Après leurs deux premiers clips à succès au rythme de la danse traditionnelle Sara, l'un titré au nom de leur groupe « Ngone Saar », ou « Enfant Sara » en français et l'autre Ngandja identité qui réalisent plus de 30 000 vues sur leur chaîne Youtube. Ndilyanouba Aristide Junior de son nom d'artiste Arson'b et Nahodjingar dit « l'homme Sheriff » qui a annoncé la sortie de cet album, intitulé « Espoir Racine » pour le 25 février.
Le choix de ce titre n'est pas fortuit, c’est le produit d'une profonde réflexion, disent les membres du groupe. « Pour ne pas faire trop de littérature la racine c’est une source et l’espoir est ce qui nous motive », disent-ils. Pour eux, à travers cet album, Ngone Saar veut exporter à travers le monde le rythme de la musique tchadienne. « Racine espoir c’est le courage, la détermination et la vision », ont-ils ajouté. Ils soutiennent que l'album contiendra 14 morceaux avec plusieurs collaborations locales et même une internationale. « Nous avons des feats avec des artistes tchadiens de la diaspora comme Yviano, Elété et une congolaise, Naxx bitota », a confié le groupe. Pour eux cet album vise un large public, « nous chantons pour tout le monde, peu importe l'âge ou la situation géographique. Nos cibles premières sont d’abord les Tchadiens en général et le monde ensuite ». Le groupe clarifie à notre micro le message que porte leur album, « nous avons tellement de messages dans cet album qui ont vraiment besoin d’être écouté. On prône l’amour et la paix ».
Selon le groupe, l'album a été écrit et enregistré en trois ans non sans difficulté. « Nous savons que la musique demande énormément de moyens. Comme on n’est pas sous une production, ce n’était pas facile, mais grâce à Dieu et certaines personnes de bonne volonté nous avons pu finaliser l’album », ont affirmé les membres du groupe. La date de sortie de l’album est choisie en lien à la semaine de la femme qui sera célébrée début mars. « Nous aimerions leur rendre hommage », conclut le groupe.
Abderamane Moussa Amadaye
Ce 11 février, le président du Collectif d'Action des Jeunes pour la Paix, le Développement et l'Émergence du Tchad (CAJPDET) Mahamat El-Mahdi Abderamane a organisé une tournée dans certains quartiers de N'Djamena pour, dit-il, vulgariser les recommandations du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS).
Les membres du CAJPDET avec des banderoles, des pancartes et des écharpes ont fait une tournée ce matin dans certains quartiers de la capitale tchadienne notamment sur l'avenue Charles de Gaulle, le marché à mil, le marché de Dembé et le marché champ de files.
Selon M. Mahamat El-Mahdi Abderamane, l'objectif est la vulgarisation de recommandation de DNIS. « Le pays est dans la deuxième phase de transition, il faut que chaque Tchadien contribue, vieux, jeunes, femmes, que chaque Tchadien s’implique pour cette deuxième phase de transition ».
Pour lui, le gouvernement de transition se soucie des recommandations du DNIS parce que la société civile est mécontente de la Commission nationale de l’organisation du référendum constitutionnel (CONOREC). Il ajoute que la transition implique tous les Tchadiens de tous les bords. Pour donner suite à ce premier lancement au centre-ville, dans les grands axes de la ville de N'Djamena, le président du CAJPDET affirme que la tournée continuera dans les prochains jours en province.
Noël Adoum
Le président du parti le Mouvement national pour le Changement au Tchad (MNCT) Mahamat Ahmat Lazina a animé une conférence de presse dans son siège situé au quartier Amtoukoui dans la commune de 7e arrondissement de la ville de N'Djamena.
Mahamat Ahmat Lazina a annoncé la rentrée politique de son parti pour le 18 février 2023 au stade de Diguel. Il soutient que, cette rentrée politique se passe dans un contexte marqué par un moment de rassemblement pour la paix, l'unité et la cohésion sociale. M. Lazina affirme que les élections sont un processus qui doivent d'abord commencer à l’intérieur de sa formation politique. Une course au leadership du parti, « car je ne suis pas le seul apte, compétent ou intelligent qui dépasse les membres dans ce parti. Il revient aux militants de MNCT d'organiser le congrès pour désigner un président. Parce que l'objectif principal de MNCT c'est la conquête du pouvoir » a-t-il dit. Selon M. Lazina, le MNCT n'est pas un parti qui veut envoyer des ministres au gouvernement, mais c'est un parti qui veut diriger le Tchad. Et c’est pour bientôt. « Après les 19 mois restants de la transition, nous ne tolérerons pas une heure de plus à cette transition. Nous serons candidats à toutes les consultations électorales ».
Au sujet des événements du 20 octobre, M. Lazina affirme qu'il regrette ce qui s'est passé, « un homme politique responsable doit regretter ce qui s'est passé. Nous avons perdu des Tchadiens et des vies humaines », a-t-il déploré. Il dit être profondément touché et ne souhaite pas que cela se répète au pays. Il affirme « qu'il n'est pas question qu'un Tchadien ôte la vie d'un autre tchadien ou bien un Tchadien armé qui se croit au-dessus de tout le monde massacre et enlève la vie des autres tchadiens ». Il attend la commission d'enquête pour qu’elle fasse la lumière sur ce qui s'est passé. Et que les coupables répondent de leurs actes devant justice. Il ajoute, « soit nous allons organiser les élections libres et transparentes pour rentrer dans l'histoire, soit nous allons toujours continuer la tête baissée ». M. Lazina s'interroge sur les autorités de la transition, « est-ce qu'ils veulent plonger ce pays dans un bain de sang? Le peuple ne peut pas accepter des élections truquées. M. Lazina soutient qu’en politique tout se prépare, « on ne peut pas réveiller un bon matin pour aller aux élections ». Pour lui, la CONOREC n'est qu'une coquille vide.
Il conclut que pour mieux gouverner, il faut de l'eau, de l'électricité, des logements décents, la santé, la sécurité, crée des emplois pour les jeunes « ce n'est pas allé en Israël ou en France pour chercher le pouvoir. Le pouvoir c'est au Tchad qu’il faut le chercher ».
Noël Adoum
Ce jeudi 9 janvier a eu lieu dans la grande salle de Centre d'Étude et de Formation pour le Développement (CEFOD) la journée du lancement des activités de la Cellule des Étudiants en Droit pour la Lutte contre la Violence Basée sur le Genre (VBG) au quartier Ardeb Djoumal dans la commune de 6e arrondissement de la ville de N'Djamena.
La cérémonie a démarré à 14h en présence de plusieurs étudiants, avocats et magistrats et greffiers. Et par la prestation d’un humoriste, de slam et le sketch de plaidoiries sur le podium pour sensibiliser sur les VBG dans notre société. Cette cellule est l'œuvre des jeunes étudiants de l'université du CEFOD soucieux d'évoquer les maux qui font souffrir plusieurs femmes.
Pour la coordinatrice de la cellule Mme Badané Senaté Mélanie, l'objectif de son organisation est d'apporter une part de contribution à la lutte contre la VBG. « C’est un fléau qui prend de l'ampleur dans notre société. Les victimes sont de plus en plus nombreuses. Il est de notre devoir à nous tous, chacun à son niveau et à sa manière de dénoncer ses pratiques néfastes », dit-elle.
Elle ajoute que la cellule se focalisera plus sur les procès fictifs, les plaidoiries, les caravanes de sensibilisation et les conférences-débats aux thématiques des VBG, a-t-elle dit. Ces différentes activités permettront à la cellule d'atteindre un maximum de personnes qui à leur tour relayeront le message autour d'eux.
Enfin, elle demande aux personnes de bonnes volontés désireuses d'appuyer cette initiative de ne pas hésiter à apporter leur appui technique, financier ou matériel pour permettre la réalisation des activités de la cellule dans les jours à venir.
Noël Adoum
C'est par un communiqué rendu public ce 8 février 2023 que le club de deuxième division de N'Djamena, GALACTIK FC a annoncé la désignation de l'un des gardes rapprochés du Président de la Transition en la personne de Ousmane Adam Dicky, Président d'honneur de leur club.
Selon le communiqué c’est après délibération de l'assemblée générale extraordinaire tenue hier, 7 février au siège du club, « M. Ousmane Adam Dicky a été désigné Président d'honneur de GALACTIK FC ».
Oumar Adjib Koulamallah, responsable du club dit être heureux et encourage les autorités de transition à faire davantage pour le football. « Je suis content que les gens qui entourent le président de transition aient compris l’utilité du sport et du football en particulier. Ils aident la jeunesse en s’investissant personnellement afin de changer positivement cette passion qui nous tient tant », a-t-il confié à notre micro.
Abderamane Moussa Amadaye
L’institut Français du Tchad a procédé au lancement de la 6e édition de la compétition inter-établissement dénommée « Tchad Inda talent » couplée à la remise des attestations aux lauréats de la 5e édition. Cette activité s’est déroulée hier mardi 7 février à la Maison de la Femme dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.
L’IFT a lancé ces activités culturelles dans le cadre de son soutien aux jeunes à travers le Hip-hop Tchad Inda talent. Cette 6e édition est placée sous le thème « le numérique et la jeunesse pour une éducation dans la cohésion sociale et le vivre ensemble ». Cette activité réunie les élèves de différents établissements scolaires qui compétitionnent dans divers domaines pour inciter à la culture de l’excellence. Et mettre l’accent sur la culture, l’éducation et la citoyenneté, affirme le directeur artistique de cette compétition, Issa Bichara.
Pierre Hubert Toucharo, directeur de l’IFT, « cette édition est dédiée aux numériques et à la cohésion sociale et permettra de détecter les talents cachés des jeunes qui sont au lycée et autres. C’est aussi l’endroit idéal de brassage entre les élèves de différents établissements scolaires de la ville de N’Djamena ».
M. Allamine Kader, représentant le club des artistes, soutient que son club soutiendra cette initiative afin de l’élargir dans toutes les provinces du Tchad.
Pour cette 6e édition, 40 établissements scolaires sont inscrits. La compétition se déroule jusqu’au 29 mai 2023.
Narhinguem Anastasie
Hier 6 février c’était la journée internationale de tolérance zéro à l’égard de mutilation génitale féminine. A cette occasion, la présidente de l’Association des femmes pour la solidarité et développement social (AFSDS) a fait une déclaration à la maison de la Culture Baba Moustapha dans le 3e arrondissement de la ville de N’Djamena.
L’AFSDS est une association qui a pour objectif d’agir dans les domaines concernant les femmes souligne la présidente de l’AFSDS madame Khadîdja Ahaya Hissein a l’entame de sa communication. « La date du 6 février a été déclaré journée internationale de tolérance zéro à l’égard de mutilations génitales féminine par l’Assemblée générale des Nations Unies », dit-elle.
Le thème de l’édition 2023 est : « Partenariat avec les hommes et les garçons pour transformer les normes sociales et de genre afin de mettre un terme aux mutilations génitales féminines ». Madame Khadîdja Ahaya Hissein affirme que la mutilation génitale est une pratique récurrente en Afrique en général et au Tchad en particulier, « c’est une pratique aux conséquences néfastes à long et à court terme dans la vie des jeunes filles », insiste-t-elle. Elle appelle les autorités à s’impliquer pour mettre une fin à cette pratique. « Je lance un appel au nom de l’association, aux autorités administratives, coutumières et religieuses et à toutes les parties présentes de se préoccuper de la question de mutilation génitale féminine pour sauver la vie des jeunes filles, car cette pratique continue à faire son chemin dans le monde rural ».
L’AFSDS a inscrit parmi ses activités prioritaires de cette année, la lutte contre la mutilation génitale féminine en sensibilisant contre ce fléau à N’Djamena et dans toutes les provinces du Tchad.
Narhinguem Anastasie
Dans un point de presse animé ce matin 4 février à son siège à la « Rue de 30 mètres », non loin du marché Al-Afia dit « Souk Choléra », l'Association Gawaîmâ pour la Promotion de Développement Économique Social et Environnemental (AG-PRODESE) a lancé ses activités.
Pour Adoum Dria, Président de l'AG-PRODESE est née pour apporter un soutien aux efforts du gouvernement pour favoriser le développement économique, social et environnemental du Tchad. Selon lui, le projet de cette organisation apolitique et à but non lucratif est né le 2021 au cours d'une assemblée constitutive tenue au Centre d'Études pour la Formation et le Développement (CEFOD), « le projet a permis aux participants de prendre connaissance sur les objectifs à atteindre et le mode de fonctionnement », dit-il. Toujours selon lui, le projet a été approuvé et validé à l'unanimité. « L'association a pour objectif de, consolider l’unité nationale, l’entente, la solidarité entre les Tchadiens, de participer à la promotion de l’éducation des jeunes et lutter contre l’analphabétisme, améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour sensibiliser les populations aux maladies liées à l’eau », a-t-il déclaré.
De plus selon M Dria, l'AG-PRODESE va contribuer à la sécurité alimentaire et au développement des revenus agricoles des populations par la promotion d’une agriculture agroécologique et la formation, l'éducation, la santé et la protection de l'environnement.
Abderamane Moussa Amadaye
Le Conseil économique, social, culturel et environnemental (CESCE) a ouvert sa session ordinaire ce lundi 6 janvier sous le thème « La cohabitation pacifique : Vecteur d'une transition apaisée et d’une paix durable au Tchad » au palais des Arts et de la Culture dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.
La première session ordinaire de 2023 se tient dans un contexte marqué par la deuxième phase de la transition de 24 mois. Pour Abdelkerim Ahmadaye Bakhit le président du CESCE pour cette session, il s'agit pour les conseillers de la République d'accompagner le gouvernement de la transition pour la mise en œuvre des recommandations et des résolutions de dialogue national inclusif et souverain (DNIS) tourné vers le développement. Il soutient que pour prévenir les conflits intercommunautaires à l'intérieur du pays, le gouvernement doit accompagner les autorités traditionnelles et coutumières à bien gérer les différends entre les communautés dans le respect des traditions et des coutumes. « Les lois de la République doivent s'imposer à tous », dit-il.
« Les Tchadiens doivent cultiver la paix, l'unité, et le vivre ensemble. Ils doivent bannir la haine, le tribalisme, le repli identitaire, le communautarisme et estime de soi qui compromettent dangereusement la construction d'un Tchad uni et prospère », dit M. Bakhit. Selon lui, le président de la transition lors de son message adressé à la nation, il le cite, « l'équilibre entre les coutumes et la République doivent être notre boussole afin que cessent les tueries macabres qui endeuillent nos populations pour que règnent l'entente et la cohabitation pacifique ».
Pour rappel, le CESCE est un organe consultatif des pouvoirs exécutif et législatif.
Ousmane Bello Daoudou
Depuis quelques jours les transporteurs tchadiens et étrangers font face à une difficulté celle d’un cout élevé dans l’expédition des marchandises, pour preuve a la station de pesage routier de Moundou plusieurs véhicules gros porteurs sont stationnés.
À l’origine du mécontentement, la nouvelle procédure de pesage ne répond pas, selon les transporteurs, à la réalité. Le montant exigé est plus élevé que les 9 autres stations de pesage routier. Un transporteur qui a requis l’anonymat affirme que le pesage se passe très mal, « le pont-bascule ne marche pas et le peseur est en train d’organiser du faux en faisant payer « au pif » les transporteurs », dit-il.
Un autre transporteur rajoute, « on est obligé de passer deux fois sur le pont bascule ». Il soutient que depuis hier rien ne va plus, il est obligé de payer parce que c’est une obligation pour lui d’amener les marchandises à destination, « en réalité la machine ne fonctionne plus. C’est une arnaque », peste-t-il.
Pour Daman Abdelkader délégué zone sud du syndicat national des transporteurs libre du Tchad (SNTLT) l’affaire est en cours. « Nous avons recueilli les doléances des transporteurs pour les remettre à qui de droit », dit le délégué. Les transporteurs demandent aux autorités de s’investir afin qu’une solution soit trouvée dans l’immédiat. Selon eux, rien ne justifie cette augmentation qui les pénalise.
Selon des sources proches des agents, cette panne est montée de toute pièce est l’œuvre des agents de pesage. « Ils sont à l’origine de cette arnaque, rien ne justifie cette panne ».
La rédaction a tenté sans succès de faire réagir les responsables de la station de pesage. Ils refusent de répondre. Le problème de tracasserie au niveau de pesage des marchandises est un frein pour l’essor de l’économie nationale il faut la création d’une autorité de régulation, disent les spécialistes de la question.
Mbaiwanodji Adrien à Moundou pour Ialtchad Presse