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Lors d’une déclaration officielle, le président du parti socialiste sans frontières, Yaya Dillo Djerou Betchi et Coordonnateur de la fédération de l'opposition crédible (FOC) a fait le point sur le scrutin référendaire d’hier. Selon le président, le taux de participation est de moins de 7%. De plus, il est entaché d'irrégularité.

« Les Tchadiens ont réagi fort à notre message de boycott. Ils ont décidé de ne plus cautionner cette mascarade électorale de la junte militaire », dit-il. M. Dillo a déclaré que la participation au vote dans les 23 provinces du pays est inférieure à 7%. Selon lui, les chiffres proviennent des données collectées par les délégués du PSF présents sur tout le territoire national. « Malgré ce bas chiffre de participation, 95% ont voté pour le non. Dans tous les cas de figure, le oui ne passera pas. C'est la réalité », dit-il.

M. Dillo invite les autorités de la transition à prendre acte de la volonté du peuple qui leur a envoyé un message fort afin de reprendre le processus dans des conditions démocratiques. « Faire la tête dure et se  baisser la tête est périlleux », dit-il.

Pour lui, les autorités doivent tirer leçon de leur échec et redresser très rapidement la barre. «On ne peut pas gouverner sans le peuple. Nous les invitons à prendre conscience et faire valoir leur patriotisme en  prenant acte de cette sanction populaire et revenir sur la table des pourparlers pour une nouvelle constitution », précise-t-il. M. Dillo, rajoute qu'il n'est jamais et suggère au président de transition de suivre la voix du peuple qui est celle de Dieu, « tous les leaders qui ont choisi une autre voie que celle du peuple ont péri en cours de chemin et de manière très tragique et je ne souhaite pas cela à mon frère Mahamat Idriss Deby », a-t-il affirmé. Le président du PSF a aussi souligné quelques irrégularités lors de ce vote notamment, l'ouverture de bureaux de vote à des heures tardives, l'arrestation de certains Tchadiens dans la commune du 7e arrondissement qui manifestaient pour le boycott, etc.

Abderamane Moussa Amadaye

Au lendemain de scrutin référendaire, le Bloc Fédéral (BF) à travers un point de presse dénonce l'arrestation de son superviseur de Guidari dans la province du Tabdjilé Ouest Toglengar Dodji qui a été condamné à 6 mois d'emprisonnement avec sursis pour trouble à l'ordre public.

Le porte-parole de Bloc fédéral Banyara Yoyana explique que les membres du Bloc fédéral ont décidé d'aller au référendum pour défendre leur projet de société en dépit des manœuvres tendant à fausser les résultats du scrutin. Il dénonce l'arrestation du  superviseur de bloc fédéral de Guidari dans la province de Tandjilé Ouest Toglengar Dodji.  « Il a été condamné ce matin à 6 mois d'emprisonnement avec sursis pour trouble à l'ordre public alors qu'il n'a jamais été entendu ni sur procès-verbal ni sur la plainte d'une autorité quelconque», a déclaré M. Yoyana

Le Bloc fédéral relève que les pressions sont exercées sur les chefs de cantons et chefs de villages pour obliger la population à voter «Oui». A cela s'ajoute le manque et l'absence de bulletin de vote pour le «Non» participe de cette volonté de fraude massive. «Face à cette situation, la population de localité concernée est obligée de rentrer sans voter», dit-il. Il poursuit, le scrutin pour la plupart des bureaux de vote s'est déroulé en plein air sans isoloir c'est qui est une entorse au profit de ce que de vote par ailleurs violé par des instructions écrites de la hiérarchie qui obligerait les militaires de la DGSSIE à voter Oui ainsi que les membres de leur famille. « si cela s'avère exact, le Bloc Fédéral se réserve le droit de poursuivre le Directeur Général de DGSSIE présumé auteur de cette destruction et de demander l'annulation pure et simple de vote des militaires sur l'ensemble du territoire national», a déclaré le porte-parole de Bloc Fédéral.

Selon le bloc fédéral, certaines fiches des résultats sont préétablies, car on voit par ailleurs les membres du bureau de vote mettre dans les enveloppes les bulletins nus. Dans certains bureaux de vote, les généraux ont personnellement supervisé le vote de leurs agents. Quant aux certaines représentations diplomatiques à l'extérieur, «le dépouillement n'a pas été fait au même jour du vote. Car on a assisté à des votes multiples des gens qu'on voyait par le système, l'utilisation des moyens de l'État avant et pendant le déroulement de scrutin fait partie des entorses relevées», ont déploré les fédéralistes.

En dépit de ses diverses irrégularités constatées, «la population est sortie voter massivement le Non comme en attestent les différentes fiches des résultats en notre possession», dit-il. Au regard des informations qui leur parviennent tendant à falsifier les résultats, les membres du Bloc fédéral mettent en garde le pouvoir contre tout détournement du vote du peuple d'ores et déjà, «le bloc fédéral va constituer ses avocats en vue de porter plainte contre tous les responsables identifier tels que certains gouverneurs, préfets et sous-préfets», a-t-il laissé entendre.

Enfin, le bloc fédéral lance un appel à toutes les forces vives de la nation notamment les partisans du boycott et les démocrates de tous les horizons de se joindre à lui pour préserver la vérité des urnes et engager les actions de grande envergure pour la préservation de la démocratie dans notre pays.

Noël Adoum

Le vote référendaire pour déterminer la forme de l'État au Tchad a commencé. Il n’a pas suscité une affluence devant  les bureaux de vote de la capitale tchadienne, N’Djamena. Pas d'engouement en province aussi selon plusieurs sources . La rédaction a sillonné plusieurs arrondissements cet après-midi pour constater les faits. Reportage.

De Djambal-bahr dans le 2e arrondissement, en passant par Sabangali dans le 3e arrondissement, Moursal dans le 6e, Chaouga, Abena respectivement dans le 7e arrondissement ou encore Walia dans le 9e arrondissement de N'Djamena, pas des électeurs alignés, il n’y a que les agents de bureau de vote avec quelques observateurs et la sécurité entourant les urnes et les bulletins. Un ou deux électeurs traînant les pas viennent voter. Il est pourtant 16h, « le vote est timide », affirme un agent au bureau. Il explique, « sur 439 électeurs inscrits, il n'y a qu'une trentaine de votants ».

C'est aussi le cas d'un bureau à côté. Le taux de participation est en dessous des attentes. Le constat est le même à Sabangali dans le 3e arrondissement. Au bureau de vote numéro 1, carrée 4, pas d'engouement non plus. Sur 438 électeurs, une cinquantaine de votants enregistrés à 17h. «Les électeurs boudent, ils viennent très peu », affirme un agent de bureau de vote fatigué d’attendre.

À Moursal, c’est pareil. Il faut attendre une demi-heure ou plus pour voir un électeur se présenter. Au 7e et 9e arrondissement, le vote était sous haute sécurité, mais pas d’électeurs. Aux quartiers Chagoua, Habbena, Walia, les voitures de policiers sont visibles, souvent des grosses voitures blindées antiémeutes. Dans ces quartiers populaires, pas de file qui se forme pour voter, disent les agents.

Il est 17h au bureau 2, carré 3 d’un quartier du sud de la ville, 470 inscrits, 89 ont voté. « Ce taux de participation est très inquiétant », dit un agent sous de sceau de l’anonymat. À l'école Fdar, plusieurs minibus ont fait déplacer des électeurs. Interrogé, ils affirment qu'on leur est promis une récompense en échange de ce vote. À Walia, dans le 9e arrondissement, bien qu'il soit sous haute sécurité, la participation les électeurs étaient absents. Un autre bureau de vote, carré 13 de Walia Ngomna, les votants se comptent au bout de doigts. «L'ambiance est timide. Sur 477 inscrits, il n'y a pas plus de 60 votants», dit un agent. 

Enfin, notre équipe de journalistes a clôturé sa tournée au bureau que vote de Chagoua où le président du parti Les Transformateurs a voté. L'heure du dépouillement sonne, les membres du bureau de vote s’organisent. Les scrutateurs lancent à haute voix, « bureau de vote numéro 2, 500 électeurs inscrits, 46 votants, 18 pour le non et 28 pour le oui, soit une participation de -10% ».

Abderamane Moussa Amadaye

Ce 17 décembre 2023 les Tchadiens ont voté sans grand engouement. Certains membres des  bureaux de vote de certains arrondissements dénoncent la logistique de la Commission Nationale Chargée de l'Organisation du Référendum Constitutionnel (CONOREC).

Certains membres des bureaux de vote disent être oubliés par la CONOREC. Ils dénoncent plusieurs manquements comme les fiches de procuration, l'alimentation, les banderoles du bureau de vote, etc.

Pour Yacoub membre de bureau de vote dans le 2e arrondissement de N’Djamena, le vote a débuté depuis le matin, mais ils nous ont abandonné à notre sort, « pas de  nourriture ni de l'eau à boire alors que nous sommes les gardiens des urnes. La Conorec n’a pas pensé à nous. Elle nous a abandonnés dans la faim et la soif ».

Totobé Idriss Emmanuel, président du carré 5 de 3e arrondissement affirme qu'il y a pas de logistique, « manque des fiches de procuration, cela a compliqué le vote des nomades. Depuis le matin nous n'avons pas mangé ni bu de l’eau ».

D'autres membres de bureau de vote ont témoigné sous anonymat, ils dénoncent une mauvaise organisation de la Conorec. «  On ne peut pas organiser un référendum de cette importance sans inclure le budget de la ration alimentaire », se lamente un membre. Un autre estime que « des choses simples comme l'alimentation ne doivent pas manquer aux membres des bureaux de vote. On ne peut pas embaucher quelqu'un sans prendre soin de lui ».

Toutefois, dans certains bureaux des arrondissements de la capitale tchadienne, les scrutateurs ont bien reçu leurs rations alimentaires, mais avec un grand retard.

Noël Adoum

La pénurie de carburant a touché durablement la ville de Mongo, capitale de la province du Guera depuis quelques jours, le litre d'essence est vendu à 2500 Fr mais la situation continue de s'empirer dans cette localité, l'essence est devenue une denrée rare. L'inquiétude plane chez de nombreux citoyens mongolais. La rédaction d'Ialtchad Presse a interrogé quelques habitants de cette ville. Reportage.

A Mongo chef-lieu de la province du Guera, le carburant ne cesse d'augmenter de jour en jour. Certains habitants de cette ville ont garé leurs engins roulant. D'autres planent dans l'inquiétude entre grincement de dents, lamentations, patience, etc. Pour le citoyen défenseur des Droits Humains Ahmat Taglo Awana, les citernes d'essence quitte depuis N’Djamena et d'autres viennent depuis Ati pour arriver à Mongo mais à la grande surprise, c'est les vendeurs à la sauvette qui s'occupent de ces citernes pour les caserner à la maison, a-t-il dit. Il relève que l'augmentation du prix du carburant est due aux vendeurs à la sauvette qui jouent leurs cartes d'intérêts pour s'enrichir, car ces derniers stockent le carburant à la maison par fraude en vendant à un prix exorbitant sans toutefois payer les impôts.

Daoud Ousmane Djabir estime que le prix du carburant augmente selon les heures à Mongo, « j’ai acheté un litre à 2000 Fr le matin mais à mon retour le litre d'essence s'est vu augmenté à 2500 Fr », la carence de carburant est un grand problème pour tout le monde dans cette ville. M. Djabir appelle les vendeurs d'essence à penser à leurs pauvres frères et demande aux autorités de trouver une solution à cette pénurie.

Idriss Mahamat quant à lui souligne que la pénurie du carburant est devenue un malheur pour les uns et un véritable business pour les autres qui ne cessent de profiter dans des telles situations pour s'enrichir. « Un tangui c'est-à-dire un litre demi coûte 3250 Fr, certains moto-taximans n'ont pas eu d'autres choix que de garer leurs engins parce que dans cette ville, les clients n'ont pas le moyen pour payer le double du prix de clando », a témoigné M.Idriss

« C’est un cauchemar terrible », témoigne un moto-taximan qui requiert l'anonymat. Il ajoute, « presque toutes les stations sont fermées et le prix du carburant dehors est exorbitant, donc je préfère garer mon engin et me reposer en attendant que la situation s’arrange ».

Notons que la pénurie d'essence dans la ville de Mongo a affecté négativement les activités des moto-taximans qui, désormais, sont obligés de garer leurs engins.

Noël Adoum

Dans un point de presse animé ce vendredi 15 décembre, le porte-parole du Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) Max Kemkoye a appelé à une manifestation pacifique sur l'étendue du territoire national pour le boycott du scrutin du 17 décembre. Il a accusé la France et d'autres puissances étrangères de manigancer pour valider le processus référendaire et maintenir Mahamat Idriss Deby au pouvoir. Il annonce la création d'une vaste coalition contre l'impérialisme et les puissances étrangères dès la semaine prochaine.

«Hier en 1996 au nom de supposée unité nationale, certains chefs de partis politiques ont choisi, en contrepartie de quelques postes ministériels, de soutenir Idriss Deby qui était loin de remporter les élections  au second tour. Puis en 2001, ils en ont fait pareil. Et c’est ce qui a permis à feu Idriss Deby ITNO de rester au pouvoir durant 30 ans. Aujourd’hui, les mêmes acteurs avec les mêmes arguments classiques, mais cette fois-ci, appuyés d’autres nouveaux acteurs brandissent l’unité nationale, la réconciliation nationale, la justice et l’égalité pour sacrer une Constitution qui mettra cette fois-ci, le fils Mahamat Idriss Deby  au pouvoir aussi longtemps que possible », dénonce M. Kemkoye.

Selon le GCAP, ceux qui appellent à aller voter pour le NON ne contribuent-ils pas sans le savoir à valider ce référendum? Et à valider la prochaine élection pour que Mahamat Idriss Deby ITNO reste au pouvoir?. M. Kemkoye estime que tout le processus est biaisé y compris la Constitution pour légitimer la dynastie au Tchad. Il a appuyé ses propos avec quelques articles de la nouvelle constitution comme l l'article 67 qui dit, « le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans. Il est rééligible une fois pour un mandat consécutif ». M. Kemkoye explique, « dès que le président de la République est réélu une fois, pour le reste, il est automatiquement éligible pour autant de fois », dit-il.

Le porte-parole du GCAP a aussi insisté sur l'article 285 qui dit que « le Président de la République en fonction continue d’assumer sa charge jusqu’à l’investiture du Président de la République élu ». «Qui est ce Président de la République en fonction ?», s'interroge-t-il. Il poursuit, « c’est lui, Mahamat Idriss Deby Itno. Pourtant, dans une constitution, on ne personnifie pas à travers l’adjectif possessif. L’utilisation de cet adjectif spécifie que Mahamat Idriss Deby Itno, une fois que l’ordre  constitutionnel est rétabli, il cesse d’être Président de Transition et devient automatiquement Président de la République de par cette Constitution. Et il pourra rester au pouvoir autant que faire se peut dans la mesure où il demeure jusqu’à l’organisation des prochaines élections ».

De plus, selon M. Kemkoye, l’ordre constitutionnel pour lequel tout le monde réclame est déjà rétabli, l’élection peut attendre jusqu’à ce qu’ils soient sûrs de gagner pour les organiser. Ainsi, il garantira les intérêts des puissances étrangères qui l’ont mis et imposé aux Tchadiens ainsi que l’intérêt de ceux qui se tuent à la tâche pour lui et ceux avec qui son gouvernement a conclu un accord.

Pour M. Kemkoye le scrutin référendaire ne doit pas servir à maintenir un président à la solde de l'étranger en indexant la France. « Votre vote ne doit pas servir à maintenir quelqu’un que les puissances étrangères nous imposent en l’occurrence la France », dit-il. Face à ce qu’il appelle ingérence extérieure, M. Kemkoye annonce la création d'une coalition dans les prochains jours pour y faire face. «En protégeant leurs intérêts sur notre territoire, au lieu d’être à équidistance des acteurs politiques, ils ont choisi leur camp et leur homme. En réponse, une vaste coalition des patriotes contre l’impérialisme et les puissances étrangères sera lancée la semaine prochaine et s’en suivra une offensive populaire de grande envergure, dit-il « Et quand cela va arriver, il n’y aura dans notre pays, ni ONU, PNUD, Union européenne, ni l’Ambassade de France, l’Ambassade des États-Unis, et que sais-je encore. Et tel qu’ils sont partis du Niger, du Mali, de l’Afghanistan, ils partiront d’ici précipitamment », dit M. Max.

Pour finir, le GCPA appelle les Tchadiens à se joindre à eux le jour du vote pour marcher pacifiquement et empêcher la tenue de ce référendum.

Abderamane Moussa Amadaye

Le président de la coalition des partis politiques pour le « Oui », le Premier ministre Saleh Kebzabo  a clôturée les 21 jours de campagne référendaire au stade de Paris Congo cet après-midi en présence plusieurs personnalités publiques.

Dès 14h, les militants de différents partis ont pris d'assaut les lieux, habillé en tee-shirts, tenant des banderoles de différentes couleurs ils se sont rassemblés sous la protection des forces de défense et de sécurité. Les officiels venaient  chacun à son tour s’asseoir à sa place . Il était 16h lorsque M. Kebzabo a fait son entrée en faisant le tour de stade pour saluer la foule.

Tout d'abord, c’est le président du comité d'organisation Abakar Rozi Téguil qui a exprimé sa reconnaissance pour l'effort des uns et des autres durant les 21 jours de campagne sur toute l'étendue du territoire. « La forme cosmopolite de la coalition est un message d’unité. Les Tchadiens dans leur majorité veulent vivre dans l'unité et dans la paix », dit-il. Il a affirmé que l'espoir ne se rêve pas, il se crée, « partout le peuple réclame le Oui. Oui pour l'unité, Oui pour le Tchad nouveau ».

Ensuite, c’est le président de la coalition du Oui de la ville de N’Djamena Abba Djidda Marmar qui a affirmé que « grâce au travail et au dévoiement, nous avons pu toucher la ville de N’Djamena. On a mis les petits plats dans les grands pour atteindre notre objectif. La refondation de ce beau pays est prévue dans cette nouvelle constitution avec un réel partage de pouvoirs ».

Enfin, M. Saleh Kebzabo a affirmé que l'essentiel de cette Constitution est le transfert du pouvoir de la capitale vers les régions. C'est le retour à la base. C'est la base qui décide de son propre destin pour le progrès vers le chemin de l'unité et de changement.

Ousmane Bello Daoudou

Le Bureau de soutien au parti socialiste sans frontière annonce sa démission lors d’un point de presse ce 15 décembre au centre Al Mouna dans le 2e arrondissement de la capitale tchadienne.

La Résistance est un bureau de soutien du PSF engagé pour le soutenir dit être déçu. Et change de camp à la veille de la clôture de la campagne référendaire affirme Betolom Sidjim Dotardé président de ce bureau de soutien. « Cette décision a été prise en raison de l’impopularité du président du parti Yaya Dillo, son incapacité à rassembler et à unifier le parti », dit-il.  Il rajoute que cette situation a poussé les membres du bureau à décider de rejoindre le parti les Démocrates Révolutionnaires (PDR) qui incarne mieux leurs valeurs et leurs aspirations politiques.

Selon lui, le PDR leur offre une plate-forme pour défendre les intérêts de leur commune et celui du Tchad.

M. Dotardé appelle leurs militants à voter Oui dimanche. « C’est une opportunité pour apporter des réformes nécessaires au système politique et renforcer la démocratie et les droits de citoyens ».

Ousmane Bello Daoudou

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