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L’association House of Africa en collaboration avec Oxfam organise une conférence nationale des jeunes sur le changement climatique au Tchad édition 2023 au musée national sous le thème « La jeunesse tchadienne face aux défis du changement climatique pour une participation active à la COP28 ».

Le président de House of Africa Abdeldjalil Bachar Bong affirme que c’est une occasion unique pour les jeunes du Tchad et de la région de se réunir pour échanger les idées et proposer des solutions concrètes face aux défis du changement climatique. Pour lui, cette conférence vise à donner une voix aux jeunes d'être les agents de changement de demain et de partager des connaissances sur le changement climatique. Il soutient que c’est une force collective des jeunes pour relever les défis afin de les rapprocher de l'environnement en les intégrant dans les négociations intergouvernementales sur le changement climatique.

Naotordene Éveline représentante du Directeur Pays de Oxfam dit le Tchad est confronté à des défis majeurs liés au changement climatique et les effets de ce phénomène se traduisent par des sécheresses, des inondations dévastatrices, la désertification des terres et la raréfaction des ressources causant parfois des conflits intercommunautaires. « C’est une menace pour la biodiversité. Oxfam a mandat de lutter contre ces crises climatiques et à instaurer une résilience ».

Ousmane Bello Daoudou

A l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes célébrée le 25 novembre de chaque année, un court métrage de 30 minutes intitulé, « Je te rendrai justice » a été lancé officiellement. Un film qui dénonce les violences faites aux femmes.

Ialtchad Presse a échangé ce matin 25 novembre 2023 avec la scénariste de ce court-métrage, rencontrée dans l'agora de l'Institut français du Tchad (IFT) Bouchra Khalil Alio alias Bouchra Noora, artiste et chargée de communication de la Ligue tchadienne des droits des femmes (LDF). Il explique que le film décrit l'histoire d'une jeune femme mariée à un homme riche mais qui subit des violences conjugales avec le silence complice de sa mère. « La mère de la fille soutient le mari parce qu'il est aisé et subvient à ses besoins. Il y a aussi le poids des coutumes et des traditions pèsent sur elle. La petite sœur prend la défense de sa sœur », dit-elle. Elle explique la trame du film, la mariée  soutenue par sa sœur collecte les preuves de cette violence et entame des démarches judiciaires contre son mari. Il a été arrêté, elle divorce pour vivre une nouvelle vie.

Par ce court métrage, Noora affirme au nom de son association, la ligue des droits de femmes, que la femme a une place importante dans la société et mérite de jouir de son droit. « Ce film appelle à la sensibilisation, on veut sensibiliser tout le monde à prendre conscience de ce fléau qui mine la société. On voudrait que tout le monde sache que faire la violence n'est pas une bonne chose», a-t-elle précisé. Elle rappelle que le film traite des violences sexistes, psychologiques, sexuelles, etc. « L'idée, c'est vraiment de sensibiliser le maximum de personnes pour que cette violence cesse », conclut-elle.

Rappelons que ce court-métrage est produit par la LDF, réalisé par ED Habib et écrit par Bouchra Khalil Alio alias Bouchra Noora, artiste. Il relate un fait de société récurrent au Tchad, les violences faites aux femmes. Il appelle à la conscientisation et appelle au respect des droits des femmes.

Abderamane Moussa Amadaye

L’Association des victimes de crimes du régime de Hissène Habré (AVCRHH) est indignée par la lenteur du processus des indemnisations. Elle dénonce ce qu’elle appelle de « lourdeur administrative » inacceptable au cours d'une conférence de presse ce samedi 25 novembre au sein de son siège au quartier Chagoua.

Adoumbsye Dam Pierre affirme que la synthèse des résolutions et des recommandations du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) dans son 28e et 29e recommande aux autorités de la transition d’exécuter les décisions judiciaires relatives à l'indemnisation des victimes.

Selon l’AVCRHH, rien n'a été fait pour soulager la misère et la désolation des victimes, des veuves et des orphelins. M. Dam Pierre explique les victimes et leurs ayants droit vivent dans l’indigence. « Il y avait eu une lueur d'espoir après le verdict des Chambres africaines extraordinaires à travers une importante somme en réparation, mais le principal accusé en charge de payer les dommages et réparations est décédé en 2021 ».

Adoumbsye Dam Pierre affirme que le Tchad à l'obligation d'accorder réparation et assistance aux victimes. Il rappelle que le gouvernement de transition du Tchad fait partie intégrante de la communauté des nations et a librement souscrit aux instruments internationaux et régionaux en matière des droits de l'homme et du droit international humanitaire.

Ensuite, il porte à la connaissance de l'opinion nationale et internationale la situation de précarité dans laquelle vivent les victimes, veuves et orphelins, « si nous n’avons pas des réponses appropriées dans les prochains jours, nous sommes obligés de mener des actions citoyennes et la responsabilité des conséquences incombera au gouvernement de transition et à la commission de l'Union africaine (UA) ».

Ousmane Bello Daoudou

Issu des résolutions et recommandations du dialogue national inclusif et souverain qui s'est tenu en septembre 2022 à N'Djamena, le référendum constitutionnel invitant les Tchadiens le 17 décembre prochain à définir, par les urnes la forme de l'État, suscite des vives réactions et divise la classe politique nationale. Le premier bloc est le Groupe de Concertation des partis politiques (GCAP) constitué de 13 partis politiques s'oppose à la tenue de ce référendum. Le second bloc est la  coalition pour un « OUI » au référendum constitutionnel est mise sur pied par plusieurs formations politiques à leur tête le Premier ministre, Saleh Kezbabo (SK).

Le premier bloc le GCAP et plateforme républicaine, a lors d'un point de presse ce 24 novembre appelé les Tchadiens à l'opération « sifflet et tintamarre » pour exprimer leur désapprobation du référendum prochain qu’ils estiment être  «imposé». Selon eux, ce référendum constitutionnel n'a pour seul objectif que de perpétuer le pouvoir militaire d'un homme, accompagné par une horde de gens sans scrupule, dit M. Koursami, président national du parti les patriotes, membres de GCAP. Il affirme que l’opération sifflet et tintamarre qui sera suivie d'autres actions d'envergures a pour but d'empêcher la tenue d’un exercice électoral « irrégulier et illégitime » le 17 décembre prochain. « C'est un appel à l'engagement pour exiger un processus référendaire transparent, inclusif , participatif et égalitaire. Sifflez et tambourinez avec tout objet, vieilles tasses, vieilles casseroles le 16 et 25 décembre de 5h à 5h30, de 19h à 19h30 », dit M. Koursami.

Le deuxième bloc, la coalition pour le « Oui » est composée des partis politiques et des anciens mouvements politico-militaires. Il a été mis sur pied le 22 novembre dernier. Il est dirigé par l'actuel Premier ministre de transition, Saleh Kebzabo qui justifie ce choix en clamant l'unité des Tchadiens. « Nous devons démontrer et prouver à nos compatriotes que c’est seul dans un État unitaire, décentralisé, dans la bonne gouvernance, la paix et l’unité nationale qu’ils peuvent trouver leur salut », a expliqué M. Kebzabo. Certains partisans du fédéralisme ont fait défection en rejoignant le camp d'en face. C’est le cas de Takilal Ndolassem, conseiller national de transition. Il défend son choix en soutenant que le contexte géopolitique qui entoure le Tchad n’est pas favorable au fédéralisme. Il indique la forme de l'État unitaire fortement décentralisé qui  intègre certaines revendications comme le vote des gouverneurs, l’autonomie financière est une bonne chose.

Abderamane Moussa Amadaye

Le président du parti Paix et Cohésion Sociale (PCS) Mahamat Moustapha Masri appelée lors d’un point de presse ce vendredi 24 novembre de voter pour le « Oui » à l’État unitaire décentralisé.

Selon le parti Paix et Cohésion Sociale, le Referendum, qui s'annonce est une première qui prend en compte des éléments cruciaux pour une réelle démocratie, l'avènement d'un pouvoir au service des Tchadiens. C’est  « le pouvoir du peuple par le peuple dans le respect des lois et textes et dans la justice impartiale», a-t-il déclaré. Il ajoute, le projet de constitution sera aussi une première avec une forte décentralisation qui dans sa forme et son application équivaudrait pratiquement à une moindre mesure au fédéralisme vu l'autonomisation de nos communes, provinces et départements.

Le parti PCS dit ne pas avoir attendu l'approche du Referendum pour porter, défendre, sensibiliser, vulgariser et se mobiliser pour  l'État unitaire fortement décentralisé, « c'est le choix  de la raison et de l'appartenance à une seule nation, la nation de Toumaï mère de l'humanité, mais avant tout mère de tous les Tchadiens», dit le PCS.

Noël Adoum

Lors d’un point de presse l’association la voix du peuple a lancé ses activités cet après-midi su 23 novembre. Abakar Ali Koura, président de l’association affirme que la mission de son organisation est de lutter contre la cherté de vie, l’accès à l'eau potable, à l'électricité, à la santé et à l'éducation.

Il affirme que son association est animée par un sentiment à la participation citoyenne en apportant une assistance aux populations vulnérables sans tenir compte de l'appartenance politique, ethnique ou religieuse.

Pour les membres de l’association, les Tchadiens sont confrontés à des divers problèmes sociaux, ils proposeront des solutions cohérentes aux autorités. « Ces derniers temps, le Tchad est confronté aux flux des réfugiés, les partenaires doivent aider à diminuer les souffrances de ces réfugiés en détresse ».

M. Koura dénonce la malversation financière, les abus de pouvoir, etc. Il conclut que son association sensibilisera les citoyens sur les droits et devoirs, sur le vivre ensemble et fera de la promotion de la protection de l'environnement qui menace l'écosystème.

Ousmane Bello Daoudou

Dans une déclaration faite ce jeudi 23 novembre, le parti LDR affirme soutenir le « Oui » au référendum constitutionnel. M. Yanda Matkissam, président national exprime le choix de son parti au référendum. Pour lui, la nouvelle constitution vise à établir un état unitaire décentralisé qui garantit une bonne gouvernance et permet aux citoyens de participer aux décisions. Il ajoute que cette option donne plus de pouvoirs et d'autonomie aux provinces pour un développement équitable, permettra de renforcer l'unité nationale en respectant la diversité culturelle et ethnique.

Selon les démocrates révolutionnaires, cette constitution redéfinira la séparation des pouvoirs et les responsabilités des différentes institutions en renforçant les mécanismes de contrôle pour une meilleure gouvernance. Toujours, selon eux, elle est d’une grande transparence et éradiquera la corruption. « Cette constitution envoie un message fort à la communauté internationale sur la volonté du Tchad d'œuvrer pour une gouvernance démocratique et participative », disent-ils.

Ousmane Bello Daoudou

Le président du Parti réformiste (PR) Yacine Abderamane Sakine a organisé une conférence de  presse hier 21 novembre au siège de son parti au quartier Diguel dans la commune municipale de 8e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena. Il a annoncé que son parti votera Oui pour l’État unitaire décentralisé au référendum constitutionnel.

Le Parti réformiste (PR) de M. Yacine Abderamane Sakine affirme que le Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) a renvoyé la question de la forme de l'État au peuple tchadien pour trancher par référendum. « C'est aux Tchadiens de déterminer quelle forme de l'État appliquée, soit un État unitaire fortement décentralisé, soit un État fédéral ».

Le parti souligne que son programme est basé sur l'unité et la cohésion nationale , « nous sommes pour un État unitaire fortement décentralisé. Parce que, pour nous les réformistes, nous pensons pour le moment que les Tchadiens ne sont pas prêts pour le fédéralisme», a dit le président du parti M. Sakine.

Selon le chef du PR, pour la majorité des Tchadiens confondent le fédéralisme c’est la division du pays. C'est pourquoi, dit-il, « nous avons mis l'accent sur la conscientisation de nos concitoyens, afin qu'ils puissent connaître ce que signifie un État unitaire fortement décentralisé et un État fédéral ». M. Sakine, demande à tous les militants et sympathisants du PR de voter « Oui ».

Noël Adoum

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