samedi 21 décembre 2024

Journal

Journal (1038)

La coopérative des artisans tanneurs de Diguel a réceptionné un don de protection composée des bottes et des gants lors d’une cérémonie organisée par la fédération Nationale des Artisans du Tchad ce mercredi 19 avril à Diguel dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Tout a commencé par la visite sur le site de la chaîne de production dans ces différentes entités par l'équipe des forces françaises au Sahel accompagné des membres de la coopérative.

Mahamat Nour Hassane se réjouit de réceptionner ce don qui leur permet à la coopérative d'évoluer. « Ces matériels de protection amélioreront sans doute les conditions de travail difficile des artisans ». Selon lui, par le passé les forces françaises ont doté d'un forage et d’un moulin qui a passé de 300 à 400 employés. M. Mahamat Nour dit converger avec les partenaires pour apporter leur soutien pour la construction d'une clôture et d’un hangar pour que ce secteur de tannerie devienne une industrie.

Le colonel LENOUX Frédéric représentant du commandant des forces françaises au Sahel affirme qu’ils sont très heureux de continuer à participer au développement économique de ce secteur en donnant des équipements de protection pour améliorer les conditions de travail de tanneurs. Au-delà de forage et du moulin, il affirme que l'histoire Franco-Tchadienne remonte à plus de 100 ans. Il souhaite continuer à s'inscrire dans la dynamique en réactualisant les forces françaises militaires en Afrique. « Notre état d'esprit est de travailler encore plus en partenariat sur les aspects de la formation, d'autonomie d'action pour le développement économique et contribuer à la sécurité et à la stabilité de votre pays ».

Ousmane Bello Daoudou

Des ministres tchadiens ont pris part hier 18 avril au Forum Africain 2023 organisé par le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN).

« Investir au Tchad » a été le thème de l’atelier animé par la délégation tchadienne au forum Afrique 2023 qui se tient à Paris, la capitale française.

 Au centre des échanges figurent le climat des affaires, le processus de transformation de l’économie tchadienne, les opportunités dans le secteur de l’élevage et l’agro-industrie, les Zones économiques Spéciales et les mesures d’accompagnement des investisseurs. Plusieurs ministres parmi lesquels  figure le ministre des Finances Tahir Hamid Nguilin, celui de l'élevage Abderahim Awat Atteib, etc. Ils ont présenté à l'assistante présente les atouts et le climat d'affaires de pays de Toumaï. Ils indiqués les secteurs et les opportunités que peuvent représenter les secteurs de revenus.

Au sujet du climat des affaires au Tchad, le ministre des Finances a présenté les atouts d'investissement et la fiscalité avantageuse. Dans le secteur de l'élevage, le ministre de tutelle, M. Awad  a mis en avant les potentialités du Tchad notamment les 141 millions de têtes de bétail qui fait du Tchad, pays d'élevage par excellence.

Enfin, le directeur général de l’Agence nationale des investissements et des exportations, Khassim Lol Mahamat Choua, a présenté les avantages et autres outils attractifs pour venir investir au Tchad.

Abderamane Moussa Amadaye

Lors d'un point de presse animé ce matin, 17 avril à Walia dans la commune du 9e arrondissement, la plateforme de promotion culturelle et de sensibilisation, Yedji Com lance la première édition , «Walia's Life» pour promouvoir les talents des jeunes.

Madjianouba Jonathan, commissaire Général de Walia's Life dit que cette activité est placée sous le thème « Culture: vecteur d'unité, de changement de comportement et de développement ». Elle indique que c'est un évènement socioculturel, éducatif, de divertissement et de valorisation des talents jeunes du 9e arrondissement de N'Djamena. Il affirme, « ce cadre nous servira de tremplin d'émancipation socioculturelle...afin de vulgariser le message de paix, du vivre-ensemble,et lutter contre les maux qui minent la jeunesse ».

Selon lui, Walia's Life signifie en français la vie à Walia qui veut dire que les jeunes ont une mode de vie exceptionnelle, audacieux, solidaire, talentueux, mais qui manque un cadre d'expression de leur talent et qui deviennent esclaves des boissons frelatées et autres stupéfiants nuisibles à la santé, dit-il. Pour Jonathan , le projet a pour priorité d'offrir un cadre idéal aux jeunes d'exprimer leur passion et d'extérioriser leur talent. il indique que plusieurs activités seront organisées pour cette première édition notamment une opération de salubrité dans les écoles et institutions publiques du 9e arrondissement, une caravane de dépistage volontaire du VIH/SIDA, une exposition vente, un concert géant, etc. « Pour cette première édition, nous attendons 7000 spectateurs, 15 exposant(e)s, 25 artistes, 500 personnes à dépister sur deux jours », a martelé M. Jonathan.

Pour rappel, la première édition Walia's Life se tiendra du 13 au 14 mai 2023. Elle va se dérouler exclusivement dans la commune du 9e arrondissement de la capitale tchadienne, N'Djamena.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Réseau des leaders jeunes pour la paix et la cohésion sociale (RIJPCS) a organisé cet après-midi du 15 avril à la maison des jeunes de Walia, dans la commune du 9e arrondissement de N'Djamena une compétition inter-établissement sous le thème, « redynamiser chez les jeunes l'élan de la paix, de la cohésion sociale et encourager le vivre ensemble, présent et futur ».

Au total 30 établissements scolaires du public et du privé prendront part à cette compétition qui va se dérouler chaque week-end, dit le président du RIJPCS, Dobah Peter. « Cette initiative comprend un jeu d’art oratoire, de la gastronomie, de la danse, etc. et est baptisée « Koulina sawa » en arabe local », dit-il. Il explique que cette initiative est née à la suite d’un constat amer en milieu jeune. « Nous, jeunes du 9e arrondissement, sommes désunis, divisés et manipulés. C'est ce qui explique le retard de notre commune », a-t-il lâché. Il poursuit, « face à ce retard et à la désunion, nous avons décidé de lancer cette activité pour encourager la jeunesse à aller au-delà de leur divergence et unifier les jeunes de cette commune qui nous est chère afin de bâtir un 9e que nous désirons », a-t-il confié.

Mahamat Saleh Yerima, maire de la commune du 9e arrondissement, présent à la cérémonie salue l'initiative entreprise par le RIJPCS. « Cette initiative mettra en compétition les talents des élèves. J'ose espérer qu'il ne s'arrêtera pas seulement en 3 mois, mais continuera jusqu'à 30 ans », a dit le maire tout souriant sous une pluie d’applaudissements. Il rassure les organisateurs en disant que la commune du 9e appuiera cette compétition, « je m'engage à soutenir cette activité fédératrice à tous les niveaux et aussi en organisant à la fin une cérémonie de grande envergure pour primer les gagnants », a-t-il promis. Le maire poursuit, « aujourd’hui à N'Djamena, on ne peut pas parler de la jeunesse sans parler de vous, ceux du 9e. Vous avez du talent à tous les niveaux. Dorénavant, comptez sur nous. La mairie va vous accompagner dans toutes vos activités », a-t-il conclu.

Abderamane Moussa Amadaye

Mme Bartchiret Fatimé Zara, Maire de la ville de N’Djamena a effectué une visite sur les différents sites de chantier des travaux pour s'enquérir de l'évolution et de voir la situation en prévision ce samedi 15 avril dans la ville de N’Djamena.

La première étape était le 1er arrondissement sur le grand caniveau de Carkandjeri en voie de dégradation puis Dalo sur les berges du Chari.

 Les autres étapes ont été Djambalbar dans le 2e arrondissement en passant par Sabangali dans le 3e arrondissement, Gassi, Maidjafa et Chari Mongo dans le 7e arrondissement, « le résultat est satisfaisant » confie Mme Bartchiret Fatime Zara.

Elle affirme « l'objet de ces visites est de s'enquérir de la situation en prévision de la prochaine saison de pluies ». Selon elle, les travaux de débouchage des exutoires fermés à l'occasion de la montée des eaux et les travaux de maintenance des stations de pompage doivent être prêts. Elle soutient qu'il y a environ 19 exutoires le long du fleuve Chari qui sont en réparation et seront opérationnelle. Elle ajoute aussi que le curage de caniveau a démarré très tôt cette année afin d'éviter des surprises.

Pour Mme Bartchiret Fatime Zara cette sortie a permis de constater les travaux engagés et les apprécier. « Cette tournée leur a permis de vérifier, d'apprécier les travaux de reprofilage des rues en terre et le colmatage des nids de poule sur les voies bitumées et non bitumées afin de permettre à la population de circuler en toute sécurité même en saison de pluies ».

Désiré Gapili, Directeur de la voirie, soutient qu'une équipe technique a été mise en place, elle est chargée de réceptionner les travaux, de les voir sur le terrain si les travaux sont réalisés selon les règles de l'art, a-t-il dit.

D'une manière générale 12 avenues, 2 rond-point et 19 exutoires ont bénéficié de ces travaux pour rendre fluide la circulation afin de faciliter à l'amélioration des conditions de vie des populations de la ville de N’Djamena.

Ousmane Bello Daoudou

A une semaine de la fin du mois de Ramadan, l'association Green Chad a organisé ce 14 avril au quartier Sénégalais dans la commune du 4e arrondissement de la capitale un iftar collectif.

Abdallah Soumaine, président de l'association relève que le mois de Ramadan est un moment de partage et de solidarité. Selon lui, c'est dans cet esprit que cet iftar est organisé dans l'objectif de fédérer les cœurs des Tchadiens pour un lendemain meilleur, dit-il. Pour le président, le mois de ramadan est la période l’idéale pour unir la jeunesse, casser les barrières et construire l'amour. Il affirme que l'objectif de cet iftar « est de conduire la jeunesse tchadienne au-devant du grand chantier du vivre ensemble », a-t-il indiqué.  Toujours selon lui, d'autres associations sœurs ont pris part à cette initiative, notamment l'association pour la sensibilisation et la scolarisation des jeunes tchadiens (ASSJT) qui milite pour l'éducation des jeunes et surtout les filles, l'association-école verte qui milite en faveur de l'environnement. Pour Abdallah, les jeunes dans leur diversité doivent converger leur force pour relever les défis auxquels fait face le Tchad à l'exemple de l'éducation, l'environnement, l'égalité de chance, la justice, l'accès à l'emploi, etc. « Lorsque les hommes fédèrent leur force, nous pouvons même déplacer des montagnes par la grâce de Dieu », a-t-il confié. Ahmat Tanguir, Président de l'ASSJT dit touché par le geste de l'association Green Chad. « Nous saluons cette initiative qui a réuni un grand nombre d'associations. Elle est à saluer. Nous devons converger nos forces afin de rendre l'impossible, possible », a-t-il indiqué.

Murielle Ndogmane, salue l'initiative qui vise non seulement à fédérer les forces des associations, mais aussi celle des Tchadiens issus de différentes religions. « Une telle initiative permettra de casser les barrières et la perception qu'on a de l'autre. C'est vraiment un moment de partage qui nous permet de nous connaître plus sans aucune barrière. Que de telles initiatives se perpétuent au nom du vivre ensemble et l'amour du prochain », a-t-elle conclu.

Abderamane Moussa Amadaye

À l’approche de la fête du ramadan, les préparatifs vont bon train. Dès 8h, ce vendredi 14 avril, sur les grands axes et avenues en passant par les grands et petits marchés de la capitale tchadienne, N’Djamena, de nombreux commerçants étalent des chaussures en vente. Reportage.

À une semaine de la Eïd Al Fitr, les vendeurs ambulants des chaussures tentent de tirer leur épingle du jeu en s’installant aux bords des grandes avenues. Ils sont nombreux à faire des affaires par exemple sur l'avenue Nimery jusqu'au grand marché de N'Djamena.

Mbaïhodji Francis, diplômé sans-emplois est vendeur des chaussures. Il affirme qu'à l'approche de la fête, il vend des chaussures pour subvenir à ses besoins. « C'est la raison pour laquelle à l'approche de la fête du ramadan, on sort pour faire quelques jours afin de vendre les chaussures et une fois fini on rentre chez nous », a-t-il martelé. Il ajoute que le début est toujours difficile, mais c'est à la veille de la fête que les clients se bousculent. M. Francis soutient qu’ils font face aux tracasseries des agents municipaux. « Ces agents municipaux prélèvent 3000 FCFA sur chaque bâche ou chaque table. Ils le font chaque année. Une pratique injuste », a-t-il dit.

Loroi David vendeur des chaussures depuis 2019, « la vente des chaussures est rentable. C’est payant, les chaussures appelées maréchal on l’achète au prix de 5000 FCFA en gros et on le revend à 6000 FCFA. Bénéfice net de 1000 FCFA ». Il affirme que s’installer au bord du goudron est un grand risque, mais il n'a guère le choix.

Arrive le client Acyl Koré Acyl qui trouve que les prix des chaussures dépendent des commerçants. « Certains augmentent les prix pour avoir plus de bénéfices. D’autres baissent les prix. C’est abordable par rapport à l'année passée. Je suis satisfait ».

Un autre client Mahamat Habré Kékéchi, trouve que le prix est abordable, mais tout dépend du vendeur. « Il y a des vendeurs qui triplent les prix ordinaires, mais tout dépend de la discussion entre le vendeur et l'acheteur pour trouver un compromis ». Selon lui, les acheteurs doivent aussi réfléchir pour ne pas rabaisser le prix et casser le bénéfice du vendeur. Il interpelle les commerçants à vendre de la qualité et non de la quantité.

Noël Adoum

Les enlèvements des personnes contre les rançons font parler dans la province du Mayo Kebbi Ouest. La dernière est l'enlèvement le 6 avril passé d'une fille de la classe de première qui a conduit les établissements publics et privés à fermer pour exprimer leur mécontentement.

Pour Abbé Pakilecmi Zacharie le président des fondateurs des établissements privés du Mayo Kebbi Ouest, le phénomène d'enlèvement contre rançon est un problème qui dure depuis plus d'une décennie. « Ces enlèvements se passent sous le regard impuissant des autorités locales », dit-il. Il affirme que la dernière est celui d’une élève nommée Nagita Béatric. Elle serait partie passer ses congés de Pâques. Et a été enlevé la nuit du 6 avril pour une destination inconnue. « Depuis nous ne savons pas où elle est. Nous sommes entrés en grève conjointement avec le Syndicat des Enseignants Tchad (SET) pour exprimer notre désarroi, notre mécontentement à la suite de cet enlèvement en voulant dire que nous ne sommes pas d'accord ».

Toujours selon M. Zacharie un préavis a été lancé pour permettre aux ravisseurs de la libérer, mais rien n’y fait. Il poursuit que leur silence inquiète. « Nous exigeons sa libération sans condition sinon d'autres mesures seront envisagées dans les jours à venir ».

M. Donald militant de l'association de droit de l’homme sans frontières dit son organisation est très préoccupé par ce phénomène qui laisse la population dans la psychose. Il regrette l'impuissance du gouvernement à protéger le Mayo Kebbi Ouest. Et demande au ministère de la Sécurité d’être plus efficace.

Enfin pour lui, il faut relever toutes les autorités qui ont séjourné dans la province surtout les militaires et leurs chefs. Il estime que le gouvernement à l’obligation de protéger la population dont il faut qu'ils prennent leur responsabilité et mettre l'enlèvement des personnes contre rançon comme une priorité.

Ousmane Bello Daoudou

Les membres de l'association Tchad Uni Vert Vert en partenariat avec l'Institut Français au Tchad (IFT) ont organisé une conférence de presse ce mercredi 12 avril dans les locaux de L'IFT. Ils annoncent le Festival Uni Vert Vert qui aura lieu le vendredi 14 avril à Ndjamena, capitale tchadienne.

Tchad Uni Vert Vert est une organisation culturelle à but non lucratif qui a pour mission de promouvoir le slam-poésie en lien avec la protection de l'environnement, développer et orienter les activités artistiques contre la dégradation de l'environnement, former les artistes slameurs sur le changement climatique et ses conséquences ainsi que les attitudes de protection de l’environnement et organiser des formations musicales à l'endroit des membres et du public.

La deuxième édition du festival Uni Vert Vert qui est placée sous le thème, « sauvons la planète terre » a pour objectif, selon le président de L'association Tchad M. Mbainaïssem Serge alias MRES, de promouvoir la protection de l'environnement à travers le slam-poésie, de sensibiliser la population, « il n’est pas possible que quelqu'un reste dans le bus suce le yaourt, bois de l'eau et jette n'importe où le plastique », dit-il. L’association ambitionne de mettre sur pied le réseau des artistes slameurs francophones et réitérer l'expérience de la première édition et ses résultats « après avoir travaillé un an sur la première édition, et au vu des résultats encourageants, l'équipe ne souhaite pas vivement s'arrêter là. Si le but n'est pas de s'agrandir démesurément, il y a une vraie volonté de faire fructifier le travail fourni pour les futures éditions », ajoute-t-il.

Aussi, les organisateurs voudraient que ce festival fidélise le public et ses partenaires tout en offrant ce que les autres festivals n'offrent peut-être plus. Plusieurs activités sont inscrites notamment, les ateliers de formation, les conférences de presse reboisement, les distributions des bacs à ordures, etc.

Narhinguem Anastasie

La campagne digitale de sensibilisation contre les messages de haine et les rumeurs malveillantes est lancée

L'institut international pour la démocratie et l'assistance électorale (IDEA) a lancé sa campagne de sensibilisation contre les messages de haine et la rumeur sur les réseaux sociaux au ministère de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion sociale ce mercredi 12 avril.

Du 12 avril au 12 juillet 2023, une campagne de sensibilisation sera menée sur les réseaux sociaux à savoir le Facebook, le Twitter, Tiktok, etc. par l’IDEA. Initialement prévu à 09h la cérémonie a démarré à 11h par le mot de la représentante de IDEA.

Abderaman Koulamallah, ministre de la réconciliation Nationale et de la Cohésion sociale affirme « nous vivons aujourd'hui dans une ère où Internet et l'avènement des réseaux sociaux ont un impact puissant dans la vie de tous les jours, mais aussi dans le monde du travail ». Pour lui, Internet est incontournable et apporte une valeur ajoutée inestimable en matière de communication. Il affirme que leur utilisation peut avoir des conséquences avantageuses, mais aussi dévastatrices s’il n’y a pas de campagne de sensibilisation sur les messages haineux.

Mme Mariama Bayard la représentante de IDEA affirme que IDEA Tchad voudrait apporter sa contribution à la réduction des messages de haine, de violence verbale et diffusion de fausses rumeurs qui ne cessent de polluer les réseaux sociaux. Pour elle, ces messages haineux compromettent le retour de la confiance et l'instauration d'une culture de paix et du vivre ensemble nécessaire entre les Tchadiens en cette période de transition.

Selon elle, c'est un outil efficace pour une communication de proximité, les réseaux sociaux offrent un réel potentiel pour contribuer à la promotion de la paix. Cette campagne vise à mutualiser les initiatives avec les acteurs sociaux en vue d'instaurer un environnement sociopolitique sécuritaire.

Plusieurs recherches établissent des liens et les rôles présumés des médias sociaux et du cyber espace dans le processus de crime organisé et la radicalisation violente en ce qui concerne l'influence sur la jeunesse. Un impact qui contribue à déstabiliser le fragile équilibre social. « Les réseaux sociaux sont un outil à l'aide duquel le monde est devenu un village planétaire en raison de sa capacité d’influence qui doit être utilisée de manière responsable, si l'on ne veut pas s'exposer aux risques que comporte son mauvais usage », conclut le ministre.  

Ousmane Bello Daoudou

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