Après quelques semaines des ventes subventionnées initiée par l’Office national de la sécurités alimentaire (ONASA), son directeur général a fait un point de presse ce samedi 6 août. Il affirme que son organisation est sur le point d’atteindre son objectif avant de préciser, que les ventes doivent se poursuivre jusqu'à épuisement des stocks. Reportage.
Abakar Ramadane directeur général de l’ONASA dit que l’objectif fixé par son organisation est sur le point d’être atteint. Cette opération va se poursuivre jusqu'à épuisement des stocks prévu, dit-t-il. Pour le directeur de l’ONASA cette opération lancée depuis le 19 juillet est la première du genre à N’Djamena. Elle vise à baisser les prix des denrées afin de soulager le panier de la ménagère. Cette dernière ne ressemble pas à celle organisée dans les années précédentes. « Nous avons décidé de décentraliser les points de vente dans chaque arrondissement de la ville de N’Djamena et les localités environnantes. Au Total 26 points de ventes ont été ouverts pour les faciliter l’accès des denrées aux populations durement touchées par la hausse vertigineuse de prix sur les marchés ».
Il ajoute que cette stratégie efficace vise à atteindre directement chaque ménage dans les quartiers de la capitale et surtout, tuer dans l’œuf toute tentative d’appropriation des produits destinés aux nécessiteux par les commerçants véreux. « Après deux semaines d’opérations de ventes, l’impact de notre stratégie d’action est bel et bien perceptible et vérifiable sur les marchés. La tendance des prix de céréales est à la baisse ; Le riz qui se vendait à 26.000FCFA est redescendu à 22 .000FCFA tout comme le mil et le maïs qui a atteint la barre de 40.000 FCFA se vendent aujourd’hui à 28.000FCFA, voire 29.000 FCFA », renseigne-t-il. Rappelons que le gouvernement a mis à la disposition de la population de Ndjamena 120.000 sacs de céréales. C’est dans le but d’apporter un coup à cette inflation galopante que l’ONASA a décidé d’intervenir de manière agressive pour vendre à des prix accessibles les Céréales. Les Riz à 12.500F, le Maïs, Sorgho et le Mil à 10.000F.
Pour cette année, le gouvernement a pris la décision de mettre plus de 60.000 tonnes de vivres, toutes catégories confondues sur l’ensemble du territoire tchadienne, afin de faire face aux urgences humaines.
Haoua Adoum Ibeth