selon eux a entachée cette élection Ils demandent son annulation. Reportage.
Selon les contestataires, le vote qui s’est déroulé le 6 aout dernier à la Bibliothèque nationale est entaché d’irrégularités et les candidats malheureux à ce que cette élection soit annuler. Pour eux, cette mascarade électorale vilipende le milieu culturel et artistique qui doit servir de probité, de morale et d’intellectualisme. Ils affirment que le Bureau Tchadien du Droit d’Auteur BUTDRA les a mis devant un fait accompli et ils refusent d’accepter cela. Sinon la justice tranchera cette affaire au besoin. « Il est dit que ce sont seuls les 735 sociétaires du BUTDRA détenteur de leur carte sociétaire qui doivent voter. Sur les 735 sociétaires déclarés par le directeur, il n’y a eu que 121 votants. Monsieur Allamine Kader, de mèche avec le DG et le directeur des arts, ont à eux seuls monté cette combine. Sachant d’avance que c’est monsieur Allamine Kader qui sera élu, cette magouille a été démasquée par les artistes lors de la rencontre avec madame la ministre de la Culture » a indiqué le représentant des candidats malheureux Nocky Djédanem. Selon lui, les artistes se sont ressaisis pour attendre la fin du vote pour se concerter afin de dénoncer les irrégularités constatés. Il déclare que le vote doit en temps normal être ouvert à tous les artistes reconnus par les trois plateformes, mais ce n’était pas le cas.
Nocky Djédanem dénonce la confusion que les organisateurs ont semée dans la tête des artistes. Selon lui, Le BUTDRA à travers son directeur organisateur de l’élection affirme qu’aucune carte du BUTDRA n’a été délivrée à quelconque sociétaire depuis 2017. Tout de même, ils imposent le vote par présentation de cette carte. A leur grande surprise, le directeur des arts dit que la carte n’est pas obligatoire et que les artistes peuvent voter par présentation de leur carte d’identité nationale. Le représentant des candidats malheureux estime que cette manière de faire n’honore pas le monde des arts et juge utile de le porter à la connaissance de l’opinion nationale les faits qui se sont déroulés.
Kouladoum Mireille Modestine
Le réseau des femmes Élues locales d'Afrique section du Tchad (REFELA/T) a organisé une conférence de presse relative à la participation des femmes au dialogue national inclusif (DNI) ce mercredi 10 août 2022 à la Maison de la femme dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena, capitale tchadienne.
Dans son mot introductif, la Présidente Mariam Djimet Ibet rappelle aux journalistes la naissance de la transition suite au décès du Marechal Idriss Deby ITNO et la tenue d'un dialogue annoncé par le président de la transition. Elle affirme que cette conférence à pour l'objectif d'informer les femmes que toutes les dispositions sont prises pour leur participation à cette grande messe de réconciliation et donnera des opportunités à tous les Tchadiens de s'asseoir autour d'une table discuter de tous les problèmes du Tchad afin de trouver une solution définitive. Elle a ajouté que la signature de l'accord avec les politico-militaires est un succès, mais toutefois elle signifie qu'il y a des réticents. Elle les invites en tant que mère, sœur et femme de revenir à des bons sentiments. Quant à la Vice-présidente, Mme Allarabaye Antoinette Bessita, c'est la maman qui donne la vie, c'est elle qui élève donc en aucun cas elle n'aimerait pas voir les Tchadiens se chamailler. « Nous sommes en plein pied dans le dialogue pour apporter notre pierre de construction pour un Tchad nouveau pour léguer à la génération future. Nous devons mettre de côté nos différences et venir assister à ce grand rendez-vous », dit-elle.
Ousmane Bello Daoudou
Les activités génératrices de revenus qu’exerce les élèves pendant les grandes vacances pour subvenir à leurs besoins et préparer aussi la rentrée scolaire, à l’exemple des vendeurs de pains sur l’axe double voie en pleine circulation, ces vendeurs courent des risques inconsidérés. Ialtchad Presse est allée au rond-point doubles voies au quartier Abena dans le 7e arrondissement ce mercredi pour faire le constat. Reportage.
L’axe du rond-point double voie qui mène au pont double voie est transformé en un lieu de vente des pains qui met en danger la vie des vendeurs. Les pains sont étalés à droit du pont et d’autres vendeurs tiennent en mains pour courir après les clients à toute vitesse sans tenir compte des risques qu’ils encourent. Cette manière de courtiser les clients engendre de véritables troubles à la voie publique et agace les clients. Un vendeur des pains reconnaît qu’ils courent des risques et sont souvent victimes des accidents de circulations, ils sont escroqués par des individus mal intentionnés ainsi que les étudiants violents qui arrachent souvent les pains. « Ce n’est pas facile de vendre les pains ici, nous face à tous les problèmes, notre vie même est en danger, mais on n’y peut rien. Nous sommes obligés de vendre pour subvenir à nos besoins et aider nos parents. Nous trouvons cet endroit le mieux placé pour la vente des pains et c’est pourquoi on vient toujours ici », explique un vendeur.
Pour Nanadoumgnar vendeur est un Tchadien, il est toujours celui court des risques pour survivre, tout est dans la main de Dieu. « Nous avons des parents pauvres on est contraint de courir tous les risques pour soulager les parents, d’autres enfants de notre âge qui ont des parents riches sont bien gâtés par contre nous on doit se battre pour survivre », dit-il
Kosmadji Patrice client rencontré non loin de l’étale des pains suggère à ces vendeurs d’étaler leurs marchandises sur place et attendre les clients que de courir dans tous les sens, cela ne perturbe pas seulement la circulation met leur vie en danger. « Ils nous facilitent la tâche, de fois on oubli de prendre les pains en ville c’est arrivé au rond-point qu’on se souvient, et on achète, mais c’est une activité à risque », souligne Kosmadji
Haoua Adoum Ibeth
Sangnoudji Francine
À la veille de fête de l’indépendance. Une équipe de la rédaction d’IalTchad Presse est allée à la place de la nation s’enquérir des préparatifs. Reportage.
Bientôt c’est la 62e fête de l’indépendance du Tchad. Un détour à la Place de la nation pour s’enquérir des préparatifs. Il est 11h sous une chaleur lourde des balayeurs s’activent dans les travaux de nettoyages, etc. Des technicien (nes) de surface de N’Djamena Nadif taillent les fleurs, lavent les pavés et avec un de leurs camions-citernes arrose au fur et à mesure les fleurs. Des tentes sont enlevées et retravaillées, des barres des fers sont déposées par terre en tas. Des enfants s’amusent assis où en train de courir à gauche et à droite. Des militaires s’activent avec en leurs possessions des sceaux des peintures, des pinceaux et ils retracent les anciennes peintures presque délavées. À la question de savoir les peintures qu’ils retravaillent c’est pour quel objectif ? Un des agents nous explique que c’est pour permettre aux militaires qui défilent de bien garder leurs rangs.
Tormal Marthe agent de nettoyage de la Mairie centrale dit que la fête de l’indépendance est une fête de réjouissance pour le pays. Elle poursuit que c’est depuis 1 mois qu’elles ballaient. Pour elle, ce travail vise à montrer une bonne image de son pays, souligne-t-elle. Elle se lamente qu’il y a des personnes de mauvaise intention qui viennent déféquer à l’air libre dans cet endroit. Et il y a ceux aussi qui fument de la drogue alors que l’endroit est le plus fréquenté par des enfants ce qui n’est pas du tout bon, souligne-t-elle. Pour elle la place de la nation est un endroit de loisir où n’importe qui peut venir prendre de l’air, sauf en cas de fête. Elle conseille, « c’est nous qui allons construire chez nous et non d’autres personnes. Il faut que ceux qui se livrent à des mauvaises pratiquantes réfléchissent. À nos dirigeants il faut qu’ils se mettent ensemble pour arranger les choses afin que tout fonctionne. Tous tournent aux ralentis, il faut un changement » relate-t-elle.
Interrogé aussi dans les cadres de préparatif de la fête Guidibe Frer Macire Officier Garnison au niveau de QG.EMGA : « nous sommes dans les préparatifs comme vous le constaté. Nous nous s’activons pour le 11 août, une fête historique qui symbolise la liberté de notre pays. Je souhaite à ce que le pays avance, nous voulons la paix, stabilité pour que les enfants du pays vivent aisément. ».
Adama Bernard est agente de nettoyage de la Mairie centrale d’après elle les travaux de nettoyage sont presque à la fin. Elle poursuit que son pleur va à l’endroit du PCMT afin qu’il tourne son regard a l’endroit des pauvres. Elle souligne, « nous voulons simplement manger. Il faut que nos enfants diplômés soient intégrés au même rang que d’autres enfants des nantis. Nous voulons la paix surtout » se lamente-t-elle.
Djénom Josiane