samedi 23 novembre 2024

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La journée internationale de la Francophonie est célébrée toujours le 20 mars. Cette année, c’est sous le thème « Créer, innover et entreprendre en Français » que cette journée est animée par 3 conférences. Elles sont axées sur la Francophonie et diversifié linguistique en contexte tchadien, enjeux et défis de la Francophonie à l'ère du numérique aussi en contexte tchadien.

Pour Dr Abakar René, la journée internationale de la Francophonie a des multiples opportunités. Et le dynamisme de l'espace francophone encourage la créativité, l'innovation et l'entrepreneuriat comme levier de création d'emplois pour la jeunesse.

Dr Fatimé Pamdegue souligne que le Tchad est un pays francophone avec trois catégories de francophones qui sont les francophones réels, les francophones occasionnels, et les francophones passifs. Elle ajoute que le Tchad est une diversité linguistique. La Francophonie c’est un ensemble des personnes utilisant le français dans différentes situations et à des degrés divers.

Ousmane Bello Daoudou

Les membres de l'Agence Nationale de gestion des Élections (ANGE) sont formés sur le processus électoral, le fichier électoral, l’enroulement, la logistique électorale et l’observation électorale. Cette formation a commencé le 18 et s’est achevé hier 20 mars dans un hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena.

Le président de l’Ange M. Ahmed Bartchiret affirme « cette formation a offert aux membres de son organisation l'opportunité de mieux comprendre et s'approprier le processus électoral et ses enjeux afin d'assurer avec l'efficacité la mission qui leur est assignée ».

Toujours selon M. Bartchiret,  les membres de l’Ange ont saisi les étapes essentielles, les rouages, les mécanismes, les contraintes et les exigences du processus.

Enfin, il soutient que cette formation a permis également aux membres de mesurer l'ampleur de la lourde responsabilité de leur mission que la nation leur a confiée et la hauteur de responsabilité qui leur incombe.

Ousmane Bello Daoudou

Le Président National de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) Ahmat Bartchiret a rencontré samedi 16 mars dernier les autorités administratives civiles, chefs traditionnels, les délégués de quartiers au palais des arts et de la culture dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.

« L’objectif de cette rencontre est de mobiliser les acteurs et de les sensibiliser au respect du calendrier électoral ainsi leur implication active dans ce processus » a-t-il dit.

Pour lui dans le cadre de la mission qui est lui a été confié, L'ANGE a défini le calendrier électoral pour l'élection présidentielle le 06 mai prochain. Elle poursuivra ses actions comme la publication des listes et l’affichage des fichiers électoraux, la redistribution des cartes électeurs, l'information, la sensibilisation des électeurs et la formation des acteurs à la base.

M. Barthiret affirme que cette rencontre découle de la supervision pour rassurer les partis politiques, l'opinion nationale, internationale et les partenaires sur le respect du calendrier, mais aussi identifier et analyser les difficultés pouvant affecter négativement le déroulement.

Il affirme vouloir pour une bonne réussite du calendrier. « Il est nécessaire d'impliquer l'ensemble des acteurs dans la surveillance des panneaux d'affichage, la collecte de réclamation pour atteindre ces objectifs. Donc l’ANGE compte sur tous pour la mobilisation de la population pour le retrait massif des cartes électeurs et leurs soutiens, leur adhésion afin de rendre ce processus facile, clair et mieux compris par les électeurs », a-t-il expliqué.

Ousmane Bello Daoudou

Le parti Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) a annoncé ce samedi 16 mars soutenir la candidature du général Mahamat Idriss Deby Itno à l'élection présidentielle du 6 mai prochain.

L'annonce a été faite par le vice-président du parti UNDR, M. Célestin Topona Mocnga, au siège du parti au quartier Chagoua. M. Topona appelle les militants et les sympathisants à voter pour le président de transition et candidat Mahamat Idriss Deby Itno. « Les représentants des structures de 23 provinces et les conseillers nationaux réunis le 29 février 2024 avec ceux de la capitale ont donné le quitus nécessaire au Bureau exécutif du parti de prendre la décision finale. C'est pourquoi, après avoir signé l'accord de la coalition, l'UNDR soutient la candidature du général Mahamat Idriss Deby Itno à l'élection présidentielle du 6 mai. Le bureau exécutif invite tous les militants à mener sous la bannière des comités provinciaux, départementaux, sous-préfectoraux, cantonaux et villageois, une vaste campagne en faveur du candidat. Tout Tchadien qui aime son pays, le moment venu, est invité à voter pour Mahamat Idriss Deby Itno » a déclaré le vice-président.

Selon M. Célestin Topona Mocnga, le candidat s'est solennellement engagé à mettre en chantier le processus de la refondation du Tchad, pour une justice sociale véritable et le développement national. Et cela avec le concours des Tchadiens de tous bords. Ce qui correspond bien avec le programme politique de l'UNDR, a-t-il dit.

Toujours selon lui, l’UNDR mettra en branle toutes ses capacités de mobilisation populaire pour le triomphe du candidat que le parti a choisi de soutenir. M. Célestin Topona ajoute que la victoire au lendemain du 6 mai est certaine, il suffit d'y croire.

Maryam Mahamat Abakar

Le parti politique Mouvement national pour le changement au Tchad (MNCT) n'investira aucun candidat aux élections présidentielles du 6 mai 2024 prochain. Cette déclaration a été faite le vendredi 15 mars 2024 par le président national du parti, M. Mahamat Ahmat Lazina lors  d’un point de presse à son siège au 7e arrondissement de Ndjamena.

D'après M. Mahamat Ahmat Lazina, cette décision est prise après une profonde réflexion du parti et découle toujours selon M. Lazina du constat que le MNCT ne s' est pas prêt. « Nous croyons fermement que la participation à des élections doit être motivée par la volonté de les gagner et de servir au mieux l'intérêt de notre pays. Nous avons décidé de ne pas investir un candidat au compte du parti à l'élection du 6 mai 2024 prochain. Participer pour le simple plaisir de prendre part à une élection n'est pas dans notre ligne de conduite » a affirmé M. Mahamat Ahmat Lazina 

Enfin, le président du parti soutient que le MNCT ne fait partie d'aucune coalition politique pour soutenir un candidat quelconque.

Maryam Mahamat Abakar

Le souffle de l’Espoir, jamais élevé au niveau où l’ont hissé Les Transformateurs et leur leader est en train de tomber à plat à vue d’œil comme un ballon de baudruche : en cause la fin de l’illusion de partage du pouvoir et la participation au « blanchiment » et à la légitimation de l’héritier Deby.

Deby père n’avait ni la culture, ni la pratique du partage du pouvoir. Le dialogue et encore moins, le débat politiques ne comptaient pas dans son bréviaire. Il faisait corps avec l’État et de ce fait, soumettait les partenaires et adversaires politiques par la violence et l’argent. Mise à part Fidèle Moungar, alors Premier Ministre de transition en 1993, qui fort de la légitimité d’une Conférence Nationale Souveraine (CNS) unanimement célébrée, avait tenté au risque de sa vie et de sa carrière politique, non sans panache, de partager réellement les manettes du pouvoir avec Deby père, aucun des seize locataires suivants de la primature, n’a, ne serait-ce qu’en apparence, incarné un copilote dans le cockpit de l’avion Tchad. L’héritier désormais au pouvoir et qui a vu le père faire, ne peut que lui emboiter le pas[1]. Pour preuve, la reddition en règle et fissa des 220 chefs de partis politiques soutenant, résignés, sa candidature à l’élection présidentielle.  Son rapport au leader du parti Les Transformateurs en une autre.

Pour celui-ci, une chose était de se prévaloir de l’« Accord de Kinshasa » pour rentrer d’exil au bercail, auprès des militants ; une autre est de devenir Premier Ministre en vertu de cet accord de désarmement politique[2] qui confine par sa lettre et encore davantage, à l’épreuve du pouvoir, à une session de renoncement, de reniement et de « la supplice de la goutte d’eau ». Certes, l’évaluation de la performance managériale d’un Premier Ministre en seulement deux mois et demi reste un exercice un peu hasardeux. Certes la mal gouvernance au Tchad est endémique et chronique. Et il ne viendra à l’idée de personne de croire que son traitement même par le meilleur des spécialistes pourrait être instantané. Mais encore fallait-il un protocole de traitement, une mise en condition du patient pour une thérapie lourde et un début de mise en œuvre ? Or qu’a-t-on vu de tel pour le patient Tchad depuis le jour de l’an 2024 et la prise de fonction du Premier Ministre, ex-principal opposant ? Rien, « Walou » et « Nada », si ce n’est les seules nominations à la primature : soit ni plus, ni moins que le rayon d’action de ses deux derniers prédécesseurs Saleh Kebzabo et Pahimi Padacké Albert dont- il pourfendait pourtant le statut d’accompagnateurs. Pour le reste, des formules et des slogans et encore des formules et des slogans, ânonnés à longueur de temps qu’ils finissent par sonner creux et faire douter même certains des plus convaincus.

Des actes pour le moins décisifs pour le devenir et le destin de la Nation Tchadienne ont été posés par le régime Deby fils sans qu’il soit possible d’y déceler même avec la plus performante des télescopes, la moindre empreinte ou inflexion à mettre au crédit du locataire du moment de la Primature. Il en est ainsi de la loi instituant le code électoral, de la désignation exclusivement mono-partisane des membres de l’Agence de gestion des élections[3] (ANGE) et du Conseil constitutionnel, de la non révision des listes électorales ; et la liste est loin d’être exhaustive.

Il est manifeste que dans la gestion du processus électoral, le ministre de l’Administration du Territoire qui en est à la fois l’architecte, le maître d’œuvre et le chef d’orchestre, évolue dans un silo parallèle à celui du Premier Ministre. Il ne répond, ne rend compte et ne prend ses ordres que de l’héritier Deby, reléguant le Premier Ministre au simple statut de spectateur comme l’étaient ses deux prédécesseurs dans la fonction auprès de Deby fils. Pour preuve, le ministre d’État avait poursuivi ostensiblement le déroulé accéléré de son chronogramme du processus pré-électoral en janvier 2024 dans son silo comme s’il n’y avait pas eu de changement de locataire à la Primature alors même que cette occurrence impose à défaut d’une pause, à minima, une réévaluation des projets gouvernementaux d’importance et de priorité, que le nouveau Premier Ministre est institutionnellement censé en être l’endosseur. On peut d’ores et déjà prendre le pari que c’est dans les bureaux de ce ministre et non dans les urnes que se décidera le sort du scrutin général du 6 mai prochain par une distribution totalement arbitraire des suffrages entre les concurrents avec un traitement privilégié pour l’héritier. L’ANGE et le Conseil constitutionnel en assureront la ratification dans une partition réglée comme du papier à musique.  Quant au PM, comment dire,…        

La limite de ce partage supposé du pouvoir trouve encore une illustration dans le cas, de ce « voyage en absurdie » avec l’arrêté du ministre des Finances accordant la gratuité de la consommation de l’eau et de l’électricité. Et il vaut mieux espérer que le Premier Ministre n’ait pas été dans la boucle de cette mesure manifestement unilatérale, prise « sur instruction du Président de la transition » comme l’indique l’arrêté lui-même. Car comment comprendre que du haut de son magistère d’économiste émérite, mais aussi de politique éminemment averti, qu’il puisse décider ou consentir à accorder la gratuité d’un produit ou d’un service quasiment indisponible, frisant l’escroquerie politique ? Pire, les Tchadiens raccordés aux réseaux de distribution d’eau et d’électricité qui constituent la classe aisée à riche et habitants les centres urbains, ne représentent pas plus de 15 % de la population. Quid alors des 85% restant, exclus de cette faveur de l’action publique et qui subissent ainsi la double peine ?  On ne peut faire plus inique, impertinente et inégalitaire comme politique publique. Et puis quid du chiffrage et du financement de cette mesure quand on connaît la situation toujours tendue de la trésorerie des deux entreprises publiques assurant la fourniture des services d’eau et d’électricité, incapables qu’elles sont de financer la modernisation de leur outil de production et des réseaux de transport et de distribution ?

Mais, inversement, et à rebours, le Premier Ministre a endossé publiquement des décisions qui interrogent la rationalité politique à la veille des élections et de surcroît en période de forte augmentation des prix de produits et services de consommation courante : la hausse des prix du carburant pour ne citer que celle-ci. Cette hausse du prix du carburant frappe indistinctement les riches et les pauvres et sans mesures d’accompagnement pour les seconds ; usagers quotidiens des transports en commun et de motocycles ; moyens de transport sans lesquels ceux-ci ne peuvent gagner leur pitance journalière. En plus d’être inflationniste, cette mesure qui atrophie drastiquement le pouvoir d’achat des ménages les plus pauvres, relève du suicide politique. Par ailleurs, que dire de son « soutien inconditionnel aux forces de défense et de sécurité » ; les mêmes qui ont massacré et blessé en avril 2021 et en octobre 2022, des centaines de militants et sympathisants Transformateurs. On ne le reconnait plus. Rendez-nous Succès Masra, serait-on tenté de crier ?   

Par ailleurs, il est évident que faisant office de vaisseau amiral de l’opposition, son ralliement inopiné au régime, qui plus est, en queue de comète de la transition, a porté un coup rude à Max Kemkoye, feu Yaya Dillo et leurs compagnons d’infortune, restés aphones et inaudibles, malgré leur détermination à hisser à nouveau le blason d’une opposition sérieuse. Le coup est d’autant plus incisif à l’opposition que le ralliement de celui qui en était le porte étendard a entre autres, pour effet de légitimer aux yeux d’une communauté internationale toujours accommodante avec le régime, le processus électoral bancale et non inclusif que l’opposition n’avait de cesse de dénoncer, lui le premier. Le but ultime est d’imposer le fait accompli à la Commission Paix et Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA), seul obstacle désormais, sur le chemin de la normalisation de la « dynastisation » du régime. Le Président de transition et le PM, étant tous les deux candidats à l’élection présidentielle, la CPS ne saurait, eu égard, par ailleurs, à leur large représentativité supposée sur l’échiquier politique national, ne pas approuver la candidature du premier sans réserver le même sort au second, symbole supposé de l’inclusivité du processus et de la pluralité du scrutin. C’est magistralement bien joué de la part du régime. Mais le leader des Transformateurs n’était pas obligé de faire la courte échelle à l’héritier Deby pour rien ou si peu. Aucun dividende politique, sociale et économique ou pacification du pays pour la masse des militants et sympathisants et au-delà, pour le peuple dont il se revendique.

Il est vrai, qu’il n’est pas le premier des leaders de l’opposition et graines d’espoir de la politique tchadienne à céder à la tentation du confort de l’accompagnement du régime Deby en plantant au milieu du gué : partenaires, militants et destin du pays. Jean Alingué Bawoyeu, Lol Mahamat Choua, Wadal Abdelkader Kamougué, Gali Ngoté Gatta et Saleh Kebzabo, pour ne citer que les plus prometteurs y ont été pareil avant d’être rapidement jetés à la poubelle comme des vielles chaussettes. À croire, selon la formule de Guy Mollet[4] qui a fait florès à propos de la Droite française, que « l’opposition politique tchadienne est la plus bête au monde », nous n’osons le penser et encore moins le croire.

Abdoulaye MBOTAINGAR
Docteur en droit
Maître de conférences à l’université

 

[1] Voir, A. Mbotaingar, Au nom du père, du fils Deby et du Cynisme : https://www.ialtchad.com/index.php/details/item/2237-au-nom-du-pere-du-fils-deby-et-du-cynisme

[2] Voir, A. Mbotaingar, Accord de Kinshasa ou mirage d’une co-gouvernance :

https://www.ialtchad.com/index.php/details/item/3079-accord-de-kinshasa-ou-mirage-d-une-co-gouvernance

[3] La mal nommée ANGE

[4] Guy Mollet, secrétaire général du SFIO, ancêtre de l’actuel parti socialiste français, dans un discours dans la ville de Béthune le 10 décembre 1957.

Après 3 jours de discussion, le Groupe de Concertation des Acteurs politiques (GCAP) a choisi son candidat hier mercredi 13 mars à l'hôtel la Persévérance au quartier Chagoua dans le 7e arrondissement de la ville de N’Djamena. Il s’agit de M. Nassour Ibrahim Neguy Koursami le président du parti les patriotes.

M. Neatobei Bidi Valentin affirme, « c'est sur des critères éprouvés, des options politiques, stratégies que nous avons choisi notre camarade Nassour Ibrahim Neguy Koursami le président du parti les patriotes pour représenter les partis d'opposition démocratique à l'élection présidentielle du 6 mai 2024 »

Pour le candidat de l'opposition M. Nassour, les Tchadiens peuvent transcender les considérations éthiques, communautaires ou tribales, montrer que la République compte pour une démocratie plurielle et réelle. « Je suis conscient des défis auxquels la nation est confrontée. L'objectif en tant que candidat est de servir la nation avec intégrité, dévouement et transparence », a-t-il dit.

Il ajoute que le changement est en route pour une alternance garantie par les règles démocratiques.

Ousmane Bello Daoudou

C’était à l’occasion de la journée internationale de la femme, Mme Tova Leigh conseillère aux affaires culturelles et de presse à l’ambassade des États-Unis, a organisé une table ronde avec les femmes journalistes sous le thème « quels mécanismes faut-il adopter pour le leadership féminin en milieu de la presse », ce mardi 12 mars 2024 à N’Djamena au sein de l’ambassade.

Pendant la conférence-débat les femmes journalistes ont énuméré les maux qui les minent au sein de leurs différentes rédactions comme la Violence Basée sur le Genre (VBG), la discrimination, le manque de confiance de la hiérarchie vise à vise d’elles et autres. Pour ces femmes journalistes, le silence doit être brisé, chaque journaliste qui se sent harcelé doit dénoncer cet acte par des moyens intellectuels possibles, elles ne doivent pas subir.

Selon les panellistes, le nombre croissant de femmes en milieu journaliste est à féliciter et à encourager, mais elles sont toujours laissées pour compte malgré le travail impeccable qu’elles font. D’après Mme Halimé panelliste, les défis pour une femme journaliste est à double dimension, elle doit prouver ses compétences, son professionnalisme et travailler deux fois plus que l’homme tout en s’occupant de son foyer, en gardant son dynamisme, pour gagner un minimum de mérite. « Je ne dis pas que tous les hommes sont de profiteurs, il y’a des hommes qui accompagnent les femmes dans la réalisation de leur succès, évidemment, mais ce genre d’hommes sont rares. Il faut que les femmes journalistes réagissent, les actions ne peuvent pas sortir toutes seules. Mes consœurs arrêtez de négocier les missions, l’arme la plus redoutable reste le professionnalisme » conseille-t-elle. Elle exhorte les femmes journalistes à être jalouses du nom qu’elles portent, à marquer positivement leur territoire, d’être stratèges.

Quelques pistes de solutions ont été suggérées et de plaidoyers ont été fait envers l’ambassade des États-Unis d’Amérique à la fin de cette table ronde.

Maryam Mahamat Abakar

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