L'Office Nationale pour la Promotion de l'Emploi (ONAPE) a lancé sa campagne de mobilisation dédiée au secteur privé pour l'emploi et l'insertion professionnelle des jeunes ce mardi 21 mars au palais des Arts et de la culture. Cette campagne est placée sous le thème, changer de paradigme et investir, la tendance qui fait de la fonction publique le 1er pourvoyeur de l'emploi au Tchad.
Cette campagne est censée renforcer l'engagement du secteur privé dans l'appui aux politiques publiques en matière de l'emploi en privilégiant une approche participative et inclusive. Selon le Directeur général de l’organisation Sadick Brahim Dicko, le secteur privé est censé être un acteur de choix dans la création de l'emploi au Tchad, mais il est resté longtemps à l'écart. Et c'est pour cela que les acteurs du privé se sentent moins concernés par les politiques en matière de l'emploi.
M. Dicko ajoute que pendant longtemps, la fonction publique est considérée comme le premier pourvoyeur de l'emploi au Tchad. Cette perception à amener les jeunes à prendre la fonction publique comme la seule porte de l'emploi décent et durable. Il est temps, dit-il, de changer cette perception chez les jeunes, cela doit commencer par un engagement formel et durable du secteur privé à maintenir le dynamisme de la promotion de l'emploi et de l’insertion professionnelle des jeunes. « Notre défi futur est de miser sur le secteur privé pour stimuler la croissance, l'emploi dans tous les secteurs de l'économie en tenant compte de l'effet multiplicateur et encourager une approche plus inclusive pour faire de ce secteur le principal pourvoyeur d'emplois au Tchad ».
Il a profité de l'occasion pour interpeller les entreprises qui font du placement en dehors de L'ONAPE de s'abstenir et solliciter les services de son organisation, puisque seule, l'ONAPE qui détient le monopole de placement sur l'ensemble du territoire national. Aux jeunes, il les demande de ne pas se délaisser de la fonction publique, car l'État aura toujours besoin de leurs compétences, mais de ne pas faire de la fonction publique leur seule option puisqu'il existe plusieurs alternatives.
Narhinguem Anastasie
Les élèves de la promotion 2014-2015 de L'École Nationale des Agents Sanitaires et Sociaux (ENASS) dénoncent lors d’un point de presse fait par Me Taira Tchangdele Stéphane avocate ce 21 mars 2023 à la radio Fm Liberté.
Me Taira Tchangdele Stéphane souligne que les élèves sont admis par voie de concours et après admission, chacun d'entre eux a choisi une filière universitaire et passer tous les examens (probatoire, examens de passage en classe supérieure) jusqu'à la troisième année pour décrocher un diplôme de fin de formation, dit-il.
Pour lui en date du 22 janvier 2021 un communiqué officiel dit « il est ouvert au titre de l'année académique 2019-2020 un examen national de certification des agents sanitaires et sociaux des institutions publiques et privées de formation en vue de l'obtention des diplômes professionnels de la santé et de l'action sociale ». Pourtant le même communiqué en son article 3 et 4 précise « les candidats libres sont ceux qui n'ont jamais composé depuis l'instauration de l'examen de certification ». Il indique que les requérants n'ont pas composé pour des raisons d’irrégularités selon les statuts et les règlements intérieurs de l'ENASS qui n'ont prévu nulle part que les dossiers de candidature doivent comporter les pièces suivantes : bulletins des notes de la 1re, 2e, 3e année pour cet examen dit Me Taira Tchangdele, « nous assistons à un refus de la délivrance de relevés des notes et attestation de fin de formation qui justifie un quelconque niveau universitaire ».
Me Taira Tchangdele demande l'intervention des autorités du pays et des premiers responsables chargés de l'ENASS à s'investir afin que ces étudiants puissent rentrer dans leur droit et pouvoir servir le Tchad.
Ousmane Bello Daoudou
La direction générale des impôts a organisé une journée d'information d'échange et de sensibilisation sur le e-tax. Cette journée d'échange a eu lieu à dans un grand hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena. Le e-tax est une application qui évolue. Cette journée disent les organisateurs a permis aux personnes d'avoir des explications sur l'application et comment y accéder.
E-tax est une application mise en place pour la gestion des impôts et taxes à la direction générale des impôts et taxes. Il y a deux procédures. La première concerne les agents des impôts. La seconde concerne les contribuables.
Dans le cadre de la réforme des finances publiques, l'application permet aux contribuables de déclarer et de payer leurs impôts en ligne. Et à l'administration fiscale, de gérer ses impôts déclarés. Pour l'inspecteur des impôts, responsable du projet e-tax, M. Dinamo Dama, le contribuable doit d'abord avoir accès à e-tax via son portail il suffit de cliquer sur le lien pour faire sa demande qui sera validée par l'administration fiscale. « Une fois la demande validée, le contribuable aura un identifiant et un mot de passe. Il pourra se connecter désormais et accéder à un espace qui lui est propre pour lui permettre de souscrire à sa déclaration, de la réviser en cas d'erreur et d'imprimer son certificat NIF », explique-t-il.
Le chef de projet rassure les citoyens que e-tax sera bientôt étendu à des moyennes et petites entreprises. L'échange avec les entreprises, les banques, les ONG etc. a tourné autour de l'éventuelle erreur qui sera commise lors de l'envoi de la demande, pourquoi avoir deux systèmes en parallèle. Les panelistes se sont succédé pour donner des éclaircissements.
Kouladoum Mireille Modestine
Un journal dénommé Ndjamenainfo vient s'ajouter sur la liste des journaux en ligne du pays. C'est un quotidien d'information générale et est disponible sur internet à l'adresse www.ndjamenainfos.com. La cérémonie officielle du lancement de ses activités a eu lieu ce 15 mars à la maison des médias du Tchad en présence des autorités de la HAMA et ceux du ministère de tutelle.
Le directeur de publication du journal N'Djamenainfo Dingamnaïel Ngarlenan affirme que son journal se démarque par sa publication dans les deux langues officielles, son exhaustivité et sa proximité. Pour lui, le journal s'engage déjà à respecter le code d'éthique et de déontologie du métier conformément à la loi 31 relative au régime de la presse écrite. « Le lancement officiel du journal constitue pour moi l'aboutissement d'un projet admirablement entrepris. Mais la tâche qui nous attend reste grandement ardue. Je promets de nous efforcer à être stricts et à respecter sans faille les dispositions établies quant aux contenus éditoriaux », a-t-il déclaré. Dingamnaïel Ngarlenan ajoute que le défi qui l'attend sera de contribuer à la déconstruction des fausses informations et rendre accessible l'information vérifiée et impartiale pour tous.
Kouladoum Mireille Modestine
L'ordre des avocats du Tchad fête ses 25 ans ce 15 mars à N'Djamena. Un anniversaire couplé à la première rentrée solennelle du Barreau du Tchad. L’annonce a été faite lors d'une conférence de presse hier 14 mars dans un hôtel de la capitale tchadienne, N'Djamena.
Cette célébration est placée sous le thème, « la profession d'avocat à l'épreuve des périodes de transition ». La conférence a été animée par le Bâtonnier, Me Djeradi Laguerre Dionro et la présidente de la commission d'organisation, Me. Azora Bétel Denrelodji Leticia.
Pour le bâtonnier, cette rentrée solennelle du barreau verra la présence de plusieurs hommes de droit étrangers comme le président de conseil de barreau de Paris, le président des avocats de l'Afrique centrale, le président en exercice de conférence des barreaux. Les défis de justice, de droits de l'homme sont nombreux et la lutte pour les droits de l'homme doit être inscrite dans la durée, a-t-il relevé.
A la question d'un journaliste sur le choix du thème, « la profession d'avocat à l'épreuve des périodes de transition », le bâtonnier élucide que ce choix caractérise la période actuelle où se trouve le Tchad et certains pays de l'Afrique de l'Ouest. Il estime que le barreau doit être en avant garde, « c'est une situation où tout peut surgir. Donc le barreau doit être un contre-pouvoir pour interpeller les pouvoirs publics, aider à l'affermissement de l'État de droit et enfin aider rapidement à un retour à l'ordre constitutionnel », a-t-il signalé. Il ajoute, « vous verrez que dans les thématiques qui seront débattues, il y a des thèmes sur le changement anticonstitutionnel, sur le retour à l'ordre constitutionnel, etc. ». Il soutient aussi que des thématiques sur leur fonction et leur rôle pendant cette période particulière. « Vous avez vu que la période est particulière, depuis nous sommes mis debout pour rappeler constamment à l'ordre le pouvoir public lorsqu'il y a dérapage », a-t-il fait savoir.
Enfin, cette activité va durer 3 jours. Plusieurs activités sont prévues. Des conférences débats sur des thématiques telles que, le défi de l'État de droit en période de transition, la justice comme baromètre de l'État de droit, etc. Et aussi des activités comme la nuit de l'éloquence judiciaire.
Abderamane Moussa Amadaye
Dans un communiqué publié hier mardi 14 mars 2023, le président du Parti pour la Réforme et l'Indépendance Économique (PRIE), Abdallah Chidi Djorkodei affirme la nécessité de rétablir dans ses missions l'Inspection Générale d'État (IGE) et attire l'attention du président de transition à mettre en œuvre les recommandations du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) sur cette institution d'État.
Le président du parti PRIE Abdallah Chidi Djorkodei affirme qu'après plus de 30 années du pouvoir solitaire du régime MPS caractérisé par la faillite des institutions de l'État du service public, il y a lieu de procéder à la relecture des missions méthodes d'intervention de l'IGE et d'en proposer des solutions de restructuration, a-t-il martelé.
Selon lui, l'État tchadien est un grand corps malade, il peine depuis plusieurs décennies à se refaire une santé politique, économique, et sociale. « Les détournements massifs des deniers publics, l'accaparement par un groupuscule d'individus des marchés publics, les actes de corruption quasi permanente et normalisé, l'incompétence, l'absentéisme, l'incivisme, la lenteur administrative, le clientélisme et surtout l'impunité constitue le fardeau qui affaisse l'État tchadien » a-t-il déclaré. Il souligne que les exemples ne manquent pas pour peindre ce tableau sombre de la gouvernance politique et économique du pays ces dernières années.
Le président Abdallah Chidi Djorkodei appuie fort ses propos en disant qu’il y a un état de pourrissement généralisé, seule une oligarchie sans foi ni loi s’en délecte royalement. Pour lui, l'impunité dont jouissent les coupables et leurs complices adoubés par une horde des griots professionnels ou amateurs, permet à ce cancer de gangrener davantage ce grand corps malade qu'est l'État tchadien.
Toujours selon lui, tout État de droit dispose en son sein un dispositif de contrôle et des répressions des actes délictueux comme la corruption, la fraude, les détournements des deniers publics, etc. « C’est une erreur que l'inspection générale qui joue un rôle de moralisateur ait été dissoute par un décret présidentiel », a-t-il déploré.
Il soutient qu’en tant que témoins de ses assises du DNIS, il n’y a eu aucun débat sur la dissolution de l'IGE.
M. Djorkodei dit attirer l'attention du Président de transition et celle du Premier ministre sur la nécessité impérieuse d’amorcer rapidement ce changement réclamé par les représentants du peuple lors du DNIS, rétablir dans ses missions l'inspection générale d'État constituerait un bon signal et pourrait contribuer à promouvoir une gestion saine des finances publiques, des affaires et améliorer la précarité sociale au Tchad, a-t-il conclu.
Pour rappel, l'Inspection Générale d'État a été créée en 2015 par le défunt président Idriss Deby Itno, en remplacement du ministère chargé du contrôle d'État et de moralisation publique.
Noël Adoum
Le gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh a officié la cérémonie du lancement du championnat des sports scolaire édition 2022-2023 au stade municipal de Moundou.
C’était en présence en des acteurs du système éducatif de divers niveaux au rang desquels le délégué à la jeunesse et des sports. Ce tournoi regroupe 16 établissements et qui durera 8 semaines, vise à instaurer un climat de brassage, et surtout détecter les jeunes talents pour une formation à la base, contribuer à la socialisation des jeunes, et aussi l’éducation à la citoyenneté des futurs jeunes cadres de demain.
Le championnat inter établissement est un cadre de brassage et doublement par excellence ; parce que l’école par elle-même est un lieu de brassage a répété le gouverneur Ibrahim dans son allocution de circonstance. Pour lui, le faire Play doit être l’étoile Polaire des élèves, car dit il c’est l’opportunité pour eux de prévaloir leur talent, performance et exploit sportif.
Tenant compte de place de choix et stratégique qu’occupe le championnat pendant son déroulement, pour le renforcement de la cohésion sociale et le vivre ensemble dans la diversité et la convivialité , le gouverneur Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh exhorte avec insistance les chefs des établissements d’engager leur collège et lycée officiel et privé légalement reconnu pour ce processus vertueux et irréversible, avant de mettre en garde que cette messe et communion des jeunes dans la joie et la gaieté de nos cœurs ne puisse être l’objet d’une quelconques récupération ou détournement au profit de toute autre innovation ne convergent pas vers la paix et le vivre ensemble et la cohésion sociale et la diversité .En match d’ouverture, le Lycée scientifique de Djarabé a battu le lycée littéraire de Djarabé par un score d’un but à zéro.
Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse
Dans le cadre de ses activités de promotion de l'emploi, le bureau de l’Office National de la Promotion de l’Emploi (ONAPE) de Moundou, en partenariat avec l'ONG ESSOR, forme les jeunes sur les techniques de recherche d'emploi.
Cette formation s'inscrit dans la logique et le calendrier du « Projet Jeunesse vers l'emploi Durable », une initiative pour propulser la formation et l’insertion professionnelle des jeunes demandeurs d'emploi de la province du Logone occidental. Il faut rappeler que dans son plan d'action, l'ONAPE de Moundou compte former chaque mois des jeunes pour un accompagnement et une insertion réussie.
Pour Djikoloum Frédéric, chef de bureau provincial son institution œuvre inlassablement afin d'aider les jeunes diplômés sans emploi pour une insertion et l’auto-emploi. Il rajoute pour dire que la technique de création reste un défi et invite les jeunes diplômés ou non à s'engager dans la lutte contre le chômage.
Pour rappel, cette assise durera trois jours et regroupe une dizaine des jeunes issus des différents arrondissements de la commune de Moundou.
Mbaiwanodji Adrien, depuis Moundou, Ialtchad Presse
Le secrétaire général du département de Lac Wey Tordjibaye Ngahourba a présidé la cérémonie du lancement officiel des travaux de l’atelier de renforcement de capacité de 150 femmes en gestion de latrines et traitement, en vente des déchets plastiques et solides dans les deux provinces de la zone sud. Cette formation qui vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de santé des populations à travers la promotion des bonnes pratiques d’hygiène et durera deux jours.
Pour Issa Mbodou Abdoulaye chef d’antenne PAEPA selon le joint monitoring programme OMS /UNICEF 2017, 9,5 millions de personnes pratiquent la défécation à l’aire libre, soit 68% et 10 millions de Tchadiens ne pratiquent pas le lavage des mains au savon. C’est dans cette perspective, dit-il, que le gouvernement tchadien a souscrit aux objectifs de développement durable afin de réduire l’impact sanitaire imputable aux faibles couvertures d’assainissement au niveau national en assurant l’accès de tous dans les conditions équitables à des services d’assainissement et d’hygiène adéquate et mettre fin à la défécation a l’aire libre. Il faudra accorder une attention particulière aux besoins des femmes, des filles et des personnes en situation d’urgence. Selon Issa Mbodou Abdoulaye cette formation aidera à la bonne gestion des ouvrages réalisés et assurer un changement de comportement afin d’asseoir une vie saine, propre afin que la défécation à l’aire libre soit bannie dans nos villes, villages, et campagnes.
Dans son discours, M. Tordjibaye Ngahourba a déclaré que selon une vision de la feuille de route de la politique et stratégie nationale d’assainissement validé en 2017 et le code d’hygiène en 2011, une vision selon laquelle d’ici à 2030 100 % des Tchadiens ne déféqueront plus à l’aire libre, soit plus de 14 millions et 60% de ceux-ci utiliseront des ouvrages sanitaires améliorés. Tordjibaye Ngahourba affirme que malgré la mise œuvre des instruments et stratégiques pouvant faire des avancées dans ce secteur en matière d’accès à l’eau durant la période des Objectifs du Millénaire pour le Développement Durable (OMD), malheureusement déplore-t-il ces instruments juridiques et stratégies ne sont pas systématiquement appliqués et mal conçus des communautés rurales.
Pour finir, M. Tordjibaye Ngahourba exhorte les participantes et participants à plus d’attention afin d’être des acteurs incontournables dans la gestion des latrines, son traitement et la vente des déchets plastiques solides.
Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse
Une année après le début des travaux de réhabilitation du stade Idriss Mahamat Ouya est toujours en chantier, le délai de livraison peut ne pas être respecté. Un détour ce 13 mars sur le chantier a permis constater l'avancement des travaux avec la construction d'une nouvelle tribune.
Pour Mianosso Nadjingar Franklin ingénieur des travaux à l'entreprise sous-traitante Baya International Design (BID) affirme que la nouvelle tribune en réalisation, grosse œuvre, a pris du temps. « Nous avons fini avec la fondation et la super structure. Après cela, nous avons continué avec le coffrage de gradeur » dit-il. Il reste à faire l'allure des assises. Une fois fini cette étape terminée, ils passeront au coulage des gradins.
Si le rythme est maintenu et en continuant dans le même élan, il croit que les travaux vont finir dans 4 à 6 mois. M. Nadingar pense que la patience paye toujours, car ils sont à la limite selon le plan qui répond aux normes de la FIFA.
Tarek Guennichi Directeur de l'entreprise sous-traitante dit « nous construisons une tribune de forme circulaire d'une capacité de 2500 places, mais nous avons modifié au niveau de structure pour avoir entre 3000 et 3500 places. C’est un atout pour le stade ». Il affirme qu’ils utilisent du béton 450 avec des grandes sections des poteaux et des poutres. La société a apporté une machine spéciale pour garder le dosage en respectant les normes et les plans d'études. Il confirme que pour la pelouse synthétique avec structure d'arrosage qui fera la filtration pour dégager à travers le caniveau au niveau des pistes d'alerte Il conclut en ce terme il y a des matériaux spéciaux avec des pentes.
Ousmane Bello Daoudou