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L'Association pour la Justice sociale au Tchad (AJST) a lancé officiellement ses activités au cours d'une cérémonie organisée ce 10 novembre au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (Cefod)  dans le quartier Ardeb-Djoumal.

Ousmane Taha, le Secrétaire général (SG) dit, « c'est avec une profonde fierté que nous lançons officiellement notre existence l’association pour la justice sociale au Tchad ». Son association, dit-il, est pour la justice sociale et est née d'une conviction profonde que chaque être humain a le droit de vivre dignement sans discrimination, ni marginalisation. L’AJST croit en un Tchad où égalité des chances ne relève pas d'un simple idéal.

Le SG dit soutient qu’en ce moment crucial au pays, son association a pour objectif de lutter contre les inégalités, faire la promotion de la solidarité et œuvrer pour une société plus juste où les différences sont valorisées, où les voix des plus vulnérables sont entendues. « On s’est uni pour être la voix de ceux qui sont ignorés, opprimés et dépossédés de leurs droits fondamentaux ». L’AJST s'engage à défendre les droits des minorités, à lutter contre l'injustice systémique, et à promouvoir l'accès à l'éducation et à la santé.

Ousmane Bello Daoudou

L’Assemblée générale extraordinaire (AGE) tenue ce 9 novembre par les membres du Bureau exécutif (BE) national du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) et celui de la province de N’Djaména dans les locaux de l’école du centre de N’Djamena ont décidé d’observer une grève sèche et illimitée jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications respectives sur l'ensemble du territoire national. Reportage.

Après avoir lancé une grève d'avertissement de 7 jours, le 3 novembre dernier dont les revendications sont  la réclamation des effets financiers coupés en 2016, l’ AGE assemblée de jeudi dernier a commencé sous tension entre les enseignants, le comité de crise nouvellement installé et l'ancien bureau dissous. Pendant la rencontre, le  BE du syndicat des enseignants du Tchad a été dissous par l’assemblée et un comité de crise est mis en place par la même assemblée.

Le comité de crise a annoncé purement et simplement la dissolution du BE national du SET ainsi que celui de la province N’Djamena. Motif : manque de moyen pour la non-organisation du congrès.

Très remonté, le président du comité de crise du SET M. Djimoudouel Faustin qualifie les deux bureaux dissous d'être à la solde du gouvernement « ils ne défendent pas la cause des enseignants. Le comité de crise est désormais l’interlocuteur légitime pour engager les négociations. Comme les membres de deux bureaux sont destitués par l'assemblée, nous allons occuper le bureau qui nous revient d’office de droit », a-t-il dit. Le Secrétaire National du SET Blaise, a voulu prendre la parole, ses collègues enseignants, l’ont empêché.

Après l’annonce de la grève sèche et illimitée, un mouvement d'humeur des élèves des établissements scolaires publics s'est rendu dans quelques établissements privés notamment dans les communes municipales des 7e et 9e arrondissements de la capitale tchadienne, N’Djamena, pour perturber les cours et chasser les élèves des écoles privées.

Noël Adoum

Le Groupe de Concertation des Acteurs politiques(GCAP) a organisé une conférence de presse ce jeudi 9 novembre au quartier Klémat dans le 2e arrondissement de la ville de la capitale tchadienne, N’Djamena. Il rejette l'accord signé entre le gouvernement de transition et le président du parti Les Transformateurs de Succès Masra. Les membres du GCAP ne pas être d'accord sur l'amnistie à accorder aux acteurs civils et militaires impliqués dans les événements du 20 octobre 2022.

Pour le GCAP, il faut, d’abord, situer les responsabilités, évaluer les réparations aux victimes et ensuite demander aux victimes et à la population de s’prêter pour les futures actions afin d’empêcher le référendum constitutionnel de se tenir. « Le GCAP maintient son plan du 29 mars 2023 », disent les membres.

Le GCAP dénonce le cynisme des parties prenantes à cet accord et la tentative d’isolement de l'opposition. « Toute solution ayant pour objectif de se contenter de soi-même est une erreur, une faute. Il faut un véritable dialogue pour une solution globale et non une solution de fuite en avant et de compromission », dit le GCAP .

Ousmane Bello Daoudou

Le Programme National de Lutte contre le Cancer (PNLCC), en partenariat avec Sanofi Global Health Unit a lancé ce mardi 7 novembre, dans la grande salle du ministère des affaires étrangères et des tchadiens de l'étranger le forum national sur les maladies non transmissibles au Tchad. Le thème est, « Ensemble, bâtissons pour réduire la mortalité des Cancers et les maladies non transmissibles au Tchad ».

Des nombreux scientifiques, enseignants chercheurs, médecins et cadres administratifs étaient présents. Les objectifs principaux de ce forum sont de mobiliser et de sensibiliser les acteurs nationaux, partenaires techniques et financiers) sur les maladies non transmissibles, leur prise en charge, etc. Il s’agit aussi que ce forum facilite les échanges et le partage d’expériences entre les participants pour bâtir une stratégie nationale pour lutter contre le cancer.

Pour la coordinatrice du PNLCC Dr Fatimé Ahmat Abderamane Haggar, les principaux facteurs de risque sont la masse corporelle, la faible consommation de fruits et légumes, le manque d'exercice physique, le tabagisme et la consommation d'alcool. Les infections entraînant le cancer, comme l'hépatite et le papillomavirus humain (HPV) provoquent 25% des cancers.

Le ministre de la Santé publique et de la Prévention, Dr Abdelmadjid Abdelrahim, affirme « le cancer est un réel problème de santé publique dans notre pays. C’est une préoccupation du gouvernement de transition ». Selon les statistiques, d'ici à 2030, les maladies non transmissibles entraîneront 5 fois plus de décès que les maladies transmissibles. Selon nos informations, le registre opérationnel de N’Djamena, qui couvre le cancer avec une population d'environ 2 millions d'habitants a enregistré 1173 nouveaux cas en 2022. Les cancers les plus fréquemment rencontrés sont : le cancer de prostate (32,4%), suivi de cancer du foie (15,1%), le cancer de seins (12%), le cancer du col de l'utérus (10,3%), etc.

Noël Adoum

Le Conseiller national et président du mouvement de salut national (MSTN) M. Oumar Al Mahdi Bichara a organisé un café de presse cet après-midi 7 novembre pour exprimer sa gratitude à la presse nationale et annonce un prix dans les jours à venir.

Pour lui, la presse joue un rôle central dans la réussite de cette transition. « Les médias sont importants parce qu’ils sensibilisent, orientent et informent sur les enjeux des événements émergents », dit-il.

Selon lui les médias constituent les fondements pour le développement d'un pays. Ils sont le miroir qui reflète les valeurs et mettent la lumière sur ces caractères culturels économiques du pays.

Il affirme que la presse est un médium où la liberté d'expression s’exerce pour faire avancer le droit et faire connaître les devoirs du citoyen. « Elle est aussi la voix des sans voix, elle critique la gestion des affaires publiques dans une société démocratique. C'est un outil qui influence et façonne l'opinion publique ».

Enfin, il encourage les efforts de cette presse malgré les conditions de travail difficile. Et demande au gouvernement de transition de la soutenir.

Ousmane Bello Daoudou

Le président de la Commission Nationale chargé de l'Organisation du Référendum constitutionnel (CONOREC) Limane Mahamat a rendu public le résultat de la révision du fichier électoral biométrique ce mardi 7 novembre 2023 dans la salle multimédia du ministère des Affaires étrangères et des Tchadiens de l'étranger.

Le président de la CONOREC Limane Mahamat dit que la première séquence de la révision des listes électorales a concerné les 7 Provinces de la zone méridionale du pays. Dans la deuxième séquence ce sont les listes de 16 autres provinces qui ont été révisées les. Et la troisième séquence concerne les Tchadiens de la Diaspora dans 14 pays.

Selon la CONOREC, à l'intérieur du pays, le nombre d'électeurs enrôlés au cours de cette opération de révision des listes électorales est de 1 440 457 citoyens tchadiens en âge de voter. Chez la diaspora tchadienne, ce sont 13 712 électeurs enrôlés dans 15 pays de résidence. «Globalement, le résultat brut au cours de la révision organisée en 2023 à l'intérieur et à l'extérieur du pays est de 1.454.169 électeurs enrôlés», a-t-il précisé M. Limane Mahamat.

La CONOREC affirme que campagne référendaire commence le 25 novembre prochain et prendra fin le 15 décembre. Le vote des nomades et des Tchadiens de la diaspora commence le samedi 16 décembre 2023, pour prendre fin le dimanche 17 décembre 2023 avec le reste des Électeurs de l'intérieur du pays. « Les forces de défense et de sécurité voteront uniquement le 16 décembre 2023. Les résultats provisoires et définitifs seront annoncés, respectivement les 24 et 28 décembre 2023».

Après la publication de ces résultats, la délégation de la CONOREC est partie à l'aéroport international Hassan Djamous réceptionner les kits, les documents remis en main propre par représentant résident du PNUD au Tchad, M. Félix Ahouanssou.

Noël Adoum

Dans la soirée du 5 novembre, la ville de N’Djamena a connu une pénurie de carburant, plusieurs motocyclistes et automobilistes ont envahi les stations de services pour s'approvisionner en carburant. Aujourd'hui, la rareté d'essence est constatée dans certains arrondissements de la capitale tchadienne. La rédaction s'est rendue dans quelques quartiers de N'Djamena.

L’essence est devenu un produit rare, presque introuvable dans les stations-service. Du quartier Ndjari, Amtoukoui, Habena, Chagoua, Dembé en passant par Sabangali et les autres quartiers de la capitale plusieurs stations-service sont fermées à l'exception des quelques-unes qui fonctionnent, mais la file est longue et le temps d’attente durent des heures.

Yacoub Aoudou Barka est un client. Il estime que la pénurie d’essence a des répercussions réelles sur la vie quotidienne des citoyens « nous n'arrivons pas au boulot à temps, faute du carburant. Et cela impacte tout. Les affaires (business) aujourd'hui dépendent de l'énergie électrique ». Il affirme que la situation nécessite une action des autorités et de la société nationale de raffinage (SRN) pour garantir un approvisionnement stable pour soulager la population.Abdoulaye Abicho est « moto taximen ou clandomen » sur l'axe qui va de Dembé au marché à mil. « Nous, les moto-taximen, nous ne pouvons pas vivre avec la pénurie d'essence. Ce matin je n'ai pas tenu à mon engagement de ramener les enfants de l'école faute de carburant».

Pendant que certains motocyclistes font la queue pour chercher de l’essence dans les stations-service, les vendeurs au bord de la route bitumée se frottent les mains en vendant à un prix élevé le litre. Il coûte entre 1000 à 1 250 FCFA dans certains quartiers.

Noël Adoum

Le Haut comité de Pilotage chargé de suivi de la mise en œuvre des résolutions du Dialogue National Inclusif et Souverain (HCP/DNIS) a lancé ce 6 novembre, le séminaire de formation sur la « Prise en compte du Genre dans la mise en œuvre des Résolutions du DNIS concernant les politiques publiques ».

Le but du séminaire est d’évaluer le niveau de prise en compte du Genre dans la mise en œuvre des actes et résolutions du DNIS. Le chef de programme de l'Institut International pour la Démocratie et l'Assistance Électorale/ Tchad (International IDEA) Abdoul-Wahab Ba, affirme que l'IDEA est un organisme intergouvernemental dont le mandat est de faire progresser la démocratie dans le monde, met en œuvre un programme financé par l'Union européenne (UE) qui vient en soutien à la transition tchadienne. L'appui de son Institut a commencé avec le processus du DNIS et s'étend à la mise en œuvre des réformes institutionnelles, le retour à l'ordre constitutionnel et l'apaisement du climat politique et social, a-t-il déclaré.

Le Vice-Président de HCP/DNIS, Gambaye Djegoltar Armand dit que cette distinction institutionnelle des femmes et des autres groupes sociaux à la messe nationale historique interpelle à la reconsidération des déterminants structurels et institutionnels qui embrigadent l'éclosion effective de la dépolitisation des questions du Genre notamment les femmes, les hommes, les personnes portant des handicaps moteurs et sensoriels et les minorités communautaires.

Selon lui, ces résolutions et recommandations constituant les actes du DNIS soulèvent les questions de parité, de réponses sociales, des accès juridiques, d'expression politique et d'inclusion dans l'ensemble des groupes sociaux dans le Tchad en refondation.

Pour rappel, le séminaire prendra fin le 9 de ce mois.

Noël Adoum

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